MERCI LA VIE !

 

Auteur : Liz

 

E-mail : Liz_holly@hotmail.com

 

Genre : ce qu’il y a de sûr c’est qu’y a pas d’aventure…alors on va dire romance

 

Résumé : les pensées de Sam au beau milieu de la nuit…

 

Disclaimer : les persos ne sont pas à moi, je ne reçois pas de sous…enfin vous connaissez le refrain….

 

Note de l’auteur : Désolé pour les mordus d’aventure, faudra repasser !

C’est ma première fanfic, alors c’est un peu court. J’aimerais avoir vos impressions, histoire de savoir si je peux poursuivre dans cette voie là ou s’il faut que j’arrête tout de suite (lol)

 

Merci à Doudou et Marie pour m’avoir encouragé,

Merci à Flo, qui respire le bonheur, et qui sans le savoir m’a inspiré !

Merci aussi à EnfantTV qui m’a relu et m’a poussé à publié cette ff.

 

BONNE LECTURE J

 

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Il est près de 3h30 du matin. Je n’arrive pas à trouver le sommeil, mais ça n’a pas l’air de le déranger. Je me retourne pour l’observer. Il dort paisiblement, les traits lisses, un léger sourire de satisfaction flottant sur ses lèvres…incroyablement détendu. Il est beau. Je n’arrive pas à dormir cela vient certainement du fait que je ne cesse de ressasser toutes ces pensées qui trottent dans ma tête. Je crois que je suis arrivée à un moment de mon existence où j’éprouve le besoin de faire le point. Je me sens bien, c’est juste qu’il faut parfois regarder en arrière pour mieux aller de l’avant.

Nous avons encore une fois passé le week-end chez lui, et je n’ai pas eu une minute à moi seule. Non pas que je déplore le fait que nous étions continuellement ensemble, nous avons passé de bons moments tous les deux, mais j’ai aussi besoin d’espace. Je crois que j’ai juste besoin d’un instant à moi et rien qu’à moi, pour me retrouver, et avoir la possibilité de faire ce retour sur moi-même.

Quand je le regarde dormir tranquillement, je ne peux m’empêcher de me dire que nos vies étaient si différentes, il y a quelques temps.

 

Ma vie a complètement changé depuis ces 5 dernières années et bien plus encore depuis ces six derniers mois, elle a pris un tournant décisif et cela me convient.

Du point de vue du travail, c’était une opportunité rêvée que j’ai eue. La Stargate a été une expérience unique pour tous les membres du programme. Nous foulons le sol de nombreuses planètes se trouvant à des milliers d’années lumières de la Terre, nous découvrons de nouvelles civilisations aux cultures des plus surprenantes. Nous faisons des découvertes bouleversant ainsi les lois de la physique. Nous vivons tout simplement d’Aventure !

J’exerce un métier passionnant, non pas que le combat contre les Goaulds soit plaisant, mais c’est tout ce que nous a apporté la Porte qui est surprenant. Je fais un métier d’une si haute importance, plus d’une fois le sort de notre planète était entre nos mains. Nous avons une importante responsabilité, et j’essaie d’honorer la confiance qu’on me porte. Et puis je suis porteuse, avec tant d’autres, d’un si grand secret !

Rare sont aujourd’hui les gens qui exercent leur métier avec passion. Je fais partie de cette minorité pour qui leur travail représente leur vie. Je me complais parfaitement dans mon travail, trop pensent certains !

Grâce à la Porte, j’ai acquis une certaine confiance en moi qui m’a permis de m’épanouir pleinement dans mon travail. Et ainsi montrer que je ne ressemblais en rien à l’étiquette de jeune femme froide et coincée qu’on me collait volontiers. J’ai appris à faire abstraction des remarques désobligeantes de mes collègues masculins concernant ma place au sein de l’armée. Toute ma vie j’ai cherché un certain équilibre et une reconnaissance professionnelle. Chose que je pense avoir enfin acquis.

Et le bilan d’aujourd’hui ? Et bien je suis fière. Fière de m’être fais un nom. Fière d’avoir prouvé aux autres que j’en étais capable. Fière d’être tout simplement ce que je suis !

