High School Story III

 

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :Au retour de leur mission dans le lycée St John, Sam et Jack ont un comportement étrange…le tout se termine par un conte de Noël façon (façon Stargate ! !).

Genre : Eh bé en fait, beaucoup de romance ! ! !

Spoiler : Surtout les épisodes ship ; suite de High School Story I et II.

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc.

Note : Encore merci à tous ceux qui m’ont envoyé des feedbacks ! !

Bonne lecture

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Résumé des épisodes précédents :

Après une mission, Sam, droguée par quelque chose se trouvant dans l’air d’une planète, délire et devient presque folle. Soignée par Janet, elle peut participer à la mission de SG-1 consistant à enquêter sous couverture dans un lycée, afin de voir si l’un des professeurs ‘est pas un Goa’Uld. Devant partager une maison à cause du somnambulisme de Sam (conséquence de sa précédente mésaventure), ils s’habituent à leur profession. A leur grande surprise, ils découvrent que le suspect n’est autre que Jacob Carter ; les explications faites, Hammond est prévue et raccourci leur mission, initialement prévue à trois mois, à un seul. Un soir, alors que Jack rejoint Sam dans sa chambre, sous prétexte, comme souvent, de vouloir comprendre les bases de la physique – chimie, il aborde avec elle le sujet des bruits de couloir qu’il entend sur eux deux, ce qui les conduit à passer la nuit ensemble.

8H00, chambre de Sam.

Sam commença à bouger dans son lit, un sourire aux lèvres ; elle étendit les bras sur le côté de son lit,, mais fut surprise de ne sentir aucun corps. Elle ouvrit les yeux et ne put que constater que rien dans sa chambre ne laissait paraître qu’elle venait de passer la nuit avec Jack.

S(pour elle-même) : foutues hallucinations !

Elle se leva et s’habilla, mi- fâchée contre elle-même, mi- déçue. Et pourtant, ça avait été si réel cette fois…..cette fois ? ! Mais que racontait-elle ? ! Ça avait été tout aussi réel la première fois où elle avait eu une hallucination.

Habillée et apprêtée, elle descendit, se préparant psychologiquement au face à face avec son colonel.

Elle arriva dans la salle à manger et trouva les trois hommes en train de manger.

J(souriant) : Tiens, Carter ! Comment allez-vous ? !

S(hésitant, mais répondant à son sourire) : Euh…bien…Merci ! ! Bon appétit !

D : Goûtez ça…Jack a fait des merveilles ! Vous avez dû vous lever tôt pour faire tout ça ! ! !

En effet sur la table se trouvaient des pommes de terre, des œufs, du café, du thé, des pancakes, et plein d’autres aliments qui mirent l’eau à la bouche à Sam, mais la confortèrent également dans son idée que cette nuit n’avait été qu’un hallucination. Une question la tourmentait : devait-elle ou non en parler à Jack ?

Dernier jour, lycée.

Sam et Daniel venaient de quitter leur dernier cours et faisaient leurs adieux aux autres professeurs. Teal’c les rejoignit bientôt, remettant son rapport à Ben. Ils se dirigèrent tous trois vers le terrain de hockey où officiait Jack pour la dernière fois. Le mois de décembre était bien entamé, et le temps ne faisait pas oublier la quasi- imminence de Noël : on était le 20 décembre, et les vacances commençaient le lendemain pour tous les lycéens.

Sam marchait, silencieuse, alors que Daniel et Teal’c discutaient hockey.

Jack avait été assez distant ces derniers jours : il lui souriait à peine, ne montait plus la voir, et lui adressait la parole lorsque nécessaire seulement. Elle se reprochait d’avoir causé ce changement, se disant qu’elle devait elle-même avoir été trop collante, après ce qu’elle croyait qu’il était arrivé, même si elle ne lui avait rien dit. Il était temps que les missions reprennent.

Ils arrivèrent lorsque la cloche sonna ; ayant déjà dit au revoir avant aux autres auparavant, il partit directement avec ses trois coéquipiers, direction la base.

La route était assez praticable, même si la neige était très présente. Daniel avait insisté pour monter dans la même voiture que Teal’c, prétextant qu’il devait lui expliquer certaines choses. Jack et Sam avaient donc été condamnés à monter ensemble, et autant dire que même Teal’c aurait paru bavard à côté d’eux ! Finalement, au bout d’une demi- heure de trajet, Sam prit la parole.

S : Alors mon colonel…vous ne regrettez pas trop de quitter le milieu scolaire ?

J(froid) : Major ! je quitte des gosses qui n’ont rien à foutre du sport et qui sont là pour glandouiller ; alors non, je ne regrette pas !

