Une vie oubliée

 

Auteur : Théra (alias Liz)

E-mail : Thera_holly@hotmail.com

Genre : Romance J/S (pour être original !!!)

Résumé : Suite à un " accident " de voiture, Jack est amnésique…

Disclamer : Les persos ne sont pas à moi, je ne reçois pas de sous, blablabla….

Note de l’auteur : merci de m’envoyer un petit commentaire, bon comme mauvais, ça permet de s’améliorer, merci.

Ceci est ma deuxième fanfic.

Cette fanfic est dédiée à Doudou, qui est une amie géniale, merci à toi.

Merci également à EnfantTV pour son aide et nos délires !

BONNE LECTURE J

 

**********************************

 

 

Appartement de Daniel Jackson

Colorado Springs, 2h00

Daniel dormait paisiblement quand le téléphone sonna. Daniel mit quelques secondes à émerger de son sommeil.

D : hum….allo ?

?: Daniel Jackson ?

D: oui !

? : c’est l’hôpital de Colorado Springs à l’appareil, nous avons retrouvé votre numéro dans le portefeuille de Jack O’Neill, est-ce que vous connaissez cet homme ?

D (inquiet) : oui bien sûr, que se passe-t-il ?

?: Mr O’Neill a eu un accident…nous ne savions pas qui prévenir donc nous nous sommes permis de vous contacter.

D : qu’est ce qui s’est passé ?

? : le médecin préfère vous en parler personnellement.

D : très bien j’arrive.

Une demi-heure plus tard, Daniel entra en trombes dans l’hôpital. Il se dirigea vers l’accueil et s’adressa à la secrétaire.

D : excusez-moi, je suis Daniel Jackson, je cherche Jack O’Neill qui vient d’être…

Secrétaire : un instant… elle décrocha le combiné. Docteur Philips….Mr Jackson est arrivé…oui…très bien. Elle raccrocha, puis à Daniel, suivez-moi je vous prie !

Daniel et la secrétaire arpentaient les couloirs de l’hôpital, puis elle s’arrêta devant un bureau.

Secrétaire : Docteur ….c’est Mr Jackson.

Philips : merci…bonsoir monsieur

D : bonsoir…que lui ait-il arrivé ?

Philips : Jack O’Neill a eu un accident de voiture…

D : un accident ?

Philips (hésitant) : enfin…Il semble avoir voulu mettre fin à ses jours.

D : …..la surprise passée, co…comment va-t-il ?

Philips : il est actuellement inconscient, mais ces jours ne sont plus en dangers, il a cependant quelques contusions…

D : très bien…Jack est colonel, il doit être transférer dans le service médical de la base…

Philips : je n’y vois pas d’inconvénients… mais je dois vous prévenir, le choc qu’il a subit à pu lui causer des lésions…

D : Quels genres de lésions ?

Philips : nous ne saurons fixé qu’à son réveil !…je vous laisse faire le nécessaire pour son transfert.

D : merci.

Daniel se dirigea vers le premier téléphone qu’il trouva et informa la base. Janet arriverait avec une équipe médicale dans une demi-heure.

Le docteur Philips revint quelques instants plus tard et trouva Daniel complètement abattu sur une chaise. Il lui tendit un café. Daniel leva la tête et prit le café.

D : merci… Vous savez ce qui c’est exactement passé…pour l’accident ?

Philips : la police nous a dit que sa voiture avait quitté la route sans aucunes raisons particulières… C’est tout ce qu’ils ont bien voulu nous dire…mais une enquête est en cours.

Janet fit une entrée remarquée. Elle montra ses autorisations et signa les papiers de sortie. Elle se dirigea vers Daniel.

Janet : que s’est-il passé ?

D : je vous expliquerais quand on sera rentré !

Daniel n’avait pas vraiment envie de parler de l’accident et surtout pas que Jack avait peut-être voulu mettre fin à ses jours.

 

Cheyenne Mountain,

SGC

Arrivé à la base, Janet s’occupa de Jack. En sortant de l’infirmerie elle rencontra un Daniel épuisé, suivi de Teal’c, Sam et le général. Daniel avait visiblement mis tout le monde au courant.

Janet : vous devriez aller vous reposer !… Si il y a du nouveau, je vous appelle.

H : très bien… allez tous vous reposer…je vous attends à 8h en salle de briefing.

 

Bureau de Daniel.

Daniel n’avait pas envie d’aller se reposer. Il n’avait pas la tête à ça. Non, Jack n’avait pas pu faire ça. Depuis 6 ans, il avait réussit à vivre avec la mort de son fils. Non, il ne pouvait pas. Il fallait qu’il en ait le cœur net. Il prit sa veste et sortit de son bureau.

Commissariat de police.

Daniel entra dans le commissariat. Celui-ci était rempli. Il s’approcha de l’accueil.

D : Euhm…excusez-moi…Je voudrais parler à l’inspecteur charger de l’enquête sur l’accident de voiture de Jack O’Neill.

L’officier leva les yeux de son dossier et regarda Daniel.

Officier : Vous avez dit quel nom ?

D : O’Neill, Jack O’Neill !

L’officier prit le téléphone et composa un numéro.

Officier : Preston…c’est toi qui a l’affaire O’Neill ?…Hum…il est là ?… Hum…ok…merci.

Il raccrocha. Il regarda de nouveau Daniel.

Officier : L’inspecteur Norman va vous recevoir.

D : Merci.

Daniel alla s’asseoir sur un des banc.

1h30 plus tard.

Daniel se leva et alla voir l’officier de l’accueil.

D : Ca fait plus de 1h30 que j’attends…

Officier : Il arrive…

D : C’est ce que vous m’avez dit déjà au moins une bonne dizaine de fois… Je veux le voir tout de suite… et si je ne le vois pas…certains de mes amis militaires vont venir personnellement et croyez-moi ils sont beaucoup moins patient !

L’officier le regarda.

Officier : Au fond du couloir à gauche !

D : Merci.

Daniel se rendit à l’endroit indiqué et frappa à la porte.

? : Entrez !

Daniel entra et trouva un homme derrière son bureau.

D : Bonsoir, excusez-moi de vous déranger mais je suis Daniel Jackson, un ami de Jack O’Neill et j’aimerai savoir où en était l’enquête.

Inspecteur : Les témoins nous ont dit qu’ils ont vu la voiture quitté la route …

D : Ils ont juste la voiture sortir de la route ?

Inspecteur : Oui, ils ont entendu du bruit et se sont retournés pour voir ce qui se passaient.

D : Un bruit ? Quel genre de bruit ?

Inspecteur : Ils n’ont pas été précis… un bruit de moteur

D : Pas précis ! Je vous signale qu’un homme à bien faillit mourir !

Inspecteur : Oui et peut-être que c’est lui qui l’a décidé !

D : Je connais bien Jack et je peux vous assurer qu’il n’avait aucune intention de se suicider, bien au contraire !…

Inspecteur : Vous voulez insinuer que ce n’était pas un accident ?

D : Non je n’ai pas dit cela ! Quelque chose a du le faire quitter la route ! Je veux parler aux témoins.

Inspecteur : Hors de question !

D : Vous permettez que je téléphone ?

