Des couples peu ordinaires

 

Partie 2

 

 

Auteur: Vicky

E-Mail: vickysg1@wanadoo.fr

 

 

Note de l'auteur: au départ, je ne comptais pas faire 2 parties mais à la fin de la 1ère j'en étais déjà à 17 pages donc… J'espère qu'elle vous plaira. Encore merci à tous pour les messages!! Spéciale dédicace à Ange!

 

 

 

Une semaine plus tard, groupe W (je sais j'avance vite mais…)

Simon sortait de l'hôpital aujourd'hui et Largo et Joy devaient aller le chercher dans l'après-midi. Inutile de dire que quand il a appris que ses deux amis étaient enfin ensemble, il a sauté au plafond (ça me rappelle un archéologue à lunettes). Donc, notre Simon était assis sur son lit, prêt à partir depuis un bon moment, car il faut dire qu'il n'aimait pas trop les hôpitaux. Il adorait les infirmières, ça oui, d'ailleurs il ramenait avec lui plein de numéros de téléphone, mais les hôpitaux il les avait en horreur depuis toujours. Il était, par conséquent, très pressé que ses amis arrivent. Ce qu'ils ne tardèrent d'ailleurs pas à faire.

- Je vois que tu es déjà prêt à quitter ton "enfer", pour reprendre ton expression, dit Largo en entrant dans la chambre.

- Oh ça oui! répondit son meilleur ami. Allez dépêchons, sortez-moi de là.

- Tu ne vas pas regretter tes amies infirmières, fit Joy sur un ton moqueur.

- Ne t'inquiètes pas pour moi! Il y en a quelques-unes unes qui sont prêtes à venir jouer les infirmières personnelles, dès que je le souhaite.

- J'aurais dû m'en douter, fit Joy en riant.

- Bon, je suppose que tu ne veux pas t'éterniser ici, reprit Largo, pour changer de sujet.

- Effectivement, on rentre? Et au fait Largo, une question.

- Oui, Simon, dit Largo d'un ton las, pressentant ce que son ami allait lui demander.

- Je peux avoir les détails?

- Simon!! cria Joy à l'intéressé.

- Ca va, ça va, pas la peine de s'énerver! Je demandais juste.

- Peut-être, mais ça ne te regarde pas, cria Joy de plus en plus énervée. À moins que tu préfères passer encore quelques jours ici…, finit-elle sur un ton menaçant.

- On se calme tous les deux, dit Largo. Ça me fait plaisir de vous voir vous disputer comme avant, mais bizarrement ça m'énerve autant. Allez on y va, conclut-il, pour faire bouger ses deux amis.

Sur ce, il sortit de la chambre, suivi de près par Joy et Simon qui, même s'ils ne se l'avoueraient jamais, étaient heureux de se retrouver.

Il arrivèrent au groupe W environ une heure plus tard. Ils allèrent immédiatement au bunker, où ils savaient trouver Kerenski. Celui-ci était devant ses ordinateurs mais pas tout seul: effectivement, Sullivan qui voulait lui souhaiter un bon retour était là aussi (non mais vous de suite!). Les retrouvailles finies, Sullivan retourna dans son bureau pour travailler.

 

Pendant ce temps-là, à Blue Cove

Nos deux amoureux avaient passé une semaine fantastique. Il sortaient souvent le soir, au restaurant, et la journée soit ils la passaient chez Parker, soit ils allaient à la plage. Ils avaient également passé beaucoup de temps avec Sydney, Broots, sa fille Debbie et Angelo. Celui-ci au début avait été très désorienté, mais nos amis avaient réussi à lui faire comprendre ce qui s'était passé, et à partir de là il s'était calmé. Ils avaient décidé de partir, dès le lendemain, deux jours à Washington. Ce soir-là, Jarod, Parker, Sydney et Broots étaient dans le salon de ce dernier pendant que Debbie et Angelo, qui vivait maintenant avec Sydney, était dans la chambre de la jeune fille, entrain de jouer à un jeu vidéo.

- Jarod, tu es sûr que Timmy a totalement… "disparu"? demanda Parker. Il n'y a aucun moyen de, comment dire, retransformer Angelo?

