High School Story II

 

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :SG-1 est envoyé en mission dans un lycée ; ils y sont en tant que profs afin d’enquêter sur l’éventualité qu’un des professeurs est un Goa’Uld.

Genre : Un chouia d’aventure, un zeste de suspense ; une pincée d’humour et une cuiller à soupe d’ogre de romance.

Spoiler : Surtout les épisodes ship ; suite de High School Story.

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc.

Note : Je voudrais remercier encore une fois tous les auteurs qui m’ont envoyé des feedback (et Apophis lui-même sait que j’en ai eu vraiment très très très très…beaucoup ! ! !). Ça fait super plaisir, surtout que c’est une ff dont je doutais un peu niveau qualité. J’espère que cette suite vous plaira autant, voire plus ! !

Bonne lecture

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Résumé de la première partie.

De retour d’une mission calme, SG-1 apprend par le général Hammond qu’ils vont devoir enquêter pendant un trimestre en tant que professeurs dans un lycée afin d’enquêter sur la possible présence d’un Goa’Uld parmi les enseignants, qui enrôlerait les élèves dans une secte. En rentrant chez elle, Sam qui, sur ordre de Janet doit se reposer, est prise d’hallucinations puis de paranoïa et est à la limite de la folie. Janet lui apprend qu’elle subit les effets d’une drogue (n’ayant d’effet que sur les femmes) comparable à celles présentes sur Terre, qu’elle aurait inhalée lors de sa précédente mission. Après quelques heures de sommeil sous sédatif, elle se réveille, guérie, mais Janet lui apprend qu’elle aura quelques effets secondaires, comme un somnambulisme, c’est pourquoi SG-1 devra partager, afin qu’il n’arrive rien à Sam durant la mission, une maison. Les trois hommes ne savent rien de l’état de santé de Sam et Jack, intrigué par le fait que son major soit monté tôt se coucher, va la voir.

 

Chambre de Sam.

Elle essayait de dormir depuis une heure, quand elle entendit des pas qu’elle connaissait bien dans les escaliers ; elle s’enfonça un peu plus dans ses draps et se dit qu’elle aimerait terriblement aller le rejoindre, sa chambre étant située juste à côté de celle de Jack. Soudain, la porte de sa chambre s’ouvrit ; elle alluma la lumière sur un Jack souriant qui se contenta de dire : ‘Je savais bien que vous ne dormiez pas !’

Et maintenant, la suite :

Il se tenait devant elle et lui souriait. Sam ne savait pas trop quoi penser : s’agissait-il d’une hallucination, ou Jack O’Neill était-il vraiment dans sa chambre ? Voyons…Janet lui avait assuré qu’elle était guérie de sa paranoïa et de sa folie passagère, et il était vrai qu’elle n’avait pas connu de désagréments de toute la journée.

S : Mon colonel ?

J(souriant) : Euh…oui, enfin, il paraît que je le suis !

S(souriant à son tour) : Excusez-moi, je suis plutôt fatiguée !

J : C’est ce que j’ai cru voir… Qu’est-ce qui vous arrive Carter ?

Elle allait répondre, mais Jack ne lui en laissa pas le temps.

J : Et ne répondez pas ‘rien’, parce que je vous connais, et je sais quand mon major est en forme ou ne l’est pas.

Sam s’assit sur son lit, alors que Jack fit de même au pied de celui-ci.

S : C’est que…c’est assez long comme histoire…

J : Ça tombe bien, j’ai tout mon temps !

Voyant que son colonel n’abandonnerait pas de sitôt, et certainement aussi dans l’espoir de ne pas le voir s’en aller immédiatement, Sam se résolut à tout lui raconter.

S : Voilà…quand je suis rentrée chez moi vendredi soir pour me reposer –Janet me l’avait ordonné -, je suis allée presque immédiatement me coucher. Quelques temps après, croyant entendre la sonnerie de la porte, je me suis levée et suis allée ouvrir la porte.

J(blême) : C’est pas vrai…vous vous êtes fait agresser ! Carter, si vous pouvez reconnaître ce salaud, je vous promets que je vais le retrouver et qu’il ne fera pas de vieux os !

Sam sourit, amusée par la fougue de son colonel, mais ne fut pas moins émue par ses paroles.

S : Non mon colonel, il n’y a rien eu de tout cela…

J(se sentant bête) : Oh !

