Catch me if you can

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé : Sam et Jack dans une forêt.

Genre : romance, humour, situations sexuelles.

Disclaimer : je gagne pas de sous (snif !). L’idée générale appartient à MGM, Showtime, etc etc etc ! Seule l’idée de cette histoire est à moi.

Note 1 : je me suis plus ou moins inspirée de la façon d’écrire de Lisa, notamment de son dernier ff : ‘avec classe’. Il me semble donc rentrer moi aussi dans la catégorie crée par cette dernière (à ses dires) : stupidité ! ! !

De plus, en ce qui concerne le titre, il s’applique directement à une partie de la fic, et de façon détournée à un autre aspect de celle-ci.

BONNE LECTURE !

 

 

 

Le jeune major pesta et bougea un peu pour soulager son colonel. La situation aurait pu être agréable, en d’autres lieux et circonstances, mais se retrouver collée à lui par 35°celsius, avec tout l’équipement, c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter.

 

 

Elle soupira bruyamment et fondit de nouveau sur son supérieur, passant ses bras derrière son cou. La situation ne pouvait être pire…tout bien réfléchi, si, si elle prenait en compte le durcissement soudain du bas-ventre de son colonel contre le sien. N’y tenant plus, elle se releva et s’épongea, jetant un œil vers son colonel toujours étendu dans la boue, l’air hagard. Elle avait choisi le bon moment pour se relever ; l’excroissance diminuait.

 

 

Sam baissa les yeux vers lui, outrée.

 

 

Jack se passa une main sur le visage et voulut machinalement se relever. Il fut vite rappelé à l’ordre par la sangle autour de son cou. Il grimaça de douleur et leva les yeux vers Sam qui ne semblait pas pressée de se remettre à la tâche. Il émit un raclement de gorge qui fit soupirer le major ; elle se réinstalla finalement sur Jack, reprit son couteau et continua de couper la sangle qui le retenait prisonnier. Si seulement elle pouvait se débarrasser au moins pour une minute de son sac!  Mais cette préoccupation fut bientôt remplacée par une autre : l’excroissance refaisait surface, plus importante que la première fois. Il ne fallait pas être docteur en astrophysique pour en deviner la cause ; le mouvement exercé par le major pour couper la sangle se répercutait dans tout son corps, provoquant ainsi un mouvement de va-et-vient de son bassin contre celui de son colonel. D’où l’excroissance…Et le fait qu’elle se dépêchait de plus en plus, accélérant ainsi le mouvement de va-et-vient, expliquait l’importance de l’excroissance.

 

 

C’en était trop ! Elle faisait ce qu’elle pouvait, et lui trouvait encore le moyen de lui donner des ordres ! Elle se releva d’un bond lorsque celui-ci posa une de se mains sur la fesse de la jeune femme, arrachant ainsi le lien et entaillant du même coup la nuque de son colonel,.

 

 

Elle l’énervait. C’était tout ce qu’il ressentait à ce moment. Il l’avait suivie sur dix kilomètres, courant à moitié pour rattraper le retard qu’il avait pris sur elle, il était tombé dans un piège - très efficace - qu’elle avait construit pour ralentir ses adversaires, et elle le sermonnait pour une simple main sur sa fesse !

 

 

Il ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Ça n’est que quelques secondes après que la main se soit abattue sur son visage qu’il réalisa. Il était allé trop loin. Sam s’éloignait déjà de lui. Il compressa d’une main son entaille au cou, se frotta la joue de l’autre et marcha rapidement jusqu’à sa hauteur.

 

 

Pas de réponse…mauvais signe. Il la connaissait assez pour savoir que lorsqu’elle était dans cet état, il ne valait mieux pas se frotter à la tornade Carter. Mais le fait était que le sang coulait, et qu’avec la boue qui bordait la plaie, il devrait aller voir Frasier en rentrant à la base, si Carter ne le soignait pas sur le champ.

 

 

Une réaction. Peut-être pas la meilleure. Elle venait de s’arrêter, dos à lui, et se retourna lentement.

