Contrôle

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé : SG-1 fait une découverte intéressante mais pouvant s’avérer dangereuse par la suite

Genre : romance (voui…très très très beaucoup ! !) ; aventure ; suspens ( ? ? ?) ; humour.

Disclaimer : Pas à moi, pas d’argent.

Note : ça faisait longtemps que mes petits doigts n’avaient pas couru sur mon clavier ! J’espère que cette fanfic vous plaira ! !

Note2 : Merci à tous ceux qui m’encouragent par leurs mails ! !

NE PAS PUBLIER SANS MON AUTORISATION ! ! ! ! ! ! !

Bonne lecture.

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8h00- Cheyenne Mountain Complexe- salle de briefing.

 

H : Bonjour SG-1 ! Major Carter, que nous disent les relevés de la sonde envoyée sur P5X915 ?

C : Eh bien si nous prenons en compte tous les relevés et que nous les comparons à ceux de la Terre, je dirais qu’à quelques données près, cette planète est de loin celle qui ressemble le plus à la Terre. Je parle là au niveau atmosphérique et environnemental ; au niveau civilisation…Daniel ?

Le jeune archéologue, plongé dans le dossier de la planète, se leva. Quelque chose semblait le déranger : Eh bien, c’est assez étrange ; d’après ce qu’indique le MALP, tout semble convenir à une vie, comme l’a dit Sam, mais sur certaines photos, on peut voir des bâtisses abandonnées, sans trace de combats ou de quelque désastre naturel. Cependant, aucun être vivant n’a été détecté par la sonde…

J : Une idée sur ce qui aurait pu arriver ?

D : Non. Aucun des scénario que j’imagine ne me semble plausible. Teal’c, avez-vous déjà entendu parler de cette planète ?

T(d’une voix neutre) : Jamais Daniel Jackson ! Je ne me vois pas en mesure de vous expliquer ce qui s’est passé.

H : C’est ce que vous devrez déterminer SG-1 ! Vous partez dans une heure !

 

L’équipe quitta la salle et se dirigea vers les vestiaires. Sam et Daniel énuméraient toutes les causes possibles à l’abandon de cette planète et les réfutaient aussitôt.

Jack sortit soudain : Et si c’était les crabes ?

Sam et Daniel se retournèrent vers lui.

J : ça va, ça va ! C’était qu’une hypothèse ! Vous aussi vous vous trompez !

S : Au contraire mon colonel ! ça n’est pas aussi stupide que ça en a l’air !

Jack fit une mimique rapportant à la fois sa fierté d’avoir éclairé Sam et la vexation de l’emploi du mot ‘stupide’.

D : Mais il n’y a aucune trace d’eux ! Et les bâtiments sont encore en bon état !

S : Oui mais imaginez qu’il s’agisse là de la planète d’origine des réplicateurs ! Peut-être s’agissait-il d’une forme archaïque qui a profité de la fuite des habitants pour passer la porte ! Il est possible qu’ils n’avaient pas encore besoin de matériaux pour se nourrir ! De toutes façons, nous aurons la réponse définitive en arrivant sur la planète ! Il y aura certainement une forte concentration en naquahda si des réplicateurs y furent un jour ! La période de cet élément étant de 1000 ans, je pense qu’il y aura encore des traces !

J : Oui, ben en attendant, on prend des munitions au cas où les chers petits sont encore sur P5Xmachin chose !

9H30- salle d’embarquement.

 

Chevron sept…enclenché !

H : Bonne chance SG-1 !

L’équipe traversa la porte. Après une heure de marche, ils se retrouvèrent dans la rue d’une ville semblable aux nôtres, même si ceux ayant peuplé cette planète furent, selon Daniel, plus avancés technologiquement. Sam avait sorti un appareil qui permettait de mesurer la concentration en naquahda. Elle avançait, le nez collé à l’appareil, si bien qu’elle heurta le colonel.

J : Eh bien Carter ! On fait plus attention à ses petits appareils qu’à moi ? !

S(sérieusement) : Je suis désolée mon colonel, mais…

J : Eh oh, Carter ! Ce n’est pas grave ! Je plaisantais !

S(lui souriant) : Oh, ce n’est pas ça mon colonel : ce qu’il y a, c’est que je n’ai relevé aucune trace de naquahda dans la ville ! Votre hypothèse des réplicateurs n’est donc pas juste…

J(faussement fâché) : ça c’est la meilleure ! Vous me bousculez et ne vous excusez pas, mais en plus vous détruisez mes hypothèses ! Je vous ordonne de faire un peu plus attention à moi désormais… et c’est un ordre major !