Sam le regarda, stupéfaite. La réponse de Jack l’avait vexée et elle sentait des larmes lui monter aux yeux. Afin que Jack ne les voit pas, elle tourna la tête vers la vitre. Jack s’en voulait : pourquoi la traitait-il comme ça ? Parce qu’il la considérait responsable de lui avoir fait connaître un bonheur alors qu’elle ne s’en souvenait plus. Pourquoi fallait-il qu’il ait cédé à ses hallucinations, à son somnambulisme ? Jamais il n’avait envisagé qu’elle ait pu lui céder pour une autre raison que celle qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait.

J : Carter…je suis désolé…je…ne pleurez pas S.V.P !Je sais que je n’ai pas été juste ces derniers temps, mais…vous comprenez, passer un mois avec vous ça me rend fou ! C’est déjà assez dur à la base, mais là…

Sam avait tourné la tête vers lui et peu à peu, ses larmes avaient cessé.

S : Merci mon colonel…

Ils se sourirent, comme ça n’était pas arrivé depuis longtemps ; leur complicité avait été remise à neuf, et ça valait tout l’or du monde.

Base de Cheyenne Mountain, 25 décembre.

La base était en effervescence : si d’habitude les fêtes de Noël n’étaient pas célébrées dans le complexe, cette année était spéciale : le président avait téléphoné le matin même, annonçant sa venue pour le soir même, 18H00. SG-1 revenait à peine d’une mission d’exploration assez calme et venait de s’en voir confier une deuxième : dénicher dans la forêt bordant la montagne un sapin assez gros pour la salle d’embarquement, pendant que les autres équipes décoraient la salle d’embarquement et le self.

SG-1 avançait donc dans la neige, Jack en tête. Alors qu’il s’arrêtait pour regarder la hauteur d’un arbre qui se situait devant lui, quand il reçu une boule de neige dans le cou. D’abord surpris, il se retourna en criant, d’un ton menaçant : DANIEL ! quand il en reçut une deuxième en plein visage, et vit son major rire du tour qu’elle venait de lui faire, commençant à courir.

J : Ah c’est comme ça !

Il lui courut après, pendant que Daniel et Teal’c se chargeaient du sapin. Au bout d’une cinquantaine de mètres, Jack s’élança sur Sam et la fit dévaler au bas d’une pente. Ils étaient accrochés l’un à l’autre, riant. Quand enfin leur descente se finit, Jack se retrouva sur Sam. Leur rire cessa, et ils se regardèrent intensément.

S(gênée) : Il est temps d’aller rejoindre les autres…

J(souriant) : Vous n’êtes pas bien ici ?

S : C’est justement ça le problème…je me sens un peu TROP bien comme ça…

J : Oooh…alors je crois qu’il faut vraiment rejoindre Teal’c et Daniel…

Il se releva et prit la main de Sam pour l’aider. Quand ils furent tous les deux l’un face à l’autre, Jack ne lâcha pas la main de Sam. Ils échangèrent à nouveau un long regard, se sourirent, puis retournèrent auprès des autres.

Salle d’embarquement, 18H30.

Le président s’exprimait depuis un bon ¼ d’heure, et Jack esquivait comme il pouvait de discrets bâillements, ce qui faisait sourire Sam. Reportant leur attention sur l’invité d’honneur après un regard complice, ils entendirent qu’il félicitait les équipe de ce programme " sans lequel l’Amérique, la Terre et l’univers ne seraient rien ".

J(pour lui) : vive la simplicité…

Ce ne fut que dix minutes plus tard qu’ils purent rejoindre le self. Toute la base était détendue, ce qui, pour une fois, la rendait accueillante. Jack fit remarquer que la nourriture du self devrait être aussi luxueuse tous les jours de l’année, ce qui fit rire Sam, sourire Daniel, et lever un sourcil à Teal’c ! Personne ne remarqua que le président et Hammond s’étaient éclipsés.

Une musique s’éleva ; beaucoup d’officiers et la majorité du personnel civil de la base commencèrent à danser. Jack, se sentant ridicule, fit une mimique à Sam, puis lui dit :

J : ça vous dirait de venir danser ? En tout bien tout honneur bien sûr…entre collègues ; simples collègues…

Sam lui sourit et accepta avec joie. Ils commencèrent par une valse, mais bien vite, un slow prit place ; C’est à ce moment que la plupart des officiers qui dansaient entre eux préférèrent prendre comme cavaliers des civils ; cependant, Sam et Jack restèrent ensemble. Le slow leur parut durer une éternité, non pas qu’ils n’aimaient pas, au contraire…mais ils se sentaient mal à l’aise vis à vis du regard des autres. Cependant, ils savouraient l’occasion de pouvoir être si proche du corps de l’autre.

