Une nouvelle famille

 

Auteur: Vicky

E-Mail: vickysg1@wanadoo.fr

Site Web : http://perso.wanadoo.fr/vickyfics/home.htm

Catégorie: romance

Résumé: Et si Charlie n’était pas malade...

Spoilers : Show and Tell (2-20)

Situation: saison 2

Disclaimer: pas à moi, pas de sous, juste pour le fun

Note de l’auteur : quand j’ai revu l’épisode lors des rediffusions, je me suis demandée ce qui se serait passé si Charlie n’avait pas été malade. Comme j’aime bien faire des fics " What if ", je me suis dit pourquoi ne pas essayer ! Ca a germé dans mon esprit de shippeuse et voilà ce que ça donne !

Spéciale dédicace à Dinou, Mizuki, Carter1979, Asteries, Elody, Florian, Marie, Anne-Chacha, Shey, Faith, MA, Callie, Kuja et tous les autres gaters !

 

Bonne lecture à tous !

 

Ne pas publier sans mon autorisation !

 

 

Jacob et les autres Tok’ras s’apprêtaient à repartir à leur base.

 

" Au-revoir papa, dit Sam en le serrant dans ses bras. Reviens vite, on ira voir Marc à San Diego.

- Promis, prends soin de toi Sammy.

- Prends soin de toi, toi aussi, fit-elle en relâchant son père qui se posta alors devant Jack.

- Je vous confie ma fille, Jack. Veillez à ce qu’elle ne soit pas blessée.

- Je ferais de mon mieux Jacob. Mais vous savez qu’elle a tendance à oublier d’obéir à certains de mes ordres.

- Oui, hélas.

- Hey !!! Vous pourriez éviter de parler de moi comme si je n’étais pas là !! s’indigna la concernée.

- Désolé ma chérie.

- C’est pardonné.

- Jack, je me doute de ce qui se passe dans votre esprit en ce moment. Mais ne prenez pas de décision à la légère.

- Ne vous en faites pas Jacob. Bon voyage et essayez de revenir la prochaine sans mission suicide pour mon équipe.

- Je vais essayer, dit Jacob en riant, mais je ne vous promets rien. "

 

Jacob dit au-revoir au général et accompagné des deux autres tok’ras monta sur le rampe et se dirigea vers le vortex. Ses compagnons le franchirent et il fit de même après avoir salué une dernière fois sa fille. La porte se referma quelques secondes après son passage. Hammond retourna dans son bureau, Sam dans son labo et Jack traîna dans les couloirs réfléchissant à la décision qu’il pourrait bien prendre. Il ne prenait pas ça à la légère. Il savait que cela risquait d’être difficile mais il devait le faire.

Ses pas le conduisirent devant le labo de Sam qu’il vit penchée sur son réacteur à naqquadah. Dès qu’elle avait un moment de libre à côté de ses autres travaux, elle se consacrait à Naqquih comme l’aimait bien l’appeler Jack. Il l’observa un moment tandis qu’il réfléchissait toujours. Il se décida à entrer dans le labo.

 

" Toujours en plein travail à ce que je vois Carter.

- Eh oui mon colonel, dit-elle en lui offrant son plus beau sourire. Et vous, vos rapports, ça avance ?

- Oui, j’ai fini le rapport de la mission de la semaine dernière sur P5X-je sais plus combien.

- Mon colonel ? Je peux vous poser une question ?

- C’est ce que vous êtes en train de faire. Allez-y Carter, je vous écoute.

- Vous semblez préoccuper, vous avez un problème ?

- Tout va bien Carter, ne vous inquiétez pas. Je vais vous laisser travailler, je dois passer voir Hammond.

- Au-revoir, mon colonel. "

 

Il sortit du labo après avoir fait un signe de la main à Sam. Celle-ci ne se remit pas de suite au travail. Malgré ce qu’il lui avait dit, elle était sûre qu’il cachait quelque chose d’important et ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiète. Elle se refusait de l’admettre, mais elle nourrissait des sentiments à l’encontre de Jack, des sentiments qui allait bien au-delà d’une relation professionnelle, et ce dès le premier jour. Ils ne faisaient que grandir mais elle ne pouvait rien faire, c’était contre le règlement et elle était persuadée qu’il ne s’intéressait pas à elle. Elle finit par reprendre son travail après s’être réprimandée d’avoir de telles pensées.

Jack s’était dirigé directement vers le bureau de son supérieur. Il avait pris sa décision et devait lui en parler sans plus attendre. La porte était ouverte et il passa alors la tête.

 

" Je peux vous parler, mon général ?

- Entrez colonel. Asseyez-vous.

- Merci, dit-il en refermant la porte derrière lui et ne prenant un siège.

- Alors de quoi vouliez-vous me parler ?

- Du petit Charlie. J’aimerais vous demander une faveur. Je ne souhaite pas qu’il aille dans une famille qui ne le comprendrait pas. J’aimerais pouvoir l’adopter.

- Vous êtes sûr de vous, Jack ?

- Je sais ce que vous pensez. Il ne sera jamais le remplaçant de mon fils. Je n’ai pas prit cette décision sur un coup de tête.

