Confiance aveugle

 

Auteur : Théra (alias Liz)

E-mail : Thera_holly@hotmail.com

Genre : romance Jack/Sam, aventure.

Résumé : SG1 rencontre un peuple pacifique connaissant les Goaulds (suite de " une vie oubliée ")

Disclamer : les persos sont la propriété de la MGM, et je ne touche pas d’argent pour écrire des fics. J’ai écris cette histoire pour mon plaisir, et j’espère celui des lecteurs.

Note de l’auteur : merci pour les commentaires que j’ai pu recevoir, ça m’a fait plaisir.

Je ne suis pas entièrement satisfaite de mon histoire alors j’aimerais avoir vos commentaires pour savoir ce que vous en pensez !

Merci à Julien pour m’avoir permis d’utiliser son ordi quand le mien était en panne.

BONNE LECTURE A TOUS

@@@@@

Simmons : Activation extérieure de la porte.

Le général arriva en salle des commandes.

H : Avons-nous un code d’identification ?

Simmons : un instant mon général…c’est SG-1 mon général.

H : très bien…ouvrez l’iris…ils sont en avance.

Hammond appréhendait le retour de son équipe. En effet depuis un certain temps, deux de ses hommes ne cessaient d’entrer en conflit l’un avec l’autre. Hammond avait remarqué que depuis que Jack avait retrouvé sa mémoire, deux mois auparavant, lui et Sam ne se supportaient plus. Chacun provoquait l’autre, semble-t-il avec un malin plaisir. Cependant il se gardait bien d’intervenir pour le moment laissant le soin à ses meilleurs éléments de régler leurs différents.

Les quatre membres de SG1 passèrent la porte pour se retrouver sur la passerelle. Jack était en tête, il semblait on ne peut plus énervé.

H : SG-1, nous ne vous attendions pas si tôt, comment cela se fait-il ?

J : il n’y avait rien d’intéressant.

Sam étant restée derrière marmonna quelque chose que personne ne compris.

J : n’est ce pas Carter ?

S : bien sûr…Colonel, dit-elle d’un ton amer et plein de reproches.

H : allez tous à l’infirmerie, je vous attends en salle de briefing.

J : bien mon général.

Jack se dirigea sans broncher vers l’infirmerie, suivie de Sam.

Daniel et Teal’c allaient faire de même quand le général les retint.

H : docteur Jackson, Teal’c savez-vous ce qui se passe ?

D : pardon ?

H : il y a une certaine tension entre le colonel et le major, depuis certains temps et bien plus encore aujourd’hui n’est-ce pas ?

Daniel jeta un coup d’œil furtif à Teal’c, avant de répondre.

D : et bien…c’est à dire que ces derniers temps ils sont souvent en conflits tous les deux.

H : très bien je voulais simplement une confirmation, allez à l’infirmerie nous reparlerons de cela après le briefing…

 

Après un rapide passage à l’infirmerie, SG1 arriva en salle de briefing où Hammond les attendait déjà. Tous s’installèrent en silence. Le général en profita pour prendre la parole.

H : très bien…alors qu’avez-vous découvert sur PX720 ?

D : et bien pour tout vous dire pas grand chose…comme les relevés de la sonde nous l’avaient précédemment indiqué il n’y a que très peu de végétation, aucunes civilisations, et rien qui ressemblerait de près ou de loin à des espèces vivantes. La planète paraissait déserte.

H : donc cela ne prête aucun intérêt à envoyer une autre équipe sur cette planète ?

J : aucun mon général.

S : et bien je ne suis pas vraiment de cet avis, mon général. Si on m’avait laissé le temps de poursuivre mes relevés (en jetant un regard en direction de Jack), j’aurais pu peut-être déceler ce qu’était cette plante des plus bizarres.

J : Carter il n’y avait rien d’intéressant sur cette foutue planète !

S : avec tout le respect que je vous dois, vous n’y connaissez rien…

J : peut-être mais quand je donne un ordre, on le respecte, c’est clair ?

S : très clair mon colonel !

H : major colonel, calmez-vous ! J’attends vos rapports avant ce soir, la discussion est close. Si je le juge utile j’enverrais une autre équipe. C’est clair ?

S/J : très clair, mon général !

H : bon, vous avez une semaine de vacances cependant veuillez ne pas quitter la ville en cas de besoin. Rompez !

Sam et Jack quittèrent rapidement la salle de briefing. Daniel et Teal’c s’apprêtaient à quitter la pièce quant ils furent à nouveau retenu par le général.

H : j’aimerais comprendre ! commença-t-il d’un ton ferme, est-ce qu’ils sont ensemble, auraient-ils eu une scène de ménage dernièrement qui les conduiraient à agir de la sorte ?

T : si tel était le cas je pense que nous le saurions.

H : alors pourquoi cette agressivité l’un envers l’autre ?

D(hésitant) : je crois savoir que lors de son amnésie il s’est comme qui dirait passé quelque chose entre eux, mais je ne sais pas exactement quoi…et depuis plus rien.

H : j’avoue ne pas comprendre.

T : ce que le docteur Jackson veut dire c’est que O’Neill et Carter n’arrivent plus à gérer cette situation.

H : c’est compréhensible…cependant cela met en péril l’équilibre de l’équipe.

D : je suis assez d’accord, je suis épuisé de jouer les arbitres.

Le général semblait réfléchir, il avait un air grave. Daniel le remarqua.

D : mon général ?

H : heu…oui…désolé, je ne vous retiens pas plus longtemps, vous pouvez disposer.

Hammond se dirigea tout droit vers son bureau en laissant un Daniel penaud et un Teal’c perplexe. Le général entra dans son bureau, il devait passer un cou de fil important. Il fallait qu’il trouve une solution, cette situation ne pouvait plus durer. C’était le moment d’exécuter les ordres qu’il avait reçu. L’avenir dira s’il aura eu raison ou tord de faire cela.

Pendant ce temps, chaque membre de SG1 quittèrent la base pour profiter d’un repos bien mérité. Sam décida qu’il était plus sage de quitter la base et de se déconnecter du travail pendant ces quelques jours chose qui ne lui arrivait pas souvent. Elle roula donc en direction de sa maison. Tout le long du trajet, elle ne cessa de repenser à sa dispute, elle se rendait bien compte que ces derniers temps leurs altercations étaient plus que fréquentes. Elle était tout bonnement énervée, et puis surtout elle en voulait énormément à Jack.

Arrivé chez elle, elle se sentit soulagé de se retrouver enfin dans un lieu plus intime. Elle rêvait d’un bain chaud et d’un lit confortable. Elle se dirigea lentement vers sa cuisine, elle fut encore surprise de voir son répondeur clignoter. Chaque fois qu’elle rentrait de la base c’était pareil, les messages envahissaient son répondeur et sa boîte aux lettres grouillaient de courriers. Les messages attendraient bien encore un peu, elle décida de s’occuper d’abord de son courrier. Elle parcoura rapidement ses lettres des yeux, son attention fut retenue par une lettre inconnue et inhabituelle. Elle l’examina consciencieusement, et ne sachant toujours pas le nom de l’expéditeur, elle décacheta l’enveloppe au cachet rouge et entreprit de lire la lettre. Elle fut surprise de voir que la lettre était à caractère officielle. Son cœur failli s’arrêter quand ses yeux parcoururent les quelques lignes. Elle sentit ses jambes flancher, elle se retint à la table pour ne pas tomber. Elle ne pouvait croire ce qui était écris. Il fallait qu’elle relise pour être sûr.

" Je soussigné, Président des Etats-Unis d’Amérique et chef des armés, certifie avoir évaluer vos conditions de travail et avoir prie en compte vos nombreux services rendus à votre nation. C’est ainsi, que je vous exempte, vous, Major Samantha Carter, ainsi que votre supérieur hiérarchique direct, le Colonel Jonathan O’Neill, de l’article 212 stipulant la règle de non-fraternisation entre officiers. (…) "

Alors elle n’avait pas rêvé…elle ferma un instant les yeux il fallait qu’elle reprenne ses esprits, et tente d’analyser la situation. Elle n’était à ce jour plus tenu de respecter cette règle puisqu’elle en était graciée…tout comme Jack. A cette pensée son cœur s’emballa. Avait-il reçu cette lettre ? Que devait-elle faire maintenant ? Lui sauter au cou ? Non, mauvaise stratégie, ma pauvre Sam, pensa-t-elle. Elle s’affala sur le canapé. Elle se sentait à la fois heureuse et complètement déboussolée. Elle ne pouvait pas aller le voir, même si elle en avait tellement envie…non elle avait trop peur. Elle se sentait aussi stupide, elle était désormais libre d’aimer et de vivre auprès de l’homme qu’elle aimait, et tout ce qu’elle ressentait c’était une frousse pas possible. Elle se mit à paniquer. Tellement la possibilité d’une relation avec Jack l’effrayait qu’elle se mit en tête des excuses pour ne pas aller le retrouver. Elle se dirigea machinalement vers la cuisine, elle allait se préparer à manger, cela me distraira pensa-t-elle. Inévitablement ses yeux se posèrent sur le téléphone qui avait curieusement l’impression de la supplier d’en faire bon usage. Non elle ne pouvait pas faire ça. Et puis si Jack ne voulait plus d’elle ?