- Je peux essayer de refaire des tests, lui répondit-il, on verra bien ce qu'ils nous diront. Puis se tournant vers les autres: mais je ne vous promets rien.

- Que comptez-vous faire tous les deux, alors? demanda Sydney au couple.

- Nous allons essayer de retrouver la mère de Jarod et Ethan, répondit Parker. Et après, on verra.

- Et sur le plan personnel? se risqua Sydney, pourtant persuadé de s'attirer les foudres de la tigresse.

- On va essayer de rattraper le temps perdu, lui dit-elle sur un ton calme qui le surprit ainsi que l'informaticien.

- On va s'occuper de nous, tout simplement, ajouta Jarod en regardant amoureusement Melle Parker.

A ce moment-là, Debbie dévala les escaliers suivie de près par Angelo.

- Je t'ai déjà dit de faire moins de bruit quand tu descends les escaliers, reprocha Broots à sa fille, sévèrement.

- Désolée! On peut avoir de la glace, papa? demanda-t-elle en lui faisant des yeux de cocker. S'il te plait!

- Bon d'accord, céda son père. Voyant qu'elle s'éloignait déjà vers la cuisine, il ajouta: mais… tu nous en ramène pour nous aussi.

- Angelo se fait de plus en plus à la vie dehors, déclara Sydney. C'est comme un enfant qui apprend à vivre.

- J'étais comme lui les premiers temps, se rappela Jarod.

- Et parfois tu l'es encore, dit Parker sur un ton moqueur.

- Comment ça? fit Jarod sur un air faussement vexé.

- Avoue que quand tu vois quelque chose pour la première fois, tu es comme un enfant. Tu veux absolument savoir ce que c'est!

- Peut-être, fit Jarod avec une moue boudeuse.

A ce moment-là, Debbie et Angelo refirent leur apparition, tenant chacun deux coupes de glaces qu'ils remirent à leurs amis.

- Pour vous… Sydney, fit Angelo en tendant la coupe de crème glacée au psychiatre.

- Merci, Angelo; lui répondit-il.

Il retourna ensuite à la cuisine avec Debbie pour aller chercher leurs coupes, puis ils remontèrent dans la chambre de celle-ci pour finir leur jeu.

- C'est vrai qu'il va de mieux en mieux, constata Parker. Et ça ne fait qu'une semaine qu'il est sortit du Centre!

- Je pense que ça va aller en s'améliorant, dit Jarod. En plus, je vois que Debbie aussi l'aide à s'intégrer.

- En effet, confirma Broots. Quand je lui ai dit ce qu'a subit Angelo, elle a tout de suite trouvé ça injuste. Elle m'a dit qu'elle ferait tout pour l'aider, car ce n'était pas normal ce qu'on lui avait fait

- Debbie est une fille géniale, fit Sydney. Puis voyant la tête de Parker: Melle Parker, ça va?

- Oui, je réfléchissais.

- A quoi, ma chérie?

- Si je n'avais pas fait tomber la fiole qui était destiné à Davy ( cf épisode avec NuGenesis), Angelo n'aurait pas sacrifié sa dernière dose et il serait de nouveau Timmy.

- Tu n'y es pour rien, lui assura Jarod en la prenant dans ses bras. On t'a poussée et je sais que si tu avais pu faire quelque chose, tu aurais agi.

- Et puis Mademoiselle, fit Sydney, Angelo, comme vous l'avez dit, est de mieux en mieux. Il n'aura peut-être même pas besoin d'un remède. Il s'habitue au fur et à mesure à sa nouvelle vie.

- Je suis d'accord avec Sydney, dit Broots. Pourquoi vouloir à tout prix trouver un moyen de le "soigner", si lui se sent bien comme ça.

- Oui, vous avez sans doute raison, admit Parker. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça quand il s'agit d'Angelo.

- Tu veux simplement agir comme la grande sœur que tu es pour lui, lui répondit Jarod.

- Je pense aussi que c'est ça, confirma Sydney.