- Jack, vous êtes célibataire. Il a besoin d’une famille.

- Je le sais. Il y aura le reste de SG1, le doc et Cassy.

- Je vais voir ce que je peux faire. Je vais contacter le président pour voir s’il est d’accord.

- Merci mon général.

- Ce n’est pas encore sûr Jack.

- Je sais, mon général. "

 

Après avoir serré la main du général, Jack sortit du bureau et se rendit directement à l’infirmerie pour voir Charlie.

 

" Salut Doc, fit-il en voyant Janet.

- Vous semblez bien heureux colonel ! Ce n’est jamais le cas pourtant quand vous venez à l’infirmerie pour vos check-up.

- Vous me torturez à chaque fois !!!

- N’exagérez pas. Néanmoins, puisque vous êtes là, que puis-je pour vous ? Une petite prise sang ou une piqûre peut-être.

- Non, je viens voir Charlie. Je peux ?

- Allez-y, il est dans sa chambre. La mort de sa mère l’a secoué.

- Je m’en doute. Bon, j’y vais. Bye Doc ! Dites bonjour à Cassy de ma part.

- Je le ferai, lui dit-elle alors qu’il s’éloignait en direction de la chambre du petit. "

- Salut ! fit Jack en entrant dans la chambre.

- Salut.

- Tu vas bien ?

- Oui.

- Tu te souviens quand tu m’avais dit que tu aimerais bien rester ici avec moi ?

- Je peux ? s’exclama Charlie, son visage s’illuminant à cette pensée.

- Ce n’est pas encore sûr. Le général Hammond est en train d’en parler avec notre grand chef.

- Le… président c’est ça ? C’est maman qui m’en a parlé.

- Oui. Il faut qu’il soit d’accord pour que tu puisses venir vire avec moi.

- S’il n’est pas d’accord, je devrais aller où ?

- Tu devras aller dans une famille qui sera au courant que tu n’es pas de cette planète.

- Je préfèrerais rester avec toi.

- Moi aussi j’aimerais que tu restes avec moi, mais comme je te l’ai dit, ce n’est pas sûr que je puisse.

- Tu peux rester un moment avec moi, ou tu dois aller travailler ?

- Je reste avec toi.

- Je peux te parler de maman ?

- Bien sûr. "

 

Ils discutèrent de nombreuses heures tous les deux. Ils parlèrent d’abord de la mère de Charlie, puis celui-ci voulu savoir comment était le fils de Jack. Alors celui-ci lui raconta quelques anecdotes sur son fils et lui promit de lui montrer des photos de lui. Il se rendit compte au bout d’un moment qu’il s’était endormi. Il partit après avoir remonté le drap sur lui.

 

Deux heures plus tard

 

" SG1 est convoqué en salle de briefing, je répète, SG1 est convoqué en salle de briefing. "

 

Jack qui avait enfin réussi à se mettre à ses rapports en retard soupira à l’entente de l’annonce. Il lâcha son stylo et sortit de son labo. Il espérait réellement que ce n’était pas pour une mission qu’on les convoquait, il n’avait pas envie d’aller sauver qui que ce soit pour le moment. Arrivé à la salle de briefing, il vit que toute l’équipe était déjà installé avec le général Hammond.

 

" Alors, mon général, que se passe-t-il ?

- Asseyez-vous colonel, nous ne sommes pas encore au complet.

- Mais pourtant toute l’équipe est là.

- Nous voilà mon général, fit la voix de Janet qui passait la porte accompagnée de Charlie.

- Mon général ? demanda Jack.

- Je viens de raccrocher avec le président… "

 

Hammond faisait exprès durer le suspense. Jack et Charlie, les seuls de la pièce au courant espéraient que le réponse serait positive. Les autres se demandaient ce qu’il se passait exactement.

 

" Il est d’accord, dit finalement le général. "

 

Jack se leva de son siège et Charlie se jeta dans ses bras. Le reste de SG1 et Janet se tournèrent vers le général pour qu’il leur explique ce qui se passait.

 

"  Le colonel m’a demandé tout à l’heure s’il pouvait adopter le petit Charlie. J’ai donc appelé le président, et après quelques réticences il a fini par accepter.

- Merci énormément mon général, dit Jack.

- Merci général, fit Charlie en mettant ses bras autour de son cou.

- On est très contents pour vous O’Neill.

- Merci Teal’c.

- Le président m’a demandé de vous faire signer ce papier pour l’adoption. Tenez, un stylo. "

 

Jack signa avec joie le document, c’était la première fois qu’il était aussi heureux de faire de la paperasse.

 

" Je vous accorde une semaine pour que vous puissiez régler tous les détails, notamment pour l’école.

- Merci mon général.

- SG1 pendant ce temps vous serez aussi de repos.

- Bien, mon général, dit Sam. 

- Vous pouvez disposer. "

 

Hammond se rendit dans son bureau, heureux de ce dénouement. Après avoir reçu les félicitations de ses coéquipiers et de Janet, Jack et Charlie allèrent dans les quartiers de celui-ci pour qu’il prenne ses affaires. Ils sortirent ensuite de la base et rentrèrent chez Jack.