S(amusée) : Bien mon colonel !

Elle se dit que ça ne la dérangerait pas de faire un peu plus ‘attention’ à lui mais chassa cette idée en voyant Daniel arriver en courant.

D : C’est incroyable ! Je reviens de l’immeuble qui devait tenir lieu de salle des fêtes ! C’est un véritable cimetière à l’intérieur : tous les corps sont allongés sur le sol et au plafond est suspendue une sorte d’immense photo représentant une femme !

T : Je ne pense cependant pas qu’il s’agissait d’un Goa’Uld. Il n’y en a aucune trace nulle part et aucun des corps n’a apparemment abrité de symbiotes !

S : J’aimerais bien jeter un coup d’œil…

Elle avait dit ça en regardant le colonel , qui ne put résister .

J : OK…mais pas plus d’un quart d’heure ; après, on rentre à la maison !

 

Une heure et quart plus tard, Daniel composait les coordonnées de la terre alors que Jack, qui n’était pas allé dans la salle, se dispensant ainsi de voir les cadavres, remarqua que son major préféré tenait une sorte de télécommande dans les mains.

J : Vous n’avez pas trouvé la télé qui allait avec ?

S(lui souriant) : Non mon colonel…et c’est bien dommage : la mienne est en panne ! Non, en fait, je compte déterminer l’usage et la nature de cet objet une fois arrivée à mon labo !

Jack lui jeta un regard désespéré, puis s’engouffra à sa suite dans le vortex, suivi de Daniel et Teal’c.

 

 

Salle d’embarquement.

H : Ravi de vous revoir en bonne santé et à l’heure SG-1 ! Passez tout de même à l’infirmerie ; débriefing dans une heure !

La visite au docteur Frasier ayant été rapide, Sam alla dans son labo étudier l’objet, Teal’c s’enferma afin de pratiquer son Kel ’No’ Reem et Daniel profita de ces ¾ d’heure pour plancher sur la traduction de textes anciens. Jack, quant à lui, après avoir tourné dans les couloirs, rendit une petite visite à Sam.

TOC TOC TOC

J : Alors Carter, ça avance ?

Sa phrase avait pour seul but de la taquiner ; en effet, à peine était il rentré dans le labo, avait-il vu son major assis face à l’objet, le visage au creux des mains et l’air dépité.

S(avec un pauvre sourire) : C’est horrible mon colonel ! Je ne comprend rien !

J : Vous savez ce que ça fait maintenant…

S : Oui, mais là, je dois me débrouiller toute seule ! je n’ai personne pour m’aider !

J : Dite moi…on ne sait jamais !

S(très sérieuse) : C’est un problème d’induction : en scannant l’objet, je n’ai remarqué aucun circuit quelconque, ce qui fait que tous ces boutons ne sont censé conduire à rien si on les actionne ! Cependant, le boîtier semble être rempli d’une sorte de liquide que nous appellerons MO67- . Si nous émettons l’hypothèse qu’il s’agit là d’un liquide conducteur, alors la présence de boutons est en partie justifiée ! Là où ça coince, c’est où conduisent-ils ?

J : …

S : Une idée mon colonel ?

J(pour combler) : ça ne pourrait pas être…une boîte pleine de vide…qui ne sert à rien,… ?

Il grimaça et Sam sourit

S : Vous n’avez rien compris…n’est-ce pas ? !

J : A vrai dire…non !

S : D’accord… alors, si nous comparons ce boîtier au circuit électrique qui va permettre à une ampoule de s’allumer, et les boutons à des interrupteurs, il nous manque l’ampoule ! On va appuyer sur l’interrupteur, ici le bouton, une décharge va parcourir le fil, ici le liquide, mais elle ne pourra aboutir, en l’absence d’ampoule !

J : Aaaah…c’est tout de suite plus clair !

S(souriant) : En résumé, si j’appuie là (elle enclencha un bouton en parlant)…il ne va rien se passer !

Un silence se fit.

J(semblant avoir une idée) : Peut-être y avait-il l’ampoule de ce machin dans la salle ?

S : Non mon colonel ! C’est tout ce que j’ai trouvé !

J(regardant sa montre) : Bon, il est l’heure de rejoindre les autres en salle de briefing !

Les deux officiers quittèrent le labo de Sam et, en passant devant celui de Daniel, ils le virent encore penché sur ses traduction.

J : Daniel ! Il est l’heure d’y aller !

D : Bien. Je vous suis.

Il avait dit ça avec une telle vois d’automate que Jack et sam se regardèrent, étonnés, mais se dirent qu’il devait réfléchir à une de ses traduction.

