Titre :Une soirée avec Toi, version 1

Nom : Célia BURCKEL

E-Mail : celia-isis.burckel@laposte.net

Catégorie : romance Jack/Sam

Résumé : Si vous voulez passer une soirée de rêve en compagnie de Jack, prenez cette version de mon fic.

Attention : Les personnages et la série sont la propriété de la MGM. Le seul but de cette fiction est de divertir tous les fans de Stargate SG-1. Comme je respecte la MGM ainsi que tous les romanciers, j’aimerais qu’on me respecte et que mes idées et mes créations ne soient pas utilisées sans mon accord.

Note de l’auteur : Ce n’est pas vraiment facile d’imaginer les pensées d’un personnage dont on na jamais accès dans la série, mais bon j’espère avoir assez bien retranscrit le perso de Sam ! Et comme d’hab’, j’attends vos commentaires !

STARGÅTE

SG-1

Une soirée avec Toi

Ça faisait déjà plusieurs semaines que j’avais retrouvé mon état normal. (Cf. : Rencontre avec soi-même). Enfin c’est ce que les examens de Janet prétendaient…Moi, j’étais encore un peu sonné. Je n’avais parlé à personne de la " rencontre " que j’avais faite durant mon coma. J’avais fini par me convaincre que ça n’avait été qu’une hallucination tout droit sortit de mon imagination… Mais au fond, ce qu’avais dit Ahtnamas c’était ce qu’au plus profond de moi-même je désirais faire, sans pour autant l’oser. Enfin…finalement, je crois que je ne saurais jamais ce que c’était réellement. Dans les deux cas, hallucination ou réalité, il y avait du vrai ! Je devais faire quelque chose pour ma pseudo-relation – je dis pseudo car dans le genre on s’aime et on le montre, il ne s’était pas vraiment passé grand chose ! - avec Jack…depuis un temps, je voyais bien qu’il essayait de me traiter comme une simple amie, de mettre plus de distance entre lui et moi…je ne pense, enfin je n’espère pas qu’il y arrivera car je l’aime trop pour qu’il oublie le jour où il avait déclaré à Anise qu’il m’aimait… Il fallait mettre les choses au point.

Jack aurait sûrement dis que c’était si facile à dire !!!

Finalement, je décidais de sortir de mes pensées pour me replonger dans mon expérience. C’était une petite expérience de chimie que je préparais pour des élèves de l’école de l’US AIR FORCE. Comparé au naquada, les produits utilisés étaient vraiment très banals… Quelque fois il pouvait y avoir une petite réaction explosive, mais rien comparé à de la technologie goa’uld.

Je démarrais donc l’expérience…quelques gouttes de *** sur ma solution de *** et ensuite, ça devrait normalement… Oups ! La solution se mis à bouillonner… ça ne présageait rien d’autre qu’une petite explosion mais bon, il faudra ensuite que je nettoie un peu… Ce qui devait arriver arriva et l’explosion était en train de se préparer. C’est exactement au moment où la solution allait exploser que Jack entra dans mon labo : Il eut à peine le temps d’entendre le bruit de l’explosion et de voir un éclair passé à coté de lui et répandre une tache rose sur le mur.

Jack : Hé Carter !!! Ça va pas la tête ! Vous voulez ma mort au quoi !

S’il avait vu la tête qu’il avait faite lorsque ma " potion " avait presque filé sur lui !! Je partis à rire tandis que Jack me regardait lui aussi en rigolant. Je réussis tout de même à prononcer entre deux éclats de rire :

Sam : Oups !!! Je suis désolé, mon colonel !!! Ça ne devait pas exploser, normalement !!!

Jack : Normalement !!! Vous plaisantez ! ? On aurait dit que ce truc en avait après moi !

Sam : vraiment mon colonel, je suis désolé ! La prochaine fois je vous avertirais ?

Jack : Heu… oui ce serait sympa !!! Vous savez comme les bûcherons avant que les arbres ne s’écroulent à terre ! Ils disent quoi déjà ?

Sam : Heu…Tombe je crois !

Jack : Bon ben la prochaine fois vous faites pareil d’accord !!

Sam : D’accord, je ferais ça pour vous, mon colonel !

