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Siffler sur la colline
Les Champs Elysées
Les Copains d'Abord
L'Auvergnat
La grosse bite à Dudule
L'incendie à Rio
Beuth Ceu de Pau

 
La Boite à Caca
Allons à Messine
Adieu fais toi Putain
Là Haut sur la Colline
La Grosse Bite à Dudule
Tirer un p'tit coup
Les 3 Orfèvres 
Il était un petit navire
Le Grand Vicaire
L’Hotel Dieu
Jean Gilles
Margot
Vivent les Etudiants
Le berger fidèle
Caroline
Charlotte
La fille du Bedoin
Le Zobi d'Ali Pacha
L’Auvergnat
Petite Marie
Le Gorille 
La Chasse aux Papillons
Hymne au Pastis
Ils sont tous au Brésil
Le Père DUPANLOUP
L’Oiseau et l'Enfant
Puisque tu pars
Dès que le vent soufflera
L’Amérique
Aux Champs-Elysées
Siffler sur la Colline
Du Rhum, des femmes
Allez le Stade !
La SIMCA 1000 
Les Avants deBayonne
Dans les prisons de Nantes
Le loup, le renard et la belette
Brave Margot
     LE GORILLE 
      C’est à travers de larges grilles, 
      Que les femelles du canton 
      Contemplaient un puissant gorille, 
      Sans souci du qu’en dira-t-on ; 
      Avec impudeur, ces commères 
      Lorgnaient même un endroit précis 
      Que, rigoureusement, ma mère 
      M’a défendu d’nommer ici. 
      Gare au gorille !… 

      Tout à coup, la prison bien close, 
      Où vivait le bel animal, 
      S’ouvre, on n’sait pourquoi (je suppose 
      Qu’on avait dû la fermer mal) ; 
      Le singe, en sortant de sa cage, 
      Dit : ‘C’est aujourd’hui que j’le perds !’ 
      Il parlait de son pucelage, 
      Vous avez deviné, j’espère ! 
      Gare au gorille !… 

      L’patron de la ménagerie 
      Criait, éperdu :’Nom de nom ! 
      C’est assommant, car le gorille 
      N’a jamais connu de guenon !’ 
      Dès que la féminine engeance 
      Sut que le singe était puceau, 
      Au lieu de profiter d’la chance, 
      Elle fit feu des deux fuseaux ! 
      Gare au gorille !… 

      Celles-là même qui, naguère, 
      Le couvaient d’un œil décidé, 
      Fuirent, prouvant qu’ell’s n’avaient guère 
      De la suite dans les idé’s ; 
      D’autant plus vaine était leur crainte, 
      Que le gorille est un luron 
      Supérieur à l’homm’ dans l’étreinte, 
      Bien des femmes vous le diront ! 
      Gare au gorille !… 

      Tout le monde se précipite 
      Hors d’atteinte du singe en rut, 
      Sauf une vieille décrépite 
      Et un jeune juge en bois brut. 
      Voyant que toutes se dérobent, 
      La quadrumane accéléra 
      Son dandinement vers les robes 
      De la vieille et du magistrat ! 
      Gare au gorille !… 

      ‘Bah ! soupirait la centenaire, 
      qu’on pût encor’ me désirer, 
      ce serait extraordinaire, 
      Et, pour tout dire, inespéré !’ 
      le juge pensait, impassible : 
      ‘qu’on me prenn’ pour une guenon, 
      c’est complètement impossible…’ 
      La suite lui prouva que non ! 
      Gare au gorille !… 

      supposez qu’un de vous puisse être, 
      comme le singe, obligé de 
      violer un juge ou une ancêtre, 
      Lequel choisirait-il des deux ? 
      qu’une alternative pareille, 
      un de ces quatre jours, m’échoie, 
      c’est, j’en suis convaincu, la vieille 
      Qui sera l’objet de mon choix ! 
      Gare au gorille !… 

      Mais, par malheur, si le gorille 
      Aux jeux de l’amour vaut son prix, 
      On sait qu’en revanche il ne brille 
      Ni par le goût ni par l’esprit. 
      Lors, au lieu d’opter pour la vieille, 
      Comme aurait fait n’importe qui, 
      Il saisit le juge à l’oreille 
      Et l’entraîna dans un maquis ! 
      Gare au gorille !… 

      La suite serait délectable, 
      Malheureusement, je ne peux 
      Pas la dire, et c’est regrettable, 
      Ca nous aurait fait rire un peu ; 
      Car le juge, au moment suprême, 
      Criait : ‘Maman !’, pleurait beaucoup, 
      Comme l’homme auquel, le jour même, 
      Il avait fait trancher le coup. 
      Gare au gorille !… 
       


 LA CHANSON AUX PAPILLONS
Un bon petit diable à la fleur de l’âge,
La jambe légère et l’œil polisson,
Et la bouche plein’ de joyeux ramages,
Allait à la chasse aux papillons.
Comme il atteignait l’orée du village,
Filant sa quenouille, il vit Cendrillon,
Il lui dit : « Bonjour, que Dieu te ménage,
J’t’emmène à la chasse aux papillons. »
Cendrillon, ravie de quitter sa cage,
Met sa robe neuve et ses botillons ;
Et bras d’ssus bras d’ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons.
Ils ne savaient pas que, sous les ombrages,
Se cachait l’amour et son aiguillon,
Et qu’il transperçait les cœurs de leur âge,
Les cœurs des chasseurs de papillons.
Quand il se fit tendre, ell’luidit : « J’présage
Qu’c’est pas dans les plis de mon cotillon,
Ni dans l’échancrure de mon corsage,
Qu’on va-t-à la chasse aux papillons. »
Sur sa bouche en feu qui criait : « Sois sage ! »
Il posa sa bouche en guis’ de baîllon ,
Et c’fut l’plus charmant des remu’ménage
Qu’on ait vu d’mémoir’ de papillon.
Un volcan dans l’âme, i’r ’vint au village,
En se promettant d’aller des millions,
Des milliards de fois, et mêm’ davantage,
Ensemble à la chasse aux papillons.
Mais tant qu’ils s’aim’ront, tant que les nuages,
Porteurs de chagrins, les épargneront,
I’f’ra bon voler dans les frais bocages,
I’f’ront pas la chasse aux papillons.
 
 
 
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