Je reconnais volontiers que j’ai sacrifié un nombre considérable de choses pour parvenir là où j’en suis et pour assurer mon avenir professionnel. Cela valait-il le coup ? Avec le recul, je pense que tous ces sacrifices avaient un sens ; et si je devais recommencer je ne changerais rien, absolument rien. Pas même le fait d’avoir fait passé ma vie privée au second plan.

 

Ma vie a changé aussi d’un tout autre aspect, j’ai enfin découvert ce que les mots " vie privée " signifiaient. J’ai appris qu’il m’était tout à fait possible de concilier une vie professionnelle et une vie privée. Et j’arrive parfaitement à partager mon temps entre les deux.

Il y a 6 mois Jack et moi avons décidé de mettre fin à tous ces sous-entendus, ces ambiguïtés qui nous rongeaient depuis trop longtemps. Nous avons voulu voir ce que pourrait être notre relation si nous la poussions plus loin. Nous voulions faire un essai pour voir ce que cela donnerait sans pour autant être sûr du résultat. En effet, nous connaissions nos sentiments l’un envers l’autre mais nous ignorions si notre relation fonctionnerait étant donné de nos caractères respectifs entre autres choses. C’est comme ça que nous nous sommes retrouvés un soir à dîner en tête-à-tête. J’avoue que j’étais très stressée, cela faisait des lustres que je n’avais pas eu de rendez-vous. Et le fait que ce soit avec Jack O’Neill n’arrangeait rien au fait de mon angoisse. Le début de la soirée fut quelque peu tendue, nous avions du mal à nous débarrasser de notre attitude militaire. Et puis progressivement, nous nous sommes sentis très à l’aise de la compagnie de l’autre. Il lançait des blagues, je riais. Nous avons beaucoup discuté de notre situation actuelle concluant avec humour que nous étions pitoyables en relation amoureuse ! Quand il m’a raccompagné chez moi, il n’a pas hésité une seconde avant de m’embrasser. C’était un baiser tendre, délicat et sensuelle à la fois. Jamais en un seul baiser avait été exprimé autant d’émotions : soulagement, désir, peur, amour… Après ce baiser je n’avais aucune envie de le laisser partir, je lui ai demandé de rester. Il m’a regardé dans les yeux un long moment, sondant mes pensées, et il y a vu tout l’amour que je lui portais. Nous avons passé la nuit ensemble et au réveil j’ai su que je n’avais commis aucune erreur, et que notre choix avait été le bon. Pas un regret, pas l’once d’un remord.

 

Depuis tout se passe bien. A la base notre nouvelle proximité a été plutôt bien accueillie, et nous arrivons à rester, tant bien que mal, professionnels quand nous sommes en mission ou à la base. En apprenant la nouvelle Daniel était fou de joie et nous a même exécuté une danse quelque peu bizarre, Teal’c nous a félicité. J’ai partagé un sourire entendu avec Janet, dans son regard j’ai vu combien elle était heureuse pour moi, pour nous. Je crois qu’ils ont tous poussé un soupir de soulagement de nous savoir enfin réunis. Et ils semblent que pour eux aussi c’était important que nous soyons ensemble, ils ne voulaient plus qu’on souffre. La réaction du Général fut la plus appréhendée, à tord, puisque après des remontrances et après avoir insisté sur le fait de garder notre professionnalisme en toute épreuve, il nous a tout bonnement félicité. Il a fait preuve d’une compréhension sans pareil. Nous lui devons beaucoup.

 

Au début j’avais peur que du fait que je sois avec Jack dans la vie privée et bien qu’à la base on me prenne pour la compagne du colonel et non le Major Carter. Je craignais de perde en quelque sorte mon statut militaire. Heureusement ça n’a pas été le cas. Cela reste néanmoins très difficile de travailler avec l’homme que vous aimez. J’ai parfois du mal à faire abstraction du fait que c’est avec Jack que je partage des moments intimes, et qu’il est à la fois mon officier supérieur. Je redoutais que Jack ne soit pas partial au moment de me donner des ordres. J’ai du lui faire plusieurs fois la remarque quand il se laissait guider par ses sentiments pour moi, et qu’il n’était pas entièrement juste dans sa façon d’agir. Il a réussi à maîtriser tout ça et est, à présent, professionnel à mon égard…du moins autant que peut l’être Jack. Nous arrivons maintenant à agir en simples collègues. Il nous a fallu un temps d’adaptation pour séparer nos sentiments respectifs de notre travail. Je pense qu’aujourd’hui nous nous en sommes pas trop mal sorti, et je suis assez fière du résultat.