Elle mangea rapidement après cela elle s’installa dans le canapé pour lire. Au moment ou elle s’asseya elle ne vit pas le pick-up de Jack se garer en face de chez elle. C’est alors qu’elle entreprit de commencer sa lecture.

Dehors l’air était frais pour un mois d’été, le soleil venait à peine de se coucher, le ciel baignait dans un halo rouge orange et on pouvait voir un homme assis au volant de sa voiture volant quelques instants d’intimité de Sam. Jack avait le regard fixé sur la fenêtre d’où on pouvait entrevoir Sam. Il avait le visage sans expression, seul quelques éclats orangés du soleil se promenait sur ses traits.

Jack se sentait indécis, il hésitait. Devait-il aller lui parler ? Etait-elle prête à entendre ce qu’il avait à dire ? Ce qu’il avait à lui promettre ? Jack crispa sa main sur la poignée, puis se ravisa. Il fallait certainement qu’il réfléchisse un peu plus longtemps…oui mais encore combien de temps ? N’avaient-ils pas passé trop de temps à attendre ?

Il tourna la clé de contact et comme énervé par sa propre attitude et sa soudaine lâcheté, il démarra en trombes quittant la rue.

Dérangé par le bruit crissant de pneus de voiture, Sam leva ses yeux de son livre pour les porter sur la fenêtre. La nuit n’était encore pas là, et on voyait assez clairement dehors. Ne voyant rien de bien suspect, elle reprit sa lecture, pensant que c’était certainement un fou du volant qui avait, pour un temps, terrorisé le quartier avec son vacarme de voiture.

 

Chacun avait organisé sa petite semaine de vacances à sa manière. Et très vite, la fin de la semaine arriva annonçant ainsi la reprise du travail après le week-end. Cela n’enchantait guère deux des membres de SG1. En effet chacun de leurs côtés et chacun à leurs manières, Sam et Jack se rongeaient les sangs. Ils avaient à la fois hâte et appréhendaient de se revoir. Après tout ils ne s’étaient pas reparlé depuis leur dispute…et puis cette fameuse lettre arrivée comme un cheveu sur la soupe, allait changer pas mal ne chose…enfin s’ils décidaient de se parler. Ils étaient tendus car ils ne savaient comment agir et comment se comporter en présence de l’autre. Devaient-ils ignorer l’existence de cette lettre ?

 

Lundi matin 8h00,

Salle de briefing,

 

H : messieurs, madame, bonjour, je vois que tout le monde est là. J’espère que vous avez profiter de vos vacances.

Il marqua une pause sachant que Jack allait faire une remarque, mais elle ne vint pas.

H : alors colonel pas de blagues aujourd’hui ?

J : non je suis encore en vacances, dit-il en jetant un regard furtif vers Sam, qui avait inévitablement baisser la tête.

H : bon quoi qu’il en soit…je n’ai pas encore décidé si j’envoyais une seconde équipe sur PX720, le moment est plutôt à votre prochaine mission, qui vous sera donné d’effectuer est à destination de P4X348. Docteur Jackson, je vous laisse faire votre exposé.

D : merci général, la semaine dernière le colonel Collins et son équipe ont donc visité P4X348. En ce qui concerne l’aspect de cette planète, c’est quasiment similaire à la Terre.

S : cette planète est peuplée ?

D : justement c’est là que cela devient intéressant…

J : ha bon vous trouvez ?

D(ignorant la remarque de Jack) : Le peuple résidant sur cette planète se nomme les Chïanqs…

J : mais encore ?

D : ils sont gouvernés par une sorte de Dalaï-lama.

S : comment ça ?

D : et bien selon le rapport de Collins et mes connaissances en ce domaine, il y a beaucoup de similitude avec le peuple tibétain.

T : excusez-moi mais qu’est ce qu’un Dalaï-lama, Daniel Jackson ?

D : et bien sur Terre c’est le chef spirituel et souverain du Tibet, un état d’Asie. Il a une politique de non-violence et vit selon un mode de vie de sagesse…

J : ok mais qu’elle est l’intérêt de cette mission ?

D(excédé) : Jack ces gens ont peut-être une culture similaire à celle de la Terre…et puis ils ont eu affaire à " l’homme aux yeux de braise et au cœur meurtri ".

J : tient donc ? pour les yeux de braise, là je suis d’accord mais pour le cœur meurtri faudra repasser.

Sam esquissa un sourire.

S : quel genre de contact ont-ils eu avec les Goaulds ?

D : et bien apparemment…les Chïanqs leur fourniraient des hommes.

J : ils sont asservis ?

D : pas exactement…en fait ils font ça de leur plein gré mais bizarrement ils ne connaissent que très peu les Goaulds.

H : votre mission sera de voir qu’elles sont exactement leurs relations, et de voir si éventuellement ils ont besoin de notre aide c’est pour cela que je vous recommande la prudence.

J : bien mon général…Daniel, on sait qui est le Goauld ?

D : malheureusement non.

T : je ne vois pas quel grand maître procéde de cette manière.

H : d’autres questions ?…très bien vous partez dans 30 min, vous pouvez disposer.

Hammond se retrouva seul dans la salle de briefing. Il avait bien observé ses subalternes pendant le débriefing, il n’avait remarqué aucun changement. Cela l’inquiétait, il se demandait si Jack et Sam avaient bien reçu la lettre de dérogation. Pourtant le Président lui avait affirmé s’en occuper tout de suite. Il décida de laisser ses réflexions sur le sujet pour le moment et de se remettre au travail.

 

Dans les vestiaires,

SG1 se préparait pour partir. Daniel se battait encore avec les lanières de son sac, et fut soulagé quand Teal’c vint lui porter assistance. Enfin prêts, ils purent sortir des vestiaires. Il ne restait plus que Jack et Sam. Jack avait pratiquement terminé de se préparer, il se retourna vers Sam pour l’observer à la dérobée. Sam sentit le regard de son colonel sur elle. Jack prit enfin la parole.

J : Alors carter quoi de neuf ?

S : heu…rien de spécial !

J : ha…semblant déçu…prête pour cette mission ?

S : toujours mon colonel, en lui envoyant un sourire.

Ils restèrent quelques minutes à se fixer. Chacun tentait de savoir ce que pensait l’autre. Chacun demandait du regard pourquoi ils se mentaient en faisant comme s’il n’y avait pas cette lettre. Ils auraient aimé connaître les sentiments que l’autre éprouvait. La dispute n’était désormais plus au goût du jour. Jack sentit le regard de Sam le supplier de parler, de tout lui avouer. Gêné par cela et pas prêt pour le faire il baissa les yeux.

J : allons y Carter !

Sam acquiesça ne détournant pas le regard sentant fièrement qu’elle avait un peu déstabilisé Jack en gagnant ce duel. Ensemble ils gagnèrent la salle d’embarquement ou Teal’c et Daniel les attendaient. Tous les quatre ils purent enfin passer la porte.

 

Sur P4X348

J : ok, Daniel, le village est dans quelle direction?

D : au Nord-Est…et sachez que pour votre gouverne que c’est une petite ville !

J : oui oui allez en route !

Ils marchèrent pendant environ 30 minutes sans prononcer un seul mot tellement la chaleur était pesante. Quand ils pénétrèrent dans l’enceinte de la ville, un magnifique spectacle les attendait. En effet la ville était d’une beauté sans pareil, elle ressemblait à une ville typiquement asiatique de la Terre avec quelques années en moins. Les habitations étaient très soignées, et cette ville s’apparentait à un vrai havre de paix.

S : c’est merveilleux, la ville est vraiment très belle.

T : je suis de votre avis major Carter, et je n’ai jamais vu de civilisation telle que celle-ci.

D : c’est impressionnant comme ça ressemble à l’Asie.

J (faussement enthousiasmé) : oh oui impressionnant…bon on bouge là ?…Daniel !

D : ah oui désolé.

Daniel se dirigea vers un jeune garçon, aux traits étrangement asiatiques, comme le reste des gens qu’ils croisaient d’ailleurs.

D : excusez moi…je m’appelle Daniel Jackson, mes amis et moi sommes arrivés par la Porte des Etoiles et nous aimerions…

Jeune Homme : vous désirez parler à Tsao Ming…le haut conseiller, c’est ça ?

D : heu oui !

J.H : très bien, toi et tes amis suivez-moi !

