Nos Sinçères Félicitations à Mme Najat M'jid et à l'Association Bayti pour le Prix des Droits de l'Homme de la République Française
12 Décembre 2000
http://www.casanet.net.ma/albayane/Detail.asp?article_id=9833
Le 31 août 2000
Le Président de l'Association Sociale Tiouizi
Tagadirt-Naâbadou
A Monsieur l'ambassadeur
de la République française à Rabat
(Service de presse, d'information et de communication)
(A l'attention de Mme El Alami).
Objet : Présentation de candidature au Prix des droits de l'Homme de la République française.
Référence: Annonce sur le quotidien "Le matin du Sahara et du Maghreb", du 21 août 2000.
Monsieur l'Ambassadeur,
J'ai l'honneur de vous faire parvenir la candidature de l'association sociale Tiouizi Tagadirt-Naâbadou au Prix des droits de l'Homme de la République française.
Se basant sur la solidarité consciente des principaux intéressés, renforçant la mobilisation sociale des habitants et développant la collaboration intersectorielle, assurant une gestion participative transparente et consolidant les structures organisationnelles de gestion, l'association sociale Tiouizi, a pu servir de cadre à la résolution des problèmes prioritaires infrastructuraux d'une population de plus de 4500 habitants et faire participer toutes les catégories de la population, hommes, femmes et jeunes, au développement intégré et durable de leur localité.
L'expérience de l'association a été mise au service des départements publics partenaires, que ce soit pour appuyer le PAGER (Programme d'Approvisionnement Groupé en Eau du rural), pour intégrer la femme rurale au développement ou pour mettre en œuvre l'approche participative à la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME).
L'expertise de l'association est de même mise au profit de la promotion de l'action associative en faveur du développement intégré et durable du milieu rural déshérité et "fracturé".
Monsieur l'Ambassadeur,
Vous faisant parvenir le dossier de la candidature de l'association Tiouizi, sous le thème "Solidarité pour le développement du milieu rural: Cas de Tagadirt-Naâbadou", Veuillez agréer l'expression de ma haute considération.
Le Président de l'Association Sociale Tiouizi
Tagadirt-Naâbadou
Mohamed OUADI
Solidarité pour le développement du milieu rural :
Cas de Tagadirt-Naâbadou, Commune rurale Drarga.
Préfecture d'Agadir Ida Outanane.
RESUME :
Introduction:
La localité de Tagadirt-Naâbadou, forte de plus de 4500 habitants, a connu les problèmes de manque flagrant d’infrastructures de base assurant le minimum des besoins fondamentaux des habitants, ce qui a poussé bon nombre d’entre eux à quitter la localité pour aller travailler à l’étranger ou pour s’installer dans les villes voisines d’Agadir, cherchant des conditions de vie plus décentes et clémentes, voire tout simplement vivables.
Les problèmes vont donc de la pénurie d’eau avec son lot de corvées de quête d’eau auxquelles sont affectés les jeunes filles et garçons en particulier et la population féminine en général, ce qui retentit sur le taux de scolarisation et le taux de continuité scolaire, accroissant de ce fait le taux d’analphabétisation. Suit le problème d’amélioration de l’accessibilité et de transport en commun avec son corollaire d’attente et d’insécurité, à côté de la dégradation des conditions de vie…etc.
L’Association Sociale TIOUIZI, créée au mois d’avril 1993, se fixa pour objectif d’améliorer les conditions de vie et de santé des habitants, dans le cadre d’une approche participative, basée sur la mobilisation sociale et la participation communautaire, la collaboration intersectorielle et le partenariat.
A - Le projet-pilote "Eau / Santé - Développement Intégré de Tagadirt-Naâbadou:
(1993 - 1998)
Forte de cette approche participative, basée sur les principes de bonne gouvernance et encouragée par les autorités publiques, devenues partenaires, l’association TIOUIZI a pu, en l’espace de six années, apporter des solutions appropriées aux manques d’infrastructure de la localité.
Ainsi, la piste d’accès à la localité fut terrassée et aménagée dès fin octobre 1994, permettant la desserte de la localité par transport en commun, dès le 8 novembre 1994, faisant la joie de la population, qui peut finalement vaquer à ses courses, ses études, son travail et ses loisirs.