 

 

Il fit une mimique lui indiquant qu’il souffrait et qu’il apprécierait volontiers qu’elle oublie deux minutes sa rancœur pour le soigner. Elle soupira, secoua lentement la tête de gauche à droite, puis revint vers lui.

 

 

Il fit signe que oui. Elle ouvrit son sac. Il réalisa soudain, mais il était trop tard. Sa vengeance allait être terrible et il ne pouvait rien y faire. A moins d’un miracle…Ses illusions s’envolèrent quand il sentit une vive brûlure au niveau de sa plaie, qui lui arracha un cri et un juron.

 

 

Il la maudissait intérieurement. Au lieu de l’antiseptique habituellement utilisé pour ce genre de blessures, elle s’était saisie de l’alcool local qu’avait donné le chef du village à Jack…un alcool très fort ; certainement plus que sur votre planète ! Il en avait fait les frais.

 

 

Ce qu’apparemment il ne comprit pas.

 

 

En temps normal, cet air déçu qu’il arborait l’aurait déstabilisée voire touchée, mais le fait était qu’il commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs, et qu’elle ne garantissait pas sa survie s’il restait encore avec elle. Mais il lui fallait se montrer diplomate, vu qu’apparemment il ne comprenait pas son sarcasme.

 

 

Il était cloué. Elle préférait décidément le règlement à son colonel.

 

 

Les tueurs…elle avait presque oublié ce détail…en l’occurrence Daniel et Teal’c…Elle commençait à regretter d’avoir accepté ce jeu. Ils étaient militaires tout de même ! Le jeu ne fait pas partie des activités de l’armée ! Mais le chef du village avait l’air si enjoué à l’idée que leurs futurs alliés s’y prêtent, que même le colonel avait été partant. Le règlement prévoyait quatre équipes de quatre joueurs, dont deux ‘tueurs’ et deux ‘victimes’ dans chaque équipe ; victimes normalement livrées à elles-mêmes, dont le but était d’atteindre la ligne d’arrivée sans s’être fait rattrapés par les tueurs.

 

 

Voilà donc quel était son but depuis le début ! La protéger ! Elle n’en revenait pas ! Ils étaient sur une planète paisible, en train de jouer, avec pour seuls ‘ennemis’ Daniel et Teal’c. Elle le regarda, cherchant une explication.

 

 

La question piège…répondre oui lui donnerait raison…répondre non impliquerait trop de choses sous entendus. Il avait l’air de la trouver trop silencieuse, car il se remit en route sans broncher d’avantage.

 

 

La violence avec laquelle il se retourna lui fit presque peur.

 

 

Le face à face était impressionnant ; ils se regardaient presque méchamment. Elle finit par rompre le silence, se résignant.

 

 

Elle tendit sa main vers lui. Quelques secondes passèrent, durant lesquelles elle ne savait quoi croire.

 

Il finit par attraper sa main et la serrer ; doucement ; presque sensuellement. Elle en fut troublée, mais leur récente dispute la fit redescendre sur terre.

Elle recommença à marcher.

 

Silence.

 

Rien que du silence.

 

A cet homme pour qui elle ferait en temps normal tout, elle ne voulait rien à dire.

 

A cette femme qu’il aimait plus que tout, il n’avait rien à dire.

 

Tension.

 

Immense tension sexuelle. Voilà le pourquoi du comment. Trop de temps passé à renier leur évidente attirance les avait mené à cela.

 

 

Elle fut presque surprise d’entendre le son de sa voix.

 

 

Il se retourna et la regarda avec une certaine fierté dans le regard ; que lui était il passé par la tête quand il s’était dit qu’elle ne pourrait pas suivre le rythme imposé par les autres concurrents seule ? ! Il lui fit signe qu’il était d’accord et attendit qu’elle soit à sa hauteur pour commencer à avancer.

 

 

Il se retourna rapidement, surpris.