Sg1 escorté par le jeune homme plutôt serviable, arpentèrent les rues de la ville. Les gens leur envoyaient des sourires ou des signes de mains. Les gens semblaient baigner dans une curieuse sérénité. Toute la ville était imprégnée d’une atmosphère calme et relaxante, et d’une incessante piété. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, les maisons se détachaient quelque peu pour laisser apparaître de merveilleux jardins verdoyants. Colorés de magnifiques fleurs, les jardins accueillaient semble-t-il des prieurs, ou des gens qui méditaient. SG1 observait cela avec attention, ils se seraient réellement crus au Japon ou au Tibet. Le petit groupe passa un petit pont de bois magnifiquement sculpté pour se retrouver face à une immense bâtisse. La devanture était très colorée et des inscriptions jonchaient ça ou là sur une sorte de tympan. Le jeune homme les laissa quelques instants à la contemplation de l’habitation puis prit la parole.

J.H : nous sommes arrivés, mais je dois vous dire que Tsao Ming n’aura que peu de temps à vous consacrer car il va animer la grande prière.

D : merci encore.

Le jeune homme disparu et SG1 se décida à entrer quand un homme apparu sur le pas de l’entrée. Il paraissait approcher la soixantaine. C’était un homme petit chauve, portant une tunique de soi aux couleurs rouges. Il les accueilla en ouvrant ses bras.

Tsao Ming : vous êtes les bienvenus !

Puis il joignit ses mains et s’inclina devant ses visiteurs.

D : bonjour, je me nomme Daniel Jackson, voici Jack, Sam et Teal’c, nous venons de la Terre, et …

T.M : vous êtes les prédécesseurs du colonel Collins l’explorateur, et tout comme je l’ai fais avec lui je vous offre également l’hospitalité.

J : c’est gentil à vous.

D : nous vous en sommes très reconnaissants.

T.M : c’est normal nous nous devons d’aider notre prochain…Il se mit à fixer Sam, elle le remarqua et lui demanda timidement.

S : qu’est ce qu’il y a ?

T.M : votre beauté est surprenante, vos cheveux ont une telle couleur, je n’ai jamais vu cela avant.

Sam se sentit rougir et en même temps flattée.

J : bon heu on aimerait vous poser quelques questions et…

Un gong retentit dans toute la ville qui eut l’effet de surprendre SG1.

T.M : nous discuterons plus tard, c’est l’heure de Wanchaking, la grande prière. Feriez-vous l’honneur à mon peuple de vous joindre à nous pour l’office ?

En même temps,

D : avec plaisir.

J : non merci !

Daniel et Jack se regardèrent bizarrement.

T.M : très bien suivez-moi.

Tous sortirent de la pièce laissant un Jack tout bête.

J : et mais c’est moi qui donne les ordres…et attendez-moi !!!

SG1 et Tsao Ming se dirigèrent vers un temple comme le reste de la population. Les gens avaient semble-t-il revêtus une tenue de cérémonie. Ils allaient tout souriant vers le temple.

SG1 entrèrent dans le temple. Il était immense, de hauts plafonds peints fermaient cet espace clos. Les murs étaient parsemés de fresques et d’écritures anciennes. L’éclairage était succinct. Le temple ne contenait aucunes chaises mais des tapis étaient posé sur le sol.

Tsao Ming s’avança vers le haut du temple, il se dressa sur ce qui pouvait être une sorte d’autel. Dans son bel habit rouge il avait une allure majestueuse.

T.M : mes frères, les explorateurs de la Terre nous ont fait l’honneur d’assister à la prière.

Asseyez-vous !

Tous les habitants s’asseyèrent en tailleur et en ligne. Ils avaient tous la position du lotus. Daniel fit signe au reste de SG1 de faire de même, et Jack ne put réprimer un grognement.

T.M : joignez ainsi vos mains avec ceux de vos frères, et fermez les yeux.

Tous s’exécutèrent. Et Jack trouva la situation plutôt plaisante quand il prit la main de Sam, et y entremêla ses doigts. Sam n’osa plus bougé, elle était tétanisée. Elle repensa tout de suite à la dernière fois qu’ils s’étaient tenus la main. Elle ferma ses yeux et tenta de se concentrer sur les paroles de Tsao Ming.

T.M : videz votre esprit, ne pensez plus, concentrer vous uniquement sur l’éveil spirituel. Prions pour nos frères.

Chacun inclina la tête en forme de respect. Une douce musique vint envelopper l’atmosphère.

T.M : minq chu tse kang to fiu rua wang lee…twan samârui

L’office se poursuiva encore quelques instants pendant lesquels Tsao Ming prononça des sortes d’incantations. Les habitants étaient très concentrés sur leur prière. Au bout d’un temps qui parut une éternité pour Jack, ils se relevèrent et se dirigèrent lentement vers la sortie du temple, tous sereins.

Curieusement Teal’c arbora un petit sourire.

J : Teal’c ça ne va pas ?

T : je vais très bien O’Neill, cette prière s’apparente beaucoup à la méditation et m’a fait le plus grand bien.

D : c’est vrai que ça détend.

Tsao Ming s’avança vers eux.

T.M : alors avez-vous apprécié ?

S : oui c’était très bien.

J : oh oui super, dit-il ironiquement.

T.M : ce soir se déroule la fête du Tsaïok, vous êtes invités.

D : c’est gentil à vous.

T : nous acceptons avec gratitude.

T.M : je vais vous conduire vers votre demeure.

 

Maison non loin des jardins,

La maison que leur prêtait Tsao Ming était pas très grande mais suffisante pour quatre. Elle comportait trois chambres. La décoration était simple mais vivante. L’éclairage encore une fois tamisé donnait une ambiance de sérénité. Tsao Ming se retira après leur avoir indiqué ou se trouvait la fête de ce soir.

T : je propose de partager une chambre avec vous Daniel Jackson.

D : heu…oui si vous voulez, bon ba Sam Jack vous avez qu’à prendre les deux autres.

S : merci.

Ils allèrent chacun dans leurs chambres pour déposer leurs affaires puis se retrouvèrent ensuite dans la pièce principale.

J : alors vous en pensez quoi ?

D : et bien je dirais qu’ils semblent avoir la même culture que les…

J : Daniel ! je parlais de Goaulds !

D : ha ça !

S : je ne pense pas que ce soit un peuple bien méchant, ils ne semblent pas vraiment être des guerriers.

J : ouai...quoi qu’il en soit il faut absolument parler avec Tsao Ming pour en savoir plus.

T : je pense que demain serait plus sage, car leur fête me paraît être importante pour eux.

J : ça marche pour moi !

SG1 discutèrent encore quelques temps quant à la stratégie à adopter. Puis ils décidèrent de visiter un peu la ville.

 

 

La fête battait son plein depuis déjà une bonne heure. SG1 avait mangé un repas succulent arrosé d’un alcool assez fort. Jack et Daniel appréciaient beaucoup ce nouvel alcool. Sam les observait d’un air amusé pensant que ces deux-là n’étaient pas les derniers quand il s’agissait de boire. Pendant le dîner, ils s’étaient quelques peu entretenu avec ce peuple, et en avaient appris beaucoup mais rien concernant les Goaulds.

En ce moment Jack était en train de discuter avec une femme ravissante, ils riaient ensemble et elle se collait à lui tant qu’elle pouvait. Sam de son côté fulminait en observant le spectacle qui s’offrait à elle. Comment pouvait-il se laisser draguer par cette femme ? Et devant elle en plus ! Elle se ravisa à l’idée d’aller coller une droite à cette femme pensant que ça n’arrangerait rien. Elle se leva tout de même et se dirigea d’un pas plus qu’assuré vers Jack. Arrivé à sa hauteur, Jack et la femme la virent. Ne laissant pas de temps à aucun des deux de parler elle lança à Jack, en foudroyant la femme.

S : je suis fatiguée, je vais me coucher JACK !

Puis elle se retourna rapidement et se dirigea vers leur maison. Elle se demanda encore ce qui lui avait prit de l’appeler Jack. En fait si, elle savait, elle l’avait appelé par son prénom pour faire comprendre à cette femme que c’était chasse gardée, et qu’elle n’avait pas intérêt d’empiéter sur son territoire. Elle espéra que Jack finirait la nuit tout seul, mais elle pensait que Jack avait lui aussi compris le message. Elle était possessive et pas la peine de penser à fricoter avec une autre !

Quand la fête prit fin, Jack aida Daniel à rentrer dans leur maison. En effet ce dernier était ivre mort. Quand ils furent tous coucher, Jack ne cessa de repenser à ce que Sam avait fait quelques heures auparavant. Etait-ce un message ? Lui ouvrait-elle la voie ? Il ne savait que penser, mais ce qu’il y a de sûr c’est qu’elle avait été jalouse tout comme elle l’avait été de Sara. Et ça c’était bon signe. Il s’endormit avec un sourire en coin pensant à une Sam furibonde.