Quand la musique changea, Sam s’excusa auprès de Jack et partit, presque en courant. Le colonel voulut la suivre, mais c’est le moment que choisirent Hammond et le président pour revenir et demander l’attention de tous.

Pré : Ce message va s’adresser surtout aux militaires ; le général Hammond m’a fait part des risques que vous preniez et de vos conditions de travail…C’est pourquoi, pour vous rendre la vie plus facile, je décrète la loi de non- fraternisation abolie pour l’ensemble du SG-C !

Un silence suivit sa déclaration, comme si chacun digérait ce qui avait été dit, puis un immense cri de joie monta de l’assistance. Jack, venant de réaliser ce que ça signifiait, sortit du self à la recherche de Sam.

Couloirs de la bases, 5minutes plus tard.

Que pouvait faire un major de L’USAF à 21H00 passées, si elle n’était ni dans son labo, ni dans ses quartiers, ni nulle part dans cette base ?

Jack tournait en rond depuis quelques minutes ; lui qui connaissait tous les recoins de la Cheyenne Mountain Base se sentait perdu. Une idée lui vint soudain.

J(pour lui- même) : Crétin ! et dire que tu es censé avoir un cerveau !

Il se dirigea donc vers les ascenseurs et arriva relativement vite à la surface. Il scruta tout ce qui se trouvait autour de lui, jusqu’à apercevoir, sur sa gauche, à une centaine de mètres, sur un banc, une silhouette qui regardait droit devant. Carter lui tournait le dos. Il marcha vers elle et s’assit sur la couverture qu’elle avait pris soin de poser sur un endroit à peu près sans neige.

J : Alors Cendrillon, on quitte le bal avant minuit ?

Sam tourna la tête vers lui et lui adressa un pauvre sourire, les yeux humides.

J : Alors, qu’est-ce que vous faites de beau ?

S : J’avais besoin de calme…et puis, je n’ai jamais pris le temps d’observer la nature…

J : Et vous croyez que c’est à 21 H00, par 0°c qu’il faut le faire ?…Dites moi Sam…

S(le regardant) : Hum…

J : Dites moi la vérité…C’est le fait que nous ayons dansé ce slow ?

Sam ne répondit pas et appuya sa tête sur l’épaule de Jack. Un silence se fit pendant quelques minutes.

J : Vous savez que vous avez manqué un beau discours du président…

S : Oh…J’en suis désolée (voyant l’air ‘mais bien sûr !’ de Jack) Vraiment ! (silence) Vous savez ce qui a été le plus dur quand nous partagions cette maison ?…mon somnambulisme…

J : Vous vous en souvenez ?

S : Oui…enfin, surtout de mes hallucinations…je…j’ai rêvé que nous, enfin…vous voyez…et quand je me suis réveillée, j’ai été plus que déçue qu’il ne s’agisse que d’un rêve…

J(heureux qu’elle s’en souvienne) : Je vois…

S : Qu’a –t ’il dit ?

J :Qui ?

S : Le président !

J : Oh…deux- trois choses…en fait, surtout UNE…Vous connaissez bien le règlement de l’armée ?

S : Oui, relativement.

J : Et si je vous dis que l’article 12, alinéa C a été aboli, ça vous dit quelque chose ?

Sam redressa la tête. Si elle ne se trompait pas, il s’agissait de la loi de non-fraternisation…

S : ça veut dire que…

J : Oui… (silence)Vous savez, ça n’était pas une hallucination…ce que nous avons fait tous les deux…je…j’ai préféré quitter la pièce avant que vous ne vous réveilliez, de crainte qu’il ne s’agisse que de somnambulisme et que…

Sam le fixait, les larmes aux yeux. Elle se blottit dans les bras de Jack et s’accrocha à lui comme si elle avait peur qu’il ne parte. Jack la serra à son tour contre lui et l’embrassa d’abord dans les cheveux, puis, se dégageant d’elle, prit possession de ses lèvres. Sam s’allongea sur lui et intensifia le baiser. Quand enfin ils se séparèrent, Jack prit la main de son major et la conduisit dans ses quartiers.

Sam ne croyait pas à ce qu’elle vivait, c’est pourquoi elle profitait au maximum de chaque instant, de chaque frison que lui faisait ressentir Jack, de peur de se réveiller.

Mais à son réveil, elle constata que Jack était bel et bien près d’elle. Elle se rendormit en pensant que la magie de Noël avait enfin opéré pour elle.

 

FIN

Un chti feedback siou plé ! ! !