Salle de briefing,

Daniel entra en salle de briefing. Il n’avait dormi que très peu, en effet il avait passé la nuit a discuter de l’enquête avec l’inspecteur. Il avait téléphoné au Général pour lui expliquer la situation et lui demandé de faire appelle à ses contacts pour qu’il puisse faire partie de l’enquête. Sam le trouva fatigué et inquiet, mais ne fit aucun commentaire. Quand Janet pénétra à son tour dans la pièce, tous remarquèrent sa contrariété.

H : Docteur ?

Janet : oui mon Général. Je sors à l’instant de la chambre du colonel, il s’est réveillé il y a environ une heure. Il n’a pas de blessures graves à proprement dit, cela reste superficiel.

H : voilà qui est rassurant.

Janet : mais… mon général, pour tout vous dire…

S : quoi ?

Janet : à son réveil, nous avons décelé autre chose. Elle jeta un regard à Sam, on pouvait sentir son hésitation. Elle reporta son attention sur le Général. J’ai pu discuter avec le colonel et effectuer des tests… Mon Général le Colonel O’Neill souffre d’amnésie transitoire.

D/S : Pardon ?

H (très calme) : expliquez-nous docteur

Janet : l’amnésie transitoire est fréquente lors des traumatismes crâniens, cependant elle peut être globale transitoire…c’est à dire que la mémoire réapparaît au bout de quelques heures…guérit complètement, sans risque de récidive…

D : il y a un mais n’est-ce pas ?

Janet : et bien en approfondissant les tests psychiques j’ai pu voir que le colonel souffrait d’amnésie rétro antérograde, en fait elle concerne aussi bien les faits qui ont précédé le traumatisme que ceux qui le suivent…

T (impassible) : quand O’Neill va-t-il retrouver sa mémoire ?

Janet : quelques semaines, quelques mois, quelques années…peut-être jamais… s’il s’avère que son amnésie est irréversible. Nous ne pouvons pas en savoir plus pour le moment.

Il y eu un silence de mort dans la salle. Tous se demandaient s’il avait bien rempli leur rôle d’ami, ils se sentaient frustré et impuissant face à cette situation. Aucun n’osait prononcer un mot, ce fut le général qui brisa le silence.

H : Que préconiser vous dans l’immédiat docteur ?

Janet : pour l’instant j’aimerais le garder en observation, pour voir s’il n’a pas d’autres lésions corticales…mais à long terme si nous n’observons pas d’amélioration il faudra prendre d’autres mesures. Cependant il faut qu’il soit pris en charge par un psychologue au plus vite. Je recommanderais le Docteur Clark, il est très compétent dans son domaine.

H : très bien les missions de SG-1 sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Puis après une légère pause. Que savons-nous des circonstances de l’accident ?

Daniel baissa la tête n’osant répondre. Tous les regards se fixèrent sur lui.

D (inaudible): l’inspecteur croit à une…tentative de suicide.

S : QUOI ?

Sa voix se brisa, et presque pour elle-même, pourquoi ?

T : O’Neill ne serait pas capable d’un tel acte !

D (doucement) : il a déjà essayé…

S : mais pourquoi ?

D : hier c’était l’anniversaire de la mort de son fils

Le silence emplie à nouveau la pièce.

Janet : je pensais qu’il avait surmonté cela.

D : il a toujours dis qu’on ne devrait pas survire à ses enfants. Cela reste difficile pour lui.

 

Daniel ne voulait pas encore leur dire ses conclusions sur l’accident. Il voulait d’abord être sûr. Tous étaient atterré pas la nouvelle. Et tous se sentaient coupable, comment n’avaient-ils pu voir la détresse de Jack. Pourquoi n’avaient-ils pas été là pour le soutenir ?

S : quand pouvons nous le voir ?

Janet : dés à présent si vous le souhaitez.

H : très bien docteur, allons-y !

 

Le petit groupe se dirigea vers l’infirmerie. Arrivé devant la porte de la chambre du Colonel, Janet, en tête du cortège, stoppa net.

Janet : il faut que je vous dise…ne vous attendez pas à voir le Colonel O’Neill tel que vous le connaissiez…il est en état de confusion, il présente un déficit de l’attention, et n’a aucun repère dans le temps et dans l’espace. Il est complètement désorienté !

D : d’accord…

Janet : Allez-y doucement, c’est très éprouvant pour lui.

 

Infirmerie,

Ils entrèrent dans la chambre. Le colonel était allongé sur son lit. Il s’adonnait à la contemplation du plafond. Il se décida enfin à promener son regard sur ces visiteurs inconnus. Une femme blonde…très belle. Un grand balèze plutôt effrayant. Un homme à lunette et un autre homme un peu plus vieux que les autres. Et puis le docteur de toute à l’heure…comment avait-elle dis qu’elle s’appelait ? ….ah oui Janet ! Non aucune des personnes présentes ne lui évoquait quelque chose…à moins que…

Sam fixait Jack. Elle essayait de capter ses pensées. Elle voulait comprendre pourquoi avait-il voulu les quitter, la quitter, bien qu’elle n’en soit pas sûr. Quand Jack avait posé son regard sur elle, Sam avait senti un regard vide. Cette vive étincelle qui illuminait d’ordinaire ses yeux quand il la regardait avait disparu. Elle en était blessée.

Tous avaient un regard insistant, pendus aux lèvres de Jack attendant ses paroles comme s’ils attendaient celle du messie. Cependant celles-ci ne vinrent pas et ce fut Janet qui intervint. Tout le monde semblait gêné et peiné de la situation.

Janet : Jack, voici vos collègues et amis, voici Daniel, Teal’c, Sam et George…

Les prénoms ne lui rappelaient rien non plus. Un silence de plombs régnait dans la chambre, Daniel se décida à prendre la parole.

D : Alors Jack…on ne vous dit rien ?

Daniel sentait déjà le ridicule de sa question.

J : Jack ? ha oui c’est moi c’est ça…heu ben non désolé !

Les autres restèrent consternés par sa remarque. Le silence s’installe à nouveau. En d’autres circonstances on aurait pu croire à une boutade de sa part. Aucun n’était capable de formuler une phrase tellement la situation semblait désespérée. Jack paraissait aussi fatigué.

Janet : Très bien, je vais vous demander de le laisser se reposer, madame messieurs tout le monde dehors.

S : à plus tard mon colonel…

T : nous repasserons vous voir plus tard.

Jack se retrouva seul. On lui avait brièvement expliqué que sa perte de mémoire était survenue à la suite d’un accident de voiture. Mais on avait été trop évasif avec lui et cela l’inquiétait comme si on lui cachait quelque chose. Stupide accident ! Il se sentait complètement vide. Et seul, si seul. Toutes ces personnes qui avaient défilé dans sa chambre et qui semblaient si bien le connaître. Cela était troublant, angoissant même. Le plus dur à accepter était de ne pas se souvenir qui il était. Il se sentait vide de toute identité. Quel homme ne pourrait se sentir complètement vivre en ignorant sa propre personne?

C’était plutôt déstabilisant.

Et puis le plus bizarre était cette femme, la grande blonde. Quand elle l’avait regardé Jack en avait été troublé, elle semblait si bien lire en lui, cela l’effrayait. Et pourtant il lui accorderait sa confiance sans hésité. Car elle avait l’air décontenancée…et avait, semble-t-il besoin d’être, elle aussi, rassurer. Mais qui était cette femme ?

