Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé : Joyeux anniversaire…joyeux anniversaire…suite de birthday

Genre : Aventure (un peu) ; humour (un peu plus) ; romance (indigestion ! !)

Spoiler : Il paraît que je suis un tout petit peu shippeuse (moi ? ? ? ! ! si peu…vous devez confondre ! !) alors je dirais de reprendre tous les épisodes ship !

Disclaimer : étant donné que tout m’appartient, je demanderai à tous les auteurs de ff de m’envoyer des chèques à mon nom pour les droits d’auteur….pardon…je rêvais tout haut…eh bé comme d’habitude : pas à moi, pas de sous…juste pour le plaisir !

Note : Un grand merci à tous ceux qui m’écrivent ou m’encouragent ! ! ! Cette fanfic m’a été inspirée par Charline, que je remercie beaucoup ; j’espère qu’elle sera à la hauteur de tes espérances…

Note2 : J’ai relu les deux premières parties et corrigé les quelques fautes d’orthographe et complété car j’ai parfois oublié de mettre une phrase (ça s’est produit 1 ou 2 fois) ; si vous les relisez et qu’il y a des endroits que vous ne comprenez pas, dites le moi…merci ! !

Bonne lecture

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Fin de l’épisode précédent.

Un long silence se fit ; on apporta à Sam ce qu’elle avait commandé et elle commença à manger dans le silence le plus complet. Ce ne fut qu’au moment du dessert que Jack ‘entama’ la conversation.

J : Eh bien Carter…ce n’est pas pour casser l’ambiance, mais…je vais aller me coucher !

Il se leva et lui tourna le dos, prêt à demander à l’hôtesse de le ramener sur la passerelle.

S : Mon colonel attendez…s’il vous plait… (il se retourna ; Sam fut intimidée) Hum…bonne nuit mon colonel.

L’hôtesse appuya sur un bouton et Jack partit vers sa chambre sans se retourner.

Lendemain matin, 8h30.

 

Jack sortit de sa chambre et vit immédiatement que Zêti sortait de la chambre de son major.

Z : Alors on se revoie tout à l’heure !

S : Oui…je suis pressée d’y être !

Le jeune homme partit sans voir Jack. Celui-ci ferma sa porte, ruminant intérieurement sa colère. Quand il se retourna, il constata que Sam l’attendait, appuyée dans l’entrebâillement de la porte.

J : Eh bien Carter… Quelquechose ne va pas ?

S : Mon colonel, s’il vous plait…

J : Qu’est-ce qu’il y a ? Vous voulez me parler maintenant ? Allez donc voir Zêti…il a l’air plus doué que moi pour vous ça!

Sam n’en revenait pas : ça tournait à la scène de ménage. Elle sentit qu’elle devait agir et vite.

S : Ecoutez mon colonel, je crois que vous vous méprenez sur la nature des relations que j’entretiens avec Zêti !

J(sarcastique) : Oh mais vous faites ce que vous voulez avec qui vous voulez major ! Ce n’est pas moi que ça dérange.

S(du tac au tac) : Ce n’est pas ce que j’avais cru comprendre…

J : Que…

? ? : Alors, bien dormi vous deux ? Ouh là ! Vous en faites une tête ! Ne me dites pas que ça va recommencer comme hier…

S(se recomposant et se forçant à sourire) : Non, bien sûr que non Daniel (fixant Jack) Tout ceci n’était qu’un malentendu (revenant à Daniel) Mais je crois que le colonel et moi avons réglé les choses.

D(soulagé) : Tant mieux dans ce cas ! Je vais commander un petit déjeuné ; vous venez ?

J : Allez-y Daniel, je dois parler à Carter !

Le jeune archéologue partit, se doutant bien que les paroles de Sam n’avaient eu pour seul but que d’éviter un interrogatoire de sa part. Mais pour l’heure, il préférait réfléchir au menu qu’il allait prendre, se disant que ses amis étaient assez adultes pour se débrouiller seuls. Non loin de là, dans la chambre de Sam, les deux soldats continuaient leurs conversations.

S(en colère) :… Mais je ne comprends pas comment vous pouvez me considérer encore comme un bouche trou, après toutes ces années où je croyais que l’on était amis !