 

 

Il s’arrêta, le regard perdu dans le vague, un petit sourire sur les lèvres. Sam le remarqua. La mission prenait un tour singulier, un peu trop à son goût. Elle s’arrêta à son tour, et se retourna vers lui.

 

Nouvelle erreur.

 

Elle n’avait pas pensé au regard de son colonel ; regard trop envoûtant pour elle. Elle savait qu’elle devait résister ; là n’était pas le problème. Ce dernier résidait dans le fait que, bien qu’elle sût ce qu’elle ne devait pas faire, elle avait une folle envie de contourner cet interdit. S’approcher et l’embrasser. Deux actions somme toute simples à effectuer, mais aux retombées plus qu’hasardeuses.

 

Trop compliqué à gérer. Elle se résigna et s’apprêta à se remettre en marche. Ça ne dut pas plaire à O’Neill qui l’apostropha.

 

 

Eviter son regard. C’était la seule chose qui pouvait la sauver.

 

 

Puis elle comprit : quelque chose de visqueux se baladait sur elle et venait de s’installer sur son cou. Elle retint son souffle lorsqu’elle le sentit entrer dans son col.

 

 

¤¤¤¤

 

 

Sam n’en pouvait plus : son colonel restait planté devant elle, à essayer de trouver un moyen de faire sortir la bestiole sans être piqué ou mordu, et sans devoir poser le sac de Carter.

 

 

Il posa un genoux à terre, sous l’œil étonné de son major, qui fut d’autant plus surprise lorsqu’elle sentit les mains de son colonel se faufiler sous sa veste et son T-shirt, lui caressant le ventre et le dos.

 

 

Oups.

 

Double oups.

 

Il ne pouvait décemment pas passer ses mains là. En même temps, il ne pouvait pas laisser Carter avec ce truc dans son pantalon.

 

Bref regard.

 

Ses mains n’attendirent pas que son cerveau donne le moindre ordre. Déjà Carter se mordait la lèvre inférieure. Il l’a sentit gênée ; il comprit vite pourquoi : la bestiole s’était réfugiée entre ses cuisse et ne semblait pas vouloir en sortir. A moins d’une aide extérieure bien sûr. Il plongea son regard dans le sien, en même temps qu’une de ses main se glissait entre les cuisses du major et délocalisait la bestiole.

 

Puis ce fut l’incident. Le véritable. Pas pour la bestiole qui fut, suite à cet incident justement, bien vite relâché et qui coule aujourd’hui encore des jours heureux dans une forêt de P10C556. Incident pour eux. Car Jack dut aller chercher la bestiole très haut entre les cuisse ; à l’intersection de celles-ci ; sous le slip où elle s’était réfugiée. Et volontairement ou non, il toucha plusieurs points sensibles de la jeune femme, qui déjà chamboulée par les caresse de son colonel, ne résista pas plus longtemps et l’embrassa à pleine bouche.

 

Là, passe encore.

 

Mais ils n’avaient pas prévu une chose inéluctable : Teal’c et Jackson devaient bien finir par les retrouver. C’est ce qui se produisit. Un raclement de gorge fit retirer à Jack sa main du pantalon de Sam, éjectant ainsi la bestiole sur Teal’c et griffant Sam au passage, qui poussa un cri.

 

 

Les deux militaires s’étaient relevés et s’apprêtaient à rejoindre le village en compagnie des ‘tueurs’, quand Daniel les interpella.

 

 

D’un même geste ils se retournèrent.

 

Mauvais.

 

Un détail oublié…par eux, mais pas par l’archéologue.

 

Au village, en milieu de nuit, on vit arriver deux militaires couverts de peinture…

 

FIN !

 

 

Petite devinette très drôle ( de moi…mais je sais pas si je dois m’en vanter…)pour conclure ce fanfic : qu’est-ce que l’ensemble des fans de la série Stargate ? ? ?

 

 

 

 

 

 

Réponse : La communauté de l’anneau ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !(hihihihihi ! ! ! ;-))