Jack était trop épuisé pour poursuivre ses réflexions, cela le fatiguait d’essayer de se souvenir. Il préféra s’endormir l’esprit embrouillé de questions en suspends. Peut-être était-ce un mauvais rêve ?

 

La journée fut plutôt agitée pour tout le monde. En quelques heures l’état de colonel avait fait le tour de la base et cela était devenu le sujet de conversation principale. Cette nouvelle avait affligé tous les proches du colonel à la base. Janet demanda à ce que Jack ne reçoive plus de visites jusqu’au jour suivant car il devait se reposer.

 

Commissariat de police.

Le Général Hammond avait réussit à avoir les autorisations nécessaire pour que Daniel puisse participer à l’enquête. Aujourd’hui, il devait voir les témoins qui avaient vu la voiture sortir de la route. Daniel attendait dans le bureau de l’inspecteur. Celui-ci arriva en compagnie des témoins.

Inspecteur : Je vous présente Daniel Jackson, le représentant de l’Air Force. Jackson, voici Angela Manson et Steeve Balder, les deux personnes qui ont assisté à l’accident.

D : Bonjour

A et S : Bonjour.

D : Vous avez vu la voiture quitter la route, n’est-ce pas ?

A et S : Oui.

D : Est-ce que vous l’avez vu avant qu’elle ne le fasse ?

S : Non… C’est quand on a entendu la voiture qu’on s’est retourné pour voir ce qui se passait.

D : Vous avez entendu du bruit ? Quel genre de bruit ?

Angela et Steeve se regardèrent.

S : Un bruit de moteur.

: Un bruit de moteur… et que faisiez-vous avant d’entendre ce bruit ?

Inspecteur : Nous leur avons déjà poser ces questions…

D : Et bien ils y répondront encore… un de mes meilleurs ami a failli perdre la vie dans cet accident et à perdu la mémoire à la suite de ça.

Angela et Steeve se regardèrent de nouveau.

A : On ne vous a pas tout dit !

Daniel regarda Angela.

A : Steeve et moi voulions avoir un peu d’intimité mais avec son petit frère avec nous… c’était difficile…alors on a fait sortir Lionel de la voiture et on lui a donné son ballon pour qu’il joue un peu plus loin… On voulait juste un peu être seul…

Angela commença à pleurer.

S : Quand on a entendu le crissement des pneus, on s’est retourné et on a plus vu Lionel. On a vu la voiture sortir de la route…on est sortit et on a vu Lionel près de la route, son ballon était au milieu de celle-ci…

Inspecteur : Pourquoi n’avoir rien dit ?

A : On croyait qu’on allait avoir des ennuis !

Daniel se sentait soulager. Jack n’avait pas voulu mettre fin à ses jours. Il le savait.

Salle de briefing,

SGC.

Le Général, Sam, Teal’c et Janet attendaient Daniel. Il avait téléphoné pour leur dire qu’il avait quelque chose d’important à leur dire. Daniel arriva en trombe dans la salle de briefing tout essoufflé.

H : Dr Jackson, que se passe-t-il ?

D : Les témoins avaient oublié certains faits… Jack a bien quitté la route mais il a voulu éviter un petit garçon qui jouait au ballon au bord de la route…

A ce moment, un grand soulagement se fit ressentir chez tout le monde.

D : Jack n’a pas voulu mettre fin à ses jours.

Chacun avait ressentis un poids en moins en eux, Jack n’avait pas voulu quitter cette vie, cela était rassurant. Sam avait le cœur légé, elle désirait qu’une chose désormais c’est que Jack retrouve la mémoire

Infirmerie,

Le lendemain, Sam décida d’aller rendre une petite visite à son colonel avant d’aller déjeuner. Elle était inquiète de cette visite, elle appréhendait. Elle ne savait comment se comporter avec le colonel. Quand elle entra dans sa chambre elle le trouva plongé dans ses pensées.

 

S (timidement): bonjour,

J : heu.. bonjour…heu vous êtes…

Sam allait répondre quand Jack la coupa.

J : attendez je vais trouver…SAM ! c’est ça ?

S (souriante) : oui c’est ça.(à elle-même) Il s’est souvenu de mon nom, tout n’est pas perdu.

J : Vous voulez me dire quelque chose ?

S :Euh… oui… Daniel…

J : Celui à lunettes ?

S (sourire): Oui…

Jack la regardait fixement.

S : Il a participé à l’enquête concernant … votre accident.

Jack avait peur d’entendre la fin de la phrase de Sam.

S : C’était un accident, vous avez voulu éviter en enfant et vous avez perdu le contrôle de votre voiture.

Jack sentit un poids s’enlever de sa poitrine. Il n’avait pas voulu se donner la mort.

Leurs regards s’accrochèrent. Ils se fixaient intensément, puis finalement Jack baissa les yeux.

J : très bien Sam, en insistant bien sur le mot, est-ce que vous pourriez répondre à quelques questions ?

S (soucieuse de ce que pouvaient être les questions) : oui bien sûr mon colonel

J : ah bah voilà comme ça par exemple pourquoi vous m’appeler Colonel ?

S (sourire): et bien parce que vous êtes colonel dans l’USAF. On ne vous l’avait pas dit ?

J : On ne m’a pas dit grand chose. Bon très bien…et en quoi consiste mon job ?

S (fièrement): Nous effectuons des voyages intergalactiques !

J : ???

Devant l’incompréhension du colonel elle poursuivit

S : nous voyageons à travers ce qu’on appelle la Porte des Etoiles, elle nous transporte à des milliers d’années lumières de la Terre à la découverte de différentes planètes.

Sam commençait un discours passionné.

S : Cette porte est constituée d…

J : wow stop j’ai déjà mal à la tête…

Sam sourit. Elle retrouvait quelque chose de commun au Jack d’avant l’accident. Il ne pouvait entendre une de ces explications sans protester.

J : je crois que ça suffit pour aujourd’hui…et le grand balèze il bosse avec nous ?

S : Teal’c ! oui ! mais ne vous inquiétez pas il est très gentil ! C’est un homme de confiance.

J (peu convaincu et exécutant une mimique) : si vous le dîtes !

Sam sourit.

J : ouai ! …A part ça je suis marié ?

La question sembla gêner Sam mais tenta de ne rien laisser paraître.

S : vous êtes divorcé

J : ha ! dit-il déçu,…des enfants ?

Sam se mit soudain à paniquer.

S (précipitamment): désolé il faut que je…rejoigne Daniel et Teal’c au mess, ils m’attendent.

J  (étonné de son brusque changement d’attitude) : ok vous repasserez ?

S : bien sûr ! à plus tard

Elle quitta en hâte l’infirmerie.

Elle se dirigea rapidement vers le mess. En chemin elle ne put s’empêcher de se sentir gêné des regards que certains lui jetaient. Ils paraissaient attristé, et avoir pitié, comme si elle était une pauvre veuve effarée. Les sentiments que partageaient Jack et Sam n’étaient un secret pour personne, et certains pensaient même qu’ils entretenaient, tous deux, une relation secrète. Elle préféra ignorer ces gens.

Arrivé au mess, elle trouva Daniel et Teal’c en grande conversation.

D : vous voyez Teal’c c’est toutes les subtilités de notre langue qui…

S : salut !