J’avoue qu’il y avait quelques sous-entendus par ce petit " je le ferais pour vous " mais tant mieux, j’en étais fière. Si Jack venait me voir, ce n’était certainement pas pour que je lui fasse un cours de physique quantique. En général, quand il passait me voir durant nos congés, c’était souvent pour que je veuille bien venir avec lui dans son fameux chalet. J’avoue que j’aimerais bien voir l’endroit si paisible où Teal’c s’était ennuyé, et après ces semaines, j’étais un peu fatigué… Qu’allait-il me proposer cette fois-ci ? La réponse à ma question ne se fit pas attendre.

Jack : Vous savez Carter, après ses dernières semaines, je suis convaincu qu’un peu de détente, et surtout pas de travail aussi… , il regarda méfiant ma solution qui l’avait " attaquée " tout à l’heure, aussi agressif, je suis convaincue que le programme que je vais vous proposer va vous enchanter…De toute façon vous n’avez pas le choix Carter !!! Je peux vous kidnapper avec la bénédiction du général Hammond ! Conclus-t-il d’un air triomphant en souriant.

J’avoue que la perspective de mon enlèvement par Jack dans un chalet isolé du reste du monde, avec en plus la bénédiction d’Hammond, ne m’embêtait pas du tout ! C’était plutôt excitant ! A vrai dire ce serait même un bon moyen de mettre CERTAINES choses au point, et peut-être de se rapprocher un peu plus…

Sam : Ça me ferait vraiment plaisir !

Jack, bouche bée, me considérait d’un air étonné et suspicieux. J’étais fière de mon petit effet : il ne savait plus quoi penser et c’est ce que je voulais. Je décidais d’en rajouter une petite couche.

Sam : Pas vous ?

Il dut se reprendre immédiatement en entendant ces derniers mots car il m’assura d’une voix douce.

Jack : Au contraire, Carter ! Seulement à chaque fois que je vous demande d’aller dans mon chalet, vous avez soit une expérience, soit une moto ou encore c’est Thor qui vient nous déranger ! Mais bon là c’est pas de votre faute. Non vraiment je suis étonné mais avant tout ravi !!!

Sam : Vous avez en ce moment je n’ai pas la tête à travailler !

Jack : Alors là je ne sais pas quoi dire !!! Je crois que je vais mettre une croix dans le calendrier : jour où Carter ne voulait pas travailler – précisons quand même : UNIQUE jour où Carter ne voulait pas travailler !

Je ris de bon cœur. Jack savait toujours comment me faire rire en tournant tout en dérision. Même si son humour ne fonctionnait pas forcément chez tout le monde !

Jack : Bon alors puisque vous êtes de toute façon d’accord pour m’accompagner, le programme de la soirée restera secret ! Surprise, surprise !!! Je vous prends chez vous ? Ce soir ? 19h30 ?

Sam : 19h30 ! D’accord ! À ce soir mon colonel !

Jack : Jack !

Sam : D’accord : JACK ! Juste pour cette soirée je suppose ? Demandais-je à regret.

Jack : Ben je crois qu’on n’a pas trop le choix, SAM. Bon hé bien, à ce soir Sam !

Sam : A ce soir mon… Jack.

Il sortit avec un petit sourire niais, tout fier, les mains dans les poches. Je me rendis compte qu’en voulant corriger ma réplique où j’avais failli dire " mon colonel ", j’avais finalement dis " mon Jack " !!! C’était assez équivoque ! Tant mieux ! Je m’étais bien décidé à aborder, positivement, le sujet, donc je devais me forcer à le faire ! Autant commencer à me préparer !

Je sortis donc de la base et me dirigeais vers ma voiture quand :

Daniel : Sam ! Sam, attendez !

Daniel et Teal’c venait vers moi en courant. S’était-il passé quelque chose de grave ? Ils arrivèrent juste devant moi.

Sam : Daniel ? Teal’c ? Quelque chose ne va pas ?

Teal’c : Tout va bien major Carter, nous voulions juste savoir si vous étiez libre ce soir. Nous aurions besoin de vous pour établir les coordonnées d’une planète qui figurait sur le cartouche mais dont la porte n’établit aucune connexion.