J(sur le même ton) : C’est là où vous vous trompez ! Pourquoi croyez vous que je sois aller chercher Daniel ou Teal’c en premier ? Parce que je me contrefichais de savoir que le fait de venir pêcher avec moi puisse les retarder dans leurs boulot ! Je me suis dit que j’irais vous demander en ultime recours, parce que je savais que si je vous laissais travailler pendant cette mission sur le réacteur à naquahda, il y aurait une chance pour que vous trouviez enfin ce que vous cherchez depuis si longtemps et pour que vous puissiez ainsi enfin m’accompagner dans mon chalet à nos prochaines vacances !

Il y eut un blanc ; Sam ne savait pas comment réagir ; elle était émue et en colère contre elle-même. Elle voulut répondre quelquechose mais Jack reprit la parole.

J(se calmant mais la fixant intensément) : Parce qu’il y a une chose que vous semblez ignorer et à laquelle de toute façon vous ne semblez pas accorder d’importance vu vos rapports avec Zêti, c’est que je crève d’envie de vous y emmener pour ne vous avoir rien qu’à moi l’espace d’un week-end, tout comme je crève d’envie de vous serrer contre moi.

La tension dans la pièce était palpable : ils semblaient tous deux comme figés, ne bougeant plus et se regardant dans les yeux. Sam menait un véritable conflit intérieur : elle voulait l’embrasser, mais curieusement, quelquechose la bloquait. Jack ne tint pas plus longtemps et préféra quitter la pièce, bousculant au passage Teal’c. Le jaffa fut surpris et entra dans la chambre restée ouverte de Sam. Celle-ci fixait la porte et avait les larmes aux yeux.

T : Major Carter, est-ce que ça va ?

S(sortant de sa torpeur) : Hum…ça va aller Teal’c…merci.

Elle essuya ses yeux et dit à son ami qu’elle les rejoindrait d’ici deux minutes pour le petit- déjeuner.

 

Bulle, 5 minutes plus tard.

 

D : Ah, Sam, enfin ! Jack n’est pas avec vous ? !

S : Non…je croyais qu’il vous avait rejoint.

Ils scrutèrent les occupants des autres bulles tout autour d’eux pour être sûrs qu’il ne s’y trouvait pas.

? ? : Vous cherchez quelqu’un ?

S : Oh, Zêti ! Mais que fais- tu là ? On ne devait pas se rejoindre au labo dans 30 minutes seulement ? !

Le jeune homme sourit et tendit à Sam un papier. Celle-ci le prit et le lu.

S(heureuse) : C’est pas vrai…Ils ont accepté ? ! Mais…comment as tu fais pour les convaincre ?

D : Excusez-nous mais…de quoi parlez –vous ?

S : Zêti à réussi à convaincre Tulli et le grand conseil de la cité de me laisser emporter un réacteur à naquahda à la base !

D : Oh c’est…formidable…je suppose !

T : Vous ne semblez pas très enthousiaste Daniel Jackson.

D(y mettant du sien) : Si, bien sûr…toutes mes félicitations ! Ce qu’il y a c’est que…Oh, Jack ! On se demandait où vous étiez passés !

J(froid) : Je suis là comme vous le voyez ; je vais devoir m’absenter 1à 2 jours, alors au moindre problème, vous rentrez à la base. Vous êtes sous les ordres du major jusqu’à mon retour.

S(même ton) : on peut savoir où vous allez colonel ?

Jack la regarda à peine et répondit qu’ils le sauraient tous bien assez tôt et que Tulli était au courant. Il quitta la bulle et repartit en courant. La ‘mission’ qu’il s’était fixée l’enchantait moins maintenant qu’il savait Sam avec l’autre, mais il le devait au général et pensait agir au nom de la base en le faisant.

 

Laboratoire n°5, quartier des sciences, 2 jours plus tard.

 

Sam n’avait cessé de travailler depuis le départ de Jack ; ça lui permettait de ne plus penser à lui, même si chaque fois qu’elle posait un regard sur le réacteur, elle ne pouvait s’empêcher d’entendre ses paroles. Elle se maudissait chaque minute un peu plus : l’homme qu’elle aimait avait fait pour elle des sacrifices, lui avait ouvert son cœur, et elle, elle ne trouvait rien d’autre à faire que de rester plantée sur place, sans oser bouger le petit doigt. Maintenant, Dieu seul savait où il était et ce qu’il faisait ; ça ne la rassurait vraiment pas de le savoir parti au loin dans l’état où il était. De plus, Tulli avait refusé de dire où il était parti, leur faisant juste comprendre qu’il avait franchi la porte des étoiles.