 

Le lendemain, le réveil fut plus que difficile pour Daniel. Il avait un atroce mal de tête.

Daniel décida d’aller discuter avec Tsao Ming, tandis que Sam prélevait des échantillons et Teal’c méditait…Jack quant à lui errait dans la ville à la recherche d’une bonne stratégie, non pas pour cette mission, mais pour une mission nommée Sam.

Cela faisait bientôt une heure que Daniel était assis devant une tasse d’une boisson typique à parler avec Tsao Ming. Ce dernier prenait plaisir à narrer l’Histoire de son peuple. En effet la richesse de leur Histoire était impressionnante. Et leur culture si intéressante.

D : ce que je ne comprends pas bien votre quête de spiritualité !

T.M : et bien voyez-vous la souffrance est omniprésente, sous quelle forme que ce soit, mais il y a une voie qui mène à la cessation de cette souffrance, c’est le nirvana. Tout Chïanq recherche cette voie.

D : comment parvient-on à ce " nirvana " ?

T.M : seul un être totalement éveillé peut atteindre ce but ! Mais ce but n’est pas simplement de mettre fin à sa propre souffrance et d’obtenir un bonheur personnel, c’est également de supprimer la souffrance des autres et d’assurer un bonheur durable.

D : qu’entendez-vous par éveillé ?

T.M : pour être éveillé un être doit pratiquer le rite de Chianzaï, la méditation et s’engage à libérer de la souffrance ses semblables. C’est l’amour du prochain et la compassion profonde qui nous guide.

D : je ne vous juge pas mais comment pouvez-vous faire passer le bonheur des autres avant le votre ?

T.M : nos convictions sont fondées, depuis toujours, sur l’importance extrême de dédier sa vie au bonheur d’autrui…dans votre monde vous ne dédiez pas votre vie à celle des autres ?

D : et bien pas systématiquement…en fait c’est compliqué, cela dépend de chaque individu.

T.M : chaque individu mérite de goûter au bonheur absolu !

D : c’est surprenant !

T.M : quoi donc ?

D : votre culture a de nombreux points communs avec une religion terrienne…votre peuple a toujours vécu sur cette planète ?

T.M : de plus loin que je me souvienne oui, nous n’avons jamais bougé d’ici. D’ailleurs nous ne connaissons pas le fonctionnement de l’anneau de fer.

Jack arriva dans la pièce où les deux convives discutaient, il sentit que la conversation allait prendre une tournure plus intéressante et décida d’orienter la conversation. Il s’asseya aux côtés de Daniel après avoir adresser un signe de tête aux deux hommes.

J : Collins nous a dis que vous avez rencontré " l’homme aux yeux de braise "…il est venu par l’anneau de fer ?

T.M : non il est arrivé avec un engin de l’espace, cependant ce n’est pas moi qui l’ais reçu.

D : racontez-nous !

T.M : c’est par un matin de fraîche rosée qu’il est venu de l’espace accompagné de membres de son peuple…je n’étais pas en ville ce jour là car j’offrais mes services à d’autres des campagnes, comme chaque saison. En mon absence c’est mon subalterne qui me remplace, Tchiko. C’est lui qui à rencontré le Goauld comme vous l’appelez ! …ils sont venus nous demander de l’aide.

J : de l’aide ? vous plaisantez ?

T.M : non, Tchiko nous a expliqué qu’il fallait leur venir en aide car c’est un peuple pacifiste tout comme nous. C’est un peuple meurtri qui a subi la violence des autres. Ils ont été ravagés par la cruauté de leur monde.

J : ha mon avis on a pas la même conception de ces gens là !

D : Jack !…attendez quel est le nom de leur chef ?

T.M : Arès, je crois.

J : Daniel ???

D : chez les Grecs c’est le Dieu de la bravoure et de la bataille.

T.M : vous le connaissez ?

D : pas vraiment ! quelle genre d’aide lui avez-vous apporté ?

T.M : et bien ils ont besoin d’hommes pour reconstruire leur monde, et nos hommes se portent volontaires…ainsi ils atteindront peut-être l’éveil.

J : l’éveil ?

D : je vous expliquerais.

J : et ces hommes quand reviennent-ils ?

Tsao Ming lui lança un regard surpris.

T.M : mais ils ne reviennent pas !

J : quoi ?

T.M : Leur âme a certainement atteint le paroxysme de l’éveil, ils ont su trouver la jouissance parfaite !

J : ah oui et bien je suis ravie pour eux, que gagnez-vous dans tout ça hein ???

T.M(calmement) : avez-vous déjà donné sans rien attendre en retour ?

Jack s’énerva.

J : arrêtez avec vos préceptes zen, ça suffit votre peuple est en train de se faire berner et vous…

D : Jack ! stop ! venez il faut qu’on parle avec Sam et Teal’c. (s’adressant à Tsao Ming) nous reviendrons plus tard, pourrons-nous nous entretenir avec…Tchiko ?

T.M (imperturbable) : oui bien sûr, à plus tard !

Daniel entraîna de force Jack dans leur maison. Une fois arrivé à l’intérieur.

D : mais qu’est-ce qui vous a pris ?

J : qu’est-ce qui m’a pris, hein ? Vous êtes jaloux parce que cette fois c’est moi qui défends la veuve et l’orphelin ???

Daniel allait répliquer quand Sam et Teal’c arrivèrent.

S : messieurs, qu’est ce qui se passe ?

J : nous avons discuté avec Tsao Ming…et nous avons découvert qu’il livrait des hommes à un Goauld.

D : non c’est pas tout à fait ça…

J : ah oui et comment vous voyez ça ?

D : écoutez ces gens sont d’une culture et d’une tradition religieuse tout autre que nous…et ils n’ont semble-t-il pas perçu la menace des Goaulds.

S : comment ça ?

D : et bien, leur but est d’atteindre l’éveil, c’est-à-dire la libération de toute souffrance et l’élévation de l’âme…et cela s’accomplit par la Grande Compassion, qui est de libérer les souffrances des autres.

T : mais quel est le rapport avec les Goaulds?

D : et bien ce peuple croit qu’ils libèrent les Goaulds de toutes souffrances…apparemment les Goaulds se sont décris comme pacifistes et meurtris.

J : ah parce qu’ils souffrent maintenant ?!!!

S : mais comment acceptent-ils de servir d’hôtes, car c’est de ça dont il est question non ?

D : oui…en fait je crois qu’ils ne savent pas de quoi il s’en retourne exactement…et il y a quelqu’un qui tire les ficelles et…

J : Tchiko ?

T : qui est-ce ?

J : le subalterne de Tsao Ming, qui c’est visiblement occupé de l’accueil de notre cher Goauld.

D : c’est pour cela que je pense qu’ils ne savent pas ce qu’il va leurs arriver une fois la porte passée…ils pensent tous accomplir une tâche importante et en fait ils se font asservir.

S : et qui est le Goaulds ?

D : Arès, chez les Grecs c’est le dieu de la bataille te de la bravoure. Il est décrit comme agressif et violent. Seulement chez les Grecs ce n’est pas un dieu très populaire.

T : j’ai entendu parler de lui il y a longtemps. Sa réputation n’est pas brillante. Il n’a jamais su affirmer sa suprématie comme l’ont fait les grands maîtres. Il ne sait pas beaucoup combattre et possède une petite flotte. Il ne représente pas un grand danger si nous voulons par la suite le combattre.

S : c’est toujours ça.

 

Ils restèrent tous songeur. Cela était quand même préoccupant. Il fallait qu’ils s’entretiennent avec ce Tchiko, car il jouait certainement un rôle important. Quand ils demandèrent à voir Tchiko, on leurs expliqua qu’ils devaient repasser plus tard car il était très occupé.

Sur ce, Daniel décida d’aller étudier les fresques du temple accompagné de Teal’c. Quant à Sam, elle était toujours plongée dans ses échantillons en bordure des jardins. Jack lui, opta pour une petite sieste, qui selon lui l’aiderait à réfléchir.

 

Bordure des jardins,

Sam était assise sur une grosse pierre, elle s’accordait une pause. En effet elle venait de travailler sans relâche et la chaleur ambiante commençait à lui taper sur la tête. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la présence qui venait d’arriver à sa hauteur.

J : allô…Carter !!!

Sam sursauta.

S : oh mon colonel vous m’avez surpris, j’étais ailleurs.

J : oui je vois ça, dit-il en souriant. Alors vous faisiez une pause ?

S : oui la chaleur est accablante.

J : vous devez être malade car vous vous accordez une pause c’est pas normal venant de vous !

Sam sourit à pleines dents. Un silence pesant s’installa.

J : c’est rare !

S : quoi donc ?

J : des moments comme ça où on ne se dispute pas tous les deux.

S : oh !…oui c’est vrai qu’en ce moment, je suis un peu à cran, c’est de ma faute !