Arrivés là-bas, Jack montra à Charlie sa future chambre. Pour le moment, c’était juste une chambre d’ami mais il lui promit que dès le lendemain ils iraient acheter de quoi refaire toute la chambre et des affaires pour Charlie. Charlie se coucha assez tôt, les évènements survenus dans la journée l’ayant épuisé. Jack espérait qu’il ne fasse pas de cauchemars, mais il ne savait que trop bien que la perte d’un être cher pouvait hanter une personne.

Après avoir bu un café, il se dirigea vers le téléphone et composa un numéro. Il attendit deux sonneries avant que la personne à l’autre bout du fil ne décroche.

 

Allô ?

- Carter, c’est O’Neill.

- Il y a un problème, mon colonel ?

- Non, aucun. Je voulais juste vous demander quelque chose.

- Je vous écoute.

- Voilà, demain je dois aller faire des courses avec Charlie pour aller lui acheter des affaires. Je me demandais si vous ne vouliez pas nous accompagner.

- Avec plaisir mon colonel.

- Merci beaucoup, Carter. Ca me fait bizarre, j’ai souvent dit "merci" aujourd’hui.

- En effet, mais vous aviez de quoi.

- On passe vous prendre vers 9h00, ça vous va ?

- C’est parfait, mon colonel.

- Je vais vous laisser alors. A demain Carter, bonne nuit.

- A demain, bonne nuit à vous aussi, mon colonel. "

 

Sam raccrocha le téléphone. Elle était heureuse de passe la journée avec Jack et Charlie le lendemain. Elle trouvait cet enfant vraiment adorable et il avait tellement souffert en perdant sa mère. Elle comprenait ce que ça faisait, elle aussi avait perdu sa mère, mais elle était un peu plus âgée quand cela c’était passé.

Elle se coucha assez tôt après avoir appelé Marc pour lui donner des nouvelles de leur père. Elle espérait vraiment que la prochaine fois qu’il viendrait, ils auraient assez de temps pour passer un peu de temps chez Marc. Elle lui avait demandé aussi s’ils pourraient venir lors des prochaines vacances, deux mois plus tard. Elle souhaitait que ses neveux fassent connaissance avec Charlie, si Jack et lui n’étaient pas montés au chalet.

 

Le lendemain matin

 

Charlie et Jack étaient dans le pick-up de ce dernier et roulaient en direction de chez Sam. Il étaient bientôt 9h00, Jack ne serait pas en retard pour une fois. Dès que Jack fut garé devant la maison de son second et eut coupé le moteur, Charlie se précipita dehors et se dirigea vers la porte. Jack lui avait appris qu’il fallait sonner pour prévenir qu’on était là. Il atteignait tout juste la hauteur de la sonnette. Jack le rejoignit au moment où Sam ouvrit la porte.

 

" Mon Colonel, Charlie, bonjour.

- Salut Sam ! Vous avez bien dormi ?

- Oui et toi ?

- Très bien.

- Au fait, tu sais que tu me tutoyer, ça sera mieux.

- D’accord.

- Bonjour Carter, vous allez bien ?

- Oui, mon colonel. Et vous ?

- Ca va aussi, Carter. Mais c’est Jack aujourd’hui, d’accord.

- Seulement, si vous m’appelez Sam, Jack.

- D’accord. On y va ?

- Je prends mon sac et j’arrive.

- Très bien. Charlie, tu vas t’installer à l’arrière de la voiture s’il te plait.

- D’accord, papa. "

 

Pendant ce temps, Sam était re-rentrée dans la maison prendre son sac, puis elle ressortie et ferma la porte. Elle alla ensuite s’installer dans la voiture, à côté de Jack. Jack démarra la voiture et se dirigea vers le Centre Commercial où ils passeraient certainement le plus clair de leur journée.

Il arrivèrent à destination environ un quart d’heure plus tard et compte-tenu de l’heure, Jack trouva facilement une place où se garer.

 

" Par quoi souhaitez-vous commencer, Jack ? demanda Sam qui tenait la main de Charlie alors qu’ils se dirigeaient vers l’entrée du Centre.

- Nous n’avons qu’à commencer par les vêtements, je crois que c’est le plus important, on fera le reste après.

- Alors allons-y pour les essayages, tu es prêt Charlie ?

- Oui, fit-il enthousiaste. C’est la première fois que je vous quelque chose d’aussi grand !

- Il y a pleins de magasins, tu te souviens je t’avais expliqué hier.

- Oui.

- Alors Sam, on fait quels magasins de vêtements ?

- Tous les magasins où ils ont des vêtements pour enfants.

- TOUS ???

- Oui, tous.

- Ah, les femmes !