N’en pouvant plus et ne cherchant même plus à comprendre ce qu’elle manipulait, Sam décida de s’arrêter.

S : Je suis désolée Zêti, mais je vais aller me reposer un peu…je suis épuisée et j’ai besoin de prendre une bonne douche !

Z : Tu n’arrêtes pas de penser à lui, n’est-ce pas ? !

Sam lui sourit et le serra dans ses bras ; elle le considérait comme son petit frère, et pouvait lui parler comme elle aurait toujours voulu le faire avec Mark. Après une longue accolade, elle quitta le labo, prit un taxi et fut très rapidement à l’ascenseur. Arrivée à sa porte de chambre, elle pesta quand elle se rendit compte qu’elle avait oublié ses clés à la réception. Elle redescendit donc, mais fut surprise quand on lui dit que ses clés avaient été prises par un des membres de son équipe. Intriguée, Sam remonta ; elle tourna la poignée de la porte, qui s’ouvrit immédiatement. A sa grande surprise, Jack était installé dans la bulle individuelle de Sam et lui tournait le dos. Elle traversa le salon et arriva sur le balcon, d’où elle se téléporta dans la bulle.

S : mon colonel ? Que faites –vous là ? !

J(froid) : ça fait plaisir aussi de vous revoir major. (désignant sa main gauche) Je vois que Zêti ne vous a pas encore passé de bague au doigt…j’espère que ça ne va plus tarder !

S : Si c’est pour être aussi désagréable, je ne vois pas pourquoi vous êtes venu ici mon colonel ! Non seulement vous disparaissez pendant deux jours sans que personne ne sache où vous allez, mais en plus vous vous permettez de juger quelqu’un que j’aime beaucoup et…

J(la coupant) : Vous avez raison Carter : je ne sais pas ce que je suis venu faire ici !

Il se téléporta à nouveau sur le balcon, mais emmena Sam avec lui. Il n’en tint pas compte et se contenta de dire, tout en se dirigeant vers la porte

J : Au fait major, vous avez le bonjour de votre père !

Sam ne tint plus : ainsi il avait vu son père : quand, où , et surtout pourquoi ? Elle se précipita vers la porte et la ferma à clé avant qu’il ne puisse la franchir. Elle se tourna vers lui rapidement.

S : Maintenant, vous allez me faire le plaisir de répondre à mes questions et ensuite d’écouter mes explications ! Tout d’abord, où avez-vous vu mon père ?

J(de mauvaise grâce) : Chez les Tok’râ.

S : Et je peux savoir ce que vous êtes allé faire chez eux pendant que nous travaillions ici ?

J : je suis allé inviter votre père pour l’anniversaire d’Hammond.

S(n’en revenant pas) : QUOI ? ! Vous voulez dire que vous profitez de vos missions pour inviter deux- trois copains pour aller faire la fête ? !Mais allons-y ! Et pourquoi pas les Nox tant qu’on y est…il me semble que le général est ami avec l’un d’eux ! Expliquez moi mon colonel…qu’est-ce qui est si important cette année pour que vous vous donniez tant de mal !

Jack prit une profonde inspiration et ferma les yeux.

J : C’est secret Carter…

S(déçue) : Je vois…

Jack ne dit rien ; Sam savait qu’elle devait éclaircir pas mal de choses et se lança.

S : Ecoutez mon colonel, vous faites fausse route depuis le début…Zêti…

J : Comme je vous l’ai déjà dit, vous faites ce que vous voulez avec qui vous voulez Carter !

S(s’énervant) : mais ça suffit ! J’en ai marre de votre tête de mule qui ne veut pas comprendre que je ne suis pas tombée amoureuse d’un gamin de 19 ans parce que je suis folle de vous et ce, de plus en plus chaque jour, surtout quand je vois tout ce que vous faites pour moi ! Non je n’ai pas réagi quand vous m’avez tout dévoilé, parce que ces paroles, je les attendait depuis si longtemps, que j’ai mis un temps fous à les assimiler, temps que vous avez gâché en vous enfuyant sans…

Elle fut interrompue dans son discours par quelqu’un qui frappait à la porte. Sam se retourna et l’ouvrit, tombant nez à nez avec Zêti.

Z : Sam, tu veux venir avec moi dehors ? Le ciel est dégagé et on voit les étoiles ; en plus les quatre lunes sont alignées et ça ne se passe qu’une fois par an !