Aïe ! Voilà un problème ! Pour rien au monde, mais pour ce soir uniquement, je n’aurais remplacé Jack par mon travail ! En même temps, Daniel avait un esprit un peu trop… créatif !!! Je n’imagine pas ce que son esprit d’archéologue curieux allait inventer si je lui disais que je sortais avec Jack. Il fallait donc que j’en dise le moins possible.

Sam : Vraiment, ce soir c’est impossible ! Disons que…

Ils, enfin surtout Daniel, me regardaient avec des têtes d’hébétés… si je ne m’étais pas retenue, je les aurais plantés là dans un fou rire…mais bon, je me suis retenue !

Sam : Je ne suis pas libre. J’ai quelque chose de prévu !

Je suppose que Daniel reprit vite ses esprits en entendant " pas libre " car il réagit vite !

Daniel : Ah oui ? Vous sortez avec quelqu’un ?

Son petit air faussement innocent, moi je le connaissais bien !

Sam : En quelque sorte, oui ! D’ailleurs il faut que je me prépare. Au revoir ! Amusez-vous bien !

Je les plantais là. Ils se regardèrent tous deux, un peu hagards. Maintenant il ne me restait qu’à espérer que l’imagination de Daniel fonctionnerait au ralenti !

Je rentrais donc dans ma voiture et me dirigeais chez moi. J’y arrivais quelques minutes plus tard. Je pris un bon bain, bien moussant aux délicates senteurs de fraise. J’adorais ce fruit et j’espérais qu’il agirait sur la… hum… libido de Jack ! Un coup de shampoing, séchage, coiffage, habillage et maquillage. J’arborais ce soir-là une longue robe violet sombre, pailletée, aux fines bretelles strassées, au décolleté plongeant et hautement fendue sur les côtés. Les bijoux… je choisis une simple chaîne en argent, très fine au bout de laquelle un joli diamant en forme de cœur ; autour de mon poignet, une délicate chaînette en argent et à mon doigt, une améthyste montée sur une bague en argent. Les chaussures ! Une paire d’escarpins noirs et enfin en guise de manteau, un petit gilet blanc. Pour une fois, j’avais décidais de vraiment bien soigner mes cheveux dans lesquels j’avais mis de petites barrettes en strass qui s’illuminaient selon la lumière. Une petite, toute petite touche de maquillage d’un blanc nacré sur les yeux, d’un rose glossy transparent et un petit peu de fond de teint pour dissimuler mes cernes. Enfin j’avais choisi le parfum Gloria* pour enivrer mon colonel. Je ne pensais pas pouvoir être plus séduisante pour cette soirée… Allait-il résister ? D’un côté je l’espérais car se laisser tenter nous embarqueraient, moi et lui, dans de gros problèmes au niveau travail, mais d’un autre côté, au niveau affectif… j’avais tant besoin de quelqu’un… et encore plus de lui ! Que devais-je faire ? Annuler cette soirée qui allait sûrement nous réunir autour de notre amour… Non… j’avais besoin d’amour. Y-avait-il sur Terre et me^me derrière la porte des Etoiles, un homme mieux que lui ? Martouf… Les larmes commençaient à perler. Non je ne devais pas y penser. Il était mort, c’était fini. Et même ! Jack était CELUI que j’aimais plus que tout. Cette soirée était une occasion unique. Je ne devais pas la rater. Toutefois je me demandais bien ce qu’il allait se passer. Qu’allait-on FAIRE ? Trahir notre serment ? Braver…

STOP ! Je m’arrêtais. Cette soirée allait être fabuleuse. Je pouvais très bien la passer avec Jack en tant que simple amie. Quoique avec le soin que j’avais apporté à ma tenue, on pouvait deviner mes intentions. Mais qu’elles étaient-elles vraiment ? Stop ! Stop ! Je sortais amicalement avec lui ! Point barre.