Melle Parker acquiesça. En effet, Angelo était bien son frère jumeau et non Lyle. En rassemblant les documents compromettant sur le Centre, ils avaient découvert que les résultats concernant son frère jumeau avaient été falsifiés. Lyle n'a jamais eu aucun lien de parenté avec elle, c'était bien Angelo son petit frère. Aujourd'hui, elle en voulait donc deux fois plus à Raines; d'abord pour avoir fait croire à sa mère que son fils était mort, ensuite pour avoir fait du mal à son frère, qui plus est son propre fils! Elle avait tenu à tout expliquer à Angelo elle-même. Celui-ci avait compris ce qu'essayait de lui expliquer sa sœur et l'avait serrée aussitôt dans ses bras. Parker lui avait promis qu'elle ferait tout pour l'aider. Elle voulait qu'il vienne vivre avec elle et Jarod, mais il avait refusé, pensant sans doute à juste titre qu'ils devaient rester seuls. C'est ainsi que Sydney avait proposé à Melle Parker de le prendre avec lui, en lui promettant de faire attention à lui. Elle avait accepté, sachant très bien aussi que le psychiatre pourrait l'aider.

Angelo et Debbie redescendirent justement du premier.

- On n'avait pas dit qu'on irait au cinéma? demanda Debbie.

- Tu as raison, ma chérie, lui répondit son père. Allons-y, proposa-t-il aux autres.

- On vous suit Broots, répondit Melle Parker.

C'était la première sortie au cinéma pour Angelo et ils voulaient donc y aller tous ensemble. Ils se dirigèrent donc vers le cinéma.

 

Salle de commandes du SGC

Le signal d'alarme résonnait dans toute la base: la porte des étoiles venait d'être activée de l'extérieur. Le général Hammond descendit de son bureau pour se rendre dans la salle de commandes surplombant la salle d'embarquement ("parce que c'est là que les équipes "embarquaient"" ça va on est pas stupides, miss 2010!).

- Recevons-nous un signal, sergent? demanda-t-il au sergent Davis qui s'occupait de la porte.

- Oui, monsieur, c'est le signal de SG1, lui répondit-il.

- Ouvrez l'iris, ordonna Hammond. Ils sont à l'heure pour une fois, constata-t-il en allant les accueillir dans la salle d'embarquement. L'équipe apparue sans Teal'c puisqu'il était resté comme prévu, sur le site alpha.

- Salut tout le monde, fit Jack quand il passa la porte, ce qui fit tout naturellement sourire sa chère et tendre.

- Bienvenue à la maison, SG1, dit Hammond. Débriefing dans 1 heure après le passage à l'infirmerie.

- Pitié, mon général, supplia Jack. J'ai déjà dû supporter le dicta… enfin le doc pendant une semaine!!!

- C'est sans appel, colonel, et vous le savez très bien.

C'est alors un Jack dépité qui prit la tête du convoi en partance pour l'infirmerie (lol).

- En avant les campeurs, il semblerait qu'on ait pas le choix.

Une heure plus tard, ils étaient tous en salle de briefing, même Jack qui, une fois n'est pas coutume, était à l'heure (ça se voit qu'il a quelque chose à demander à Nounours!).

- Alors, comment est la situation sur le site alpha? questionna Hammond.

- Tout va bien, ils vont bien, lui-répondit Jack.

- Merci, Jack, pour cette interprétation… essentielle, lui dit Daniel, pendant que Sam se retenait de rire.

- Bien, docteur Jackson, peut-être pourriez-vous en parler vous?

- Vu qu'il était cloué à l'infirmerie, il a rien vu du tout, dit Jack pour se venger.

- Vous étiez malade, docteur?

- Non, non. Et si on reprenait le briefing, dit-il en lançant un regard noir à Jack.

- J'allais vous le proposer, fit Hammond.

Le débriefing dura encore deux heures, au bout desquelles Hammond demanda:

- Quelqu'un a quelque chose a ajouté?

- Moi, mon général, dit Jack. Puis-je vous parler dans votre bureau?

- Est-ce que ça concerne un sujet dont les autres ne sont pas au courant?

- Non. Mais…

- Alors vous pouvez parler ici.