S : Désolée p’ti frère, mais je ne peux pas…

Z (ne voyant pas Jack): Oh…je comprend….mais je te demande une chose : cesse un peu de penser à lui nuit et jour comme tu l’as fait ces deux derniers jours ! Je dois y aller ; Frema m’attend.

Sam l’embrassa puis referma la porte. Pendant que Zêti lui avait parlé, elle s’était rendu compte à quel point elle avait été insubordonnée.

S : Je suis désolée mon colonel…je n’aurais jamais dû vous parler de la sorte…

J : Moi aussi je suis désolé Carter ; je ne crois pas que je vais pouvoir oublier tout ça…

S(baissant les yeux) : Je comprends tout à fait que vous êtes dans l’obligation de faire un rapport.

Elle n’obtint aucune réponse ; en relevant la tête, elle vit que Jack souriait.

S(intriguée) : Qu’est-ce qui vous fait sourire mon colonel ?

Pour toute réponse, Jack se pencha et l’embrassa délicatement.

J(doucement) : Vous le saurez bien assez tôt…

Sur ce, il quitta la pièce, laissant une Sam incrédule derrière lui.

 

Minuit, chambre de Jack.

Le colonel ne dormait pas ; à vrai dire, ça lui était impossible depuis le baiser qu’il avait donné à son major, et surtout parce qu’il savait quelquechose qu’elle ne savait pas.

//Flash-back :

SG-C, la veille de leur départ, bureau de Hammond.

J : Vous avez demandé à me voir mon général ?

H : Oui colonel ; j’irai droit au but : j’ai téléphoné ce matin au président à propos d’une affaire que je traite avec lui depuis près de trois ans, et il m’a annoncé que cette affaire était réglée.

J : Et en quoi ça me concerne ?

H : Primo vous êtes mon second, et secundo, je pense que vous allez être intéressé.

Jack était de plus en plus étonné.

H : Je parle de l’abolition de la loi de non-fraternisation colonel !

J : Oh… Je suppose que je ne dois en parler à personne…

H : C’est exact colonel ! Et ce jusqu’à dans huit jours ! Rompez !

///fin du flash-back.

Jack fut interrompu dans ses pensées par quelqu’un qui frappait à sa porte ; Il alla ouvrir et tomba nez à nez sur son major.

S : Je vous réveille mon colonel ?

J : Non Carter ; je n’arrivais pas à dormir…entrez !

Sam pénétra dans la chambre ; elle portait à nouveau le jean et la blouse, et Jack croyait devenir fou en voyant l’épaule nue de Sam.

J : Alors…que me vaut l’honneur de cette visite ?

S(hésitante) : Voilà…je…(se lançant) il me parait maintenant impossible de continuer à travailler à vos côté et c’est pourquoi je vais donner ma lettre de démission au général Hammond en rentrant.

Elle craignait sa réaction, ne sachant pas trop s’il comprendrait immédiatement qu’elle le faisait pour leur bien à tous les deux. A son grand étonnement, Jack la regardait tendrement, et ne semblait pas craindre qu’elle démissionne réellement.

S(un peu fâchée) : Je vois que ça n’a pas l’air de vous peiner outre mesure…vous ne comprenez pas que je ne plaisante pas ? Que ça a déjà été assez dur pour moi de tout oublier après le test Zatar’k et après toutes ces missions où l’on a dû oublier que l’on s’était rapprochés ? Que ce baisser, si chaste soit-il, m’a donné envie de casser ces barrières entre nous et que le seul moyen que j’ai trouvé pour le faire soit de renoncer à une carrière que je chérissais parce que je vous chéri encore plus ? !

Jack saisit son visage et l’embrassa passionnément. Lorsqu’ils se détachèrent , ils restèrent sans bouger, front contre front.

J : je t’assure que tu n‘auras pas besoin de le faire…

S(les larmes aux yeux et des sanglots dans la voix) : pourquoi Jack…je refuse que ce soit toi qui démissionnes…Moi je pourrais toujours me reconvertir dans le domaine des sciences, mais l’armée, c’est TOUT pour toi…

J : Hey…tu me fais confiance ?

La jeune femme acquiesça et Jack la prit par la main ; ils les téléporta dans la bulle où ils s’endormirent, enlacés, après avoir admiré le ciel étoilé.

 

 

INFIRMERIE.