S : Mais je vous remercie… La personne qui était devant la porte, c’était Vous…

J(étonné) : MOI ? ! Mais voyons Carter, je m’en souviendrais si j’avais été chez vous !

S : Je ne dis pas le contraire mon colonel…Et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai dit qu’il m’avait ‘semblé’ entendre la sonnerie de la porte, parce qu’après quelques temps passés en ‘votre compagnie’, tout est devenu flou autour de moi et j’ai de nouveau entendu cette sonnerie.

J : Oh, alors ce n’était qu’un rêve !

S : Une hallucination…

J : Pardon ? !

S : Mêlée à du somnambulisme… La sonnerie était en fait celle du téléphone et Janet était à l’autre bout du fil. Je vous passe les détails, mais toujours est-il que d’après son diagnostique, j’ai sombré dans une folie paranoïaque pendant quelques heures, ceci dû à une drogue que j’aurais respirée lors de notre dernière mission, et qui ne s’attaque qu’aux femmes.

Jack ne voulait rien laisser paraître, mais au fond de lui, il s’en voulait de ne pas avoir pu la protéger ; Sam le voyait dans ses yeux, et elle pensa que c’était à son tour de lui montrer qu’elle le connaissait bien.

S : Ne vous en voulez pas mon colonel…vous n’auriez rien pu faire. Le seul remède était le sommeil, et à ce que je sais, vous ne vous appelez pas Morphée !

J : Alors ça, vous n’en savez rien Carter ! Il s’agit de mon deuxième prénom !

Sam sourit et baissa les yeux. Elle ne lui avait encore rien dit pour le somnambulisme, car curieusement, elle se sentait ridicule.

J : Vous allez vous décider à me le dire…

S(relevant brusquement les yeux) : Quoi ?

J : Carter, je ne suis pas aveugle ! On ne nous a pas mis tous dans une même maison sous prétexte que l’on sera plus efficace ainsi !

S : Je vous assure qu’il n’y a rien d’autre.

J : AAAAH Carter ! On ne vous a jamais dit que ça n’était pas beau de mentir ?

S : Mais…

J : Et encore moins à son colonel, surtout quand celui-ci se fait énormément de soucis pour…

Venant de réaliser ce qu’il venait de dire, Jack se tut.

S(d’une petite voix) : Vous vous faites énormément de soucis pour moi ?

J : Hum…euh…oui Carter, bien sûr ! Tout comme je m’en ferais pour Daniel et Teal’c !

S : Bien sûr.

J : Bien sûr. (silence) Alors ? ?

S(souriant) : Vous n’abandonnez donc jamais ?

J(sérieux) : Jamais quand c’est important.

S : Vous allez vous moquer de moi…

J : Carter !

S : Bon, très bien…je…je suis victime d’une sorte ‘d’effet’ secondaire dû à la drogue…je fais du somnambulisme…

J(surpris) : Et c’est tout ? !

S(vexée) : Comment ça ‘et c’est tout' ?’ Je voudrais vous y voir, vous, à avoir peur de vous endormir, à ne plus oser fermer les yeux de peur de ne plus être maître de votre corps !

Elle commençait à pleurer à chaudes larmes, si bien que Jack, se sentant fautif, s’approcha d’elle, s’assit, et la prit dans ses bras.

J(doucement) : Calmez-vous Carter…ce que je voulais dire, c’est que vous n’avez pas de soucis à vous faire, parce que je…que nous sommes là tous les trois pour vous aider et veiller sur vous…d’accord ?

Il sentit la tête de la jeune femme se lever de bas en haut, signe qu’elle approuvait ; les sanglots se calmaient peu à peu, mais Jack savait qu’elle évacuait bien plus par ces larmes que la simple peur d’être somnambule ; elle faisait sortir tout ce qui la faisait souffrir, et ça, c’était pour lui le plus important.

Quand elle se détacha de lui, il la replaça correctement dans le lit et la borda. Pour Sam, cette scène avait un air de déjà vu. Alors qu’il s’apprêtait à partir, elle attrapa la main de Jack. Celui-ci, surpris, se retourna.