La pénurie d’eau potable trouva la solution appropriée dès le 6 novembre 1995, libérant les filles et garçons et permettant leur scolarisation, et libérant les femmes permettant leur émancipation et intégration au développement durable et intégré de la localité. D’autres projets aussi importants furent réalisés dans la foulée tels que la mise en place d’un système de collecte quotidienne des ordures ménagères et le lancement de l’assainissement liquide avec réutilisation ultérieure des eaux usées traitées et épurées à des fins agricoles, le renforcement des capacités d’électrification de la localité, l’aménagement de l’espace scolaire et sportif, la desserte par téléphone, l’aménagement de la mosquée et la prise en charge de ses frais de gestion, à côté d’activités sanitaires, culturelles et sportives.
B - Le projet-pilote "Participation Communautaire à la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l'Enfant : (1998 - 2003).
La femme libérée des corvées d'eau fut organisée, en 1998, dans le cadre d’un projet-pilote de participation communautaire à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, lancé en partenariat avec le ministère de la santé et l’USAID, avec intérêt de l’OMS et l’UNICEF. Ainsi, 201 femmes en 1999 et 135 en 2000, ont bénéficié des cours d’apprentissage de métiers artisanaux susceptibles de générer des revenus, tandis que 190 femmes la première année et 135 la seconde ont bénéficié des cours d’alphabétisation. Une commission féminine de santé, dont les membres, au nombre de 15 filles volontaires, ont été formées, par le ministère de la santé publique, pour assurer en relais la promotion de la santé maternelle et infantile en particulier et la santé familiale et communautaire en général.
Evidemment, ces activités féminines sont encadrées par des filles bénévoles et des membres de l’association sociale TIOUIZI.
L’expérience acquise en matière de gestion est mise au service de beaucoup d’associations qui ont consulté ou visité l’association. Son expertise en matière d’approche participative est mise au profit des organismes partenaires et du développement durable et intégré du milieu rural.
Agadir, 23 août 2000
Le Président de l’Association Sociale Tiouizi
Tagadirt-Naâbadou.
Mohamed OUADI
Solidarité pour le développement du milieu rural du Maroc
Cas de Tagadirt-Naâbadou, Commune rurale de Drarga
Préfecture d'Agadir Ida Outanane
I – Situation de Tagadirt-Naâbadou :
a) Situation Géographique :
Commune Rurale et Caidat de Drarga,
Préfecture d’Agadir Ida Outanane,
Wilaya de la Région Souss-Massa Draâ
b) Situation socio-économique : (en 1992)
II – Création de l’Association Sociale Tiouizi :
a) Date de création :
Avril 1993.
b) Raison de création :
c) Domaines d’intervention :
III - Projets-Pilotes initiés par l’Association Tiouizi :
A – Projet- pilote : Eau / Santé – Développement Intégré Naâbadou :
a) But :
b) Objectifs spécifiques :
c - Réalisations dans le cadre du projet Eau/ Santé – Développement Intégré :
1°) Aménagement de la piste d’accès à la localité et desserte par transport urbain :
Fin octobre 1994.
Partenaires : Population / Association + Entreprise privée (Somatrach).
Coût supporté par l'association : 55.000,00 DH ou 34.375 FF.
2°) Approvisionnement des habitants en Eau Potable :
a) Etape de préparation (1993-1994) :
b) Etape de réalisation (1995/1996) :
c) Partenaires :
- Appui et Soutien de M. le Wali,
- Etudes partielles : Direction Régionale de l'Hydraulique /Travaux Publiques, Direction Générale et Régionale de l'Office National de l'Eau Potable, Office Régionale de Mise en Valeur Agricole, RAMSA, CAMING, Santé Publique;
- Contrôle des travaux : DRH/TP, LPEE, TECHNITAS,
- Etude Générale de Production et de Distribution d’eau : Direction Générale de l’Office National de l'Eau Potable.
d) Financement :
- Association Tiouizi : 1.737.206,50 DH soit 70% ou 1.085754 FF.