D : ha Sam salut

T : bonjour major Carter

D : vous êtes passer voir Jack ce matin ?

S (troublée) : heu…oui

D : ça ne va pas ?

S : si…enfin non…il m’a posé des questions sur sa vie, il m’a demandé s’il avait des enfants.

D : Et…qu’avez vous répondu ?

S : je n’ai pas eu le courage de lui répondre je suis partie prétextant que vous m’attendiez.

D : Sam il faut lui dire la vérité !

S : et bien faites le ! en criant puis en se radoucissant, je n’en suis pas capable, ne me demandez pas ça !

T : le major Carter a raison, cela pourrait lui faire un choc supplémentaire, il faudrait demander conseil à ce docteur Clark.

D : oui mais on ne peut pas lui cacher, on en a pas le droit…il ne se souvient pas de sa vie, c’est à nous de l’aider !!!

S : Daniel il faut laisser du temps à tout le monde, cette situation est pénible pour lui comme pour nous.

Ils finirent leur petit déjeuner en évitant soigneusement ce sujet délicat, puis chacun partis à ses activités.

Sam partit dans son labo. Il fallait qu’elle se change les idées, pour cela elle devait s’enfermer dans son travail. Elle ne voulait plus penser à l’état de confusion dans lequel devait se trouver le colonel. Sam se sentait effrayée par la situation de Jack. Il ne savait rien. Rien de lui-même, rien d’elle…et rien d’eux. Elle était aussi tétanisée à l’idée qu’il retrouve sa mémoire et qu’ils finissent par découvrire qu’il ne supportait plus sa vie. Elle chassa de son esprit ses pensées et entrepris de travailler.

La matinée se passa sans histoire. Tout le monde s’était remis au travail, Jack avait subi encore des examens. Il s’était aussi beaucoup reposé. Dans la journée Daniel décida d’aller tenir compagnie à Jack connaissant sa sainte horreur de l’infirmerie.

D : salut…c’est Daniel

J : Ah salut !

D : alors comment allez-vous ?

J : comme quelqu’un qui ne se rappelle plus qui il est…donc mal !

D : désolé…question stupide !

J : en effet ! après un instant, je tiens à vous remercier pour ce que vous avez fait… Sam m’a dit pour l’accident.

D : De rien. J’étais sûr que vous ne feriez pas une chose pareille.

J : Pourquoi ?

D : Parce que certaines…choses font que vous aimez trop la vie pour ça !

Jack regarda Daniel avec un regard interrogateur.

 

J : parlez-moi de ma vie ! demanda-t-il tout enthousiasmé.

Daniel fût surpris par la requête de Jack, lui qui abordait si peu le sujet de sa vie. Mais malheureusement les circonstances étaient différentes.

D : heu…oui que voulez vous savoir ?

J : Je vis avec quelqu’un ?

D (tentant une pointe d’humour désastreuse) : vous vivez avec plus de 200 personnes comme moi d’ailleurs !

J : ce que je voulais savoir c’est…

D : j’avais compris, en temps normal si nous abordions ce sujet vous m’auriez déjà casser la figure mais…là je peux en profiter !

J : pardon ?

D : non laissez tomber…donc en fait vous vivez seul mais disons que…vous avez des sentiments pour… J

Sam arriva au moment précis où la conversation devenait intéressante. Sam ne remarqua même pas le soupir de Daniel et Jack.

S : salut…heu Daniel, le général vous demande. Il voudrait savoir si vous maintenez votre mission avec SG-12 pour l’observation des ruines antiques.

D : oh…oui j’y vais…excusez-moi Jack…à plus tard.

J : salut !

Après un instant

J : et vous, vous faîtes quoi ?

S : je vais retourner travailler dans mon labo.

J : je peux vous accompagner ?

S : si Janet le permet …oui !

J : ne bougez pas je vais lui demander.

Il revint quelques instants tout souriant. Dieu que c’était bon de le voir sourire pensa Sam. Janet lui avait permis de sortir 1 heure de l’infirmerie.

J : on y va ?

S : c’est parti !

 

Jack resta un bon moment dans le labo de Sam, essayant de comprendre les théories de la jeune femme. C’était peine perdue, il était amnésique, certes, mais cela n’avait pas changé sa réticence aux sciences. Jack observait Sam, et ne semblait pas s’en cacher. Il se surprit à avoir des pensées peu catholiques pour Sam. Il avait une drôle de sensation quand il se trouvait en sa présence. Cette femme lui paraissait si familière.

Et puis ce sourire qui arborait son visage. Elle avait une façon de le regarder, si particulière ! Peut-être était-ce cette femme dont parlait Daniel ? Certes elle était attirante même plus que ça !

Quant à Sam, elle sentait le regard de Jack sur elle et cela ne semblait pas lui déplaire, loin de là.

 

Les jours suivants, Jack entama sa longue thérapie. Les séances avec le psychologue se déroulaient plutôt bien. Jack se montrait très coopératif désireux de recouvrir sa mémoire. Le psychologue était très patient. Il montrait à Jack différentes images représentants des objets, et Jack les devait nommer. Il progressait bien dans le réapprentissage de certains mots qu’il semblait avoir oublié. Le psychologue attaqua la partie la plus difficile de la thérapie. Jack devait travailler sur son identité. Son évolution restait mince et les séances s’avéraient bénéfiques uniquement pour le moral de Jack. Personne n’avait abordé le sujet des enfants avec Jack. Ce dernier n’avait même pas pensé à aborder à nouveau le sujet, au soulagement général.

Deux semaines passèrent. SG-1 n’exécuta pas de missions ensemble. Daniel et Teal’c partaient parfois avec les équipes scientifiques, quant à Sam elle préférait travailler dans son labo. Le général pensait déjà à trouver un remplaçant à Jack si celui si ne retrouvait pas la mémoire, mais s’en gardait bien de faire part de cette nouvelle au reste de l’équipe. Il fallait quand même y penser ne serait-ce que si la Terre était victime d’attaques, SG-1 devait être opérationnelle.

Janet et Clark décidèrent qu’il était temps pour Jack de se retrouver dans un milieu plus personnel. Malgré sa perte de mémoire, Jack devait regagner sa maison pour se trouver dans un lieu plus intime. Ils jugèrent que c’était un bon moyen de thérapie pour espérer des progrès.

 

Janet demanda à Sam de raccompagner Jack à son domicile, ce qu’elle fit sans se faire prier. Jack n’avait pas dit un mot depuis le départ de la base.

Arrivé sur place, Jack semblait quelque peu tendu et troublé. Sam décida de l’accompagner à l’intérieur. Ils pénétrèrent dans le salon.

Jack faisait le tour de la pièce des yeux essayant dans imprégner la candeur et l’atmosphère. Il n’osait faire un pas, il était effrayé par ce brusque saut dans la réalité, sa réalité. Alors c’était ici qu’il avait sa vie ? Il avait l’impression de n’avoir jamais pénétrer dans cette maison auparavant. Et pourtant il y vivait. Dieu qu’il trouvait cette maison grande, immense même. Pourquoi un homme seul habitait une si grande maison ? Pour apprécier la solitude ? Mais aimait-il seulement la solitude ? Il n’en était pas sûr.

J : C’est assez bizarre de se retrouver là !