J : non Carter, dans nos conflits nous avons chacun notre part de responsabilité, il faut être deux pour se disputer.

S :…que nous est-il arrivé mon colonel ?

J : …je ne sais pas…peut-être tout simplement le fait de vivre si près l’un de l’autre et d’être en définitive si loin.

Un silence s’installa à nouveau. Tous deux savaient que le sujet de la conversation allait forcément mener à cette fameuse lettre. Et le sentiment qui régnait était un mélange de peur et d’excitation. Ces deux sentiments se battaient en duel sans qu’aucun ne prit le dessus.

J (tout doucement) : et sinon le facteur est passé ? demanda-t-il innocemment.

Ils s’échangèrent un long regard.

S : oui, murmura-t-elle…vous l’avez reçu aussi ?

J : quoi donc ? voyant que sa blague ne prenait pas…si c’est la lettre avec le cachet rouge…oui !

A présent, ils évitaient soigneusement de se regarder. Ils se sentaient gênés tous les deux. Ils étaient complètement tétanisés à l’idée de faire le moindre geste. Sentant la situation devenir critique, Sam se lança.

S : après avoir reçu la lettre j’ai eu envie de me précipiter chez vous…et puis en fait j’étais et je suis encore terrorisée.

J : je suis allé chez vous et puis arrivé devant chez vous je suis repartis…je crois qu’on avait tous les deux peurs de la réaction de l’autre…

S : oui même avec cette lettre ça reste un peu compliqué !

J : ce que j’ai dis il y a deux mois de ça est encore d’actualité.

Jack fixa Sam qui le remarqua et se mit inévitablement à rougir.

S : et maintenant, demanda-t-elle doucement.

J : maintenant j’ai envie de vous embrasser.

Sam sourit et rapprocha son visage de celui de Jack avec une extrême douceur. A peine ses lèvres étaient entrer en contact avec celles de Jack que les souvenirs du précédent baiser dans le salon de Jack lui revint en mémoire. Ils s’embrassèrent avec douceur faisant ainsi prolonger ce moment de grâce. Ils avaient tellement sacrifié et attendus pour parvenir à cet instant précis où toutes barrières s’abattaient enfin. A bout de souffle, leurs lèvres se séparèrent, et laissèrent échapper un long soupir. Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre, en écoutant seulement la respiration de l’autre. Ils n’avaient pas envie de parler, il n’y avait rien à dire…en tout cas pas dans l’immédiat.

Puis Sam appuya son dos contre le torse de Jack. C’est ainsi qu’ils profitaient, toujours en silence, de la présence et de la promiscuité de l’autre. De temps en temps, Jack traçait une ligne de baiser le long du cou de Sam, lui faisant ainsi fermer les yeux pour apprécier cette douce caresse.

Au bout d’un moment, Jack brisa le silence.

J : tu as encore été jalouse !dit-il amusé.

S (se redressant un peu) : quoi ?

J : ba oui de la jeune femme l’autre soir.

S : non je n’étais pas jalouse…

J : oh arrêtes je suis sûr que…

S : d’accord c’est vrai, j’admets…pourquoi je n’aurais pas du ?

J : il n’y avait pas de risque !…cette femme était sympa mais sans plus, dit-il tout souriant.

S : cela prouve que je tiens à toi !

J(sourire aux lèvres) : et j’en suis ravie !

Ils s’embrassèrent encore pendant quelques instants puis décidèrent d’aller rejoindre les autres. Ils trouvèrent Daniel plongé dans les traductions de textes du temple, accompagné de Teal’c qui l’avait rejoint. Daniel remarqua que Jack souriait bêtement et cela l’intrigua. C’est tous les quatre qu’ils décidèrent d’aller parler avec Tchiko.

 

Maison de Tsao Ming,

On avait dis à SG1 que Tchiko se trouvait actuellement dans la demeure de Tsao Ming. Après avoir été autorisé à entrer, ils s’asseyèrent en tailleur tout comme Tsao Ming et Tchiko.

T.M : les explorateurs de la Terre désirent te parler Tchiko.

Tchiko :…heu…oui évidemment.

D : nous voudrions en savoir un peu plus sur votre rencontre avec Arès.

Tchiko : heu…il est venu chercher notre aide…pour son monde…

J : ha oui et quel genre d’aide ?

Tchiko : il…il avait besoin de main d’œuvre.
J : arrêtez vos salades, il n’avait pas plutôt besoin d’hôtes.

D : Jack ! toujours aussi direct, hein ?

J : quoi ? on ne va pas tourner autour du pot !!!

T.M : que se passe-t-il messieurs ?

D :…..

S : Tchiko, nous aimerions savoir si vous dîtes bien la vérité, car si c’est le cas alors votre peuple court un grand danger !

T.M : qui vous permet de le juger ainsi, je lui accorde ma plus grande confiance et je vous affirme qu’il parviendra bientôt à l’éveil, car….

Tchiko : Tsao Ming…je…j’ai trahi mon peuple et je vous ais à tous mentis…

D : comment avez-vous pu ?

T : savez-vous réellement ce que les personnes qui ont passées la porte subissent ?

Tchiko (doucement) : elles servent d’hôtes et vivent ainsi d’asservissement…

T.M : Tchiko !…ton but n’était-il pas de supprimer la souffrance de tes frères, et toi tu agis dans le sens inverse…

Tchiko : je n’ai pas pu faire autrement.

S : vous plaisantez, vous avez tout simplement vendu votre peuple.

Tchiko : laissez-moi vous expliquer…

Tous étaient septiques.

Tchiko : je vous en prie…

C’est ainsi que Tchiko débuta son récit. Comme l’avait dis Tsao Ming, les Goaulds étaient venus un matin alors que Tsao Ming était absent. Tchiko était ce jour là accompagné de sa fille. Il avait accueillis Arès avec la plus grande importance, ravis de pouvoir rencontrer un étranger, et désireux d’atteindre l’éveil. Dés lors, et sans raison apparente, le Goauld, accompagnée de sa horde de jaffas, avait menacé Tchiko. Ce dernier n’étant pas habitué à cela et prônant la non-violence n’avait su comment réagir. Les jaffas, sur ordre de Arès s’étaient emparés de sa fille. Tchiko se sentit alors impuissant et complètement désemparé. Le Goauld lui avait ainsi ordonné d’amener son peuple et de les suivre par la porte. Partagé entre le désir de sauver sa fille et de ne pas trahir son peuple, Tchiko avait fait un compromis, tant bien que mal, avec Arès. Il se tenait de livrer des hommes, et il lui rendrait sa fille. Le compromis ainsi passé, Tchiko se devait de mentir à son peuple et de faire passer les Goaulds sous une fausse identité. Suite aux premiers Chïanqs qui passèrent la porte, la fille de Tchiko lui fut rendue. Cependant malheureusement pour Tchiko ce qu’il pensait être un marché passager n’en fut rien. Il devait désormais mentir indéfiniment à son peuple et le trahir, et cela jusqu’à ce que les Goaulds se lassent. C’est pour cela qu’il avait insisté auprès de Tsao Ming pour s’occuper des relations avec ce nouveau peuple. Tchiko avait ainsi renoncer à dire la vérité à Tsao Ming, de peur des représailles des Goaulds, et sachant que son peuple tout entier était pacifiste.

SG1 et Tsao Ming avait écouté Tchiko avec attention. Tchiko venait de finir et attendait une réaction de la part de son auditoire.

Tchiko : Tsao Ming, je sais que je risque de devoir faire face à la justice de mon peuple (en inclinant la tête), et je suis prêt.

T.M : veux-tu nous laisser un moment Tchiko.

Tchiko acquiesça puis sortit.

T.M : qu’en pensez-vous ?

D : je trouve affreux ce qu’il a fait ! comment a-t-il pu ?

T.M : selon nos lois Tchiko devra passé par notre justice à part si quelqu’un se prononce en sa faveur, et me persuade du contraire.

J : je vais le faire !

D : QUOI ?

Sam et Teal’c qui ne s’étaient pas prononcé depuis le regardèrent avec étonnement.

S : avec tout le respect que je vous dois, pourquoi mon colonel ?

J : il ne mérite pas " qu’on lui jette la pierre "

D(s’énervant) : Jack il a trahi son peuple tout entier !

T.M : pourquoi lui accordez grâce ? expliquez-nous.

J : écoutez ce type à faire quelque chose d’affreux on est d’accord mais il faut voir les raisons…

D : Jack, je….

J : fermez-la cinq minutes Daniel, cet homme l’a fait pour protéger son enfant !

D : et c’est une excuse c’est ça ?

J : je n’ai pas dis ça, seulement un parent est prêt à faire n’importe quoi, tant irresponsable que ce soit, pour sauver son enfant.

D : ha oui et vous vous serriez prêt à trahir votre peuple ?

