Dreaming
TITRE : Dreaming
AUTEUR : Gasst
EMAIL : ndaga@brutele.be
CATEGORIE :
romance. è
et oui, on se refait pas! hehe
SPOILERS : Aucun
que vous n’ayez pas vu j’espère! :o)
SAISON : 1 à fin
5
PUBLIC : Pour tous
ceux qui sont en manque d'amour…
RESUME : Une autre
histoire à la Gasst….
REMERCIEMENTS:
Un grand merci avec un grande M à
Scilia pour la beta-read. Et merci surtout à vous de lire cette fic jusqu'au
bout!!!!!
ARCHIVE : Il
suffit de demander. www.mga.be.tf (C’est bon, le site à repris ses activités
alors allez y faire un tour !)
DISCLAIMER : Les
personnages présents dans ce fan fic sont la propriété de MGM et SHOWTIME,
Double secret... etc. Je ne suis pas payé pour les fanfics que j'écris et je
le fais uniquement en tant que fan et par plaisir.
NOTES
DE L'AUTEUR : Hé oui, ça fait longtemps je sais, mais bon….
Gasst
SG-1 était sur une planète depuis environ trois jours, à quelques
heures près. La planète en
question était très verdâtre, mais à l'endroit où se dessinaient des forets
ou des bois, bref toute végétation de plus d'un mètre était doré, pas doré
comme un bouton en or, mais doré naturellement, ce qui donnait à cette planète
une apparence d'un mélange entre l'été et l'automne.
Toute l'équipe moins Jonas qui était resté à la base pour des raisons
médicales campait dans une toute petite clairière, l'endroit était tellement
magnifique qu'ils avaient du mal à croire que ce petit coin de paradis avait été
fait naturellement.
C'était une toute petite clairière, juste de quoi admettre leurs tentes
et quelque matériel scientifique, l'herbe sur cette dernière était d'un vert
tellement pur qu'on aurait dit du plastique, et elle était taillée de manière
égale sur tout la clairière, on aurait dit que quelqu'un venait la tailler
tous les jours et l'arroser.
La distinction entre la clairière et les bois qui l'entouraient était
fracassante, car l'on passait du vert pur de la pelouse a la couleur ferraille
des feuilles d'automne, mais c'est aussi ce qui faisait le charme de l'endroit.
Tandis que Sam était occupée à prendre le relevé de ses appareils
sismiques, Jack préparait le café, et Teal'c se tenait debout face à la
clairière son arme dans la main droite et plantée dans le sol, son bras gauche
était placé dans son dos.
—Teal'c,
Carter, vous devriez venir boire votre café tant qu'il est encore chaud, je ne
sais pas si nous aurons assez de gaz pour en réchauffer et je m'en voudrais de
faire un feu sur ce petit paradis, dit Jack en mettant sa casquette et
remplissant deux récipients du liquide noir.
—Colonel
O'Neill, il y a des gens dans les bois, dit Teal'c calmement en prenant sa lance
et la pointant vers un petit monticule de feuilles mortes,
Jack ne fut pas long à sauter sur son arme qui ne se trouvait jamais
loin de lui, et qu'il pointa lui aussi vers ce que Teal'c visait.
Il attendit que Sam soit à côté de lui pour lui céder la place et
avancer vers le tas de feuilles. Arrivé
près de ces dernières, il avança le canon de son arme et l'enfonça dedans
jusqu'à ce qu'il rencontre une résistance, il s'écarta alors légèrement.
—Sortez
de là et il ne vous sera fait aucun mal, dit-il avec un léger froncement de
sourcils, mais avant qu'il n'ait pu faire un autre geste le petit monticule de
terre se releva soudainement, et tandis que toutes les feuilles tombaient sur le
côté, un homme d'une trentaine d'années en sortit, il regarda Jack dans les
yeux avant de placer sa main sur son épaule.
Voyant que l'homme ne représentait aucun danger immédiat, Jack baissa légèrement
son arme et l'homme resserra sa prise en souriant avant de le lâcher et de se
diriger vers le reste du groupe.
—Mon
colonel? Interrogea Sam ne sachant quelle attitude adopter.
—Vous
pouvez baisser votre arme major, il n'y a rien à craindre, dit ce dernier avec
une voix rassurante, pendant ce temps là, l'homme continuait sa progression et
il arriva près de Teal'c, il lui plaça la main sur la joue et lui sourit.
Teal'c lui rendit son sourire et lui aussi baissa directement son arme.
—Le
colonel O'Neill à raison major Carter, il n'y a rien à craindre de cet homme,
assura Teal'c toujours avec son sourire, voyant cela Sam qui avait baissé son
arme la releva directement et la pointa vers l'homme.
—Ne
faites plus aucun geste, qu'avez-vous fait à mes amis? Demanda-t-elle sur un
ton sec, mais l'homme lui répondit uniquement avec un grand sourire.
—Carter,
quelle mouche vous pique? Je vous ai demandé de baisser votre arme, dit Jack en
faisant un clin d'œil à Sam.