S (lui posant une main rassurante sur l’épaule) : il vous faut du temps…

Comme attiré par les photos qui jonchaient sur la commode, Jack s’y dirigea sans les quitter des yeux. On pouvait y voir les membres de SG-1, Janet, Cassy et le Général. Parmi ces photos il y avait des personnes inconnues. Tout en montrant une jeune femme, il demanda :

J : qui est-ce ?

Sam examina la photo de plus près puis dit

S : c’est votre sœur, elle vit en Europe je crois.

J (en désignant une autre photo) : et ces personnes là ?

Elle ne voulait pas être la personne qui lui annoncerait cette réalité, pourtant Daniel disait qu’elle était la mieux placée. Elle devait lui dire mais elle avait peur du fait qu’il ait certainement voulu se suicider à cause de son fils.

S (après une minute d’hésitation) : heu…c’est votre ex-femme Sara et votre…fils

J : mon fils ? J’ai un enfant ? Son visage s’illumina comme si Sam venait de lui promettre la lune. On pouvait sentir une certaine joie dans sa voix.

S (ayant du mal à s’exprimer et d’une voix quasi inaudible) : …Charlie…est mort…

Jack prit la photo dans ses mains.

Ne voyant aucune réaction de sa part elle commença à s’inquiéter.

S : mon colonel ?

J (sa voix tremblait et son regard avait un éclat presque fiévreux) : Comment ?

Sam avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes devant la détresse de son colonel.

S : Il…il…s’est tué avec votre arme de service…

J : quand ? dit-il d’une voix métallique qui eu pour effet de faire sursauter Sam.

S : il y a 6 ans.

 

Sam se détourna, se mordant la lèvre pour contenir ses larmes.

Jack se laissa tomber sur le canapé. Il se prit la tête entre les mains et se mit à jurer autant qu’il put. Sam quant à elle se sentait impuissante, elle ne savait que faire. Elle le savait très troublé par la perte de son enfant. Elle connaissait aussi l’agressivité dont il pouvait parfois faire preuve à l’évocation de la mort de Charlie.

Un bruit la fit sortir de ses pensées : Jack venait de taper dans le mur. Quand elle se retourna ce qu’elle vit lui brisa le cœur. Jack était assis par terre contre le mur et pleurait. Il n’en fallu pas plus à Sam pour le prendre dans ses bras. Colonel ou pas, à l’heure qu’il était elle n’en avait rien à faire. C’était avant tout son ami ! Même si au fond d’elle elle savait que cela sonnait faux. Elle se devait de le soutenir. Aucun mot ne fut prononcé. Il n’y avait rien à dire, elle devait simplement lui donner toute l’affection dont elle était capable.

Une douce chaleur les enveloppa peu à peu. Elle se sentait si proche et à la fois si loin de Jack. Il n’avait pas de souvenir d’elle et c’est ce qui était, pour elle, le plus dur à accepter. Elle le serra un peu plus fort comme pour se rassurer elle-même. Jack se calma, il se sentait bien, en sécurité dans les bras de la jeune femme. Puis à regret il sentit Sam se détacher. Il se décida à prendre la parole.

J : c’est dur à accepter je ne me souviens de rien pas même de mon fils et il faut que j’encaisse sa mort…

S : j’aimerais tellement vous aider, dit-elle d’une voix emplie de sincérité.

J : merci vous faîtes déjà beaucoup….je ne voudrais pas avoir l’air de vous mettre dehors mais j’aimerais être seul…s’il vous plaît

S : bien sûr ! Si vous avez besoin de quelque chose…

J : oui justement, répondit-il en désignant les photos, j’aimerais que vous contactiez mon ex-femme…Sara c’est ça ?…je voudrais la voir.

Sam fut complètement secoué par la demande du colonel mais elle devait tout faire pour qu’il retrouve sa mémoire.

S : bien sûr vous pouvez y compter, dit-elle amèrement.

J : merci, on se voit demain à la base ?

S : à la base ?

J : oui j’ai une séance avec Freud

S (en souriant) : à demain !

Sam s’éloigna à grandes enjambées. Elle rentra à la base. Elle voulait travailler afin de ne plus penser. Une fois à Cheyenne Mountain, elle se mit ensuite au travail, pendant deux heures elle s’acharna sur son réacteur pour en ressortir au bout du compte complètement épuisée. C’est à bout de force qu’elle se dirigea péniblement jusqu’à ses quartiers afin de trouver un repos bien mérité. Pourtant le sommeil la fuyait malgré la fatigue. Inlassablement, elle ressassait les événements de ces derniers temps et les dernières paroles de son colonel. Elle n’en revenait pas que le colonel lui ait demandé de contacter sa femme. A elle ! Elle s’était tout simplement sentie humilié, presque trahie. Et en même temps Sam se sentait stupide. Jack et elle n’étaient pas mariés, encore moins ensemble, et elle agissait comme s’ils étaient un vieux couple marié. C’était parce qu’ils n’étaient pas ensemble que Sam avait peur, peur qu’il s’éprenne à nouveau de Sara. Et pourtant elle connaissait les sentiments de Jack à son égard. Mais elle craignait que Jack se raccroche à une vie qui n’était pas la sienne en voyant Sara, de peur de ne jamais retrouver sa véritable vie.

Cette vie dont elle faisait partie intégrante. Cette vie qui ne tournait qu’autour d’elle. En un seul regard, il lui avait tout avouer. En l’espace d’un instant, ils s’étaient avouer tellement plus qu’en cinq ans de collaboration. Ils s’étaient livrés l’un à l’autre sans même échanger ne serait-ce qu’une parole. Elle avait vu tant d’amour dans ses yeux. Et maintenant, il n’avait plus aucun souvenir de cet instant volé à la fois douloureux et délicat. Elle désirait tellement qu’il se souvienne ce qui avait été pour eux un des rares moments d’intimité partagé. Elle avait besoin qu’il soit à nouveau lui-même, tout entier.

Au petit matin, Sam finit par s’endormire.

 

Maison de Jack,

De son côté Jack avait lui aussi du mal à s’endormir mais pour d’autres raisons. Il fut victime de flashs provenant de sa vie passée. Parfois ces flashs prenaient l’apparence de cauchemars retraçant de violentes images. Il voyait des batailles sanglantes auxquelles il participait. Il voyait l’horreur, la mort, la peur, les tortures. Il ne faisait pas un métier facile. Au milieu des ces images destructrices apparaissait Daniel et Teal’c, notamment ce qui semblait être leurs première rencontre.

" D : Et pourquoi l’armée s’intéresse-t-elle à des tablettes vieilles de 5000 ans ?

J : Mon rapport parle de 10 000 ans !

Colonel Jack O’Neill de l’Etat Major du Général West, c’est moi qui prends le commandement. "

" J : je pourrai aider tous ces gens !

T : bien d’autres on dit cela avant vous (…) mais vous êtes le seul que je crois. "

 

Ils semblaient être des amis fidèles. Ils étaient certes trop fiers pour se l’admettre mais ils comptaient beaucoup les uns sur les autres. Ils avaient traversé tant d’épreuves ensemble. A travers ces flashs, Jack sentit des liens forts entre lui et Daniel et Teal’c. Jack compris que ces deux hommes avaient une place importante dans sa vie.

La plupart des images concernaient surtout cette femme Sam.