T : je pense également comme O’Neill, et sans vouloir vous offenser Daniel Jackson, vous n’avez pas d’enfant et c’est pour cela que cette éventualité vous ne pouvez la concevoir !

J : merci Teal’c.

D : et vous Sam ?

S : je n’ai pas d’enfant non plus mais je pense que nous pouvons envisager le fait de faire tout et n’importe quoi pour le bien de son enfant.

J : c’est égoïste, mais c’est comme ça.

T.M : vous avez su me convaincre, Tchiko ne risque plus rien.

D : …très bien, vous avez certainement raison !

Tsao Ming laissa SG1 pour annoncer à Tchiko que SG1 s’était porté garant, et qu’il ne risquerait rien.

J : Daniel, je ne l’excuse pas seulement cela peut arriver à n’importe qui.

D : oui…si c’était vous l’auriez-vous fait ?

J(doucement) : …j’aurais fait n’importe quoi pour mon fils…

T : en attendant que faisons nous pour Arès ?

S : nous allons les aider…n’est-ce pas ?

J : oui mais comment ?

T : je pense qu’il faudrait attendre la prochaine venue des Goaulds et ainsi nous pourrions agir dans de meilleures conditions.

D : oui et avant nous pourrons nous renseigner auprès de Tchiko.

Le reste de la journée, SG1 le mit à profit de leur nouvelle mission. Teal’c alla informer le général qu’ils avaient besoin de plus d’armes et le mettre au courant de la situation. Pendant ce temps, Jack et Sam avaient gentiment aidé Daniel.

Le soir venu, et leur du coucher approchant, Daniel fut surpris de voir Jack rentrer dans la chambre de Sam.

D : heu…Teal’c ?...j’ai une vision ou Sam et Jack sont rentrés dans la même chambre ?

T : non Daniel Jackson, il semble que la situation est évoluée, et j’en suis heureux !

D : pareil pour moi…mais c’est surprenant !

Au même moment, dans la chambre de Sam. La discussion n’était pas indispensable pour le moment. Les caresses et les baisers allaient bon train et la nuit promettait d’être mouvementée et quelque peu torride.

Le jour suivant, les discussions étaient à la mission pour sauver les Chïanqs. SG1 s’étaient à nouveau renseigné auprès de Tchiko pour connaître la façon de procéder des Goaulds. Ils y avaient appris que les jaffas ne venaient qu’en comité restreint, quatre ou cinq jaffas pas plus. Pas étonnant sachant que les Chïanqs suivaient les jaffas sans émettre de réticence ; et qu’ils devaient se présenter dans quatre jours, ce qui laissait peu de marge d’erreurs. Le vaisseau de Arès se positionnait juste au-dessus de la porte et les jaffas gagnaient la planète avec des sortes de bracelets de téléportation.

J : nous devons donc agir vite ! qu’en pensez-vous Tsao Ming ?

T.M : la violence n’a jamais rien résolu et…

J : écoutez, si vous ne vous en débarrassez pas maintenant, considérez que c’est fini pour vous !

D : heu…ce que veut dire Jack, c’est que…

J : mais qu’est-ce que vous avez à me reprendre vous ?

D : Jack !

J : Daniel !

D: bon…si vous n’agissez pas vite, ils viendront en surnombre et vous anéantiront. Il n’y a pas d’autre alternative.

T.M : nous devons vous faire confiance alors ?

S : c’est préférable !

T.M : et établir un dialogue avec eux ?

T : on ne discute pas avec ces individus là !

T.M : très bien alors nous nous en remettons à vous.

J : bon et bien au boulot.

SG1 avait donc décidé de surprendre et de maîtriser les jaffas à leur arrivée sur la planète de Tsao Ming. Ils prendraient ensuite leurs accoutrements, ainsi que les fameux bracelets et pénétreraient à leur tour dans le vaisseau. Il était prévu que SG1 fasse explosé le vaisseau avec une bombe à naquada, après avoir récupéré des prisonniers. Et ainsi le peuple Chïanqs serait libre. Le plan paraissait facile, il ne restait plus qu’à l’exécuter.

SG1 devait désormais se préparer pour cette nouvelle mission.

Daniel ne pouvait pas pour l’instant participer aux préparations de cette mission, il était donc à nouveau dans le temple pour y déchiffrer des écrits. Il reçut la visite d’un Jack qui semblait s’ennuyer.

J : salut !

D :…salut !

J : alors quoi de neuf ?

D : et bien c’est surprenant comme ces écrits se ress….

J : ouai d’accord et à part ça ?

D : c’est plutôt à vous de me le dire.

J : pardon ?

D : quoi ? il n’y a pas eu récemment un changement fondamentalement important ?

J : heu…non je vois pas.

D : ha oui, et vous ne serriez pas avec Sam par hasard ?!!!!

J : ha ça….ba oui ! Je n’aurais qu’un mot à dire dérogation !

D : et vous comptiez me le dire quand, hein !!!

J(faisant mine de réfléchir) : heu…jamais !

D : très drôle…d’ailleurs elle est ou ?

J : elle fait la bombe…et apparemment je la déconcentre alors …

D : stop ! taisez-vous !

J : ba quoi ?

D : je ne veux pas savoir ce que vous lui faisiez pour la déconcentrer !

J : mais arrêtez j’ai rien dis.

D : oui ba justement ne dîtes rien.

J : oula, je préfère m’en aller !

D : ouai c’est ça. Laissez-moi travailler.

Le jour J était enfin arrivé après que Sam ait travaillé comme une acharnée. Elle était en train de se préparer dans sa chambre quand on frappa à la porte. Jack entra.

S : mon colonel ? un problème?

J : non je voulais te parler.

S(surprise) : oh !

J : je voudrais que tu sois très prudente, que tu fasses attention pendant la mission…

S : Jack !…arrêtes ça tout de suite !

J : quoi ?

S : ton foutu protectionnisme !

J : hé ! je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à un membre de mon équipe.

S : bon sang Jack ! Arrêtes ton petit, ça ne prend pas avec moi.

J :

S : c’est pas parce qu’on est ensemble que les règles changent…tu es colonel et je suis major, alors agis en tant que tel.

J : Sam, je veux pas te perdre c’est tout !

S : tout va bien et tout ira pour le mieux. Ton major sera prudente comme elle l’a toujours été, mais Sam te met en garde, si tu es trop sur mon dos, cela ne pourra pas fonctionner.

J : excuses-moi j’ai du mal à faire la part des choses à l’heure qu’il est.

S : tu es un des meilleurs meneurs d’hommes que je connaisse, je sais que tu en es capable. Tu peux le faire sinon l’équipe et nous deux risquent d’en souffrir ! Et puis j’ai besoin que tu m’estimes aussi en tant que major, je ne veux pas être uniquement la femme qui partage ton lit !

J : Sam, je ne t’ai jamais…

S : je sais je sais…mais tu m’as compris, je veux qu’on arrive à différencier notre vie privée de notre vie professionnelle.

J : ok, et j’essayerais d’être plus raisonnable.

Un silence occupa la pièce pendant qu’à travers un regard, se disait encore beaucoup.

J : on y va major ?

S(sourire) : oui mon colonel.

 

Devant la porte,

D : ha vous êtes là !

J : c’est bon Daniel, c’est pas encore l’heure…cela nous laisse le temps de récapituler. On maîtrise les jaffas, on file dans le vaisseau, on transmet nos amitiés à Arès, Carter et moi on place la bombe…

S : heu mon colonel ? il était prévu que ce soit Teal’c et moi pour la bombe.

Ils échangèrent un regard par lequel Sam suppliait Jack de céder.

J : très bien donc Carter avec Teal’c ! bon maintenant à vos positions.

Chacun se dirigea vers son lieu de retranchement. Ils s’étaient tous cachés derrières des buissons à proximité de la porte. Ils devaient faire preuve de patience car le vaisseau arriva que tardivement. Comme à son habitude SG1 était tendu, certes ce n’était pas la première fois qu’ils combattaient un Goaulds mais c’était toujours une certaine tension et crainte qui s’installait à chaque combat.

Le vaisseau fit son apparition, il était pas très grand, et n’était pas franchement impressionnant. Cela n’étonna pas SG1 sachant qu’ils n’avaient jamais entendu parler d’Arès et avaient supposé qu’il n’était qu’un petit maître en quête de pouvoir.

Ils n’eurent pas le temps de dire " ouf " que les jaffas se matérialisèrent devant eux en un éclair. C’est à ce moment là que Jack donna l’ordre à son équipe d’attaquer. En quelques coups de Zat et le tour était joué. Ils avaient sans peine désarmé les jaffas.

J : bon tout le monde va bien ?…ok alors on se déguise et après on décolle !

SG1 enfila donc les " parures " des jaffas, avec quelques difficultés.

J : c’est d’un lourd ce truc ! je préfère de loin nos tenues à nous ! Ca va Carter ?