—Mon
colonel, avec tout le respect que je vous dois, vous ne m'avez pas l'air vous-même…
Avant qu'elle ne continue sa phrase, l'homme s'approcha d'elle, encore
plus près et toujours plus près jusqu'à lui déposer la main dans le creux du
cou, aussitôt que la main de l'homme eut touché Sam, cette dernière laissa
tomber son arme sur le sol et ferma les yeux.
—S'il
vous plait, arrêtez tout de suite ce que vous êtes entrain de me faire,
demanda-t-elle d'une voix douce.
—Vous
avez été choisis, vous êtes les seuls…
—Choisis
pourquoi? Demanda Sam toujours les yeux fermés.
—Arrête
de poser des questions, cela ne fera que compliquer les choses, laisse le
bonheur t'envahir, dit l'homme avec un fond d'agacement.
—Je…
s'il vous plait arrêtez…
L'homme enleva soudainement sa main, comme si quelque chose l'avait brûlé,
ensuite il regarda Sam et frottant sa main il s'éloigna d'elle.
—Le
malin est entré en toi, mais si notre seigneur t'a choisie, ainsi soit-il, Jack
veux-tu me faire le plaisir d'accompagner ta dame vers notre demeure?
Demanda-t-il en prenant un chemin qui semblait s'être tracé pour lui, Jack fit
un signe à Sam et à Teal'c de le suivre et il avança dans le pas de l'homme.
—Mon
colonel, je vous en prie, nous ne savons même pas ou nous allons et nous
laissons derrière nous un demi million de matériel… pensez-vous que ce soit
bien raisonnable? Demanda Sam tandis qu'ils marchaient toujours derrière
l'homme.
—Rassurez-vous
Carter, vous devriez moins penser aux choses matérielles et ouvrir les yeux sur
des choses plus importantes…
—Moi
je veux bien, mais je ne suis pas sur que le général soit d'accord avec…
—C'est
une réponse facile ça major, n'oubliez pas que je suis imbattable dans ce
domaine, coupa Jack avec un petit sourire.
—Mon
colonel, cet homme vous a fait quelque chose, je le sais, vous devez me faire
confiance…
—Je
sais Carter, coupa encore Jack au grand étonnement de Sam.
—Mais
alors pourquoi le suivre? Nous devrions retourner sur terre, peut-être que
Janet trouvera le moyen de….
—Il
m'a simplement ouvert les yeux Sam, rien de plus…
Sam se tu pendant quelques minutes, choquée par le fait que Jack ait pu
l'appeler par son prénom d'une façon si naturelle, et plus elle y pensait,
plus elle revoyait la lumière bienfaisante qui l'avait atteinte lorsque l'homme
l'avait touchée.
—Sur
quoi vous a-t-il ouvert les yeux mon colonel, je ne comprend pas ce que vous
voulez dire…
Jack s'arrêta de marcher, se retourna et fit face à Sam, après l'avoir
regardée pendant un petit moment, il souleva sa main à hauteur de sa joue,
mais il se résigna avant de la toucher.
—Vous
n'êtes pas encore prête, mais bientôt vous aussi vous comprendrez, dit-il
tout simplement avant de reprendre la route derrière l'homme qui souriait.
Sam se tu, elle était vraiment déstabilisée, d'un côté elle ne
comprenait pas comment elle avait pu laisser la situation aller aussi loin, et
d'un autre côté elle se demandait si elle n'avait pas volontairement laissé
les choses continuer pour découvrir ce qui se cachait derrière ce bonheur si
parfait dont souffraient ses amis.
Tout lui semblait étrange,
mais qu'avait-elle à perdre, et en y réfléchissant bien, que pouvait-elle
faire? Forcer Jack et Teal'c à la suivre? Pour le moment ils allaient tous bien
et son souci était seulement que ça continue.
Après environ une heure de marche dans des paysages plus fabuleux et
fantaisiques les uns que les autres, le groupe arriva devant
un rempart en bois, exactement comme les villages médiévaux.
Jack regarda les énormes poutres qui le constituaient de haut en bas,
elles ne devaient pas mesurer moins de dix mètres, et un poste de sentinelle était
placé tout en haut; aucun doute leur venue avait été annoncée.
Dès que les deux immenses portes s'ouvrirent en même temps devant leurs
yeux, exactement comme dans un film du moyen age, l'homme se tourna vers SG-1 et
leur sourit.
—Bienvenue
chez-vous mes amis, leur dit-il tout simplement avant d'entrer dans le village,
Jack regarda ses deux amis et ensemble ils entrèrent eux aussi.
L'équipe pénétra dans le village, ils suivirent le chemin que l'homme
leur indiquait, et ils s'étonnèrent tous les trois de ne voir aucun habitant,
sauf des vieillards habillés en blanc.
En effet, le village était disposé d'une façon organisée, des
maisons, toutes semblables, en terre avec un toit plat constitué d'un
alignement de pierres plates, étaient alignées sur deux rangs, il devait y
avoir une trentaine de maisons sur chaque rang.