- Le major Carter et moi, nous nous aimons, et nous désirons être ensemble, sinon nous démissionnons.

- C'est tout? demanda Hammond.

- Euh, oui, répondit Sam.

- Mes enfants ça fait deux ans que la base n'est plus soumise à la loi de non-fraternisation. Félicitations, mes enfants!!

- C'est vrai, on peut? demanda Sam, incrédule.

- Oui.

Jack se pencha alors vers Sam et ils s'embrassèrent passionnément.

- Je t'aime, mon ange, lui dit-il après qu'ils eurent rompu le baiser.

- Je t'aime, répondit Sam, les larmes aux yeux, avant de l'embrasser à nouveau.

Daniel et Janet avaient eux aussi les larmes aux yeux, en voyant leurs amis heureux. Daniel prit la main de sa compagne sous le regard prévenant de Hammond, heureux lui aussi de la tournure des choses.

- Merci, mon général, dit Jack, lorsque lui et Sam se séparèrent enfin.

- C'est bien normal après tout ce que vous avez fait pour la Terre. Par contre, pendant vos vacances, j'ai une mission à vous confier.

- Quoi? Mais on est en vacances! s'exclama Jack.

- Alors ça ne vous intéresse pas des vacances tout frais payés par le président?

- Pourquoi pas finalement, fit Jack enthousiasmé.

- J'ai un ami qui m'avait demandé un service, mais autant tout vous expliquer.

Le général leur expliqua alors l'histoire de Mac et Harm, car c'est eux, depuis le début, comme le lui avait raconté AJ.

- C'est incroyable comme vous et ce couple vous vous ressemblez, constata Janet.

- C'est aussi ce que j'ai pensé quand l'amiral Chegwidden m'a parlé d'eux.

- Et qu'est-ce qu'on doit faire? interrogea Sam.

- Vous allez aller leur annoncer qu'ils ont une dérogation. Tous les quatre, vous vous envolerez pour la base d'Andrews, dans une heure. De là, vous vous rendrez à Falls Church, au quartier général du JAG.

- Le JAG? Qu'est-ce que c'est? demanda Daniel.

- Ce sont les avocats de la marine, lui répondit Jack.

- Ah, d'accord.

- Mais pourquoi le président ne leur envoie pas une note pour ça? questionna Sam.

- Parce qu'il estime qu'il peut vous offrir un séjour à tous les quatre sur la côte est pour les vacances, et que vous pourrez faire ainsi d'une pierre deux coups.

- Eh bien, remerciez-le pour nous, conclut Jack. Allons-y mauvaise troupe, nous avons nos affaires à préparer et un avion à prendre.

- Je vous réserve donc seulement deux chambres, dit Georges. Une pour Jack et Sam, et l'autre pour les docteurs Frasier et Jackson.

- C'est ça, mon général, dit doucement Janet, qui avait rougit.

Ils sortirent tous de la salle pour aller préparer leurs affaires et, une heure plus tard, ils étaient dans l'avion qui devait les emmener à Andrews. Ils y atterrirent quatre heures plus tard et u l'heure assez tardive ils décidèrent d'aller à l'hôtel et de se rendre au bureau du JAG le lendemain matin.

L'hôtel était en fait un 4 étoiles et leur chambre était une suite avec deux chambres et un grand salon.

- Et bien, le président ne s'est pas moqué de nous! s'exclama Jack après que le groom fut sorti.

- Ca paye de sauver le monde, dit Daniel.

- Bon, je propose qu'on aille se coucher, dit Janet. Bonne nuit tous les deux, finit-elle en tirant son archéologue vers leur chambre.

- Et si on allait se coucher nous aussi, mon colonel, fit Sam.

- Je n'ai pas encore sommeil.

- Mais je ne t'ai pas parlé de dormir, continua-t-elle, malicieuse.

- Finalement, on pourrait aller essayer notre lit, nous aussi, dit Jack en prenant Sam dans ses bras.