Administrations publiques : 30% dont 625.000,00 DH ou 390.625 FF supporté par la Direction Régionale de l'Hydraulique/Travaux Publics.
3°) Instauration d’un système de collecte des ordures ménagères par charrette attelée :
Janvier 1996.
Financement : Association Sociale Tiouizi
Coût (de 1996 à 2000) : 95.750,00 DH ou 59.834 FF.
4°) Assainissement liquide de Tagadirt-Naâbadou, dans le cadre de la Coopération allemande : Octobre 1996 : En cours d’étude ;
Partenaires : Contribution : Montant :
ONEP / KFW (Banque allemande de développement: 70 % 6.540.000 DH ou 4.087.500 FF.
Commune Rurale de Dragua : 30 % 2.592.000 DH ou 1.620.000 FF.
Association : disposition de terrain pour la STEP (28.879,00 DH ou 18.049 FF), engagement pour la gestion du projet : (333.000,00 DH / an ou 208.125 FF).
5°) Généralisation de la scolarisation des filles : dès 1996.
Aménagement de l’école primaire locale et de son environnement:
Branchement en eau : Novembre 1995 ;
Construction d’un mur de clôture et de quatre latrines (2 pour les filles et 2 pour les garçons). En partenariat avec Peace Corps. Mai 1998.
Aménagement d’un espace de sport à l’enceinte de l’école et d’un terrain de football à côté.
Financement : Association Tiouizi 30%, et Peace Corps 70%.
Coût : 90.779,10 DH ou 56.736 FF.
7°) Renforcement des capacités d’électrification de la localité : 1997. Partenariat Tiouizi + ONE.
Construction et équipement d'un poste de transformation : 143.409,00 DH ou 89.630 FF supporté par l'association.
Installation d'un transformateur électrique puissant : direction régionale de l'Office National de l'électricité.
8°) Desserte par téléphone : 1998 /1999.
Construction d'une guérette par l'association : 8.612,00 DH ou 5.382 FF.
9°) Activités sanitaires, éducatives et préventives :
- Hygiène de l’eau et de l’environnement ;
- Hygiène bucco-dentaire et prévention des ophtalmies transmissibles en milieu scolaire;
Circoncisions, etc.
Partenariat avec la délégation de la Santé.
B – Projet-pilote de Participation Communautaire à la PCIME : Mai 1998 ;
En Partenariat avec le Ministère de la Santé et l’USAID/JSI/BASICS.
Financement :
Association Tiouizi : 145.799,70 DH ou 91.124 FF, construction du local multi - fonctionnel;
USAID / JSI : 85.700,00 DH ou 53.562 FF, équipement du local;
Ministère de la Santé : 25.500,00 DH ou 15.937 FF, équipement du local.
a) Objectif du projet-pilote:
Déterminer les modalités de participation communautaire à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant et à une promotion de sa croissance et de son développement, par l’amélioration des comportements et des pratiques à domicile.
b) Objectifs spécifiques :
Sensibiliser + de 4500 habitants de Tagadirt-Naâbadou en matière de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant;
Organiser la communauté féminine (+ de 1000 femmes entre 15 et 49 ans) et créer des structures de gestion et d'exécution du projet de participation communautaire à la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant;
Organiser la formation des personnes relais allant assurer les activités d'IEC (Information - Education - Communication) et de CIP (Communication Interpersonnelle) en matière de PCIME.
Apprendre aux femmes à reconnaître les signes de gravité des maladies infantiles nécessitant l'évacuation d'urgence vers la formation sanitaire la plus proche;
Apprendre aux femmes à dispenser les premiers soins dans les situations d'urgence et à administrer correctement les médiations prescrites;
Faire participer d'autres ONG à l'implantation du projet-pilote, pour son éventuelle extension à d'autres sites;
Assurer le suivi et l'évaluation du projet - pilote pour en tirer les conclusions et en
déterminer les conditions et les modalités d'extension.
c) Activités à développer:
Au niveau de la localité : Construction d’un local pour abriter les activités de PCIME (IEC, alphabétisation, accompagnement et soutien). Local achevé fin février 1998, conçu expressément après la visite de la délégation Santé-USAID, le 9 décembre 1997.
