Du Régime de la Restauration jusqu'à la Première Guerre Mondiale
Toulouse vit sa population considérablement augmenter en raison d'un besoin important de main d'œuvre venue des alentours.
Toulouse reste cependant un Gros Village comme on le dit souvent à cette époque.
Toulouse ne s'enrichit pas et la ville continue à être dirigée par l'aristocratie.
La bourgeoisie s'affirme cependant.
L'industrie ne décolle toujours pas; Cette industrie est liée aux investissements de l'Etat : Fonderie à Canon, Cartoucherie, Poudrerie, Arsenal.
seules les manufactures de Cotons et de Tabacs font exceptions à cette industrie d'armement.
1875, une terrible inondation ravage le quartier Saint-Cyprien.
1888, un bâtiment est construit pour la Manufacture des Tabacs, il sera rassemblé à l'université de Sciences Sociales et d'Economie.
L'industrie métallurgique ou textile ne prend pas.
L'agriculture reste le moteur de l'économie toulousaine.
Les foires déclinent au profit des grands magasins.
1900, fondation du magasin "la Maison Universelle" à l'emplacement de l'actuel Mark and Spencer. Le fondateur est le père de Georges Labit.
1904, ouverture du magasin "Au Capitole".
Il faut compter avec le magasin Lapersonne à l'emplacement de l'actuel Midica.
Louis Privat devient éditeur
Depuis 1887, jusqu'en 1914, des expositions internationales et notamment coloniale sont organisées au jardin des plantes ou dans le quartier Saint-Etienne.
Le Canal latéral à la Garonne est créé.
Une Ecole de Commerce est créée en 1902.
Les banques, la banque Courtois déjà existante depuis le siècle précédent se développent.
Les Moyens de Communication s'améliorent.
L'urbanisme permet à Toulouse de se développer. La ville s'embellit et copie l'art parisien.
Les journaux se développent, l'Echo du Midi est remplacé par le Journal de Toulouse qui deviendra la Dépêche du Midi en 1870.
La Restauration, les ultra dominent la scène politique et les révolutionnaires ou les impérialistes sont inculpés.
Les libéraux, sous la seconde république progresse, mais ce sont les républicains et les légitimistes qui prennent le pouvoir.
Peu avant la fin de cette République, les conservateurs reprennent le dessus, mais le Second Empire, approuvé par Toulouse met fin à tous ces combats politiques.
La Commune, puis la troisième République vint remettre les conservateurs à leur place sur le plan politique.
1906, les socialistes prennent la ville, ils le resteront jusqu'en 1940, puis de 1944 à 1971.
Anarchistes et Communistes troublent la ville.
Jean Jaurès devient adjoint au maire de Toulouse, il est assassiné en 1914 alors qu'il s'opposait à la guerre.