Enfin vers sept heure et demi, la sonnette retentit. Ce ne pouvait être que le colonel. J’ouvrais donc la porte. Mais qui était ce beau brun ténébreux, au sourire ravageur… Oui et quel sourire !!! Et ces yeux… C’était bien Jack !!! Si je ne m’étais pas retenue, je crois que je lui aurais sauté au cou, et immédiatement emmené dans ma chambre… Il était dans un petit smoking noir très chic, il n’avait pas de cravate, sa chemise blanche était donc ouverte, et je pouvais voir sa plaque de militaire sur son torse, ce qui ajoutait à son charme. J’aurais d’ailleurs bien posé mes mains sur ce torse, si fort. Il avait orné la petite poche de son smoking d’un œillet rouge. Il était vraiment très élégant. Ses cheveux étaient lissés au gel et… coloré ? ! Oui, je n’étais pas folle !!! Depuis cet après-midi, tous ses cheveux blancs avaient disparus ! Cette petite touche m’émut et en même temps me fit réfléchir : se trouvait-il trop vieux pour moi ? J’espérais bien que non, car moi je le trouvais parfait, en tout point !

Lui aussi, sur le palier, me déshabillait du regard, de haut en bas. Il avait l’air admiratif, du moins j’espérais que je lui étais désirable.

Enfin, je sortis de ma rêverie pour le faire pénétrer dans ma maison. Il me fit la bise. Cela m’étonna, sans pour autant me déplaire, non au contraire ! Il s’était parfumé d’une odeur exquise. En lui faisant la bise, je manquais de tomber dans ses bras… ce parfum !!! Quel délice ! Tout comme cet homme !

La tentation allait être dure !!! Plus les secondes s’écoulaient, et plus j’avais envie de me donner corps et âmes à lui.

Je ne pensais plus qu’à une chose : lui dire et…

Mais enfin, il fut dans le salon et il fallut bien reprendre ses esprits.

Jack : C’est mignon chez vous !

Sam : Merci mon colo…lo.. lo… Jack !

Ouf je m’étais reprise. Il me sourit devinant mon embarras.

Sam : Juste le temps de chercher mon sac et de mettre mes chaussures et nous pouvons y aller.

Jack : Vous êtes très élégante Sam.

Je rougis. Ce compliment, associé au fait de m’appeler Sam me faisait grand plaisir. Le vouvoiement entre nous deux me paraissait soudainement, non plus un éloignement, mais au contraire une séduction. Comme deux personnes de la haute société qui s’envoûtaient subtilement.

Sam : Vous êtes encore plus élégant Jack.

Je montais rapidement prendre mon petit sac noir vernis, puis repassait rapidement à la salle de bain pour m’assurer que j’étais toujours aussi belle et enfin, je redescendis au salon mettre mes petits escarpins. Comme je les cherchais, Jack vint vers moi.

Jack : Vous avez perdu quelque chose ?

Sam : Bien, vous n’auriez pas vu une paire d’escarpins ?

Jack : Oh, si, si, si ! Attendais, je crois que…

Il se dirigea vers la cheminée et revint avec mes petits escarpins noirs. Je me dirigeais vers lui pour les prendre mais il m’ordonna.

Jack : Ah non, non, non ! Asseyez-vous, là sur le canapé.

J’obéis en souriant. Jouait-on à Cendrillon ? La militaire devenait-elle une belle princesse ?

Je lui présenta donc mes pieds fins qu’il prit dans ses mains fortes et qu’il passa allègrement dans mes escarpins.

Sam : Merci prince Jack ! Cendrillon Sam vous remercie !

Il sourit :

Jack : Si Madame veut bien se donner la peine de se diriger vers son carrosse !

Ainsi nous prîmes la voiture de jack et en quelques minutes, arrivâmes à un restaurant nommé Le Crocodile**. L’intérieur était très glamour. Les tables étaient séparées par des fleurs multicolores et des plantes tropicales, ainsi que de nombreux aquariums aux poissons bariolés. On s’asseyait sur des bancs de coin en cuir rouge. Les tables étaient en bois : de l’acajou ? Un serveur élégant, habillé sobrement en noir nous dirigea vers une jolie table située dans le coin de la pièce. Très intimes ! Je m’assit. Jack aussi. La lumière de notre aquarium peignait sur la table des reflets bleutés qui devenaient violets sur le bois rougeâtre. Les couverts étaient élégants, les verres en cristal fin. Bientôt, une charmante serveuse habillée d’une longue robe rouge vint prendre notre commande. La soirée dans ce merveilleux restaurant passa vitre, trop vite. On parla de tout, de rien, de souvenir amusant de mission, de souvenirs angoissants aussi pour vider notre sac… Je n’eus pas le temps de lui parler de ce qui me tracassait vraiment.

