C'est peut être la phrase que l'on doit lire le plus sur le Web depuis la libéralisation de 1995. La libéralisation parce que c'est à cette date que le grand public et la "masse" à découvert le réseau, ses possibilités; en même temps, les publicitaires et les entreprises comprenaient qu'elles pouvaient peut être faire du pez sur le cul du réseau... 

Mais vraiment, koites le réseau aujourd'hui, si ce n'est un formidable bordel pour les gens non initiés ! Comment se retrouver dans les méandres de ce réseau qui tous les jours voit de nouvelles branches naître alors que d'autres disparaissent face à la mutation mercantile de l'Internet. Et on fait tous un peu parti de ce beau foutoir si vous êtes là en train de lire toutes les conneries et celles qui le sont un peu moins sur mes pages. Et on aime ça, ce foutoir géant où on trouve de tout et de rien. 

Mais que reste t-il pour les autres, la réalité est bien loin de nous. Nous sommes en fait des accros du rézo, des fanas de micro qui passons des heures devant des moniteurs et à lire tout et n'importe quoi un peu partout dans le monde. Mais qu'en est il des autres ! De ceux qui ne connaissent pas ou ne sont pas en relation avec le monde de l'informatique... Eh bé, ils sont loin très loin de ce que l'on vit et de cette première mondialisation des relations humaines que l'on est en train de vivre. Car c'est bien une mondialisation qui se produit, les échanges ne se fond plus autour d'un pays ou d'un continent mais plutôt entre tous les continents, entre n'importe qui et vers n'importe où. Les slogans plus prétentieux les uns que les autres, toujours plus fort, toujours plus beau surgissent de toutes part et l'on est quotidiennement assaillis de nouvelles technologies toujours plus révolutionnaires les unes que les autres. 

C'est vrai que grâce à cette explosion des réseaux, la recherche, le commerce et les découvertes informatiques se sont accélérées... Mais putain, on vit dasn un autre monde que les autres, on se sépare des réalités de notre réalité quotidienne pour voire des "virtualités" plus lointaines. Notre quartier, ça devient le monde !!! 
C'est pas mal pour les initiés mais au même titre qu'une religion (ou secte, comme le catholicisme par exemple), c'est en train de devenir une sorte de cadre auquel un certain nombre n'a pas accès par incompréhension ou par manque d'"éducation" pour accéder à ces technologie... 

On voit des paradoxes sortir. Plus même que des paradoxes, des incohérences dans les modes de pensés. Ainsi, le Web propose une mondialisation un accès à l'information et donc à la connaissance plus libre, plus disponible puisque consultable de partout et pouvant recevoir la participation de tous. Mais pour accéder à cette mondialisation et ce bon en avant dans la disponibilité de la connaissance, n'est pas disponible à tous ! 
Où encore une fois comment faire mal en voulant toujours faire plus... Et moi, le premier je continue à écrire et pourtant je sais que personne ne va me lire. Si on peut être con des fois... 

Mais, avec tous cela les relations entre les gens sont en train de muter... Une nouvelle "société" virtuelle est en train de naître. Une sorte de groupe qui cherche une vie meilleure pour tous, mais qui trouve de telles problèmes et de telles difficultés que ce n'est jamais ce que l'on veut faire que l'on va réaliser. Putain, ça devient de plus en plus compliqué...