Le lendemain matin, Jack et Sam sortirent de leur chambre pour retrouver leurs amis dans le grand salon, entrain de prendre leurs petits-déjeuner. Une heure plus tard, il prirent la route du JAG dans la voiture qui avait été mise à leur disposition pendant leur séjour. Il mirent encore une heure avant d'atteindre le JAG. Après avoir été autorisés à entrer, ils se dirigèrent vers le bureau de l'amiral.

- Puis-je vous aider? demanda Tiner.

- Oui, répondit Jack. Nous aimerions voir l'amiral Chegwidden.

- Avez-vous rendez-vous?

- Non, mais dites-lui qu'on vient de la part du général Hammond.

- Bien, je vais voir.

Il alla frapper à la porte d'AJ.

- Entrez, fit celui-ci.

- Désolé de vous déranger, amiral, mais il y a là quatre personnes qui veulent vous voir. Elles disent venir de la part du général Hammond.

- Faites entrer, Tiner.

- Bien, monsieur.

Il se redirigea vers les visiteurs:

- Vous pouvez entrer. L'amiral vous attend.

- Ainsi c'est Georges qui vous envoie, fit AJ, après que Tiner eut refermé la porte.

- En effet, je suis le colonel O'Neill, voici le major Carter, le docteur Jackson et le major docteur Frasier.

- Enchanté. Attendez, Carter vous dites? Vous êtes la fille de Jacob?

- C'est ça. Vous connaissez mon père?

- Oui, je l'ai rencontré en même temps que j'ai rencontré Georges. Comment va-t-il?

- Il va très bien.

- Bien, que me vaut votre visite? demanda Chegwidden.

- Ben on est en vacances et le général nous a demandé d'aller vous faire un petit coucou, dit Jack s'attirant un sourire de la part de Sam et un regard désespéré de Janet et Daniel.

- Georges m'avait prévenu de votre… comment dire, humour.

- Quoi qu'est-ce qu'il a mon humour?

- Vous n'êtes pas drôle! dit Daniel.

- C'est faux, Carter rit à mes blagues!

- Mais ça c'est normal!

- On vous dérange pas, messieurs? demanda Sam.

- Non! dirent les deux comparses en même temps.

- Excusez-les amiral, reprit Janet, mais ils ont tendance à se comporter comme des enfants.

- Qui? Nous? Jamais! répondirent les deux visés.

- Ce n'est rien, comme je vous l'ai dit Georges m'avez prévenu. Bien, peut-être pourrions nous reprendre notre conversation. Asseyez- vous, dit-il en indiquant les fauteuils.

- La dérogation que le général Hammond devait demandé pour deux de vos hommes a été acceptée, annonça Sam.

- Je crois que ça va leur faire très plaisir. Il se leva et se dirigea vers son bureau. Tiner, veuillez faire venir Mackenzie et Rabb dans mon bureau immédiatement.

- Tout de suite, monsieur, lui répondit-il par l'interphone.

Tiner se dirigea vers le bureau du colonel et y trouva aussi le capitaine.

- Désolé de vous déranger, mais l'amiral désire vous voir tout de suite.

- Nous arrivons, Tiner, lui répondit Harm.

- Qu'est-ce que nous veux l'amiral à ton avis? demanda Mac.

- Je ne sais pas, mais si on veut savoir, autant y aller. Tu ne crois pas?

- Tu as raison, allons-y.

Ils se dirigèrent donc vers le bureau de leur supérieur et entrèrent après y avoir été autorisés.

- Vous vouliez nous voir, amiral? demanda Harm en se mettant au garde à vous.

- Repos. Asseyez-vous. Je vous présente le colonel O'Neill, le major Carter, et les docteurs Frasier et Jackson. Et voici le colonel MacKenzie et le capitaine Rabb. Ils sont ici pour vous voir.

- Pour nous voir, monsieur? s'étonna Mac.

- En effet. Ils sont sous le commandement du général Hammond, à qui j'ai fait appel pour notre petit "problème". Colonel.

- Le général en a parlé au président, qui accepte de vous remettre une dérogation, à la condition que dans votre travail vous restiez professionnel.

- Merci beaucoup, fit Mac, émue aux larmes.