" S : Le fait que mes organes de reproduction soient situés à l’intérieur de mon corps ne veut pas dire que je vous suis inférieur, mon colonel.

J : oh mais je n’ai absolument rien contre les femmes, capitaine, j’adore les femmes. "

 

" S : je suis sûre que vous m’apprécierez quand vous me connaîtrez mieux.

J : mais je vous apprécie déjà capitaine. "

Sam était omniprésente, elle envahissait son esprit. Plus il essayait de situer ses relations avec Sam, plus les images la concernant s’intensifiaient. Un tas de souvenirs affluaient malheureusement c’étaient des souvenirs peu précis et confus.

 

" S : mon colonel, allez-vous en !

J : NON ! "

Il n’arrivait pas à se faire un avis sur les liens qui l’unissait à Sam. Il se sentait assez bien car il venait d’avoir des bribes d’événements survenus dans sa vie, et en même temps il était complètement déstabilisé car il ne savait pas quelle était sa réelle relation avec Sam. Ces images l’avaient embrouillé l’esprit.

Le jour suivant, Jack fit part de ses flashs au psychologue qui conclu que la mémoire était en train de lui revenir mais que cela pourrait prendre du temps. Il ne croisa pas Sam de la journée, il avait une impression bizarre comme si inconsciemment il l’avait blessé.

 

Cela faisait une semaine maintenant que Jack s’était installé chez lui. Il retourna néanmoins à la base tous les jours pour sa séance quotidienne avec le psy.

Jack rallongeait ses séances car il appréhendait de rentrer chez lui, il se sentait perdus et seul.

 

SGC,

Après un passage à la base, Jack fut appelé par le général. Jack entra dans le bureau de Hammond.

J : vous avez demandé à me voir ?

H : oui, asseyez-vous. Vous sortez d’une séance avec Clark ?

J : oui encore une !

H : J’ai informé votre ex-femme de votre situation. Elle a bien évidemment accepter de vous voir et espère pouvoir vous aider.

J : merci monsieur

H : c’est bien normal !

J : bien…encore merci monsieur.

Jack sortit l’air pensif.

 

Maison de Jack,

Quelques jours passèrent encore sans que Jack ne revoit Sam, et cela l’inquiétait. Mais Jack essayait de se concentrer sur la visite de Sara. Il était un peu angoissé car il ne savait comment se comporter. Il attendait patiemment sa visite quand on sonna à la porte.

Jack alla ouvrit la porte et découvrit la femme de la photo.

Sara : salut…c’est moi Sara

J : salut…heu…entres !

Sara entra et se dirigea vers le canapé. Jack fit de même. Il remarqua que Sara semblait très à l’aise.

Sara : alors…comment vas-tu ?

J : pour ainsi dire c’est très bizarre !

Sara lui envoya un sourire désolé.

J : depuis combien de temps avons-nous divorcé ?

Le direct de la question surpris Sara.

Sara : et bien il y a 6 ans.

J : mais il y a 6 ans c’est…

Sara : Charlie est mort oui.

J : c’est parce que j’ai tué notre enfant que nous nous sommes séparés ?

Sara : tu n’as pas tué Charlie ! C’était un accident ! Il a désobéis et tu n’es pas responsable pas plus que moi d’ailleurs, murmura-t-elle. Elle marqua une pause. L’accident de Charlie a juste précipité notre divorce. Nous n’avons pas su surmonter cette épreuve ensemble, mais de toute façon ça n’aurait fini de la même manière.

J : pourquoi ?

Sara : on s’aimait, mais nous nous faisions souffrir Jack, et l’issu était inévitable. Et puis je ne tolérais plus tes absences.

J : mes absences ?

Sara : tu n’étais jamais à la maison, toujours en mission top secrète…chaque jour j’attendais qu’un officier vienne m’annoncer ta mort…et puis il fallait que je m’occupe de notre enfant, de la maison…ce n’était pas une vie pour moi, je l’ai compris trop tard.

J : je t’ai fais autant souffrir ?

Sara : Jack je savais à quoi m’attendre quand je t’ai épousé seulement je pensais que le fait qu’on s’aime suffirait. A côté de ça, on a vécu des moments de réel bonheur.

J : et aujourd’hui ?

Sara : et bien je t’aime …pas de la même façon qu’avant mais plus de 10 ans de vie ne s’efface pas comme ça et quoi qu’il arrive tu seras toujours là, dit-elle en posant la main sur son cœur.

J : est-ce qu’il y a une chance que…

Sara : N’y pense même pas Jack nous avons eu notre chance, et on est pas prêt de vouloir revivre ça, on le sait tous les deux… Et puis je sais que ton cœur abrite déjà quelqu’un, tu as cette lueur si reconnaissable dans tes yeux.

Jack se sentait gêné car Sara le connaissait si bien, elle lisait en lui. Ils discutèrent pendant une bonne heure. Sara lui racontait leur première rencontre, leur mariage, la naissance de Charlie. Puis Sara décida de partir, au moment ou elle allait passer la porte elle fit volte face en entendant les paroles de Jack.

J : me pardonneras-tu un jour ?

Sara : te pardonner quoi ? Te pardonner de m’avoir aimé ? Te pardonner d’avoir partagé ensemble de belles années de nos vies ? Te pardonner de m’avoir donné un enfant ? Jack, si ce n’est la mort de Charlie, je ne regrette rien, absolument rien.

Ils s’enlacèrent pendant quelques minutes.

J : merci !

Sara : non merci à toi !

Puis Sara quitta la maison de Jack. Il se sentait bien car il avait pu éclaircir ses pensées.

 

 

Pendant les jours qui suivirent la visite de Sara, Daniel et Teal’c venaient souvent voir Jack. Ils discutaient beaucoup et cela faisait du bien à Jack.

De son côté Sam avait des nouvelles par Daniel, qui lui ne posait pas de question sachant que la situation était difficile pour Sam. Elle avait ainsi appris que Jack avait vu Sara et que visiblement cette visite lui avait été bénéfique. Elle se sentait vraiment mal vis à vis de lui mais préférait ne pas l’affronter pour le moment. Pourtant elle avait une terrible envie de le voir, elle aurait aimé savoir exactement ce dont il se souvenait.

 

Daniel proposa à Teal’c et Sam de rendre une petite visite à Jack. Il voulait forcer Sam a voir Jack car ce dernier s’ennuyait d’elle. Ils se rendirent donc au domicile de Jack.

Cela faisait une bonne heure que Sg-1 était installé dans le salon. Ils sirotaient une bière tout en se remémorant des souvenirs de missions, des péripéties burlesques et des soirées un peu trop arrosées. Jack écoutait attentivement, posant de temps à autre des questions pour se clarifier l’esprit. Jack semblait avoir bon moral et avait moins de difficulté à se concentrer.

Et il se sentait à l’aise en présence de ses amis même s’il ignorait encore beaucoup de choses sur eux.

En plein milieu d’une discussion, le téléphone de Daniel se mit à sonné, il s’éloigna un peu pour répondre, puis revint quelques instants après.

D : SG-12 retourne sur P4X589… Teal’c et moi devons les accompagner…On va devoir vous laisser !

Daniel et Teal’c partirent donc à la base. Jack et Sam se retrouvèrent seuls. Ils étaient assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. Sam fixait un point invisible sur la table basse. Un lourd silence emplissait la pièce depuis un certain temps. N’y tenant plus Jack coupa cour à ce silence.