Arrivés en salle de briefing, ils ne trouvèrent pas Teal’c. Jack partit le chercher.

J : Eh oh ! Teal’c, Junior ! Debout, c’est l’heure du briefing !

T(émergeant) : Veuillez me pardonner ; je vous suis.

Jack se dit que le Kel’No’Reem devait bouffer les neurones du jaffa !

En arrivant dans la salle, le colonel s’exclama :

J : Cette fois-ci, je crois que l’on peut commencer !

H : Si telle est votre volonté ! Aucune requête avant ce débriefing ?

J(croyant à une plaisanterie) : En fait, j’aurais bien pris un verre de jus d’oranges !

T&D(en même temps) : J’y vais…non ! C’est moi !

H : Calmez-vous ! C’est moi qui irai !

Jack et sam se regardèrent ; tout cela les étonnait.

J : C’est bizarre Carter ! j’ai l’impression que tout le monde exauce mon moindre désir !

S : Mais pourquoi ne suis-je pas atteinte ?

J : Peut-être parce que justement, du fait que vos organes reproducteurs sont à l’intérieur, vous ne réagissez pas comme un homme !

Ils sourirent tous les deux en repensant à la première fois où cette phrase avait été dite.

Soudain, Janet entra, un verre de jus d’oranges à la main. Elle s’agenouilla et le présenta à O’Neill.

J : Que…

Jan : J’ai croisé le général qui m’a dit que vous désiriez un verre d’eau et j’ai réussi à être plus rapide que lui !

A ce moment, Hammond entra tout essoufflé dans la salle, son uniforme plein de jus d’oranges et un verre vide dans la main.

S : On peut écarter votre hypothèse mon colonel ! Peut-être faut-il que vous me donniez un ordre direct pour que je devienne comme eux !

J : Dans ce cas, je vais éviter de vous en donner ! je n’ai pas envie de me retrouver seul face à des esclaves prêts à tout pour moi !

Réalisant ce qu’il venait de dire, il rajouta, un petit sourire au coin des lèvres

J : Quoi que…

S(rougissant) : Voyons mon colonel !

J(faussement sérieux) : Silence major !

Sam se tut ; Jack paniqua soudain, réalisant qu’il venait de lui donner un ordre.

J : Oh c’est pas vrai ! Carter, dites moi que je ne l’ai pas fait.

S : Non mon colonel ! Mais en tant que second, je me dois de vous obéir !

Elle était contente d’elle : elle avait réussi à l’avoir à son propre jeu.

S : Peut-être suis-je habituée à recevoir des ordres de votre part et suis-je " immunisée " ! Le mieux serait que vous m’ordonniez quelquechose de non militaire et sans utiliser mon grade !

J : dans ce cas, suivez-moi Carter. (aux autres) Débriefing ajourné ! Retournez à vos occupations normales jusqu’à nouvel ordre !

Sam et jack quittèrent la pièce et se rendirent dans le labo de Sam.

 

Labo de Sam.

J : Vous croyez que ce qui m’arrive a un rapport avec ce…truc ?

S : Très honnêtement, je l’ignore mon colonel !

Un instant s’écoula sans qu’aucun des deux ne prononce quoi que ce soit. Soudain, Jack lança : Sam, embrassez moi !

La jeune femme s’approcha, comme hypnotisée ; Jack pouvait lire de l’envie et de la surprise dans ses yeux. Elle l’embrassa passionnément. Lorsqu’ils se séparèrent, Jack se sentait à la fois heureux et déçu.

J : Alors vous êtes aussi sous mon contrôle.

Sam ouvrit les yeux qu’elle avait délibérément laissés fermés, pour mieux apprécier le baiser et pour ne pas avoir à affronter le regard de son colonel. Elle baissa la tête.

S(d’une voix à peine audible) : Non…

J : P…Pardon ?

S : Je…je suis désolée mon colonel…je n’aurais pas dû…mais la tentation était si forte que…

Elle ne put finir sa phrase que Jack emprisonna son visage entre ses mains et l’embrassa à son tour. Ils se séparèrent et restèrent front contre front.

J : Je suis heureux de ne pas avoir d’emprise sur toi…

S(souriant) : mais tu en as toujours eu…

Ils s’embrassèrent à nouveau puis Jack prit congé afin de laisser Sam travailler, sans qu’elle ne soit gênée par un certain colonel.

2H00 plus tard.

Sam ne cessait de formuler puis de réfuter des hypothèses sur l’objet, lorsqu’elle entendit une voix dans les haut-parleurs de la base.