S : Mon colonel, s’il vous plaît, vous pouvez rester…encore un peu…le temps que je m’endorme…

Jack ne dit rien mais déplaça une chaise et reprit la main de Sam. Ils se fixèrent quelques instants, puis les yeux de la jeune femme se fermèrent petit à petit, jusqu’à ce qu’elle s’endorme complètement. Jack attendit encore un peu, pour être sûr qu’elle ne se réveille pas à nouveau, mais il savait que c’était une fausse excuse au fait qu’il voulait l’admirer. Finalement, il se leva, déposa un baiser sur son front et partit se coucher.

 

Lendemain ; 7h30.

Il n’y avait pas eu d’incident cette nuit là. Dès qu’elle s’était levée, Sam avait rejoint les autres et avait mis Daniel et Teal’c au courant, et ceux-ci lui avaient assuré leur soutient. S’étant tous préparés, ils partirent les uns après les autres en direction du lycée, Sam et Jack chacun dans une voiture, pour donner l’impression qu’ils n’avaient pas encore mis les pieds dans la maison, Daniel à vélo, et Teal’c à pieds. Tous furent impressionnés par le lieu : un complexe de bâtiments en forme de ‘U’ fait tout en verre était entouré d’un immense parc. Sur la gauche, à 25 mètres environ des bâtiments se situait le gymnase, et Jack ne manqua pas de remarquer l’impressionnant nombre de terrains de sport. Sur le marbre blanc qui constituait l’allée menant aux escaliers principaux, à mi-chemin entre la grande grille noire et la porte du bâtiment, se dressait une fière statue de Sir St John, le bâtisseur du lycée. Chacun leur tour, les quatre membres gravirent les marches et pénétrèrent dans le secrétariat, où Mrs Apple, une charmante vieille dame, leur indiqua où s’asseoir. Arrivé en dernier, Daniel prit place à côté de Teal’c qu’il était censé connaître (SG-1 avait en effet pensé qu’il serait judicieux de faire croire que Teal’c et Daniel étaient arrivés la veille au soir dans la maison, alors que Sam et Jack n’y avaient pas encore mis les pieds). Il adressa un bref signe de tête à Sam et Jack, comme s’il ne les connaissait pas, et commença à parler à Teal’c.

Salle d’attente, 7h55.

Le directeur, un homme rondouillard à l’allure accueillante, pénétra dans le secrétariat et vint serrer la main des quatre personnes.

Dir : Bonjour ! Je suis Mr Sullivan ! Mais appelez-moi Ben, je vous en prie ! Vous devez être Sam, Jack, Daniel et Graham. Oh oui, ne soyez pas étonnés : je déteste les formalités et le vouvoiement : tous les professeurs s’appellent par leur prénom et se tutoient ! Il arrive même que certains profs acceptent que leurs élèves les tutoient ! (se frappant le front) Suis-je bête, vous devez certainement mourir d’envie de connaître vos élèves ! Voici vos emplois du temps et vos salles de classe ; vous verrez, quelques modifications ont été apportées à ceux que je vous avais fait transmettre ! Alors Daniel, tu commences à 8H00, je vais te conduire, Sam à 8H30, c’est un module de physique, et Jack à 9H00…Quant à toi Graham, nous nous voyons à 9H30 dans mon bureau. Je vais demander à Tim – c’est notre surveillant, un gentil garçon, vraiment !- de te faire visiter.

DDDDDDDRRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGG ! ! ! ! !

(continuant sur sa lancée) Oh, mais je parle, je parle et j’en oublie l’heure ! Suis-moi Daniel !

Tous deux sortirent.

J : Eh bien il est bavard ! Sympathique, mais bavard !

S : C’est le moins que l’on puisse dire ! Alors…Jack (elle appuya sur le prénom) qu’enseignez vous ?

J : Le sport ! Et vous ?

S : La physique –chimie.

J(grimaçant) : Oh…une scientifique…et vous Graham ?

T : Je suis inspecteur. Mais je croyais que Ben nous avait dit de nous tutoyer ? !

Cette dernière phrase jeta un froid ; bien sûr, Teal’c n’avait rien dit de grave ni d’important, mais pour Sam et Jack, le simple fait d’envisager de se tutoyer était terrifiant. Tout cela allait trop vite pour eux.

Salle 45.

Ben : Chers élèves, comme vous le savez, vous avez été transféré dans ce cours pour désengorger un peu votre classe. Je vous présente Daniel ; il sera votre professeur de latin- grec pour cette année. Daniel, c’est à toi. (plus bas) Bonne chance.