S : ça va, ça va !

J : bon et bien on est parti…Carter ? ce bracelet ?

S : heu…je sais pas trop…

T : je propose que nous nous rapprochions les uns des autres.

J : ok et ap…

 

Dans le vaisseau d’Arès,

J : …près ! waou ! Carter ?

S : je n’en sais rien je n’ai fais qu’appuyer sur le bouton !

J : vous avez bien fait !

SG1 s’était en effet retrouvé dans une des pièces du vaisseau, cela ressemblait à une sorte de salle d’embarquement.

J : bon et maintenant, porte de gauche ou porte de droite ?

D : je dirais à droite.

J : bon on va à gauche ! Teal’c, Carter vous trouvez la salle des machines et vous préparez le feu d’artifice. Daniel, moi on va libérer les Chïanqs qu’on trouve.

S : à vos ordres !

J : bon on y va…rendez-vous ici dans (il regarde sa montre)…20 minutes, c’est compris ?

S : oui mon colonel !

Sam et Teal’c se risquaient à arpenter les couloirs du vaisseau à la recherche de la salle des machines. Ils avaient toujours leurs tenues de jaffas, seulement ils craignaient toujours qu’on découvre leurs vraies identités. Après de longues recherches, ils parvinrent enfin dans la salle des machines. Une fois arrivés ils s’afférèrent tout de suite à la pause de la bombe.

Pendant ce temps, Daniel et Jack avaient une tâche plus dure à exécuter. Ils devaient trouver des Chïanqs qui pourraient être susceptibles d’être sauvés. Ils trouvèrent sans peine la pièce ou étaient retenus quelques Chïanqs qui ne semblaient pas être infestés. Daniel leur expliqua la situation et leur demanda de les suivre. Pour l’instant tout se passait pour le mieux. Jack, Daniel et les Chïanqs se dirigeaient en direction de la sortie. Jack était en tête suivis des Chïanqs et Daniel ferma la marche un peu en retrait. Daniel marcha prudemment mais pas assez pour remarquer le jaffa qui se posta derrière lui le menaçant avec sa lance.

Jaffa : tu vas me suivre intrus je vais te mener auprès de mon maître.

D(dans sa tête) : et merde !

Jack et les Chïanqs eurent juste le temps de se cacher avant que d’autres jaffas ne les repèrent. Ils virent alors Daniel accompagné d’un groupe de jaffas, se dirigés vers le côté opposé du vaisseau.

J : c’est pas vrai ! Il en manque pas une celui-là…bon vous allez regagner le point de rendez-vous sans moi, en indiquant avec sa main, c’est par là. Vous allez normalement trouver un homme et une femme, ils sont avec nous. Avec eux vous serez en sécurité. C’est compris ?

Un Chïanq : oui mais et vous ?

J : je vais chercher Daniel et je vous rejoins.

Tous : bonne chance !

J(en s’éloignant) : merci.

Les Chïanqs prirent donc la direction indiquée pendant que Jack se dirigeait du côté opposé. Jack ne progressait pas bien vite étant donné qu’il lui fallait éviter des troupes jaffas à tous les couloirs. Guidé par des cris qu’il crut reconnaître comme ceux de Daniel, il avança vers une immense pièce à l’aspect royal. Il put alors apercevoir Daniel en train de subir des tortures par un homme qu’il pensa être Arès. Jack se cacha derrière un pilier assez loin d’Arès pour que ce dernier n’entendit pas la radio de Jack grésiller.

S : mon…colonel…où en êtes-vous ?Nous on a finis ! Nous sommes avec les Chïanqs.

J : allez les mettre en sécurité sur leur planète.

S : et vous mon colonel ?

J : heu…je vais chercher Daniel, et on arrive.

S : on vous attend mon colonel !

J : négatif Carter, vous regagnez la planète…

S : mais…

J : pas de soucis, je maîtrise la situation…combien de temps avant l’explosion ?

S : 5 min 57.

J : ok rendez-vous en bas !

S :

J : Carter ?

S : oui rendez-vous en bas!

Sam et Teal’c obéirent donc aux ordre de Jack, et regagnèrent la planète accompagnés des Chïanqs.

Pendant ce temps, Daniel était torturé par Arès qui voulait en savoir plus sur Daniel et la Terre. Arès n’était peut-être pas un grand maître mais savait magner les instruments de torture à la perfection.

A : qu’est-tu venu faire ici ? et d’où viens-tu ?

D(faiblement) : va te faire voir !

A : c’est ta dernière chance…

D : va au diable !

A : tu vas mourir pour ton insolence.

Arès entreprit à nouveau de blesser Daniel avec ses engins de torture. Il frappa une fois de plus Daniel avec ses barres de fer chauffées.

Daniel devenait de plus en plus faible, il ne supporterait pas longtemps les brûlures qu’il subissait. Il essayait tant bien que mal de se concentrer sur la douleur pour essayer d’en faire par la suite abstraction. Ses forces allaient l’abandonner quand il entendit une voix familière, et des coups de zat. Il sentit aussi son corps servir de bouclier à Arès. Il n’avait pas la force d’ouvrir les yeux pour voir comment les choses se présentaient.

Des coups de zat retentirent encore, et des cris perçants le firent un peu sortir de la brume. Puis il sentit son corps se soulever, plus de poids, il se sentait léger, son âme s’élevait-elle ? Et soudain encore des coups de feu, des bruits d’armes. Et cette voix encore qui lui disait de tenir le coup, mais en avait-il la force ? Reprenant le peu de courage qui lui restait, il ouvrit lentement les yeux. Il fut aveuglé par des images qui défilaient à toute vitesse. C’est alors qu’avec le peu de lucidité qu’il avait qu’il compris que Jack le portait et qu’il courait pour échapper aux jaffas à leur trousse. Sa tête finit par s’arrêter de tourner quand Jack le posa par terre. Jack prononça quelques phases, qu’il crut comprendre. Jack s’éloigna un peu, il se retrouva seul. Mais il avait confiance en Jack. Il se sentit partir à nouveau, mais tenta de lutter car il avait cru comprendre que Jack était allé chercher un bracelet de téléportation.

En bas, la tension était à son comble, Teal’c et Sam attendaient patiemment essayant de cacher leur folle inquiétude. Pendant que quelques mètres plus loin, les retrouvailles se passaient pour le mieux. Les Chïanqs qu’ils avaient pu sauver étaient enfin libres, et Tsao Ming était là pour les accueillire.

Un éclair vint perturber ces retrouvailles, et apparut Jack accompagné d’un Daniel mal en poing. En même temps que cela une fabuleuse explosion se fit entendre. Les Chïanqs étaient apeurés n’ayant jamais vu cela. Le vaisseau se démembrait un à un aux yeux de tous. Arès n’avait aucune chance, ou du moins voulaient-ils l’espérer.

Tsao Ming s‘approcha de Daniel et ordonna qu’on l’emmène dans sa maison. Les Chïanqs ne se firent pas prier pour venir en aide à leur sauveur.

 

Maison de Tsao Ming,

Daniel, inconscient, avait été installé sur un lit. Tsao Ming s’était accroupi devant lui et avait positionné ses mains jointes au-dessus du corps de Daniel. Il se mit à prononcer des incantations incompréhensibles. Et faisant cela, sous les yeux ébahis de SG1, une lumière jaune enveloppa le corps de Daniel, gommant ainsi ses blessures. Daniel était toujours endormi, mais n’avait plus aucunes traces de violences physiques sur son corps.

T.M : il faut le laisser se reposer, venez, sortons.

SG1 et Tsao Ming se retrouvèrent dans un salon, où un serviteur leur apporta à boire.

T.M : Daniel est maintenant hors de danger, il faut qu’il se repose quelques heures et ensuite il sera sur pieds.

S : comment avez-vous fait cela….la lumière ?

T.M : la concentration et la conviction !

J : oui mais comment ?

T.M : j’ai canalisé mon flux d’énergie sur l’envie de guérir mon prochain. C’est une technique ancienne de guérison qui s’acquière avec la pratique de l’éveil.

T : vous êtes le seul à posséder un tel don, n’est-ce pas ?

T.M : effectivement, c’est un travail de longues années pour parvenir à cela…je ne vous ai pas remercié pour ce que vous avez fais. Que puis-je faire pour vous prouvez ma gratitude ?

J : vous avez fais déjà beaucoup en sauvant Daniel…et puis nous n’avons pu vous ramener que ceux qui n’ont pas été infesté.

T.M : bien que je ne cautionne pas vos méthodes, merci à vous, il inclina la tête en signe de reconnaissance.

S : quelques fois la violence est inévitable.

T.M : peut-être mais la paix et la joie ne sont-ils pas les meilleurs moyens pour que chacun puisse goûter au bonheur qui lui est du ! J’aurais aimé vous convaincre !