Sam ouvrit péniblement les yeux ; que faisait-elle là ? Non…ça n’était pas possible ! Elle ne pouvait pas avoir rêvé ! Où étaient Jack et la bulle ? Où étaient ses amis de Xénola ? ?

Jan : Ah, Sam, vous êtes réveillée ! Vous avez mal quelque part ?

Pour seule réponse, Sam fondit en larmes ; elle avait dépassé ses peurs, elle lui avait dit, et découvrait que tout ceci n’était qu’un rêve.

Jan : Sam…que se passe-t-il ? Si c’est pour le colonel O’Neill, ne vous inquiétez pas, il va bien ; il se repose dans la chambre à côté.

S(articulant difficilement) : Que s’est- il passé ?

Jan : Le colonel et vous avez été retrouvés inconscients ce matin ; Daniel et Teal’c vous ont ramenés ici.

S : Comment…comment nous…inconscients ?

Jan : Oh…il vaut mieux que je vous raconte tout depuis le début : Votre ami…Zêti vous a découverts tous les deux dans une…bulle…en face de la chambre du colonel ; il croyait que vous dormiez mais apparemment vous n’avez pas répondu à ses appel. Il vous a…euh…téléportés et s’est rendu compte que la bulle n’était plus alimentée en oxygène depuis une dizaine de minutes. On vous a donc rapatriés avec trois jours d’avance.

Infirmière : Excusez-moi docteur…le colonel O’Neill a repris conscience et semble abattu…

Jan : J’arrive !

Janet et l’infirmière quittèrent Sam, qui avait retrouvé le sourire ; ainsi, tout s’était réellement passé…Elle repensa aux quatre derniers jours : ils avaient été plus forts en émotion que la majorité des jours de ces cinq dernières années. Sa réflexion fut interrompue par la brusque arrivée de Jack dans la pièce, suivi de Janet qui lui criait dessus, lui ordonnant de retourner au lit.

Ne l’écoutant pas, le colonel se précipita sur Sam et la serra contre lui à l’en étouffer. Jack ferma les yeux et remercia le ciel. Ils se séparèrent au moment même où le général, Daniel et Teal’c entraient dans la chambre

H : Colonel, major ! Ravi de vous revoir sains et saufs ! (réalisant) Colonel, que faites vous dans la chambre du major ?

J : Oh…je venais voir comment se portait Carter !

H : Et je suppose que le docteur Frasier vous a donné son autorisation !

J : Eh bien je ne me souviens plus quels étaient les termes exacts, mais…

Jan : Les termes exacts étaient ‘non colonel, pas tout de suite je dois d’abord vous faire une prise de sang’ !

J : Vous êtes sure ?

Jan : Certaine !

H : Bien ! Dans ce cas, retournez dans votre chambre !

J : Mais…

H : C’est un ordre colonel !

J : Bien mon général.

Tous quittèrent la pièce, et Janet mit Sam sous sédatifs, afin qu’elle récupère au mieux tout en se reposant ; elle fit de même avec Jack, et ils se réveillèrent le surlendemain. Elle les autorisa alors à quitter l’infirmerie.

 

Labo de Sam, 1h00 plus tard.

 

J : Tout est arrangé Carter ! Le général doit s’absenter 1h30 pour un rendez-vous ; ça nous laisse grandement le temps de tout préparer !

S(souriant) : Vous êtes incroyable !

J : Oui…beaucoup de femmes me l’ont dit !

S : Non…je veux dire : on tombe dans un léger coma pendant près d’une journée, et vous trouve encore le moyen de tout gérer !

Jack sourit. Il était un peu déçu qu’ils ne se tutoient plus, mais savait que tout redeviendrait à la normale d’ici peu.

J : Vous venez ? Papa va bientôt arriver !

Sam lui fit un magnifique sourire et sortit de son labo alors que l’alarme de la porte se faisait entendre.

J : Qu’est-ce que je disais ? !

En effet, arrivés en salle d’embarquement, ils découvrirent Jacob qui se dirigeait déjà vers l’infirmerie.

S(l’appelant) : Eh Bien...tu ne salues plus ta fille ? !

J(se retournant) : Ma chérie ! Comment vas-tu ?

S : ça va papa ! Tu nous rejoins au self ? ! C’est là que tout va se dérouler.

Jacob acquiesça, salua Jack et reprit la direction de l’infirmerie.

S : Vous ne m’avez toujours rien dit mon colonel !

J(étonné) : Sur ?

S : Le cadeau… je ne sais toujours pas ce que c’est !