Et en plein milieu des deux rangées de maisons, se dessinait une route
parsemée de sable jaune.
Devant chaque maison, un vieillard se tenait debout, avec un bâton bruni
par le temps dans la main droite, chaque patriarche portait également une
barbichette qui lui arrivait jusqu'au niveau de l'abdomen, ils portaient un châle
blanc à la taille, et un autre de la même couleur aux épaules.
A l'arrivée d'SG-1, ils plièrent tous leur tête.
—Mon
colonel, vous n'avez pas l'impression que ce que nous faisons est mal? Demanda
Sam se rapprochant à nouveau de Jack.
—Que
faisons-nous major Carter? Demanda Jack ne cessant pas son éternel sourire.
—Nous
laissons ces pauvres villageois, et pire ces vieillards, nous prendre pour des
dieux, répondit Carter un peu ennuyée par cette façon qu'avait Jack de lui répondre,
comme si il savait quelque chose qu'elle ignorait.
—Nous
ne faisons rien de mal Sam, cela serait mal si nous les obligions à faire ce
qu'ils font, et pire si nous pensions être leurs dieux, pensez-vous leur être
supérieur major?
—Bien
sur que non mon colonel…
—Alors
vous avez votre réponse, coupa Jack avant qu'elle n'ait terminé.
Sam soupira simplement en retour, quelque part il n'avait pas tort, tout
cela était une question de point de vue, ils n'avaient demandé à personne
cette cérémonie, et ils étaient loin de se sentir plus puissants ou différents
de ces vieillards, mais pourquoi avait-elle ce mal aise qui ne la quittait pas?
Ils continuèrent leur chemin sans que Sam ne puisse répondre à sa
question, une fois arrivés à la dernière maison, ils purent voir que
l'immense clôture qui isolait le village de la nature sauvage, se trouvait à
environ 50 mètres de cette dernière..
Arrivés à cet endroit, le
deux derniers vieillards de chaque rangée, pointèrent leurs bâtons vers
l'immense palissade, les deux bâtons se mirent à rougir et bientôt un éclair
en partit pour frapper un point bien précis sur le mur de bois, dès que les
deux éclairs eurent touché le bois, un rectangle se dessina et se dernier se
remplit d'une couleur aqueuse et vitreuse, exactement comme l'entrée du vortex
de la porte des étoiles, Sam le regardait subjuguée, tandis que Jack et Tea'lc
souriaient.
—Mon
colonel, ce peuple pourrait être de loin le plus avancé de tous les peuples
que nous ayons rencontrés… commença Sam, et le sourire qui était sur le
visage de Jack s'estompa quelque peu, il se tourna vers elle alors avec un petit
sourire empreint de sympathie, il la regarda et sourit encore plus.
—Vous
n'avez toujours pas compris Sam, laissez de côté toutes ces choses qui vous
occupent l'esprit, pensez un peu plus à ce que vous voulez véritablement,
quelle est la chose que vous désirez le plus au monde? Demanda-t-il.
—Ce
que je désire le plus au monde mon colonel? Répéta Sam en réfléchissant,
Jack se contenta de hocher la tête positivement.
—Je
voudrais la paix pour notre monde, n'est-ce pas la raison de notre combat mon
colonel? Que les goa'ulds cessent leurs activités horribles?
—C'est
tout à fait ça major, je ne l'ai pas oublié.
—Mais
pour ça nous avons besoin de technologie mon colonel, nous avons besoin d'une
assurance, d'un allié, par exemple un peuple capable d'ouvrir un vortex sans
aucune trace d'infrastructure énergétique qui…
—Bien
que j'aie compris l'essentiel de notre présence en ce monde Carter, je suis
toujours hermétique à vos théories scientifiques, laissez un peu tout ça de
côté, pour construire une maison Carter, il lui faut d'abord des fondations,
sinon jamais elle ne résistera …
—Que
voulez-vous dire, je suis astrophysicienne mon colonel, pas littéraire, répliqua
Sam, à vrai dire elle était frustrée par le fait qu'il puisse lui parler en métaphores
qu'elle était incapable de comprendre.
—Ne
vous en faites pas Sam, bientôt vous aussi vous comprendrez, se contenta-t-il
de lui répondre.
Ayant terminé cette phrase, il fit un signe de tête à Teal'c et ce
dernier s'avança vers le carré bleuté, il le traversa exactement comme il
aurait traversé un vortex et Jack se tourna vers Sam en lui tendant la main.
—Allons-y,
lui dit-il avec un sourire confiant.
—Où
allons nous mon colonel? Demanda Sam méfiante.
—Nous
allons bâtir nos propres fondations major, nous allons là où tout vous sera révélé,
où vous pourrez vous aussi comprendre ce que moi j'ai compris, lui répondit-il
en remuant sa main pour qu'elle voie qu'il attendait.