Réunion générale d’explication et de sensibilisation de l’ensemble de la communauté de Tagadirt-Naâbadou à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant.
Réunion avec les femmes pour désigner un comité de gestion et d’exécution du projet, et des commissions chargées de l’animation de chacune de ses composantes (santé, alphabétisation, artisanat), et pour sélectionner les personnes - relais allant assurer les activités d’IEC, au niveau du local, et de CIP au niveau des foyers;
Formation des personnes - relais, sélectionnées par la communauté, en matière de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant;
Enquêtes CAP pour identifier les comportements – clés à promouvoir et pour évaluer les changements induits;
Apprendre aux femmes à reconnaître les signes de gravité des maladies de l’enfant nécessitantl’évacuation d’urgence à la formation sanitaire la plus proche, à dispenser les premiers soet à administrer corrles médicaments prescrits;
Equipement du local en matériel, en moyens didactiques, en supports, en médicaments essentiels, et en moyens nécessaires aux activités de soutien et d’accompagnement;
- Equiper en matériel de gestion du projet-pilote : micro-ordinateur;
Assurer le suivi et l’évaluation du projet – pilote.
d) Réalisations :
- Mise au point d’unméthet des instruments d’Approche Communautaire à la PCIME : l’Enquête d’Evaluation et de Planification Communautaire (EPC);
L’approvisionnement en eau est considéré comme une "porte stratégique d’entrée" à la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant, visant entre autres la participation de la communauté aux changements des Comportements-Clés favorables à la santé de l'enfant et de la mère, de la famille et de la communauté.
IV – Relations Publiques :
Diffusion et Vulgarisation de l’expérience de l’Association auprès des Autorités Locales, des départements partenaires et concernés et des ONG,
Participation à des séminaires, colloques, ateliers, journées d’études et d’information ;
Articles de journaux, diffusion d’émissions radio-et télévisées ;
Publication d’un bulletin d’information, en français : Tagadirt-Naâbadou News.
L'association Tiouizi sectorielle pour la culture et le sport publie, un bulletin en arabe : Tagadirt-culturelle.
V- Attestation de Mérite :
Discernée par la FAO, le 16 octobre 1996, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation : En reconnaissance des contributions remarquables faîtes en faveur du secteur rural au Maroc.
Mohamed OUADI / Président Association Sociale Tiouizi.
Présentation de l'Association Sociale Tiouizi
Tagadirt-Naâbadou.
1. Situation socio-économique de départ:
Les conditions de vie et de santé des habitants de Tagadirt-Naâbadou, avant la création de leur association sociale de développement, à la fois pour contribuer à prendre en charge la résolution de leurs problèmes socio-économiques et renouer avec leurs traditions ancestrales, faîtes de solidarité et d'entraide, sont celles d'une grande partie du rural du Maroc.
Pas d'eau d'irrigation, donc faible rendement agricole et chômage. Pénurie d'eau potable d'où affectation par chaque famille d'une ou plusieurs personnes, garçons, filles et femmes en particulier, à la quête ardue et pénible d'eau de consommation domestique, ce qui entraîne un faible taux de scolarisation des filles et garçons. Recrudescence des maladies diarrhéiques hydriques d'où augmentation du taux de morbidité et de mortalité infantile. Manque de moyen de transport, d'où agressions et insécurité. Manque de formation sanitaire …etc.
La dégradation des conditions de vie et de santé de la population a poussé plusieurs personnes à émigrer à l'étranger, à la recherche du travail dans l'espoir, parmi d'autres, de pouvoir creuser un puits individuel à domicile. Beaucoup d'autres familles ont quitté la localité, certaines après avoir vendu une partie ou la totalité de leur terrain, pour s'installer dans les villes voisines, telles que Agadir, Dcheira, Inezgane, Ait Melloul et Bensergao.
2. Création de l'association sociale Tiouizi:
Pour apporter des solutions appropriées à leurs problèmes, les habitants de Tagadirt-Naâbadou, sur proposition de l'un des leurs deux élus communaux, créent une association sociale de développement, dénommée Tiouizi, au mois d'avril 1993.