- Je vous ai entendu !! "

 

Ils entrèrent dans la première boutique et Sam et Jack choisirent quelques vêtements pour Charlie, qu’il essaya ensuite pour voir si ça lui allait et surtout si ça lui plaisait. Ils recommencèrent le même manège dans près de vingt autres magasins au grand désespoir de Jack. Charlie lui s’amusait comme un petit fou, Jack lui disait que c’était parce que c’était la première fois et que ce n’était pas lui qui devait se farcir tous les paquets ! L’heure du déjeuner arriva et ils s’installèrent dans un petit restaurant du Centre Commercial, les paquets au pied de la table. Charlie était en train de jouer dans l’espace de jeu du restaurant tandis que Sam et Jack discutait.

 

" Merci beaucoup d’avoir accepté de nous accompagner, Sam.

- C’était bien normal. En plus, j’avais peur de ce que vous achèteriez à Charlie si je n’étais pas là !

- Hey !! C’est pas drôle !! N’empêche, je vous remercie énormément. En plus, vous n’étiez pas obligé d’acheter tout ça à Charlie.

- Je sais, mais ça me fait très plaisir. C’est pareil quand je suis avec Cassy, je ne peux pas m’en empêcher, je craque.

- Et ils vous adorent. Ca ne m’étonne pas maintenant que Cassy préfère passer du temps avec vous plutôt qu’avec moi ! Vous la soudoyez !!

- Pas du tout ! Je lui fais plaisir, et je me fais plaisir aussi. Et puis, rien ne vous empêche de venir avec nous si vous le souhaitez. Surtout que nous n’allons pas souvent au Centre Commercial, la plupart du temps, on reste jouer aux échecs soit chez Janet, soit chez moi. On compte sur vous et Charlie la prochaine fois ? Je suis sûre que ça lui fera plaisir.

- Pourquoi pas, je lui en parlerai. Ca lui fera du bien de connaître Cassy, je crois, après tout, ils ont les mêmes origines.

- Oui, fit-elle en regardant dans la direction de Charlie. Il est vraiment adorable, je suis certaine qu’il ne vous causera pas de problème.

- C’est parce que c’est encore un enfant, attendez de voir quand il aura 13-14 ans ! Les ados sont de vraies terreurs.

- Vous parlez par expérience, Jack ?

- C’est vrai que j’ai fait les quatre cent coups ! Je n’étais pas quelqu’un de tout repos. Et vous ?

- J’étais plutôt calme, c’est… après la mort de ma mère que ça s’est dégradé et que je suis devenue insupportable.

- Je suis désolé, dit Jack en posant sa main sur celle de Sam, je ne voulais pas vous faire penser à ça.

- J’ai appris à vivre avec. Je sais que je n’aurais pas fait les mêmes choix si elle était toujours vivante et nous ne serions peut-être plus là pour en parler.

- C’est aussi ce que je me suis dit avec Charlie. On doit accepter le destin, il fait parfois bien les choses. Il m’a donné une seconde chance de ne pas faire les mêmes erreurs.

- Vous ne les ferez pas parce que vous êtes un bon père.

- Papa, Sam, les interrompt Charlie, on peut continuer ?

- Si tu veux lui, répondit Jack. Je paye et on y va.

- On va faire quels magasins cet après-midi ? demanda-t-il à Sam.

- On va voir ça avec ton père, mais je pense que pour les vêtements c’est bon, on va pouvoir faire d’autres magasins.

- Je suis d’accord, lui dit justement Jack en revenant. On peut passer aux magasins de meubles pour ta chambre et après on verra les jouets ! "

 

Sam et lui ramassèrent les paquets et sortirent du restaurant, Charlie à leurs côté. Le reste de l’après-midi passa assez vite et Charlie s’amusa comme un petit fou à choisir des jouets. Ils arrivèrent au parking du Centre Commercial les bras chargés de paquets et ce fut avec un grand soulagement qu’ils déposèrent les paquets sur le plateau du pick-up que Jack avait recouvert en prévision de leurs achats. Les meubles qu’ils avaient choisis seraient livrés le lendemain après-midi. Ils rentrèrent directement chez Jack afin de déposer tout ça. Il leur fallu pas moins de deux voyages pour rentrer tout ce qu’ils avaient acheté dans la maison. Ce fut une Sam et un Jack épuisés qui s’écroulèrent sur le canapé. Charlie s’installa alors entre les deux.

 

" Sam ?

- Oui ?

- Tu restes dîner avec nous ?

- Je ne sais pas…

- Restez, il n’y a pas de problème. Je prépare déjà à dîner pour nous deux, alors une personne de plus, ce n’est rien.

- Si ça ne vous dérange pas d’accord.

- Très bien, restez ici, je vais commencer à préparer tout ça.

- Je vais vous aider, dit-elle en commençant à se lever.

- Non, ce n’est pas la peine. Restez assise. Charlie, tu mets la table s’il te plait.

- D’accord. "

 

Au bout de cinq minutes, Sam se sentit coupable de rester assise pendant que les hommes préparaient tout. Elle alla donc rejoindre Jack qui était dans la cuisine, derrière les fourneaux.

 

" Je ne savais pas que vous saviez cuisiner.

- Vous savez, quand on vit seul…

- La prochaine fois, je ferais appel à vous quand j’ai des invités !

- Vous ne savez pas cuisiner ? s’étonna Jack.