—Et
si… et si je ne veux pas comprendre mon colonel?
—Je
sais que vous le voulez
—Peut-être
que je joue la comédie, admettons que je ne veuille pas vous accompagner,
allez-vous me l'ordonner?
Il sourit encore, comme il sourirait à un enfant lui demandant si il
allait être puni.
—Vous
ne comprenez pas que le pouvoir que j'exerce sur vous est futile, le véritable
pourvoir vient de l'attachement, et non de la fidélité.
—Mais
vous oubliez que je n'ai toujours pas compris, donc pour moi vous êtes toujours
mon supérieur….
—Soit!
Mais je ne vous ordonnerai pas de me suivre Sam, si vous refusez de me
suivre, de me faire confiance et d'aller avec moi vers le savoir, il vous suffit
de suivre la route jaune et elle vous mènera vers la porte des étoiles …
Dorothée. Dit-il avec un clin d'œil.
Elle se retourna vers la route jaune et les rangées de maisons, les
vieillards avaient toujours la tête vers le bas, et les deux plus proches
d'elle avaient toujours leurs bâtons en l'air avec l'éclair qui d'après elle
alimentait le vortex, leurs bâtons étaient-ils fait de naquadah?
Elle s'enleva l'idée de la tête et regarda à nouveau vers Jack, il
avait cessé de sourire comprenant qu'elle pouvait ne pas le suivre, peut-être
ayant peur qu'elle ne lui fasse pas suffisamment confiance, le véritable
pouvoir vient de l'attachement et non de la fidélité, que signifiait cette
étrange phrase, lui était-elle simplement fidèle? Oui lui était-elle attachée?
Ayant obtenu la réponse à la question qu'elle venait de se poser, et
comprenant enfin le sens de la phrase, elle glissa sa main sans hésitation dans
celle de Jack et ensemble ils franchirent à leur tour le vortex.
De l'autre côté du vortex, Jack et Sam retrouvèrent Tea'lc, il était
debout et regardait le spectacle devant lui.
Ensemble ils s'observèrent, Sam
commença par s'apercevoir de sa tenue vestimentaire, elle portait une sorte de
minijupe en cuir brun, et tout ce qu'elle avait comme haut se définissait en
une sorte de soutien-gorge primitif. Elle
eut envie de se cacher, de s'éloigner de Jack, mais elle remarqua qu'un lien
fait lui aussi de cuir reliait son poignet gauche au droit de Jack.
Jack lui portait un pantalon, fait du même matériau que Sam, et pour
chemise une sorte de gilet grossier, taillé étalement dans un cuir brut, leur
tenue faisait penser aux indiens d'amérique.
Teal'c portait la même tenue que Jack et il regardait droit devant lui,
on pouvait y apercevoir trois soleils qui se fondaient dans l'horizon produisant
une teinte orangée sur les trente et deux maisons qui étaient alignées
exactement de la même manière que l'endroit qu'ils venaient de quitter.
Les deux vieillards qui avaient levés leurs bâtons les baissèrent, et
le vortex en arrière plan disparut, alors à ce moment là, de chaque maison
des couples se mirent à sortir, ils étaient tous habillés comme Sam et Jack
et tous portaient le sourire aux lèvres.
Ils virent former un cercle autour de Sam et Jack et Teal'c les
rejoignit, passant son bras autour de la taille d'une jeune femme au regard de
braise.
—Mon
colonel…
—Il
n'y a aucun danger, coupa Jack.
—Je
sais ça, mais…
—Alors
laissez-vous aller, je suis avec vous.
Elle ne répondit pas, elle se contenta de regarder l'homme qui les avait
amenés à cet endroit approcher, il vint devant eux et il les regarda tous
deux.
—Vous
êtes merveilleux, leur dit-il avec un regard fier.
—Mes
amis, j'aimerais vous présenter ici présents Sam et Jack, ainsi que Teal'c
ils ont été, comme vous choisis par Onolu, il m'a mené à eux et m'a
permis de revenir, il a ouvert les yeux à nos trois amis et m'a demandé de les
unir, alors je vous demande à vous tous, de vous unir afin que je puisse les réunir.
—Mon
colonel, ne me dites pas que vous trouvez un sens au charabia qu'il vient de
prononcer? Demanda Sam en regardant son poignet toujours lié avec celui de
Jack.
—Il
n'a pas besoin d'avoir un sens, il lui suffit d'être sincère.
—En
quoi veut-il nous unir mon colonel, je ne sais pas pourquoi, mais depuis que
l'on a voulu me vendre comme une marchandise, je suis allergique à certains
verbes.
—Le
sarcasme est un moyen de cacher votre peur Sam, mais vous n'avez pas à avoir
peur, je suis là.
—Etonnant
que ce soit vous qui disiez cela, chuchota Sam pour elle-même, et Jack sourit.
Pendant que Sam et Jack discutaient, les autres couples y compris Teal'c
et sa nouvelle amie, avaient crée un cercle autour d'eux et l'homme était avec
eux dans ce cercle.