J : Vous le saurez en temps voulu Carter !

Sam sourit et le suivit jusqu’au self ; elle se dit que ça faisait beaucoup de choses qu’elle devait savoir en temps voulu !

 

Self, ¾ d’heure plus tard.

 

J : je vous dit que c’est de travers !

D : Mais je sais ce que je fais tout de même ! Teal’c, qu’en pensez-vous ?

T : Je ne connais pas toutes vos coutumes, mais est-il normal que cette banderole soit à l’envers ?

Sam éclata de rire en se retournant vers ses coéquipiers : Daniel et Jack se tenaient chacun sur un escabeau, et avaient en main un côté de la banderole. Teal’c se tenait devant eux, et penchait la tête pour tenter de lire le ‘joyeux anniversaire’ dont les lettres auraient été dans le bon sens, si toutefois on marchait au plafond !

S : Eh bien messieurs, je crois que ce travail dépasse vos compétences ! Laissez moi faire !

Les deux hommes descendirent de leurs escabeaux et, en très peu de temps, Sam fixa la banderole au mur, parfaitement droite et dans le bon sens. Elle retourna ensuite à ses occupations ultérieures : le dressage de table.

 

Heure ‘H’, opération ‘nounours’ ; self.

 

Le général arriva dans le self, où on lui avait indiqué, par message oral, d’aller. A son grand étonnement, la pièce était plongée dans le noir. Il n’avait pourtant rien remarqué d’étrange dans la base : les soldats étaient à leurs postes, le personnel de la porte là où il devait être, …

Il alluma donc la lumière, pour découvrir toutes ses équipes SG lui crier ‘surprise’ ! Jacob lui serra chaleureusement la main. Jack était resté en retrait, savourant ce moment où il était le seul à savoir le double sens de cette fête : les soldats croyaient l’avoir préparé pour Hammond et Hammond croyait qu’elle avait été préparée pour son anniversaire.

H : Je suis sûr que c’est une de vos idées colonel !

J : On ne peut rien vous cacher mon général !

H : Bien…excusez-moi mais j’ai une annonce à faire…je suppose que ce micro est branché sur les haut-parleurs de la base ?

Jack acquiesça et Hammond se saisit du micro.

H : Cher personnel militaire ; je tiens tout d’abord à vous remercier pour cette petite surprise ! Mais j’en ai également une : il se trouve qu’aujourd’hui se trouve abolie la loi de non-fraternisation, et ce, pour l’ensemble du SG-C !

Des cris de joie retentirent un peu partout dans le complexe. A cette annonce, Sam se retourna vers Jack qui la fixait, un sourire sur les lèvre et les mains enfouies dans les poches. Elle se rapprocha de lui.

J : je t’avais pas dit de me faire confiance ? !

La jaune femme l’embrassa passionnément, et fut interrompue par Jacob.

Jac : Eh bien…je vois qu’il était temps que cette loi soit abolie ! Ma chérie…tu es sure de ton choix ? Je veux dire…tu es bien consciente de l’humour déplorable qu’a Jack ? !

Sam lui sourit et se blottit un peu plus dans les bras de son colonel.

S : je n’ai jamais été aussi sure de quelquechose papa !

Jack leur fit signe de regarder Hammond qui déballait son cadeau. Il s’agissait d’un T-shirt blanc sur lequel Jack avait fait imprimer : ‘au plus COOL des général de l’univers’.

J(se retournant vers sa fille et Jack) : Jack, vous…

Il ne put que constater que les deux tourtereaux en avaient profité pour s’en aller. Il ne préféra pas y penser plus longtemps, et alla parler à Georges.

 

 

EPILOGUE.

Jack courait dans les couloirs, affolé ; il ne s’y retrouvait pas, et pensa que si tous les bâtiments étaient construits comme le SG-C, il s’en serait sortit depuis longtemps. Tous ces cris autour de lui l’empêchaient de réfléchir. Quel chemin avait-il prit tout- à l’heure ? Il arriva enfin à l’endroit souhaité et ne put que voir Sam crier et souffrir. Il lui prit la main, mais tourna de l’œil à la vue du sang.

 

? ? : Monsieur...monsieur réveillez-vous.

Jack vit qu’une infirmière le secouait.

Inf : Votre femme vient d’accoucher d’une petite fille, mes félicitations !

 

 

FIN ! !

A plu, pas plu ? ? ? Dites le moi S.V.P ! !