- Je suis une catastrophe dans la cuisine ! Quand mon père est là, je n’ai pas le droit de m’approcher de l’entrée de la cuisine, il me dit toujours qu’il n’a pas survécu à un cancer pour mourir à cause de ma cuisine.

- Vous deviez être vexée !

- Disons que si j’avais mon zat, il en aurait tâté ! "

 

Jack éclata de rire et ce fut dans cette même bonne humeur qu’ils dînèrent tous les trois, tranquillement. Pendant le dîner, ils parlèrent de tout et de rien, mais surtout Jack parla de l’école à Charlie qui semblait presser d’y aller.

Après le dîner, Jack mit au lit Charlie qui s’était endormi sur le canapé, pendant que Sam appelait un taxi pour rentrer chez elle.

 

" Vous auriez pu rester dormir ici, dit Jack en redescendant, j’ai une chambre d’ami.

- Merci, mais je ne veux pas vous déranger.

- Vous n’auriez pas déranger.

- Je sais, mais je préfère rentrer. "

 

Ils discutèrent pendant encore quelques minutes quand un klaxon se fit entendre.

 

" C’est mon taxi.

- Je vous raccompagne.

- Merci beaucoup pour cette journée, dit Sam en arrivant devant la portière.

- Merci à vous. Je ne sais pas si j’aurais été capable de me débrouiller pour les vêtements sans vous, finalement.

- C’était normal. "

 

Sans qu’aucun des deux ne s’y attende, Jack se pencha vers Sam et déposa un baiser aussi léger qu’un papillon sur ses lèvres. Sam se recula alors et baissa la tête.

 

" On ne peut pas, murmura-t-elle en entrant dans le taxi. "

 

Elle ferma la portière et demanda au taxi de démarrer. Jack resta là, à regarder le taxi s’éloigner dans la nuit jusqu’au moment où il ne vit plus les phares. Il se décida alors à rentrer à l’intérieur et se rendit dans sa chambre après être passé voir si Charlie dormait bien.

Après s’être changé, il s’allongea dans le lit et réfléchit aux évènements de la journée. Ils avaient passé un bon moment tous les trois et s’était laissé à imaginer qu’ils formaient une famille. Il ne regrettait à aucun moment le baiser qu’il venait de lui donner, il avait bien vu dans ses yeux qu’elle le désirait aussi. Mais il avait compris sa réaction et c’était la raison pour laquelle il ne l’avait pas retenue. Tout ça était impossible à cause d’un stupide règlement datant de Mathusalem. Au bout de deux heures de réflexion, il était décidé. Aujourd’hui, ils avaient formé une famille et il ne voulait pas que tout cela s’arrête.

 

Pendant ce temps, chez Sam :

 

Sam venait de rentrer chez elle et tout comme Jack, elle repensa aux évènements des dernières heures. Elle avait réellement apprécié la journée qu’elle venait de passer avec Charlie et Jack, elle avaient eu l’impression qu’ils étaient une vraie famille. Ils avaient été très complices tous les trois durant cette journée et s’étaient beaucoup amusés à faire tous ces achats. Quand Jack l’avait embrassée, elle avait dû le repousser à cause de la loi de non-fraternisation. Mais elle était très heureuse de ce baiser, même s’il avait été si court. Elle ne dormit pas beaucoup cette nuit-là, perturbée par les sentiments qu’elle éprouvait envers Charlie et Jack.

 

Le lendemain matin chez Sam :

 

Sam était en train de prendre son petit-déjeuner quand on sonna à la porte. Elle se leva et se dirigea vers la porte. Elle l’ouvrit et découvrit Charlie et Jack.

 

" Qu’est-ce que vous faites là ? s’étonna-t-elle.

- Bonjour Sam !

- Bonjour, fit-elle en l’embrassant sur la joue.

- Hey Carter ! On peut entrer ?

- Oui, je vous en prie. Allez dans la cuisine.

- Vous étiez en train de déjeuner ? demanda Jack en entrant dans la pièce.

- J’avais presque fini. Je vous sers un café, mon colonel ?

- Avec plaisir.

- Charlie, tu veux un jus d’orange ?

- Je veux bien, merci.

- Alors, je peux savoir ce qui vous amène ? Je ne me souviens pas que vous ayez dit hier que ce n’était pas fini les courses !

- En fait, je suis là à propos d’hier… "

 

Jack laissa sa phrase en suspens, sachant très bien qu’elle avait compris de quoi il voulait parler exactement. Il ne se trompait effectivement pas, Sam était en train de se remémorer sa fin de soirée, ce baiser que Jack lui avait donné. Ce baiser interdit.