J : est-ce que je vous ai blessé ?

Sam releva la tête d’un seul coup trop surprise par sa question.

S : non pas du tout…pourquoi cette question ?

J : vous n’êtes pas venu me voir ces derniers temps et je ne vous ai pas vu à la base !

S : je suis désolée j’avais beaucoup de travail, finit-elle par lui mentir.

Elle avait prononcé cette phrase sans trop y croire et en évitant soigneusement de le regarder. Jack lui ne savait que croire. Il avait de plus en plus de mal à situer sa relation avec Sam. Ces flashs le perturbait trop. Il fallait qu’il en ai le cœur net.

J : il y a quelques jours, j’ai eu des flashs !

S : ha bon…quel genre de flashs ?

J : et bien des images concernant ma…vie…enfin je suppose. Il s’arrêta un instant puis reprit. J’y ai vu mon fils …j’ai vu Daniel, Teal’c et…vous. C’était des images fortes. Vous semblez importante à mes yeux ! Mais j’ai du mal à cerner notre relation.

Sam se sentait très mal à l’aise. Elle avait redouté depuis le début que cette fameuse conversation arrive. Leur complicité en avait tellement souffert. Elle ne savait que faire. Devait-elle parler ? Ses yeux bleus, blessés, semblaient fuir les siens. Ce sujet était si douloureux. Elle se remit à la contemplation de la table.

Jack avait le regard fixé sur Sam. Un regard interrogateur mais limpide cherchant un semblant de réponse. Sam ne savait plus où se mettre elle était gênée. Certes Jack avait déjà eu des regards insistants à son égard mais elle n’avait jamais vu celui là…elle en resta troublée, incapable d’un seul mouvement.

Jack baissa la tête et murmura :

J : est-ce qu’il y a quelque chose entre nous deux ?

S (gênée et feignant de ne pas comprendre): comment ?…pourquoi me demander vous ça ?

J : excusez-moi si je me trompe mais je ressens une émotion particulière quand je vous vois et dans tous mes flash vous êtes présente, vous êtes toujours à mes côtés.

Sam semblait hésiter mais après tout elle se dit qu’il avait le droit de savoir, elle prit une grande inspiration et se lança.

S : c’est à dire que…oui…nous éprouvons de forts sentiments l’un pour l’autre mais seulem…

Elle fut coupé par les lèvres de Jack sur les siennes. La fin de sa phrase se perdit en un long soupir de plaisir. Cette confirmation avait donné à Jack toute l’assurance dont il avait besoin. Loin de repousser ce doux baiser, elle se laissa aller à ce flot d’émotion qui la submergeait. La main de Jack remonta le long de la nuque de Sam. Il pouvait sentir sa peau chaude sous ses doigts qu’il vint enfouir dans ses cheveux courts. Elle frissonna au contact de sa douce caresse. Elle avait oublié qu’embrasser un homme était si plaisant. Jack embrassait avec tant de douceur. Le baiser se fit plus insistant, devenant fougueux presque sensuel. Sentant ses sens se mettrent en éveil, elle coupa cour au baiser. Elle savait que s’ils n’arrêtaient pas tout maintenant elle ne serait pas capable de se contrôler. Ils restèrent front contre front, les yeux mis-clos reprenant peu à peu leur respiration.

Tout à coup Sam se détacha de l’étreinte de Jack, se rendant compte qu’elle avait baissé sa garde.

S : je…je suis désolée. Elle tenta de se lever mais Jack la retint par le bras.

J : Sam qu’est-ce…

S : je suis désolée on ne doit pas, je ne dois pas ! cria-t-elle presque.

J (totale incompréhension) : Pourquoi ?!!!

S : notre travail ne nous le permet pas, nous sommes militaires il y a une règle qui nous interdit cela…il n’y aura jamais de relation possible entre nous ! Et quand bien même ce problème serait réglé, je ne peux pas faire ça alors que vous êtes amnésique, je…

J : oh mais j’ai pas oublié comment on fait c’est comme le vélo, ça…répondit-il amusé.

S : Mon colonel ! dit-elle une pointe de colère dans la voix.

J : désolé, dit-il presque timidement.

S : je ne peux pas j’aurais l’impression de profiter de la situation.

Jack la considéra avec calme, elle le respectait vraiment.

J : Sam, je ne sais pas ce qu’était ma vie auparavant, mais je suis sûr de ce que je ressens et ce que visiblement je ressentais avant cet accident.

S :.

J : Sam pouvez-vous me promettre quelque chose ?

S : heu…je

J : Promettez-moi que quand j’aurais retrouvé la mémoire, nous aurons à nouveau cette discussion.

S :

J : promettez-moi !

S : promis ! elle trouverait toujours une excuse plus tard se dit-elle.

J : Merci, dit-il en lui prenant ses mains pour y déposer un baiser

S (troublé par cette inhabituelle marque d’affection) : je…je vais y aller.

J : d’accord.

Sam quitta la maison de Jack en pleures. Cela avait été tellement difficile de le repousser. Sur le chemin qui la ramenait à la base, elle ne cessait de se remémorer cette scène dans sa tête. Quand elle avait senti les lèvres de Jack dévorées les siennes, son souffle chaud sur son visage, elle aurait tout simplement voulu se perdre pour toujours dans cet abîme. Une nouvelle sensation l’avait envahie. Elle s’était sentie désirée, elle-même le désirait tellement. Il avait fait preuve d’une telle douceur, elle avait si souvent rêvé d’un baiser comme celui-ci. Elle chassa toutes ces pensées de sa tête, tentant de faire le vide avant de regagner la base. Il fallait qu’elle oublie !

 

Jack sortait à l’instant de sa séance avec le docteur Clark. Il en était très satisfait, les progrès étaient importants. Sa mémoire réapparaissait peu à peu. Le docteur Clark lui avait dis que cela pourrait arriver rapidement ou prendre un peu plus de temps. L’avenir le dirait.

Jack sortit de ses rêveries en apercevant l’airman qui devait le raccompagner chez lui.

Ils se dirigèrent vers la voiture. Une fois à l’intérieur, elle commença son long parcours vers la maison de Jack. En chemin, Jack ordonna de stopper la voiture.

J : arrêtez-vous là !

A : monsieur ?

J : Laissez-moi là…je continuerais à pieds

L’airman semblait hésité, mais Jack insista.

J : c’est un ordre !

L’airman s’exécuta. Jack sortit de la voiture. Il se dirigea d’un pas décidé et ferme vers le cimetière.

 

Arrivé à destination, il poussa doucement le petit portillon qui fit un grincement familier. Il déambulait dans les allées fleuries du cimetière quand il s’arrêta ayant trouvé ce qu’il cherchait. Il s’accroupit devant une tombe. Il avait un regard sombre. Il passa délicatement sa main sur la pierre froide, et ses longs doigts effleurèrent les lettres en fer forgé où on pouvait lire.

 

Charlie O’Neill

1988-1996

 

En même temps que ses doigts parcouraient la pierre tombale, une quantité d’images lui vint à l’esprit. Son mariage. La naissance de Charlie. Sa mort. Sa vie au SGC. Et puis l’accident.

Jack sentit les larmes ruisselées sur son visage pour finalement s’écraser sur la pierre.