L'association Tiouizi, par la crédibilité et la confiance dont elle bénéficie de la part de tous et grâce à l'engagement de ses membres, a pu en six ans atteindre la plupart de ses objectifs prioritaires : amélioration de l'accessibilité et desserte par transport en commun, approvisionnement en eau potable par branchements particuliers à domicile, collecte quotidienne des ordures ménagères, assainissement liquide (en cours d'étude - les fonds nécessaires au financement et le terrain destiné à la station de traitement et d'épuration des eaux usées - étant disponibles), généralisation de la scolarisation, amélioration des conditions de santé de la mère et de l'enfant, intégration de la femme au développement : alphabétisation, activités sanitaires et artisanales, organisation des jeunes en association sectorielle culturelle et sportive …etc.
3. Méthodologie de travail de l'association:
Pour organiser la communauté de Tagadirt-Naâbadou et renforcer sa mobilisation autour de solutions appropriées à ses problèmes de développement socio-économique, l'association sociale Tiouizi privilégie la concrétisation des principes de bonne gouvernance, à savoir la démocratie dans la prise de décision et dans l'élection des instances dirigeantes, bureau exécutif et commissions spécialisées, la constatation et la concertation avec les habitants pour susciter leur participation à toutes les étapes de tout projet, la rationalité et la transparence dans la gestion, la responsabilité dans les engagements, le dévouement et le volontariat.
La planification fût de même adoptée pour la mise au point et la réalisation des projets de l'association, ce qui nécessite la concertation avec les spécialistes dans les domaines et les départements concernés, pour les aspects techniques de chaque projet. Ces contacts et ces concertations facilitent et consolident le partenariat avec les départements étatiques et les bailleurs de fonds. La coordination étroite avec les autorités locales fut de même assurée.
Ces activités de contacts, de concertation, de partenariat et de coordination développent et renforcent la collaboration intersectorielle. Ce qui nécessite de l'association un dynamisme, un savoir-faire et un sens des relations publiques. Ce qui lui valu en même temps un capital de crédibilité et de confiance, tant auprès des membres et des bénéficiaires que des partenaires et des bailleurs de fonds.
Il s'agit également de développer un savoir-faire, basé sur le respect des statuts de l'association et des décisions de ses assemblées générales et de ses autres instances dirigeantes, pour gérer rationnellement les conflits internes, en comprendre les tenants et les aboutissants, et privilégier la fermeté et la souplesse, l'information, l'éducation et la communication, à la sanction préjudiciable.
Pour rendre opérationnelles les structures organisationnelles de gestion de l'association, et renforcer ses capacités, il fallait installer une dynamique de groupe lors des réunions de discussions du bureau et ddifférentes commissions. Encourager la participation active aux discussions, à la prise de décisions et à la responsabilité dans la réalisation des activités de l'association. Il étnécessaire, également, d'assurer au mieux de l'intérêt commla gestion des conflits internes entre les membres dirigeants, à l'intérieur du bureau et des commissions, renforcer leur cohésion et contenir les manœuvres tendancieuses et destructrices émanant de l'intérieur et de l'extérieur de l'association.
Dans un souci de transparence et d'ouverture, l'association rcomà la pde ses activités et de ses difficultés, lors des assemblées générales ordinaires et extra-ordinaires, et informe, par des comptes rendus d'évaluation et de suivi des projets, les autorités locales et les services extérieures partenaires. L'association s'est de même ouvert aux médias écrits et audio-visuels et a fait l'objet de plusieurs articles sur les colonnes des journaux nationaux, et des émissions télévisées, en arabe, en français et en berbère.
3. Organigramme de l'association: (Ci-joint page suivante).
4. Statuts: (Ci-joint).
5. Coordonnées postales et bancaires:
Adresse et localisation:
Douar Tagadirt-Naâbadou, Commune Rurale et Caidat de Drarga, Cercle des Banlieues d'Agadir, Préfecture d'Agadir Ida Outanane, Wilaya d'Agadir.
B.P 845, Agadir Principal. Maroc.
Téléphone:
Adresse électronique : asti@consult-info.net.ma
http://www.chez.com/tiouizi/index.htm