- Ce n'est rien, répondit Sam, ce n'est pas nous qu'il faut remercier mais le président. Votre dérogation arrivera dans le bureau de l'amiral d'ici la fin de la semaine.

Harm et Mac se prirent dans les bras et s'embrassèrent.

- Ca me rappelle quelque chose, crut bon de dire Daniel.

- Daniel!!!!! firent Jack et Sam en même temps.

- Ben quoi? C'est plus un secret à ce que je sache!

- Et vous voulez peut-être qu'on parle de votre doc et vous? demanda Jack.

- Ca non plus ce n'est pas un secret, répliqua Daniel.

- Ca c'est sûr, si vous croyez qu'on vous a pas entendu cette nuit! continua Jack.

- Et vous avec Sam! relança Daniel.

- Messieurs!!!!! crièrent leurs compagnes en même temps.

- Quoi? questionnèrent-ils, visiblement inconscient de ce qui se passait autour d'eux.

- Si vous ne voulez pas passer la nuit ensemble sur le canapé, dit Sam sur un ton menaçant, vous feriez de vous taire immédiatement! Compris!!

Pendant ce temps, les trois autres ne comprenaient rien à ce qui se passait.

- Depuis quand un major a le droit de donner des ordres à son colonel, demanda Mac tout de même amusée par la situation.

- Depuis que…, commença Jack avant d'être coupé par Sam.

- Toi, tu te tais! Je crois que Daniel et toi en avez assez fait pour aujourd'hui.

- Sam a parfaitement raison, continua Janet, énervée elle aussi par le comportement des deux hommes.

- Apparemment, colonel et major vous êtes les officiers dont me parlait Georges, constata l'amiral. Ceux qui étaient dans le même cas que Rabb et Mackenzie.

- En effet, répondit Sam. Bien, je crois que nous allons vous laissez. N'est-ce pas, colonel?

- Ouille, ça sent le roussi pour vous Jack, tenta Daniel, elle a oublié le "mon".

- Je crois que vous avez raison Daniel, mais à mon avis, vous n'êtes pas mieux que moi.

- Pourquoi?

- Regardez votre doc.

- Effectivement, fit Daniel, peu rassuré en voyant le regard noir de sa chère Janet.

- Besoin d'un avocat messieurs? demanda Harm.

- Pas impossible, répondirent nos deux comparses.

- Ce que je vais faire est risqué, dit Jack, mais bon… Sam, tu me pardonnes? Et puis c'est Daniel qui a commencé.

- Quoi? fit Daniel outré.

- Il a raison, lui dit Janet.

- OK, admit notre archéologue préféré. Toi aussi, tu me pardonnes?

Les deux femmes se regardèrent, avant de dire d'une seule voix:

- Bien sûr qu'on vous pardonne!

- Je pense que vous avez eu de la chance, dit Harm, je ne voudrais pas me fâché avec une furie comme ça!

Ce qui, bien sûr, lui valu un regard noir de la part de Sam et Janet, et un bon coup dans les côtes de la part de Mac.

- Je crois que je vais me taire moi aussi, conclut-il.

- Nous vous remercions de nous avoir annoncé une bonne nouvelle, dit Mac.

- C'est normal, fit Sam.

- Si vous êtes libres ce soir, on vous invite, proposa Harm.

- C'est d'accord, dit Jack, après avoir regardé ses amis.

- Alors je vous propose un karaoké, fit Mac, je connais un bon club à Washington.

- D'accord, dit cette fois Sam, bien que les trois hommes ne semblaient pas très enjoués.

- On se retrouve à 20 h00 ici, offrit Mac.

- Pas de problème. A ce soir.

- A ce soir, répondit Mac.

 

Du côté de Largo et Joy

Largo et Joy étaient allés à Washington pour la journée, car Largo devait rencontrer d'éventuels nouveaux fournisseurs pour une de ses compagnies. Joy avait décidé de l'accompagner en tant que garde du corps, et parce que Simon était encore en convalescence pour trois semaines. Ils en avaient pour toute la journée, mais Largo lui avait promis que le soir ils feraient ce qu'elle voudrait. C'est ainsi que le soir, ils se retrouvèrent dans un karaoké, au grand malheur de Largo qui détestait ce genre d'endroit.