Jack se souvint tout à coup précisément de l’accident de Charlie et des jours qui suivirent. Quand il l’avait veillé à la morgue, lui parlant doucement pour qu’il se réveille. Il l’avait supplié d’ouvrir les yeux, de revenir. Jack se souvint aussi du sentiment de culpabilité qui l’avait habité. Il s’était senti coupable d’être en vie, alors que son fils ne l’était plus. Et puis il avait fallu tout doucement réapprendre à vivre. Il avait décidé de vivre tant bien que mal, et aujourd’hui il en était content car il avait trouvé une famille.

Jack essuya ses larmes du revers de sa manche. Il avait retrouvé sa mémoire ! C’est à ce moment là qu’il comprit qu’il ne pouvait continuer à vivre dans le passé, parce que cela lui faisait autant de mal que de bien à remuer ses souvenirs. Ses sentiments étaient partagés entre la joie et la peine.

A bien regarder le passé qui défilait à toute allure, retraçant aussi ces moments d’extrême souffrance, il se rendit compte que le souvenir était un bien précieux. Qu’il fallait garder en soi, les bons comme les mauvais moments, qu’un homme sans sa mémoire n’était rien. Que tous les moments qu’une personne partage avec d’autres font ce qu’elle est.

Jack se releva difficilement, il avait les yeux rougis et son visage était marqué par les rides du temps. Alors voilà ce qu’était sa vie ! Il n’en était ni fier ni honteux, c’était sa vie.

Jack regarda une dernière fois la tombe, sachant que ce ne serait pas la dernière fois qu’il la verrait, puis se dirigea vers la sortie du cimetière. Jack se sentait léger, il savait désormais qui il était et qui étaient ceux qui partageaient sa vie.

 

Jack avait invité SG-1, Janet, Cassy et le général pour fêter son rétablissement. Ils avaient partagé un repas, ils avaient beaucoup ris. Ils avaient tout exprimé leur soulagement quant au fait que Jack ait retrouvé sa mémoire. Ils avaient tous partagés un excellent moment d’entière complicité. Après avoir bien mangé, tous étaient rentrés sauf Sam qui aidait Jack à ranger.

Ils finissaient de débarrasser les verres qui jonchaient sur la table basse. Ils discutaient en même temps.

S : je suis rassurée de savoir que vous n’avez pas voulu nous quitter…me quitter, dit-elle doucement, de peur qu’il entende, que tout ceci ne soit qu’un accident.

J : c’était mon intention il y a 6 ans mais j’ai trouvé un sens à ma vie !

Ils se fixaient intensément, la tension était au maxima, quand on sonna à la porte. Jack regardait Sam, il n’osait faire un mouvement puis se décida enfin à aller ouvrir la porte.

Il fut surpris de voir Sara sur le pas de la porte.

Sara : salut ! on m’a informé que tu avais retrouvé la mémoire j’en suis heureuse.

J : oh merci…Jack paraissait embarrassé

Sara : je t’apportais des photos de nous et de Charlie que j’ai ressortis, je crois que tu ne les as pas alors tiens tu peux les garder !

J : heu…touché par l’attention, merci …tu veux entrer ?

Sara : non je vois que tu as mieux à faire, lui dit-elle en lançant un coup d’œil accompagné d’un sourire en direction de Sam. Elle l’embrassa sur la joue puis fila comme elle était venue.

Jack referma la porte et se retourna lentement. Il vit avec stupéfaction que Sam n’avait pas bougé d’un poil, un verre à la main, comme tétanisée. Il put voir que ses yeux brillaient d’une sorte de colère contenue.

J : jalouse ? dit-il amusé tentant de détendre l’atmosphère.
S :
non inquiète ! dit-elle en soutenant le regard, inquiète de ce qu’il va se passer

Elle baissa la tête, comme honteuse de sa confession.

J : vous vous souvenez de la promesse.

Sam acquiesça, elle ne pouvait plus reculer. Jack soupira, c’était dur pour lui. Il s’approcha d’elle.

J : combien de fois nous sommes nous retrouvés dans cette situation ? Exactement au même point à devoir à nouveau avoir cette conversation ?

S : très souvent, trop souvent !

J : Sam….je vous dois beaucoup. Vous m’avez maintenu en vie jusqu’à maintenant…je vous dois tout, sa voix n’était plus qu’un murmure.

S : mais ?…

J : mais…tout ça nous dépasse, on ne peut pas…j’aimerais vous promettre que tout s’arrangera mais je ne peux pas.

S : nous devons tout oublier…comme j’ai su si bien le dire la dernière fois, c’est ça ?

J : on ne peut pas oublier Sam.

Un silence s’installa entre eux.

J : combien de temps devrons-nous encore attendre, Sam ? dit-il en la fixant (clin d’œil à JAG J )

S : je…je ne sais pas

Sam baissa à nouveau la tête. Elle posa son regard sur la main de Jack puis d’une extrême douceur la lui saisit. Le regard de Jack se fit plus intense quand elle lui prit la main. Tout doucement elle entremêla ses doigts dans ceux de Jack. Ce simple contact était si bon. Elle ferma ses yeux pour en apprécier la saveur.

J : est-ce que vous êtes prête à attendre ? dit-il d’une voix douce qui eu l’effet d’une caresse sur Sam.

Relevant la tête, elle ouvrit les yeux et plongea son regard dans celui de Jack.

S : le temps qu’il faudra…j’attendrais le temps qu’il faudra…puis à son tour, m’attendrez-vous Jack ?

J ( sans hésitation) : je serais là quoi qu’il arrive…

Leurs mains étaient toujours liées. Ils se regardaient en silence. Une larme roula le long de la joue de Sam qui fut repoussé immédiatement par le pouce de Jack.

J : ne pleurez pas Sam…je ne veux pas que vous pleuriez pour moi…souriez-moi.

Elle lui envoya un pauvre sourire.

J : ça va aller ?

S : il faudra bien !

Ils se regardaient encore, puis Sam se recula peu à peu. Ils avaient toujours les mains jointes. Elles restèrent liées jusqu’à ce que les deux derniers doigts s’effleurent. Elle disparut ensuite derrière la porte.

Jack resta un bon moment là, planté dans le salon essayant de reprendre tout doucement ses esprits.

 

Quelques jours plus tard…

SGC, salle d’embarquement,

SG-1 était à nouveau au complet pour leur première mission depuis le rétablissement de Jack. Le général était en salle de contrôle et s’adressa au colonel.

H : content de vous revoir parmi nous colonel…avec toute votre tête ! J

J : merci mon général…allez en route campeurs !

Daniel et Teal’c s’engouffrèrent dans le vortex tout heureux de retrouver Jack, tant dis que Sam et Jack stoppèrent devant la porte. Ils s’échangèrent un regard intense qui en disait long.

Puis Jack murmura : j’attendrais…ça en vaut la peine !

Sam lui adressa un triste sourire en signe d’acquiescement. Jack passa la porte. Avant de le suivre, Sam soupira. Le soupir qui s’échappa de ses lèvres ressemblait, à s’y méprendre, à un sanglot. Oui ils patienteraient !

 

 

*****************************

 

Une suite ? Pas de suite ? A vous de me le dire !

Merci d’avoir lu ma ff.

J Bisous à tous, fans de Sargate J