? ? " ici le colonel O’Neill ! Que tous ceux qui me sont fidèles me rejoignent en salle d’embarquement que je puisse voir s’il reste plus de deux personnes lucides ici ! "

Sam, en ayant marre de piétiner, décida de le rejoindre pour l’aider ; et puis n’avait-il pas appelé tous ceux qui lui étaient fidèles ? ? !

Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle remarqua que toute la base était présente, ce qui représentait un véritable capharnaüm !Certains s’agenouillaient devant elle, et elle était obligée de les prier de se relever ; ça lui faisait tout drôle de se faire appeler ‘maîtresse’ !

 

Jack et Sam rejoignirent la salle de briefing pour faire un bilan de la situation. Sam, qui était entrée la première dans la salle, sentit qu’on lui prit la taille.

S(malicieuse) : ça suffit mon colonel…la situation est critique !

J(l’embrassant dans le cou) : la mienne aussi…tu sais depuis combien de temps j’attend de pouvoir t’embrasser ? !

S : Moins longtemps que moi…

J : Alors ça c’est ce que tu crois ! Dès notre première mission je suis devenu fou de toi !

S : Et moi dès notre première rencontre !

J : Tu me bas major…je vais te montrer le châtiment que l’on réserve aux officiers qui osent battre leur commandant !

Sur ce, il l’embrassa avec une telle fougue et une telle passion que Sam ne sut plus si elle rêvait ou non.

Ils se séparèrent enfin, et le major rappela à son colonel qu’ils devaient dresser une liste des équipes sorties,…

S : Bien…alors : SG-1, 2, 3, 5, 6, 8, 9 et 11 sont à la base ; SG-4 est en vacances et SG-7 et 10 sont en mission de routine pendant deux jours encore… Donc normalement, on ne devrait pas avoir à gérer tout ce qui concerne la porte jusque là…

J : tu sais que j’adore quand tu es sérieuse comme ça ?

S(faussement fâchée) : JACK !… Bon : alors toute la base est ‘contaminée’ et il vaut mieux se mettre en quarantaine pour ne pas contaminer la planète tout entière…Jack…qu’est-ce que tu fais ?

Celui-ci s’était en effet levé et entamait un massage de la nuque à Sam. Elle se laissa faire, abdiquant, et ne refusant de toutes façon pas ce moment très agréable. Mais bientôt les mains de Jack furent remplacées par des baisers. Jack prit Sam dans ses bras et, ne sentant aucune résistance, la mena dans ses quartiers.

 

Lendemain matin.

Sam était réveillée depuis peu. Elle contemplait Jack, qui paraissait tellement serein ! Elle fit un cours bilan de la situation et n’en tira qu’un point positif : elle passait désormais ses heures dans les bras de celui qu’elle aimait. Jack se réveilla et l’embrassa presque immédiatement.

J : J’avais si peur que ce ne soit qu’un rêve…

S : Et tu rêves souvent de moi mon colonel ? !

J : Plus que souvent…Oh là ! Déjà 11h00 !

Sam sauta du lit en entendant l’heure qu’il était. Elle s’habilla en vitesse et, suivie de Jack, ils se dirigèrent vers le self. Curieusement, ils ne trouvèrent personne, que ce soit dans les couloirs ou dans les différentes pièces.

Jack se dirigea vers la salle des commandes et hurla presque dans le micro qu’il était l’heure de se lever et d’aller petit-déjeuner. Toute la base se retrouvé donc au self, ce qui créa quelques embouteillages et autre embrouilles, que Sam fut contrainte de régler avec toute sa force de dissuasion, tout en ordonnant aux cuisiniers de rejoindre très vite leurs postes !

Au fil de la journée, la situation empirait : il fallait ordonné aux gens de manger, se reposer,… et Sam avait calculé que d’ici une quinzaine de jours, il leur faudrait ordonner au personnel de prendre leur fourchette, piquer la viande, prendre leur couteau, la couper, ouvrir la bouche,…

 

Soirée, labo de Sam.

J : Alors major, ça avance ?

S : Si on veut…j’ai découvert que je ne trouvait rien !

Il la prit dans ses bras et l’embrassa dans les cheveux.

J : Et tu as essayé d’appuyer sur les autres boutons ? Au point où on en est…ça ne pourrait pas être pire !

S : Bien…

Elle se saisit de l’appareil et enclencha le bouton du milieu. Une voix de synthèse se mit en route : ‘ceci est un esclavagiste ! Si vous voulez le mettre en marche, appuyez sur le bouton de gauche ! Si vous voulez rencontrer sa créatrice, appuyez à droite !’