- Allons Largo, détends-toi, tu m'avais promis la soirée que je voulais, et j'avais envie de venir ici. Une de mes amies m'en avait parlé en me disant que c'était un lieu génial.

- Désolé si je ne m'amuse pas comme tu le voudrais, mais je n'aime pas trop ces lieux.

- Tu préfères les boites où tu draguais avec Simon?

- Non, mais j'avais pensé qu'on aurait pu se faire un petit dîner aux chandelles dans un resto, puis rentrer à l'hôtel et faire ce que bon te semblera.

- Après, on rentrera à l'hôtel et je te promets de me faire pardonner.

Ce que Largo ne savait pas c'est que Joy s'était inscrite pour une chanson, pour lui faire une surprise.

 

Dehors devant le club,

Une voiture venait de se garer. Deux personnes en sortirent

- Je te hais!

- Mais non!

- Je n'aime pas les karaokés, Jarod!

- Tu vas voir, je suis sûre que tu vas t'amuser.

- Permets-moi d'en douter!

- Allez, viens! fit-il en la prenant par la main.

Ils entrèrent alors dans le club et Jarod ne s'était pas trompé, Melle Parker commençait à s'amuser. Tout comme six personnes, installées non loin d'eux et qu'il avait remarqué. Il avait surtout remarqué que, comme sa Parker au début, les trois hommes ne semblaient pas s'amuser mais peu ç peu ils se déridaient. Il avait aussi remarqué dans la salle, le célèbre millionnaire Largo Winch, dont il avait vu les photos dans plusieurs journaux depuis deux ans.

Il remarqua alors que celle qui semblait accompagner Largo, et qu'il avait reconnu comme étant Joy Arden s'était levé et aller interpréter une chanson. Elle prit le micro et commença à chanter la chanson de Véronica Antico, J'perds le Nord.

Largo était surpris que sa Joy osait chanter devant tant de monde, mais il dût reconnaître qu'elle avait une voix magnifique.

Après Joy, ce fut Sam qui se leva après avoir dit à Jack que cette chanson était pour lui. Les premières de la note de You are des Atomic Kitten commencèrent et Sam se mit à chanter. La chanson que Sam avait choisi allait vraiment bien avec leur histoire. Elle résumait tout ce que pouvait penser Jack avant le début de sa relation avec Sam. Puis Sam laissa la place à Mac qui décida de chanter elle aussi une chanson qui résumait bien ce qui se passait avant sa relation avec Harm; c'était One Kiss From You de Britney Spears. Jarod remarqua à la fin de la chanson que la dernière femme de la tablée s'était également levée pour aller chanter. Il comprit que les femmes avaient dû vouloir faire une surprise leurs hommes. Janet avait quant à elle choisi la chanson des S Club 7, You're my number one, qui résumait ses craintes qu'elle avait pu avoir face à sa relation avec Daniel. Quand Daniel entendit ces paroles, il se promit de tout faire pour effacer ces craintes et faire d'elle la femme la plus heureuse aux monde.

Ce que Jarod ne remarqua pas pendant qu'il observait tout ce beau monde c'est que sa Parker s'est levée. En effet, elle avait trouvé la liste des chansons et avait vu la chanson parfaite pour Jarod et elle: Us against the world de Play. Dans leur cas, c'était plutôt "Nous contre le Centre". Quand Jarod la vit sur scène et l'entendit chanter, il se dit que Parker avait vraiment une voix magnifique.

La soirée se continua ensuite avec d'autres chanteurs, mais nos cinq hommes étaient encore fascinés par leurs compagnes.

Chacun retourna ensuite soit à son hôtel soit chez lui et ils continuèrent leurs vies chacun de leur côté. Mais qui sait, la vie réserve tellement de surprise qu'il est possible qu'un jour ils fassent plus que se croiser dans un karaoké!

 

 

FIN

 

Peut-être que si vous me le demander je ferais une suite mais donnez-moi des idées car pour le moment j'en ai pas.

Des ch'tits mails à vickysg1@wanadoo.fr