 

" J’ai passé une très bonne journée hier, Charlie également et je sais que vous aussi. Il y a seulement une chose que j’aimerais, c’est que ça se renouvelle tous les jours. "

 

Il remarqua dans le regard de Sam qu’elle ne semblait pas avoir compris l’insinuation. Elle était peut-être la meilleure scientifique de la base, l’experte en ce qui concerne la porte, la meilleure pour les technologies aliennes, en ce qui concernait ce sujet, elle n’était pas meilleure que n’importe qui ! Il décida alors de prendre une décision radicale pour le lui faire comprendre, qu’importe si Charlie était là. Il s’approcha alors de Sam, lui prit le visage entre ses mains et l’embrassa tendrement, comme la veille devant le taxi. Elle se laissa faire cette fois et y participa. Néanmoins, ils arrêtèrent ce baiser avant d’aller trop loin. Ils avaient quand même un témoin trop jeune pour assister à ça. Ils se sourirent, faisant comprendre à l’autre que cette fois rien en viendra se mettre en travers de leurs sentiments. Ils se tournèrent ensuite vers Charlie qui arborait un grand sourire.

 

" Vous êtes amoureux ! décréta-t-il.

- Oui, lui répondit Sam après avoir regardé Jack. J’aime ton père et je crois bien qu’il m’aime lui aussi.

- Tu peux en être sûre ! lui dit-il en l’embrassant dans le cou. "

 

Elle se tourna vers lui et l’embrassa alors passionnément. Mais elle y met bien vite fin, même si Jack ne le souhaitait pas, car s’ils continuaient comme ça il risquaient d’aller plus loin qu’il ne le voulait.

 

" Papa ?

- Oui, je t’écoute.

- Est-ce qu’on forme une famille ?

- Oui, mon petit ange, lui répondit Sam en le soulevant dans ses bars et en l’embrassant.

- Je peux te demander quelque chose ?

- Vas-y.

- Est-ce que… je peux t’appeler maman, alors ?

- Oui, dit-elle les larmes aux yeux et ne le serrant fort dans ses bras, ça me ferait très plaisir. "

 

Jack regarda sa nouvelle petite famille et remerciait le ciel de les avoir réunis tous les trois. On lui donnait une seconde chance d’être heureux et cette fois, il ferait très attention à ne pas tout détruire, il prendrait soin d’eux car ils représentaient sa vie. Il remarqua alors que Sam le regardait dans les yeux et lui souriait de ce sourire qu’elle ne réservait qu’à lui. Il s’approcha alors d’eux et les prit tous les deux dans ses bras, déposant un baiser sur la tempe de Charlie et embrassant Sam. Il réalisa alors qu’il ne voulait pas cacher ce nouveau bonheur aux autres, même s’ils savaient pour Charlie, ils n’étaient pas au courant pour Sam. Il savait aussi qu’ils risquaient énormément mais il refusait de ne pas vivre cette histoire au grand jour.

 

" Sam ?

- Mmh ?

- Et si on invitait les autres à dîner chez moi ce soir ?

- Jack ?

- Je veux leur dire pour nous trois.

- Quand tu parles des autres est-ce que tu inclus le général dedans ?

- Oui.

- Mais tu es fou ! lui dit-elle en reposant Charlie sur le sol qui regarda alors ses parents. Il va nous envoyer en cour martiale pour ça, on n’a pas le droit d’être ensemble normalement je te signale.

- S’il le faut, je démissionnerai, mais je veux le leur dire. S’il te plait, Sam.

- D’accord, mais j’ai peur des conséquences.

- Ca va aller, lui dit-il en la prenant ans ses bras.

- Papa a raison, fit Charlie en passant se petits bras autour de la taille de Sam. Tout va bien aller, il est très gentil le général.

- Tu vois, même Charlie est d’accord avec moi.

- J’imagine que si tu veux faire un dîner chez toi…

- Chez nous, la corrigea Jack.

- Chez nous, il va falloir aller acheter de quoi préparer le repas.

- Oui, mais il faudrait peut-être que tu te changes, dit-il en faisant référence au pyjama qu’elle portait encore.

- Oui, j’en ai pas pour longtemps. "

 

Avant de sortir de la pièce, elle déposa un léger baiser sur les lèvres de Jack et embrassa Charlie sur le front. Elle se dirigea vers la chambre et sortit de son placard une robe bleue qui lui arrivait juste au-dessus du genou.

Pendant ce temps, Jack utilisait son portable pour appeler Daniel, afin de lui demander si c’était bon pour le soir et s’il pouvait prévenir Teal’c et Janet et dire à celle-ci d’amener Cassy. Après avoir raccrocher avec son ami, il appela le bureau de Hammond et le convia également pour le soir même. Il venait juste de raccrocher quand Sam arriva.

 

" Ils viennent tous.

- Super, lui répondit-elle même si elle ne semblait pas convaincue.

- Je sais que tu as peur de ce qui peut se passer mais tout va bien se passer parce qu’on est tous les trois.

- Oui, tu as raison. "

 

Ils échangèrent un nouveau baiser et entraînant Charlie derrière eux, ils sortirent de la maison et montèrent dans la voiture pur se diriger vers le supermarché. Ils en ressortirent les bras chargés de paquets et se rendirent directement chez Jack pour déposer tout ça.

 

" Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Jack. Le repas pourra se faire plus tard.

- Ca te dérange qu’on passe un moment chez moi ? Je dois prendre quelques affaires pour me changer ce soir.