—Vous
avez été choisis, commença-t-il.
—Pourquoi
avons-nous étés choisis? Demanda Sam interrompant l'homme, mais ce dernier
sourit et regarda Jack.
—Je
vous ai promis que vous sauriez tout Sam, s'il vous plait soyez patiente, il
sembla à Sam qu'au moment ou Jack avait dit cette phrase une immense tristesse
lui avait traversé les yeux, mais elle se dit qu'elle se trompait et se tu.
—Veuillez
tendre vos poignets ainsi liés par notre dieu lui-même, demanda l'homme et
Jack tendit son poignet, et celui de Sam par la même occasion.
L'homme vint les prendre au niveau du lien et ferma les yeux.
—Voici
pour toi grand Onolu, toi qui nous donne ce que nous réclamons, toi qui nous
donne à manger et à boire à souhait, et toi qui partage ton savoir avec nous,
toi qui nous aide à comprendre et à apprécier ce que la vie nous donne,
aujourd'hui je suis heureux et fier de montrer devant toi ceux que tu as choisi,
Sam et Jack, provenant de la tau'ri, ils attendent que tu les bénisse et que tu
leur donne ton pouvoir et ton savoir, pour ainsi être unis à jamais, Jack désire
Sam et Sam désire Jack, cela a été vérifié…
—Pourquoi
il raconte ça lui? Demanda Sam en regardant Jack gênée, ce dernier se
contenta de lui sourire et d'exercer une pression sur sa main.
—Permets
leur seigneur, de recevoir ce qu'ils demandent, et pour qu'ils puissent t'être
à jamais reconnaissants.
Après avoir prononcé ces paroles, l'homme inclina sa tête et un éclair
vint frapper les poignets liés des deux militaires, étrangement aucun des deux
ne ressentit aucune douleur quelconque, mais lorsque l'éclair s'éteignit
enfin, les liens qui liaient leurs poignets avaient disparus, et à leur
emplacement un tatouage les représentant avait été laissé.
Sam voulut retirer sa main, mais Jack la saisit rapidement et la serra
fort, il essuya rapidement son œil droit avant que Sam n'ait remarqué quoi que
ce soit, et se remit à sourire.
—Voilà
Sam, Jack, maintenant vous êtes au nom du seigneur Onolu, liés et réunis
jusqu'à la fin des temps…
—Pourquoi
est-ce que cela sonne-t-il comme un mariage mon colonel? Demanda Sam.
—Parce
que c'en est un Sam, répondit Jack, Sam sembla identifier une profonde peine
dans cette dernière, mais elle se focalisa plus sur la réponse que sur
l'intonation de cette dernière.
—Mais
je n'ai jamais consenti à vous épouser, s'indigna-t-elle.
—Auriez-vous
refusé si je vous l'avais demandé?
—Peut-être
pas, mais ce n'est pas une raison…
—Vous
avez la réponse à votre question, coupa-t-il en l'entraînant de la main vers
la dernière maison, celle qui était le plus proche du mur.
À l'intérieur de la maison, était une pièce unique, au centre était
un feu, qui pour l'instant dormait, à droit se trouvait un large lit, et à
gauche trois sièges. Au fond de cette pièce était une porte.
—Mon
colonel, vous m'aviez promis des explications, j'ai accepté de vous suivre en
vous faisant confiance mais maintenant le règlement m'autorise à vous déclarer
sous influence extérieur…
—Le
pensez-vous vraiment?
—Et
bien votre façon de parler, de réagir, vous avez radicalement changé…
—Le
croyez-vous? Répéta-t-il, et Sam ne fit que soupirer.
—Vous
avez la réponse à votre question, ajouta-t-il en s'asseyant sur le lit.
Sam vint se tenir devant lui, elle s'assit les jambes croisées sur le
sol.
—Mon
colonel, pourquoi ne voulez-vous pas m'expliquer ce qu'il se passe? Demanda Sam
en prenant sa voix la plus suppliante.
—Parce
que vous ne comprendriez pas…
—Essayez
quand même, moi je vous ai fait confiance sans me poser de questions, dois-je
comprendre que cette confiance est à sens unique?
Il ne répondit pas, elle se leva et vint lui prendre la main, elle
regarda dans ses yeux chocolat.
—S'il
vous plait…
—Je…
cet homme, il s'appelle Okatan, lorsqu'il m'a touché, j'ai compris un grand
nombre de principes, non pas que je sois capable de résoudre des équations
telles que les vôtres, mais il m'a ouvert à la connaissance… c'est difficile
à expliquer, mais je sais tout.
—Et
pourquoi êtes-vous prêt à le suivre, vous et moi savons que son dieu n'existe
pas… c'est une idéologie qu'ils se sont fixé pour…
—Je
sais Carter, vous savez sa connaissance, ce n'est pas comme si il vous faisait
devenir intelligent, c'est plutôt que selon votre vision des choses, il vous
fait voir plus loin, et vous aide à faire la différence…
—La
différence?