 

Je dois quand même dire que bien que je sois satisfaite de notre nouvelle relation, tous les jours ne sont pas roses. Vivre au côté de Jack O’Neill n’est pas toujours une partie de plaisir, tout comme vivre avec moi ne doit certainement pas être facile !

Au début nous n’avions pas les mêmes habitudes, les mêmes occupations, il nous a fallu nous acclimater l’un à l’autre, s’adapter peu à peu au désir de l’autre. Je pense que nous avons appris à connaître nos caractères respectifs, et je ne cache pas que nous nous disputons quelques fois, mais cela ne fait-il pas partie de la vie de couple ? Même si des petites disputes éclatent, nous sommes bien l’un avec l’autre. Nous partageons une grande complicité.

Et puis quoi qu’on en dise il faut toujours faire des concessions dans un couple et parfois ce n’est pas de gaieté de cœur. Seulement je me sens prête à en faire si cela contribue à améliorer notre avenir commun, car je suis heureuse.

 

Si on m’avait dis, il y a de ça 5 ans, que je tomberais sous le charme du Colonel Jack O’Neill, je vous aurais ris au nez. La première fois que j’ai rencontré Jack dans cette salle de briefing, je l’ai tout simplement trouvé arrogant. Cet homme m’apparaissait comme un sexiste invétéré doublé d’un macho ! Et puis au fil des missions, au fil des années, j’ai appris à le connaître. J’ai découvert que sous ses grands airs de " je n’y comprends rien " se cachaient un homme intelligent, exigeant envers lui-même, ayant sa propre morale et vivant selon ses propres convictions. Cet homme en tout point charismatique, est à la fois compatissant sachant faire preuve d’une grande humanité. Quand j’ai connu Jack, il n’était plus que l’ombre de lui-même, il essayait de fuir sa vie. Et je pense que c’est en quelque sorte sa " faiblesse " qui m’a séduite. Jack était un homme détruit qui se cherchait. Son travail lui a permis de redresser la barre, et il m’a avoué que j’ai contribué, sans le savoir, à le maintenir en vie.

Jack a cependant cette fâcheuse habitude de vouloir continuellement protéger les autres et en particulier moi. J’ai compris bien plus tard que c’était sa façon à lui d’expier la faute dont il se sent coupable, et non un manque de confiance en ses partenaires. Jack se rend toujours pour responsable de la mort tragique de son fils, mais qui peut lui reprocher ? Quel parent ne s’en voudrait pas de la mort de son propre enfant, quand bien même sa responsabilité ne serait mise en cause ? Je ne peux pas lui en vouloir, peut-être j’agirais de la sorte si mon enfant était mort.

Il est cependant toujours empreint à la peur, peur de perdre ceux qui l’entourent. Il m’a confié il y a quelques temps, qu’il avait tout fait au début pour ne pas s’attacher à moi, en vain. On ne peut aller à l’encontre des ses sentiments bien longtemps… enfin tout de même 5 ans ! J’ai appris à connaître, puis à aimer Jack, cet homme si spécial à l’humour parfois douteux ! Ce même humour qui fait tout son charme.

 

Jack, c’est aussi ce regard…vous savez ce regard là qui vous rend tout à coup très spécial à ses yeux. A travers son regard, Jack peut faire passer n’importe quelles émotions, j’aime lire en lui. Lorsqu’il pose ses yeux sur moi, je me sens vraiment être une femme. Dans mon travail ce n’est pas facile de m’affirmer en tant que telle, mais Jack m’y encourage. Parfois je le surprends à me détailler de la tête au pied, j’ai l’impression qu’il me déshabille des yeux. Et j’avoue que j’aime ça ! Il est le seul à avoir ce regard là pour moi. Son regard me donne du courage, car je me sens désirée, aimée, respectée.