Finalement, il était bientôt minuit et demie. Le restaurant était encore bien rempli, mais je commençais à plisser des yeux. Le remarqua-t-il ?

Jack : On va peut-être y aller ? Qu’en dites-vous ?

Sam : J’avoue que je commence à fatiguer !

Jack : On n’est pas très loin de chez moi… Je vous embarque ?

Je repris bien vite mes esprits. Voilà le moment du choix ! Allait chez lui et risquer la douce tentation, ou bien rentrer chez moi et le regretter toute ma vie ? De là, ma résolution fut vite prise !

Sam : Pourquoi pas ! Et quand m’emmènerez-vous dans votre chalet ?

Jack : Quand vous le voudrez, Sam !

Il dit cela en me regardant droit dans les yeux, comme pour m’assommer. Je venais de lui dire que la prochaine fois qu’il le souhaite, je l’accompagnerais dans son chalet…tant mieux !!! Nous montâmes donc dans la voiture. Epuisée, je mis le siège en couchette. Je le vis me sourire. Je lui répondis en fermant les yeux. Après quelques minutes, la voiture s’arrêta : nous étions arrivés. Je m’efforçais de me réveiller : il fallait que je lui parle. Jack m’aida à rentrer, puis il retourna à la voiture, fermer les portes. Lorsqu’il revint, il me proposa de dormir dans son lit.

Sam : Non, Jack, je ne veux pas vous forcer la main. J’ai une grande amitié pour les canapés, vous savez !

Jack : Ne dites pas de bêtises !! Major c’est un ordre ! Vous allez dormir dans mon lit et que ça saute !

Il sourit d’abord tout fier, ensuite gêné : " dormir ", " mon lit ", " saute " … Que c’était évocateur !

Sam : Jack, il faut que je vous parle de quelque chose…

Jack : Dans cet état ? Ah non ! Vous allez tomber par terre si ça continue ! Hop, au lit !

Je n’avais pas vraiment le choix, et puis j’avais de plus en plus de mal à rester éveillé.

Il me conduisit à sa chambre puis me salua, me souhaita bonne nuit et repartit. Je l’entendis déplier le canapé. J’aurais tant aimé qu’il m’emmène dans sa chambre pour d’autres choses !

La fatigue m’emporta. Je n’enleva même pas ma robe, ni mes bijoux, ni rien qui était sur moi. Je rentrais juste dans les draps, serrant fort le coussin imprégner de l’odeur de Jack et m’endormit.

Mon sommeil ne fut pas long, car bientôt un bruit léger me réveilla. Qu’était-ce ? Je sentit une chaleur, une forme soulever les draps de gauche et se glisser dessous. Bientôt, une main chaude m’attira vers elle, puis une autre main, puis une jambe et encore une autre. Enfin je me sentis plaqué contre un autre corps. Un corps fort, qui sentait comme le coussin. J’entourais donc mes bras autour de ce nouvel oreiller. Drôle de coussin, en effet, qui commença à faire glisser ses mains autour de mes hanches. Tout à coup, je m’éveilla complètement. Non ! Ce n’était pas un rêve ! Jack, c’était lui… J’avais dit parler, pas agir, pas à ce point ! Je m’affolais, je voulus retirer mes mains de son dos, mais je ne le put ! Il me les prit brutalement et les plaqua, écartées, contre le lit ; et me dis doucement :

Jack : Oublions un peu les ordres ! Je te désire tant !

Je ne pouvais que répondre à cet appel… Seulement je n’arrivais pas à oublier les ordres. Je tentais une seconde fois de me libérer de mon colonel. A nouveau il les rattrapa et me serra encore plus près de lui en commençant à m’embrasser dans le cou.

Sam : Non, mon colonel…

Jack : Je suis désolé, je ne vous laisserais pas !

Sous le coup du désir et de l’amour je répondis :

Sam : Moi non plus !