—Des
choses qui vous sont importantes et de celles qui sont futiles, pour lui son
dieu est important, il se dit qu'il vient de nous unir pour lui, selon sa vision
des choses vous êtes faite pour moi, et moi pour vous….
—Vous
voulez dire que pour vous venir faire une escapade ici était plus important que
de défendre notre monde? Avec les connaissances que vous avez…
—Vous
voyez, vous n'avez toujours pas compris, je
vous ai déjà parlé des fondations…
—Expliquez-moi
encore, dit Sam, mais Jack lui coupa la parole en plaçant un doigt sur ses lèvres.
—Vous
comprendrez très bientôt Sam, ma Sam, ajouta-t-il en chuchotant.
—Pardon?
—Reposez-vous,
je reviendrais…
Il se leva pour sortir, mais Sam lui saisit la main.
—Et
selon votre vision des choses mon colonel, suis-je faite pour vous?
Demanda-t-elle timidement, il la regarda et lui sourit.
—Plus
que vous ne le croyez, dit-il.
—Pourquoi
ne puis-je pas comprendre moi aussi, pour être certaine…
—Certaine
de…
—Oui,
coupa Sam avant qu'il ait fini sa phrase.
—Jolinar
à laissé des résidus en vous, les pouvoirs d'Okatan ne peuvent rien pour
vous…
—Alors
pourquoi ne cessez-vous pas de me répéter que je comprendrais?
Il revint sur ses pas et se rassit de nouveau sur le lit, avec elle, il
la regarda dans les yeux et en plaçant un baiser sur ses lèvres il murmura:
—Faites
moi confiance.
Elle su uniquement par cette phrase que il n'était sous aucune influence
qu'elle soit, c'était lui tout simplement, peut-être avec des horizons plus
larges, mais c'était toujours Jack, son Jack, et plus elle réfléchissait,
plus elle se demandait pourquoi elle laissait autant de gardes, il venait de
placer ses lèvres contre les siennes, pourquoi voulait-elle compliquer les
choses alors qu'elles étaient si simples, Okatan ne c'était pas trompé, elle
éprouvait pour lui des sentiments forts, ils venaient d'être réunis pour l'éternité
et elle trouvait encore la force de lutter, pourquoi luttait-elle?
Certes une relation n'était pas envisageable, mais pourquoi? Après tout
c'était un pouvoir de fidélité et non d'attachement qui le commandait, tout
son être la poussait vers lui, seul quelques lignes faisaient contre poids.
Fallait-il être Einstein pour faire le calcul? Certainement pas….
Alors qu'il retirait ses lèvres des siennes, elle prit sa tête entre
ses mains et ouvrit la bouche pour un baiser plus expressif.
Il mit sa main dans le dos de Sam et défit la lanière qui maintenait
son étrange débardeur, qui retomba sur le lit, ensuite il s'écarta pour
regarder les courbes parfaites de son corps avant de l'allonger sur le lit et de
rejoindre leurs bouches. Pendant un
moment il se demanda sans doute si ils n'allaient pas un peu vite, mais encore
une fois cela était une pensée de personne sans largesse d'esprit, depuis le
temps qu'il désirait Sam, depuis le temps qu'elle le désirait, cela n'était-il
pas suffisant?
Lorsque Jack s'est réveillé je les regardais lui et Sam, couchés
ensemble, collés l'un à l'autre, et tellement heureux, je l'ai vu regarder Sam
à la lueur du feu qu'ils avaient allumé après avoir fait l'amour trois fois,
il remit une mèche qui tombait sur son visage et il sourit.
—C'est
dur n'est-ce pas? Ai-je demandé avec peine.
—Ca
fait longtemps que vous êtes dans le coin Danny? Me demanda-t-il en se tournant
dans ma direction, il me fit un petit sourire pitoyable et ensuite il se
retourna vers Sam.
—Depuis
le début Jack, vous savez il n'est pas encore trop tard…
—Nous
en avons déjà parlé Daniel, inutile de perdre votre salive…. Oh mais
j'oublie, vous ne devez pas avoir de salive en être supérieur, dit-il
sarcastiquement.
—J'imagine
que ça a du vous coûter cher de jouer l'intellectuel auprès de Sam toute la
journée, mais ce n'est pas une raison pour vous acharner sur moi avec vos
sarcasmes, lui répondis-je avec un petit sourire.
—Merci
de m'avoir donné cette chance Danny, vraiment j'apprécie, je sais qu'étant ce
que vous êtes vous ne pouviez pas intervenir…
—Ne
vous en faites pas Jack, j'ai le privilège du débutant et puis si on regarde
ça de plus près je n'ai pas vraiment interféré… mais je me demande si j'ai
fait ce qu'il fallait…
Jack me regarda, c'est marrant parce que, je ne suis qu'une image
reconstituée par son cerveau, mais il me regarde et même si je sais que je
suis partout, j'ai l'impression d'être là où il me voit.