Ce qui m’a le plus surpris chez Jack O’Neill, c’est de découvrir qu’il était au fond un grand romantique. J’ai découvert un homme tendre, parfois même passionné et surtout attentif à mes moindres désirs. Quand on est tous les deux, il se soucie toujours de savoir si tout va bien pour moi, il est très attentionné à mon égard…bref il veut sans arrêt faire bonne impression à mes yeux, ce qu’il réussit sans peine. Il a le don de me surprendre. Il veut sans cesse se prouver et me prouver qu’il est capable de prendre soin de moi. Cela vient certainement du fait que je lui ai évoqué mes craintes d’une relation amoureuse. Je n’avais plus envie de souffrir, " ça tombe bien, moi non plus " m’a-t-il répondu ! Je lui avais expliqué qu’avec Jonas, je n’étais pas active dans notre relation. Il décidait tout pour moi sans prendre en compte ce que je ressentais. Jack a compris que je ne voulais pas revivre cela, que je voulais m’investir véritablement dans notre relation.

 

Daniel n’arrête pas de nous suggérer de nous marier. Je le soupçonne d’avoir fais un quelconque pari, avec Janet, concernant un éventuel mariage entre Jack et moi. Que ça n’en déplaise à Daniel et à son portefeuille, mais pourquoi se marier après tout ? Je n’en vois pas vraiment l’utilité. Porter le nom de Jack ? Et alors cela prouvera quoi ? Certainement pas que je l’aime plus. Je n’ai pas besoin d’une bague pour savoir qu’il m’aime. Je l’aime tout simplement et que nous soyons marier ou pas cela ne changera rien. Nous sommes heureux ainsi alors pourquoi rentrer dans cette conformité. Peut-être qu’un jour pour je ne sais quelle raison, Jack et moi éprouverons le besoin de nous marier, qui sait ? Mais pour le moment ce n’est pas une priorité, ni une nécessité.

 

En plus d’avoir un merveilleux amant, j’ai des amis irréprochables. Des amis précieux. Des amis dont la pureté et la sincérité m’ont ému. Des amis dont la fidélité dépasse mes espérances, je peux compter sur eux dans n’importe quelle situation. Une forte amitié nous lit, Teal’c, Daniel, Janet, Jack et moi. Ils m’apportent tellement. Ils ont besoin de mon énergie et moi de la leur.

 

En évoquant le bonheur qui m’habite en cette période de ma vie, je ne peux avoir une pensée pour ma mère. J’ai encore du mal à évoquer son nom, cela fait des années que je n’ai pas prononcé le mot " maman ", j’en avais presque oublié le son mélodieux qu’il dégage. Certes mes souvenirs passés avec ma mère ne sont pas tous sombres mais je garde un goût amer de ce passé. La perte de ma mère, qui m’a quittée alors que je m’éloignais à peine de l’adolescence, a littéralement bouleversé ma vie. En même temps qu’elle, s’éteignait pour moi une certaine forme de bonheur qu’il ne m’a jamais été donné de retrouver. Et même si aujourd’hui je suis une femme heureuse et épanouie, son amour me manque ainsi que sa présence. Il est douloureux d’évoquer la mort de sa propre mère. Une mère est l’être qui vous a donné la vie, et pour cela vous lui en serrez éternellement reconnaissant. Je l’ai connu que les 16 premières années de ma vie et pourtant son parfum, ses gestes tendres, ses attentions toutes particulières restent gravées en moi. En décidant de feuilleter ces souvenirs si douloureux, c’est dans l’espoir d’y puiser cette force et cet amour qu’elle avait. En remettant, pour un instant, mes pas dans les siens, j’ai appris que l’amour d’une mère va bien au-delà de ce qu’on peut imaginer. L’amour d’une mère vous porte dans vos efforts, vous donne la conviction que vous avez l’étoffe pour faire ce dont vous avez envie. Même si ma mère nous a quitté trop tôt, elle m’a accompagné et m’accompagne dans chacune des étapes de ma vie.