- Il n’y a pas de problèmes, et puis tu n’auras qu’à prendre des affaires pour plusieurs jours au lieu de retourner chaque jour chez toi.

- Qui te dit que je veux passer ma semaine de vacances avec toi ?

- Si tu ne veux pas…

- Elle plaisante papa ! lui dit alors Charlie qui avait de suite comprit le jeu de sa mère.

- Tu as osé me faire marcher ?

- Moi ? Non ! mentit-elle en l’embrassant. Bon, on y va, les garçons, dit-elle après s’être détachée de Jack et en se dirigeant vers la porte. "

 

Le reste de la journée se passa en famille, ils en apprirent un peu plus à Charlie sur la vie sur Terre, et avait décidé de l’inscrire dans la même école que Cassy dès le surlendemain. Sam lui avait aussi demandé à contre-cœur de ne pas l’appeler maman durant la soirée.

Pendant que Jack préparait le repas du soir, Sam et Charlie parlaient dans le salon. Elle lui dit qu’elle aussi avait perdu sa mère quand elle était adolescente. Plus l’heure fatidique approchait, plus Sam appréhendait la soirée. Elle alla se changer dans la chambre de Jack puis aida Charlie à mettre la table. Alors qu’elle se dirigeait vers la cuisine pour voir si Jack avait besoin de quelque chose, la sonnette retentit. Charlie se précipita pour aller ouvrir la porte et elle le suivit. Il ouvrit la porte avant qu’elle n’ait pu l’atteindre et découvrit Daniel, Teal’c, Janet et une jeune fille un peu plus âgée que lui.

 

" Charlie, le réprimanda Sam, je t’avais demandé de m’attendre avant d’ouvrir la porte.

- Désolé.

- Ce n’est pas grave. Entrez, vous autres.

- Vous êtes déjà là Sam ? dit Daniel, surpris.

- Je suis venue un peu plus tôt pour les aider, mentit-elle.

- Ah vous êtes là ! fit Jack en sortant de la cuisine. Charlie, je voudrais te présenter Cassandra, la fille de Janet.

- Salut, fit timidement Charlie, ne sachant pas quoi dire.

- Salut ! Tu peux m’appeler Cassy, comme les autres. Au fait, moi aussi je viens d’une autre planète.

- Ah oui ?

- Oui, mes parents et toutes les personnes de ma planète sont morts à cause des Goa’ulds, alors SG1 m’a ramené sur Terre et maman m’a adoptée. Si tu veux de l’aide et des conseils, je suis là !

- D’accord, fit-il au moment où on sonnait à la porte.

- Carter, vous voulez bien aller ouvrir, je dois surveiller ce que j’ai sur le feu.

- Pas de problème, dit-elle en se dirigeant vers la porte. "

 

Les autres, pendant ce temps, s’installèrent au salon avec Charlie. Sam était très stressée car elle savait que c’était le général. D’ailleurs quand elle ouvrit la porte, il remarqua tout de suite son état, mais ne dit rien. Il soupçonna tout de même ce qui risquait de se passer durant la soirée, après tout, il n’était pas devenu général par hasard. Jack vint accueillir lui aussi Hammond, avec tout de même moins de crainte que Sam.

Sur l’autorisation de Jack, ils passèrent à table, Jack et Hammond chacun en bout de table, Sam à droite de Jack et Charlie à sa gauche. Du côté de Sam, il y avait aussi Janet et Cassy et en face d’elle, Daniel et Teal’c. Dès la première bouchée, ils félicitèrent le chef qui leur avait préparé un délicieux Osso Bucco. Le dîner se passa dans une ambiance bonne enfant, rythmé par les disputes incessantes de Daniel et Jack, auxquelles tout le monde riait. Décidément, ces deux-là étaient vraiment de grands enfants ! Charlie riait de bon cœur à tout cela, heureux d’avoir retrouvé une famille. Ils s’installèrent ensuite au salon pour le dessert, que Jack avait également préparé. Il s’agissait d’un magnifique bavarois aux fraises exécuté de mains de maître.

 

" C’est vraiment délicieux, Jack, fit le général après avoir pris une bouchée. Vous êtes vraiment un chef.

- Merci, c’est ma mère qui m’a tout appris quand j’étais ado. Elle me disait qu’un homme faisant la cuisine séduisait plus facilement les filles.

- Et ?

- Et quoi, Daniel ?

- Elle avait raison ?

- De quoi je me mêle la commère à lunettes ?

- Comment vous m’avez appelé ?

- La commère à lunettes ! Il suffit que quelqu’un vous dise quelque chose pour que ça fasse le tour de la base en moins d’une heure quand vous êtes en forme.

- C’est pas vrai !

- Mais si !

- Mais non !

- Si !

- Non !

- Si !

- Non !

- S… Oh et puis taisez-vous Daniel !!

- Mais…

- Ah !! "

 

Pendant cet échange, les autres étaient tous morts de rire, même Hammond. Sam et Jack étaient assis côté à côté, ce qui n’avait rien d’extraordinaire, mais n’était pas très proches l’un de l’autre pour éviter les tentations. Sans se concerter, ils surent que c’était le moment ou jamais de parler.