—Vous
savez Daniel, j'ai déjà perdu un enfant, je ne supporterais pas de revivre ça,
vous avez vu ce que ça a donné la dernière fois.
Oui il avait raison, je me souviens lorsque toute cette histoire est
arrivée pour la première fois, Jack avait été intrigué par ce pouvoir de
tout comprendre, mais il ne se doutait pas de ce qui se cachait en dessous, tout
comme cette fois, Okatan n'avait pas réussi à contrôler Sam.
Etant tellement persuadé que Onulu existait vraiment, il a laissé ce détail
en plant et a quand même réunis Sam et Jack.
Malgré toutes leurs connaissances, Sam et Jack n'ont pas réussi à
sortir de ce village, ils y étaient comme emprisonnés, Sam à eu beau imaginer
les technologies les plus folles, il leur manquait les matériaux.
Et puis les choses allant, un beau jour ils ont eu un enfant ensemble,
une magnifique petite fille qu'ils avaient appelé Danielle, j'avais d'ailleurs
été touché de l'attention. Okatan,
fut le jour du premier anniversaire de Danielle, convaincu qu'il fallait un
sacrifice à son dieu, son propre pouvoir le rendait fou, et sa folie éclata un
jour ou Sam et Jack avaient été essayer un nouveau moyen d'échappatoire.
Jack ne supporta pas la mort de sa fille, malgré les supplications de
Sam, il tua Okatan, c'est seulement à ce moment là qu'il comprit que seul
Okatan détenait la clé, tout le village n'était en vérité qu'une sorte de
programme, les membres de SG-1 avaient étés emprisonnés dans un jeu vidéo,
ces soi-disant connaissances, était tout bonnement téléchargées dans leur
cerveau.
J'ai fait à Jack un petit cadeau…. Je lui ai offert de rejouer la
partie.
—Oui
je me souviens Jack, mais peut-être y a-t-il un autre moyen que celui que vous
allez utiliser, cette fois vous savez que c'est un jeu…
—Mais
tout ce qui se passe ici, se passe également dans la réalité, je suis prêt
Daniel.
—Je…
je ne peux vraiment pas…
—Je
sais que vous n'avez pas le droit d'intervenir Daniel, je ne veux pas que vous
vous compromettiez, je sais ce que j'ai à faire.
M'ayant dit cela, il se leva et enfila ses vêtements, il regarda Sam
encore une fois et il sourit, il quitta silencieusement la maison.
Je considérais réveiller Sam, pour qu'elle l'en empêche, mais je
savais au fond de moi, qu'il n'était pas de mon droit de faire ça.
Jack marcha à pas déterminé le long de la route jaune, il se dirigea
vers la première maison du village et resta un petit moment devant la porte,
ensuite il ramassa une pierre qui était posée dans la pelouse et frappa à la
porte. Quelques secondes plus tard,
Okatan vint ouvrir.
—Bonjour
Jack, ne devriez-vous pas être entrain de dormir? Demanda-t-il d'une voix déterminée.
—Et
bien à vrai dire je m'interrogeais Okatan, dit-il avec gravité, l'homme ne
manqua pas de remarquer que Jack avait prononcé son nom, il fit un petit rictus
et tenta de fermer la porte, mais Jack fut plus rapide et entra d'abord.
—Pourquoi?
—Pourquoi?
Vous devriez m'être reconnaissant, grâce à moi vous avez une toute autre
vision de l'univers, qu'est-ce que vous voulez de plus? Demanda Okatan en
reculant de plus en plus.
—A
quoi bon si c'est pour utiliser cette autre vision dans un programme?
—C'est
bien plus qu'un programme, c'est un monde, il n'est pas encore terminé, mais
j'y travaille… bientôt nous pourrons tous quitter le village et aller où bon
nous semblera, vous n'aurez plus vos ennemis, vos goa'ulds ne vous
pourchasserons plus.
—Savez-vous
au moins pourquoi nous nous battons contre les goa'ulds Okatan? Demanda Jack en
s'approchant très près de ce dernier qui venait de s'heurter au mur, il ne répondit
pas.
—Parce
qu'ils nous privent de notre liberté, vous ne valez pas mieux…
—Je
vous en prie Jack, vous avez la connaissance, donc vous savez que l'unique moyen
de sortir d'ici…
Ce fut à ce moment là que Jack sortit la pierre de son dos,
il s'approcha d'Okatan et se dernier leva les mains au ciel pour se protéger,
mais le coup était donné avec détermination et avec un seul but: tuer.
Maintenant je me trouvais sur la plate forme, dans le temple où SG-1 s'était
fait piéger, Jonas était couché sur le dos et à ce moment là il devait
penser être à l'infirmerie entre les bons soins de Janet.
Teal'c lui était également couché, et les bras tenaient un vide
ressemblant étrangement à un corps, sacré Teal'c.
Quand à Sam elle était toujours couchée, dans la même position que
quand Jack l'avait quittée dans le monde virtuel, Jack lui se tenait debout, le
visage empreint de colère, de tristesse et de regret, et sa main se refermait
sur un vide qui formait sans doute la pierre.