Daniel s’avança et fit face à la classe d’une vingtaine d’élèves qui était assis face à lui. Il ne voulait pas le laisser paraître, mais il était assez terrorisé par le fait de se retrouver seul face à des adolescents. Cependant, le fait de les voir silencieux et en uniforme le rassura quelque peu.

D : Euh…Bonjour…Je m’appelle Daniel Jackson…Euh…vous pouvez m’appeler Daniel et me tutoyer, enfin, si vous voulez….(voyant une élève qui levait le doigt) oui ?

L’élève avait deux tresses blondes et était très maquillée ; elle mâchait sans se cacher un chewing-gum.

B : Salut j’m’appelle Betsy…Je voulais savoir…(d’un air aguicheur) Tu es marié Danny ? Je peux t’appeler Dany…

D : Je te prierais de m’appeler Daniel. Bien que je considère que cette question est très personnelle, je vais te répondre…Je suis veuf. Voilà, d’autres questions…plus intéressantes ?

Un murmure monta dans la salle.

D : Bien… Je vais commencer par vérifier votre niveau dans les deux matières…hum…je pensais mettre le cours de latin le lundi, le jeudi et le vendredi, et le cours de grec le mardi et le mercredi.

 

8H30, labo n°2.

B : Chers élèves je vous présente donc Sam, votre nouvelle prof de physique – chimie.

Il partit et Sam se retrouva seule face à ses élèves, dont beaucoup de garçons qui la dévoraient du regard.

S : Bonjour à tous, je m’appelle Samantha Carter. Vous pouvez m’appeler Sam, mais je préfère que vous me vouvoyiez. Bien, je vais vous soumettre à un test (voyant la tête de certains élèves). Eh, ne vous inquiétez pas, ça n’est pas noté ! Je veux juste voir où vous en êtes pour pouvoir approfondir avec vous certaines notions. Des questions ?

J : Bonjour Sam, je m’appelle Jack (Sam eut un pincement au cœur à ce nom) J’aime pas trop tout ce qui est scientifique alors je voudrais savoir…(avec un sourire de play boy) y’aurait pas un moyen pour moi d’avoir quand même des bonnes notes ?

Des sifflement se firent entendre.

S : Mais bien sûr...Jack…passe donc me voir après les cours…

Une rumeur s’éleva ; les élèves n’en croyaient pas leurs oreilles.

S(avec un ton professoral) : Je te donnerai des exercices pour demain afin que tu t’améliores.

Les élèves rigolaient et se moquaient à présent de Jack.

S(distribuant ses copies) : Vous avez une heure et demi ; ça ne sert à rien de copier ; si vous le faites, je ne pourrai pas voir votre niveau et mes cours seront trop durs pour vous.

9H10, gymnase.

J : …et pour celles ou ceux qui seraient tentés de sécher cette heure de cours, sachez que ça vous comptera deux points en moins dans la moyenne ; et ce, multiplier par le nombre de fois où vous aurez séché les cours.

J : M’sieur O’Neill…

J : Jack !

J : Moi c’est Jody…voilà…et pour ceux qui sont nuls en sport ?

J : Vous ne serez pas notés d’après vos résultats mais d’après vos efforts. Autre chose ? Non… Bien, vous allez me faire le tours du gymnase 3 fois de suite en vous échauffant, puis on commencera notre premier sport : l’escalade.

Pendant que les élèves couraient, certains critiquaient déjà Jack en se disant ‘c’est pas prof qu’il aurait dû faire ; c’est militaire !’

12H00, salle des profs.

Sam entra dans la pièce, relativement contente de sa première matinée ; elle se prenait au jeu et, bien qu’elle n’eût passé que trois heures en compagnie des trois classes dont elle aurait la charge durant le trimestre, elle avait pris goût au métier de professeur. Afin d’assurer sa couverture, elle ne se dirigea pas immédiatement vers les autres membres de SG-1, mais partit prendre un café.

Ben : Ah, Sam ! Je te cherchais partout !

S : Ben ? ! Je viens juste d’arriver…

B : Viens que je te présente à quelques professeurs ; ne bouge pas d’ici, je vais chercher Daniel et Jack.

Une fois les trois membres réunis- Teal’c finissant sa visite -, Ben les entraîna vers une salle annexe au hall où ils se trouvaient ; il s’agissait d’une véritable salle de repos, avec ordinateurs, accès Internet, fauteuils et canapés.