 

" George ? commença Jack.

- Oui ?

- Sam et moi souhaitons être ensemble, lâcha-t-il, ce qui eut pour principal effet un Daniel s’étouffant avec son café.

- Et je suppose que ça n’a aucun rapport avec le travail.

- Non, monsieur, dit Sam.

- Vous savez que c’est tout à fait contre le règlement !! Je pourrais vous envoyer en cour martiale pour ça !

- Mon général, dans ce cas, laissez-moi reprendre ma retraite, je ne veux pas que Sam en pâtisse.

- Il en est hors de question, colonel ! ce n’est quand même pas pour rien que j’ai été voir le président pendant mes dernières vacances !

- Mon général ? se risqua Sam.

- Je ne suis pas aveugle, j’ai remarqué bien avant vous-même que vous aviez certains sentiments. J’ai fait surtout cela pour la base, ce n’est pas facile de vivre dans le secret, de ne pouvoir rien à personne, donc forcément des liens se tissent.

- Vous voulez dire que vous avez obtenu une dérogation ? demanda Jack.

- C’est exact.

- Alors on a le droit… commença Sam avant d’être interrompue par les lèvres de Jack.

- Vous passerez demain après-midi dans mon bureau pour que je vous fasse signer les papiers.

- Les papiers ? s’étonna-t-elle.

- Pour que vous soyez officiellement la mère de Charlie, si vous le souhaitez bien sûr.

- Oui, oui, répondit-elle en regardant Charlie puis Jack, tous les trois les larmes aux yeux. "

 

Les autres étaient très heureux pour leurs amis, aussi bien sur le fait qu’ils s’étaient enfin avoués leurs sentiments que sur celui qu’ils formaient dorénavant une famille. Jack se leva de sa place et alla dans la cuisine. Il en revint une bouteille de champagne à la main et Sam alla sortir les flûtes. Ils burent tous à leur nouveau bonheur. Daniel repensa alors à Sha’re, il espérait la retrouver bientôt, la délivrer des Goa’ulds. Les Tok’ras pourraient l’aider. Malgré lui, même si sa femme était toujours présente dans son esprit, une autre personne s’y immiscer de plus en plus souvent. Restait à savoir où allait le conduire la vie, quel chemin il suivrait.

Une heure plus tard, leurs invités étaient partis. Sam et Jack s’étaient assis sur le canapé après avoir dit bonne nuit à Charlie. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ils ne discutaient pas du tout, ils utilisaient leurs bouches pour tout autre chose même ! Ils n’arrêtaient en effet pas de s’embrasser, essayant de rattraper le temps perdu. Ils se détachèrent un instant et Sam posa une question qui lui brûlait les lèvres.

 

" Quand as-tu su que tu m’aimais ?

- Quand tu as failli mourir à cause de Jolinar.

- Ce n’était pas à cause d’elle, mais c’était l’ashrak de Cronos.

- Excuse-moi. En tout cas, j’ai eu extrêmement peur de te perdre, et te voir derrière ces barreaux c’était très dur.

- C’était moi à un moment, elle m’a laissée te parler pour te convaincre.

- Je suis désolé de ne pas t’avoir cru.

- Tu ne pouvais pas savoir après tout, il aurait pu d’agir d’un Goa’uld et non d’un Tok’ra.

- Dans ce cas, je ne sais pas si j’aurais été capable de te laisser mourir.

- C’est du passé tout ça, maintenant, le présent c’est nous.

- Et toi, quand as-tu su ?

- Pas depuis le début, c’est sûr ! Tu m’exaspérais littéralement ! Mais il y a un point que je dois te reconnaître, tu m’as toujours respectée. En fait, je crois qu’il y a eu deux moments importants, deux moments où j’aurais pu te perdre.

- Lesquels ?

- Tout d’abord quand on était coincés sur cette planète gelée ou maintenant qu’on le sait, en Antarctique. Tu as failli mourir là-bas et je ne pouvais rien faire. Je m’en voulais, je devais être capable de trouver une solution. Ensuite, le deuxième moment, c’était il y a quelques semaines, quand tu as reçu tout le savoir des Anciens et que Janet a dit que ça pourrait te tuer à la longue. C’était très dur de penser à ça. Et j’ai eu du mal à admettre que c’était de l’amour.

- Je t’aime aussi, dit-il avant de l’embrasser. "

 

Le baiser dura plusieurs minutes, et ils bénissaient tous les deux leur entraînement militaire qui leur permettait de tenir longtemps sans oxygène. Quand ils se séparèrent, Jack se leva et l’invita à faire de même. Il la pria ensuite dans ses bras et la conduisit dans sa chambre, de laquelle il referma la porte. Ce qui allait se passait dans cette pièce, relevait de leur vie privée et même si on leur posait la question, ils trouveraient toujours un moyen de l’éluder.

 

FIN

 

Vous savez, je ne suis pas contre ces petites choses qu’on appelle feedbacks, c’est même vital d’en recevoir !

En tout cas, j’espère que ça vous a plu !

@+

Vicky