Ils étaient tous les quatre sur la plate-forme, d'après ce que j'avais
pu en apprendre, elle était composée de terminaux sensibles qui faisaient le
lien entre le cerveau et la machine principale.
Jack fut le premier à se réveiller, il regarda immédiatement autour de
lui, et en me voyant il su qu'il avait réussi.
—Merci
Danny, dit-t-il avant de regarder un écran qui venait d'apparaître au dessus
de nos têtes, où la mort d'Okotan n'arrêtait pas de se dérouler en continu,
ensuite le profil de Jack s'afficha avec des idéogrammes, et comme la première
fois, je les traduisit à Jack.
—Le
maître des lieux est mort, le responsable devra payer.
Aussitôt dit aussitôt fait, un éclair partit de la plateforme et
entoura Jack, pour disparaître comme il était venu, je me surpris à pleurer
en assistant sans rien faire à la mort de mon meilleur ami.
Il tituba, arriva près de Sam, s'agenouilla et il l'embrassa, cette
dernière ouvrit les yeux à ce moment là, elle les plongea dans les siens et
se remémora tout ce qui c'était passé dans l'autre monde, et inévitablement
la première fois, son suicide après que Jack ait tué Okotan, elle était
ressortie seule du jeu, avec Teal'c et Jonas et dès qu'elle eut récupéré son
arme, elle s'était tirée une balle dans la tête.
Elle s'agenouilla vite fait et posa la tête de Jack sur ses genoux, il
la regarda avec amour et regrets.
—Tu
as compris maintenant? Demanda-t-il faiblement.
—Oui
Jack, j'ai tout compris…
—Nos
fondations Sam…. Nos fondations c'est toi, dit-il.
—Je…
Jack, je ne peux pas, dit-elle.
—Je…
avec toutes ces connaissances, nous n'aurons…. Aurons plus besoin d'alliés,
tu seras notre arme… c'est comme si nous avions déjà gagné, dit-il avec un
sourire alors qu'un filet de sang coulait le long de sa joue.
—Je
refuse, dit-elle avec conviction.
—Tu ne peux pas…
Dan… Dan…. Il y a Danielle
maintenant, réussi-t-il à dire.
Les yeux de Sam
s'ouvrirent grand, elle comprit qu'il avait pensé à tout jusqu'au dernier
moment, quand à moi je ne savais rien de Jack, pas la moindre chose, mais une
chose était sûre, il méritait que j'essaye.
—C'est injuste, dit Sam les larmes coulant à flot sur ses joues rouges
de colère et de frustration.
—Un pouvoir d'attachement, aucune fidélité, répondit simplement
Jack, il prit un objet dans sa poche et le plaça dans la main de Sam en la
serrant très fort, ensuite elle tomba sur le côté inerte.
L'injustice m'a
submergée, je devais essayer, je sais que Jack ne serait pas d'accord, mais peu
importe, je me suis approché de lui, et j'ai posé ma main sur son front, j'ai
vu ensuite la lumière monter en moi, et peu à peu mon corps est devenu
lumineux, Sam s'est écartée choquée, je n'avais aucune idée de la façon de
faire une ascension, alors j'ai simplement enveloppé Jack dans mon châle de
lumière, et j'ai fait passer tout l'amour fraternel que j'éprouvais pour lui
dans ce dernier, et bientôt une autre lumière s'élevait,
au milieu de celle-ci, se dessina le visage de Jack, sans peine, sans
tristesse, tout simplement Jack. Je
ne savais pas si j'avais réussi, je ne savais pas si en haut lieu on allait
approuver mon action, mais je savais que j'avais fait ce qu'il fallait.
Ne nous laissant
pas le temps de dire adieux, nous étions entraînés vers ici, vers les
cieux... Sam nous a simplement suivi du regard en pleurant toutes les larmes de
son corps, Jack la regardait mettre l'objet qu'il lui avait donné dans un magnétophone,
et il murmura une seule phrase: Je serais toujours à tes côtés…
Le bruit émanant
du magnétophone nous submergea, malgré notre distance, nous voyions toujours
Sam, le volume du magnéto a fond, elle était repliée sur elle-même et elle
pleurait. Elle écoutait ce que Jack voulait qu'elle sache, elle écoutait et
elle pleurait, elle écoutait son bonheur si vite perdu, elle écoutait et elle
pleurait.
Shades of night, fall upon my eyes
Lonely world fades away
Misty light, shadows start to rise
Lonely world fades away.
In my dreams your face is all I see
Through the night you share your love with me.
Chorus:
Dreaming visions of you
Feeling all the love I never knew.
Here we are on the crossroads of forever
Shining star lights the way.
Walk with me on the winds of time
Love's mystery is for us to find.
Until that day, until the day I find you
I won't rest, I won't let go
Somehow some way, I know I'll be beside you
To warm my heart and fill my soul.