J : Ouah…je ne me souviens pas que mes profs avaient une telle salle !

B(fier) : En effet ! Nous sommes le seul lycée à proposer un tel confort. (Apercevant une femme) Rosetta ! Viens par ici !

Une grande dame sèche d’une soixantaine d’années s’approcha d’eux, un sourire aux lèvres.

B : Rosetta, je te présente Sam, Jack et Daniel. Rosetta est professeur d’arts plastiques.

Ils se saluèrent et se présentèrent brièvement, mais Ben les entraîna bientôt vers une autre personne. Il s’agissait d’un homme qui avait les cheveux grisonnants ; il était de dos, mais il n’était pas sans rappeler quelqu’un à Sam ; de plus, elle ressentait une présence Goa’Uld.

B : Roger !

L’homme se retourna et le sang de Sam, Jack, Daniel et l’homme lui-même ne fit qu’un tour. Il s’agissait en effet de Jacob Carter.

B : Roger McBrian : Sam Carter, Jack O’Neill et Daniel Jackson.

Jac(se remettant et leur tendant la main) : enchanté… Euh…Ben, il me semble que Mrs Apple te cherche désespérément depuis ½ heure…

B : Bien, j’y vais ! Vos cours reprennent à 14H00 ; ça vous laisse le temps de manger !

Ils regardèrent Ben s’en aller, puis se tournèrent vers Jacob.

S : Qu’est-ce que tu fais là ? !

Jac : Suivez-moi…trouvons un endroit plus tranquille.

Arrivés dans une salle de classe vide, Jacob la ferma à clés et se retourna vers les trois membres de SG-1.

J : Alors…

Jac : Bien ; je suis en mission ici pour les Tok’Râ.

J : Oooooh…et c’est tout ? ! Vous n’avez pas jugé bon de nous prévenir…

Jac : ça ne concerne pas le SG-C ; je ne vois pas où est le problème !

J : Le problème, mon cher…ROGER, c’est que des élèves racontent un peu partout qu’ils vous ont vu lancer des boules d’énergie et qu’ils ont vu vos yeux s’allumer !

Jac : Ça n’était pas moi !

S : Papa…et si tu nous expliquais le but de ta mission ?

Jacob inspira profondément et se lança dans de longues explications ; un mois auparavant, on l’avait envoyé ici afin de voir si un Goa’Uld ne serait pas encore sur Terre et ne se cacherait pas parmi les élèves. Il convoquait les suspects, leur faisait vivre des images de Goa’Uld et grâce à un capteur Tok’Râ, pouvait déterminer si oui ou non l’élève en était un ; pour les autres, il les laissait partir après leur avoir administré un effaceur de mémoire.

Jac : Qui n’a apparemment pas fonctionné sur Quentin et Miles…certainement parce qu’ils sont habitués à se droguer…

J : Et ça, vous comptiez nous le dire QUAND, au juste ? !

Jac : Jack, voyez les choses en face : vous auriez pu questionner tous les élèves et repérer l’intrus sans vous faire remarquer ?…Honnêtement ?

Jack ne répondit pas, sachant qu’il avait tort, mais n’en pensait pas moins que les Tok’Râ auraient pu les avertir.

D : Et comment êtes vous arrivés ici ?

Jac : Par anneaux de transport.

D : Oh ! Et vous avez un suspect ?

Jac : Oui…un certain John Kilian. Il est en dernière année ici ; un élève très brillant d’ailleurs…

S : Et que compte faire la Tok’Râ ?

Jac : Nous allons le transporter à bord du vaisseau cargo qui m’a emmené ici et lui retirer la larve sas qu’il en souffre. Etant donné qu’il aura la mémoire du Goa’Uld, j’ai pensé que le SG-C pourrait le recueillir…

J : Ben voyons…

S : Mon colonel, je pense au contraire que c’est une aubaine !

Jack se tourna vers Sam et lui fit un drôle d’air, ce qui la fit sourire ; Jacob fit comme si de rien n’était et prit congé des trois personnes.

12H50, self.

Daniel, Sam et Jack avaient rejoint Teal’c, déjà en train de manger. Ils lui expliquèrent à mots couverts la situation. Il fut ensuite décidé de prévenir Hammond le plus tôt possible de la situation.