J : vous nous avez convaincu seulement nos mondes sont si différents que vivrent comme vous ne nous serait pas possible.

T.M : je comprends et j’accepte cela. Vous allez repartir n’est-ce pas ?

J : une fois que Daniel sera en forme.

SG1 et Tsao Ming restèrent encore quelques heures à parler et à échanger différentes anecdotes sur leurs cultures respectives. Tsao Ming avait apporté beaucoup à SG1. Il leur avait appris qu’on pouvait vivre de sérénité et que la vraie paix existait. Et qu’il ne fallait surtout pas renoncer à la conquérir.

Daniel s’était enfin réveillé, il se sentait fatigué mais le plus important c’est qu’il se sentait vivre. On lui avait à nouveau sauver la vie et ça il ne l’oublierait pas.

Tsao Ming et SG1 étaient réunis près de la porte pour les derniers adieux. Tsao Ming avait dis à SG1 que son peuple tout entier avait pardonné son erreur à Tchiko. Leurs vies de solidarité pouvaient reprendre leurs cours. Ils étaient à nouveau libre comme ils avaient toujours été. Et puis ils s’étaient trouvés des amis qui avaient promis de revenir.

D : Tsao Ming je ne vous remercierais jamais assez pour m’avoir sauvé la vie.

T.M : et moi pour avoir sauver mon peuple.

J : si jamais vous avez besoin d’aide…n’hésitez pas !

T.M : merci à vous.

J : Carter, les coordonnées !

S : oui mon colonel !

Daniel aidé par Jack commencèrent à se rapprocher de la porte accompagné de Teal’c tandis que Sam exécutait sa tâche. Ils étaient maintenant tous les quatre alignés pour franchir la porte, quand ils furent interrompus.

T.M : et n’oubliez pas…

SG1 se retourna pour écouter ce qu’avait à dire Tsao Ming.

T.M : …chacun mérite le bonheur !

Chacun sourit en pensant à la bienveillance dont faisait preuve Tsao Ming. Puis tout en jetant un regard attendri à Jack et Sam, Daniel répondit à Tsao Ming.

D : je crois que c’est désormais en bonne voix.

Après un dernier sourire complice échangé, SG1 passèrent la porte sous le regard d’un Tsao Ming plus serein que jamais.

SG1 se retrouva en salle d’embarquement ou le général comme à son habitude les attendait.

H : tout c’est bien passé ?

J : en gros…oui mon général !

H : très bien vous filez à l’infirmerie et ensuite débriefing.

J(ironiquement) : bien évidemment mon général.

SG1 s’apprêtait à quitter la salle d’embarquement pour rejoindre l’infirmerie, quand Jack interrompît le général.

J : au fait mon général…

H : oui colonel ?

J(en jetant un regard dans la direction de Sam) : je suppose que vous y êtes pour quelques choses alors merci…

H : ne me remerciez pas, il le fallait c’est tout…

Jack et Hammond échangèrent un regard où Jack put exprimer toute sa gratitude et toute sa reconnaissance qu’il avait à l’égard de son supérieur.

Après un passage des plus long, selon Jack, à l’infirmerie, SG1 et Hammond purent faire le débriefing de mission. Et c’est après cela que Hammond accorda son week-end à SG1.

Après le débriefing Sam était allée comme toujours s’enfermer dans son labo. Jack vint la sortir de son boulot.

J : tu fais quoi là ?

S : Jack ?…tu m’as fais peur…je consultais le rapporte de mission de SG3, ils ont découvert une roche qui…

J : super ! et tu comptes passé ton week-end ici ?

S : non je t’attendais !

J : tu m’attendais ?

S(sourire) : oui je me doutais bien que tu viendrais me chercher.

J : ok alors on y va ?

S : où ?

J : je t’invite à dîner.

S : wow ! je ne peux qu’accepter.

 

Jack et Sam avaient donc passé la soirée dans un excellent restaurant. Sam avait encore beaucoup rit profitant des blagues de Jack rien que pour elle. Ils avaient eu l’impression d’être à un premier rendez-vous car c’était la première fois qu’ils sortaient tous les deux. Après le restaurant, ils avaient décidé d’aller boire un dernier verre chez Jack.  J

Ils étaient maintenant allongés dans les bras l’un de l’autre, ils profitaient du silence apaisant et de la présence de l’autre. Ils se sentaient bien, libérés d’un poids qui les avaient tant fait souffrire. Tout à coup, Sam se dégagea de l’étreinte. Elle se leva du lit faisant ainsi glisser le drap sur sa nudité parfaite. Elle prit un tee-shirt à Jack qui jonchait sur le sol et commença à l’enfiler. Elle sentit le regard insistant de Jack posé sur elle. Elle se retourna.

S : quoi ? j’ai froid !

J(en souriant) : rien…

S(peu convaincu) : alors pourquoi ce regard ?

J : non rien !

S(insistant) : si dis-moi !

J : …je me demandais…comment une femme comme toi peut s’intéresser à un type comme moi…

S : une femme comme moi ?

J : Sam tu es une femme si merveilleuse !

Une fois le tee-shirt enfilé, Sam revint s’asseoir sur le lit.

S : pas plus qu’une autre…

J : si, toi tu es si spéciale…et moi si quelconque, murmura-t-il.

S : c’est là que tu te trompes…Jack ?

J : hum ?

S : aurais-tu des doutes sur mes sentiments pour toi ?

J : non…seulement je cherche à comprendre.

Sam lui saisit les mains et d’une voix sincère.

S : il n’y a rien à comprendre…je t’aime…c’est tout ! elle marqua une pause. Il avait les yeux rivés sur elle. Jack, je viens…nous venons de passer un moment intense et merveilleux, c’est la première fois que je ressens cela…je ne te parle pas du simple fait de faire l’amour mais de ce que nous vivons …je ne pourrais pas expliquer pourquoi c’est toi…c’est toi et personne d’autre !

Jack baissa les yeux en silence, Sam ne savait que dire pour le convaincre.

S : parles-moi !

Le silence s’installa à nouveau. Sam excédée était prête à quitter le lit. Elle venait de se livrer à lui, et tout ce qu’il trouvait à faire était de se murer dans le silence. Soudain elle l’entendit parler d’une voix quasi inaudible.

J : j’ai peur !

Sam fut surprise de cette confession.

S : de quoi ?

Jack ne répondit pas tout de suite. Il avait beaucoup de mal à s’exprimer.

J : que tu te lasses de moi !

S : Jack, je….

J : laisse moi finir…c’est vrai, on s’est désiré si longtemps. Tu as peut-être idéalisé des choses me concernant et j’ai peur que tu sois déçu. J’ai peur de ne pas savoir répondre à tes attentes même si je le désire !

Elle lui posa un doigt sur les lèvres, et lui sourit tendrement.

S : le simple fait que tu t’en soucis prouve que tu en es capable…tu es conscient que ce ne sera pas facile…ça m’effraye aussi car ça fait longtemps qu’on a pas eu de relation sérieuse tous les deux…seulement j’y crois…et puis même si tu crois ne pas être à la hauteur, tu te trompes, car tu l’es largement !…je ne pourrais pas t’expliquer clairement pourquoi je t’aime…certainement pour ce que tu fais ressentir en moi en tant que femme….Laisses toi aimer Jack. Ne te pose pas de question !

Jack la considéra intensément, elle s’était livrée au plus profond de son âme, et il en avait été le confident. Il en était à la fois fier et troublé. Il avait pu voir l’immense confiance qu’elle avait en lui.

C’est à ce moment là qu’il fit une chose qui d’ordinaire lui paraissait difficile et qui aujourd’hui lui parvenait comme un chemin facile à emprunter.

J : je t’aime !

Sam sentit un frisson la parcourir. Jack ne prononçait que rarement ces mots là, elle le savait. Elle ne pu que lui sourire et l’embrasser.

J : je sais que ces choses là ne sortent pas facilement de ma bouche et j’en suis désolé mais…

S : c’est pas grave… mais c’est si bon de l’entendre !

Ils s’embrassèrent à nouveau. Le tee-shirt que Sam portait rejoignit à nouveau le sol rapidement et ils firent à nouveau l’amour.

Ils en étaient conscients, cette relation ne serait pas de tout repos. Seulement aujourd’hui ils avaient la chance de pouvoir vivre pleinement cette relation, de s’y investire complètement. La promesse qu’ils s’étaient faite il y avait un peu plus de deux mois dans le salon de Jack, n’était pas vaine. Elle avait finalement abouti au résultat tant attendu. Peut-être que le chemin de leur vie commune serait long et sinueux, qu’ils souffriraient peut-être à nouveau. Ils n’en savaient rien mais après tout ils s’aimaient n’était-ce pas là l’essentiel ?

 

 

Merci pour avoir lu jusqu’au bout !

Si le cœur vous en dit un petit mail n’est pas de refus

J  J  J