Alors, ne pouvant plus résister, je passa mes bras autour de lui. Ses mains cherchèrent ma fermeture éclair qu’en un instant, il descendit. Je frissonnais. Ses mains puissantes glissèrent sur ma peau, explorant les moindres détails, descendaient le long de ma jambe pour remonter ensuite à mes épaules. Je posais les miennes sur son torse en le caressant. Il posa de petits baisers dans mon cou. Je pris sa tête entre mes mains, je passais mes doigts dans ses cheveux. Il fit de même. Il continuait de m’embrassais sur toute ma peau. Il remonta et atterrit bientôt sur mes lèvres. Un baiser charnel naquit. Un long baiser entouré de caresses, qui ne faisait qu’accroître le désir brûlant dans tout mon être. Il faisait chaud. En un instant, les draps furent éloignés. En tremblant d’empressement, j’ôtais à Jack sa chemise. D’un geste délicat, il baissa les bretelles de ma robe. D’un geste fort, il m’ôtait le dessus entier de ma robe. Il s’attaqua ensuite à mon soutien-gorge, qu’il tenta, avec succès, d’enlever avec ses dents. Je fit éclater un petit rire en le voyant ainsi. Mais bientôt les câlineries reprirent. Il embrassait doucement, par petits bécots tendres et légers, mon ventre, ma poitrine, mon cou, mon front pour revenir à mes lèvres. Je décidais de m’attaquer à son pantalon. D’un geste assuré, cette fois-ci, je le déboutonnais et, lentement, le faisait glisser le long de ses jambes. Il finit le travail pour moi en le faisant voler à l’autre bout de la pièce. Ses mains fortes se dirigèrent sur ma robe. Il caressa d’abord mes jambes fines, relevant, redescendant ma robe qui finie repliée sur mon ventre. Puis il la fit glisser le long de mes jambes, lentement, trop à mon goût, attisant toujours plus mon appétit démesuré de lui. Enfin elle arriva à mes pieds. Je me retourna sus lui et, d’un geste magistral, ma robe virevolta et se retrouva aux côtés de son compère masculin. Nos jambes s’enroulèrent tels deux serpents amoureux. Serrés l’un contre l’autre, nos deux corps brûlant vibraient à l’unisson. Nous nous enroulâmes dans les draps. Nos mains s’exploraient, nos jambes se liaient, nos lèvres se joignaient…

Soudain, je me réveillais, en sueur, haletante. Quel rêve ! Je m’écroulais lourdement, en soupirant, sur le lit. J’avais trop chaud, il fallait que je me rafraîchisse un peu. Je me levais et passa un des T-Shirts du colonel… Mais j’étais nue ? J’aurais pourtant juré que je m’étais endormie toute habillée dans le lit de Jack… Peu importe, du moins je l’espérais. Je passais vite à la salle de bain pour me rafraîchir puis retourna sous les couvertures. J’entendis des pas. C’était Jack. Il était déjà réveillé ? Il n’était pourtant que 6h !

Je me rendormis finalement jusqu’à 10h40. La maison sentait bon le café chaud. Je descendis et trouva Jack en caleçon. J’étais un peu gênée, surtout par rapport au rêve que j’avais fait cette nuit. Mais visiblement, lui allait bien. Je pris donc un air naturel.

Jack : Bien dormi, major ?

Sam : Très bien mon colonel, et vous ? Le canapé n’était pas trop dur ?

Jack : Non, non, ça va, j’ai passé une très bonne nuit.

 

Fin

 

Alors c’était bien ? J’espère que leurs ébats ne faisaient pas trop osé !

J

 

 

*** n’étant qu’en seconde, je préfère ne rien mettre ici, pour ne pas faire ni de la chimie qui n’existe pas, ni de la chimie trop sommaire qui ne collerait pas avec le niveau scientifique que Sam est censé avoir.

* Gloria de Cacharel : je l’ai, il sent very trop bon !!!!

** Ben oui que voulez-vous, je suis alsacienne ! (Pour ceux qui n’auraient pas compris, le Crocodile est le meilleur restaurant de Strasbourg. Attention ici je n’emprunte que le nom. Je n’y suis jamais entré alors je ne peux pas vous le décrire !)