J : Je vais vous dire un truc…je crois que cette nourriture est la pire torture à laquelle j’ai eu droit !

D : J’oubliais que vous n’aviez pas fait d’assez longues études pour savoir quel goût elle avait !

J : Daniel !

D : Jack ?

J : Pitié, Sam, Graham, venez à mon secours !

S : Daniel, vous exagérez…

T : Je pense que Sam a raison : le colonel est trop vieux pour avoir connu cette nourriture moderne.

Daniel partit à rire et Sam sourit ; ce n’était pas ce qu’elle pensait, mais Teal’c avait pour une fois marqué un point !

17H00, maison commune.

Tous avaient soit fait connaissance avec les deux autres classes à leur charge, soit avec les professeur qui allaient être évalués. Sam venait juste de rentrer et avait retrouvé les trois hommes affalés sur le canapé.

S : Vous avez prévenu Hammond ?

J(la bière à la main) : Euh…on vous attendait pour le faire…

Sam sourit et prit le téléphone ; décidément, les hommes ne changeraient jamais !

Quelques minutes plus tard, elle raccrochait ; Hammond était heureux que l’enquête soit finie et réduisait leur mission à un mois. Jack qui se voyait en vacances prolongées n’en était pas très content mais dû faire avec.

2 semaines plus tard.

Daniel s’était plongé dans un manuel de grec ancien, alors que Teal’c étudiait avec minutie les dossiers des dix derniers professeurs qu’il devait étudier. S’ils évitaient de se tutoyer en privé, ils s’appelaient tous néanmoins par leur prénom, ce que Daniel avait vu comme ‘une grande avancée dans la relation Sam Jack.’ Comme tous les soirs, Sam était dans sa chambre, préparant ses prochains cours, ou corrigeant des copies. Si les premiers jours elle avait fait de fortes crises de somnambulisme, telle que Jack dû fermer sa porte de l’extérieur pour éviter qu’elle ne sorte, ça semblait s’être calmé.

N’ayant rien de spécial à faire, Jack montait souvent la rejoindre, pour essayer de comprendre les notions de base de physique –chimie, ce qui faisait toujours sourire Sam, qui savait qu’il ne s’agissait que d’un prétexte.

J : Carter, je peux entrer ?

S : Bien sûr mon colonel !

Il entra et s’assit en face d’elle, posant ses mains jointes sur le bureau. Il semblait tracassé par quelque chose.

S (ironique): Ne me dites pas que c’est l’histoire de la division moléculaire qui vous travaille à ce point !

J : Non Carter, c’est autre chose…En fait, c’est trop bête !

S : Dites-moi !

J(levant les yeux) : Vous allez vous moquer de moi !

S(souriant) : On n’a pas déjà eu cette conversation ? ! Dites- moi…

J : Eh bien…depuis le jour de notre arrivée, j’entends des bruits de couloir…

S(ayant délaissé son cours) : qui disent… ?

J : Oh, vous savez, les ragots habituels…que vous, moi…enfin, vous voyez…

S : Oh, ça…

Ils étaient plutôt gênés et Jack se traitait d’à peu près tous les noms mentalement.

S : Vous savez, il ne faut pas y prêter attention… ça a toujours existé !

J : Oui…alors qu’il n’y a souvent rien entre les deux personnes en question…

S : Et c’est notre cas ?

Elle le fixait et Jack savait qu’il aurait du mal à se retenir plus longtemps.

J : Oui, il ne peut pas en être autrement…(se rapprochant d’elle) et même s’il y avait de tendre sentiments entre nous, nous ne pourrions pas…

S(leurs visages étant maintenant très proches l’un de l’autre) :…aller trop loin…

J(murmurant) : exactement…

S : Et est-ce que (déposant un doux baiser sur ses lèvres) ceci va trop loin ?

J : Non…mais je me demande si ça (il l’embrasse intensément) va trop loin…

Au fur et à mesure de leur discussion, ils s’étaient levés et étaient maintenant l’un contre l’autre sur le lit, Sam à cheval sur Jack.

S : On ne devrait pas…

J : Non, mais on est loin de nos devoirs…

Sam l’embrassa alors et ils passèrent une première nuit magique.

A SUIVRE

C’est promis, la suite arrive très bientôt ; désolée, je n’ai pas pu tout mettre dans celle-ci ! Des feedbacks siou plé ! !