Le Château Narbonais

 

Nul ne sait à quelle date le château comtal fut construit.

On sait seulement que le château fut bâti à partir d'une porte antique. Il s'appuyait sur les remparts gallo-romains de la ville.

Le château était situé entre les remparts gallo-romains et ceux médiévaux délimités par leur barbacane encore visible.

On découvre des représentations du château à partir du XIII ème siècle seulement.

Il logea les Comtes de Toulouse.

Un accroc dans son existence : En 1215, Simon de Montfort prit le château et s'y réfugia, les Toulousains ne purent pas le déloger : Le château devint une menace pour le peuple toulousain.

Toulouse, rattachée à la Couronne de France en 1229, le château est menacé de perdre ses comtes.

A la mort de Alphonse de Poitiers, dernier comte de Toulouse, en 1271, le Château Narbonais devient la résidence du sénéchal, du viguier et de l'administration royale.

En 1444, le Parlement de Toulouse s'installe au Château.

Durant la Guerre de Cent An, face à la menace anglaise, les remparts sont reconstruits.

Les Prisons du Château furent alignées aux remparts, elles survécurent jusqu'à la Révolution ainsi.

Au XVI ème siècle, la menace de Charles Quint, face à François 1er demanda à Toulouse de refaire ses remparts une fois de plus.

En 1549, ruiné, le Château Narbonais devait être détruit, on confia à Nicolas Bachelier le soin de sa reconstruction.

Jusqu'au XIX ème siècle survécut la Tour de l'Aigle (jusqu'en 1838), mais aussi la tour Gaillarde dite de l'Horloge.

Survécurent les Moulins du Château Narbonnais.

Au XIX ème siècle, la barbacane du Château Narbonais qui protégeait l'entrée était détruite, il subsiste des restes au revers de la rue des Renforts dans le jardin dépendant de l'immeuble numéro 13 Maurice-Hauriou. On voit les canonnières encore. Au 1, place du Parlement, les bases de la barbacane subsistent.

4, rue des Renforts, l'immeuble fut construit sur les remparts.

Lors de la démolition du Château Narbonais, les Toulousains furent effrayés de voir s'élever une nouvelle forteresse imprenable, ils saccagèrent le chantier et chassèrent les ouvriers.

Afin de les rassurer, les pierres du château furent consacrées à la construction de la cathédrale Saint-Etienne, toutefois, Nicolas Bâchelier, mort, des commerçants s'installèrent à la partie ouest de ce que devait être le Parlement de Toulouse. En fait, la construction du Palis de Justice de Toulouse allait prendre des siècles !

Il y avait une chapelle dans le château comtal, mais on sait peu de chose à son égard.

Au 22, rue des Fleurs, dans la maison des Jésuites, subsiste les fondations d'une tour au niveau de la Cave.

 

Pour entrer à Toulouse, il fallait prendre la Porte de la Barbacane, puis la Porte Narbonaise, portique gallo-romain, on quittait le château pour arriver en ville par la Porte de l'Inquisition.

La Porte Narbonaise était un Arc de Triomphe.

 

A la démolition des moulins du Château Narbonais, un enfeu fut transporter au Jardin des Plantes, il est encore visible.

 

 

page précédente

pages de Toulouse Infos