Aujourd’hui je n’ai plus envie d’associer systématiquement le mot " mère " à celui de " mort " . Bien sûr, elle est morte, c’est une réalité. Mais je n’ai plus goût à évoquer sans cesse sa mort en me demandant ce qu’il aurait fallu ou ne pas fallu faire. Je veux pouvoir penser à ma mère sans être bombardée de pensées négatives. Cela n’exclu en rien la tristesse que je ressens, ça l’atténue quelque peu. Je veux pouvoir me souvenir d’elle comme la mère aimante qu’elle incarnait pour moi. J’ai envie de me laisser envahir par le flot de souvenirs d’enfance, me remémorer tous ces instants heureux partagés, en apparence anodins, et qui pourtant vous marque à jamais.

 

J’ai la chance d’avoir encore mon père à mes côtés. Ce père que j’ai enfin retrouvé après tant d’années d’ignorance et de non-dits. Même si j’ai compris trop tardivement que la culpabilité que je lui infligeais était vaine, je sais aujourd’hui qu’il sera toujours là pour moi. Il est là pour me soutenir, et même s’il brille souvent par son absence, je sais qu’où qu’il soit il pense à moi et ne m’oublie pas. Je sais aussi qu’il a une pensée pour Marc. Marc…il me manque, et je regrette d’avoir perdu cette complicité avec lui. Je sais que nous sommes tous les deux coupables de cet éloignement. Moi qui prônais si souvent la famille…beau résultat Sam ! Je compte y remédier, et renouer ses liens si forts que peut partager une famille. Peut-être n’est-il pas trop tard ? J’ai tant besoin, aujourd’hui bien plus qu’avant, d’avoir une famille unie.

 

Oui ma vie a changé !

A présent je mène une vie de couple des plus agréables. Je désirerais vivre avec Jack. Pas dans sa maison, pas dans la mienne, mais dans notre maison. Un endroit qui ne soit rien qu’à nous où nous pourrions construire une vie. Et peut-être que dans quelques temps, nous pourrons penser à un bébé…mais pour cela je dois faire preuve de patience et laisser le temps nécessaire à Jack pour se faire à cette éventualité. Mais j’ai confiance…

Avant cela je dois demander à Jack de me laisser un peu plus d’espace, de me donner l’opportunité de me retrouver seule quand je le désire. Je ne me fais pas de soucis sur ce point car je sais qu’il comprendra.

 

Porter par je ne sais quel vent, j’ai réussi à atteindre en quelque sorte la plénitude de l’âme. Je suis entouré d’un halo de bonheur. J’ai souvent cru que les bonheurs résidaient dans les grands actes d’une vie. Alors que le réel bonheur existe dans les petits plaisirs semés ça ou là au cours d’une vie. Le bonheur se trouve souvent à porter de main…mais il faut parfois du temps pour découvrir que ce dont on aspirait avec tant d’ardeur, se trouve juste à côté de nous. Mais après tout, peu importe le temps qu’il faut, du moment que nous parvenons à décrocher ce bonheur si réparateur.

Tout au long du petit bout de vie que j’ai déjà parcouru, j’ai appris qu’il fallait toujours écouter son cœur. Il est le plus fidèle allier. J’ai jusqu’à présent écouté mon cœur me dicter le chemin à suivre. Il me vient tout à coup à l’esprit, quelques phrases tirées d’un livre* que j’ai lu, je pense que cela résume assez bien ma façon de concevoir mes choix, à présent : " Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends (…) Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur. Puis quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte ". Je suis désormais plus forte, et j’ai l’intime conviction qu’il est possible de réussir tout ce que l’on entreprend du moment qu’on fait confiance à son cœur.

 

Aujourd’hui, je suis une femme sereine, épanouie et comblée. Comblée par la vie. Comblée par l’homme qui la partage. Comblée par des amis fidèles. En posant à nouveau mon regard sur Jack, je réalise que je ne pouvais espérer mieux ! Je ne peux m’empêcher de lui glisser à l’oreille un " je t’aime " qui a pour effet de le faire remuer. Je sens son nez se nicher dans mon cou et son bras encercler ma taille. Je me sens bien... heureuse.

 

Merci la vie !

J

 

*la citation est tirée du livre " Va où ton cœur te porte " de Susanna Tamaro.

Merci d’avoir pris la peine de lire ma ff, je vous en remercie !

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