J : C’est pas maintenant que l’on a besoin du mode d’emploi !

Sam appuya sur le bouton de droite et aussitôt, l’hologramme de la femme en photo dans la grande salle de la planète apparut. Elle dit s’appeler Mélinda et leur apprit qu’elle avait créé cet objet pour réaliser ses vœux mais que, suite à une erreur de calcul, il était devenu un esclavagiste. Elle leur apprit que, si l’appareil marchait en partie, car il avait réalisé son vœux, qui était d’oser déclarer sa flamme à son amour, il avait bientôt pris le contrôle de tous les esprits de la planète sauf du sien. Tous étaient sous ses ordres. Avant de disparaître, elle dit qu’elle devait s’enfuir car l’esclavagiste commençait à l’asservir, mais qu’elle ne pouvait se résoudre à le détruire.

M : Si toutefois quelqu’un a la force de le faire, sachez qu’il suffit d’extraire de mon maître le précieux liquide.

A peine l’hologramme eut-il disparu, que Sam se précipita sur une seringue et l’enfonça dans le boîtier, qui n’était pas si dur que cela.

 

1h00 plus tard, salle de briefing.

D : C’est très bizarre… J’ai l’impression d’avoir fait un cauchemar très réaliste ; je savais ce que je faisais, mais je ne faisais rien de moi-même.

H : C’est exactement ce que j’ai ressenti !

T : Idem ici.

S : Oui ; en fait, j’ai découvert que l’objet se connectait aux cerveaux n’ayant pas réfléchi dessus, grâce au liquide qu’il contenait !

J : Hey ! On a trouvé l’ampoule !

S(souriant) : Eh oui mon colonel !

H : Bien ! je vais téléphoner au président pour lui parler de tout cela ! Vous pouvez disposer !

Les deux militaires se levèrent alors que le général sortait de la pièce.

D(inquisiteur) : Alors… ?

J(sur la défensive) : Alors QUOI Daniel ?

D : Vous en avez profité…non ?

S : Il ne faut plus le lui cacher mon colonel… et bien oui Daniel, nous en avons profité…Nous vous avons fait faire le singe dans toute la base puis nous vous avons commander de tout oublier…

Sur ce, elle sortit et suivit son colonel jusque dans le self où Teal’c les rejoignit quelques minutes plus tard.

T : Je n’ai pas souvenir d’avoir vu Daniel Jackson faire le singe.

J : C’est parce qu’il ne l’a pas fait Teal’c !

T : Pourquoi le major Carter lui a-t-il menti ?

S : C’était une blague teal’c !

T : Je vois…sur Chu’lak les mensonges sont punis par un linchage sur la place publique… Je vous laisse, je vais faire mon Kel’No’Reem.

Sam déglutit difficilement alors que Jack sourit.

S : Je crois que je vais me méfier de lui dorénavant !

J : T’en fait pas…je serai là pour te protéger !

S : Toujours ?

J : Toujours …A ce propos j’aimerai te demander si…

D : Ah ! Sam, Jack ! Le général veut vous voir dans son bureau !

Jack soupira et Sam se leva, un peu déçu qu’il n’ai pu aller jusqu’au bout de ce qu’il voulait dire.

 

Bureau de Hammond, 10 minutes plus tard.

H : Ah ! Colonel, major ! Mon siège est confortable colonel ? ?

J : Je vous demande pardon ?

H(levant le doigt vers un coin du bureau) : La caméra… J’ai fait vérifier ce qui s’était passé pour vérifier vos dires ; non pas que je n’ai pas confiance en vous, mais le président me la demandé car vous êtes candidat à une médaille d’honneur !

Sam sourit alors que Jack fit une grimace.

J : Ce n’est pas que je refuse mon général, mais…ça signifie mensonge sur notre profession, dîner de gala et tenue de cérémonie toute la soirée…pitiééééé !

H(avec un air sérieux) : ça n’est pas encore gagné colonel ! Comme je vous le disais, j’ai découvert que vous avez essayé mon fauteuil grâce à une caméra… Et je vous rappelle qu’il y en a une également dans le laboratoire du major.

Sam pâlit.

J : Oh oh…

H : Comme vous dites colonel ‘oh oh’ ! Mais vous vous rendez compte ? Le président va visionner ces cassettes lui aussi ! Et ça m’étonnerait qu’il ait très envie de vous remettre quelque médaille que ce soit en voyant s’embrasser un colonel et son second !

J : Si je puis me permettre mon général, nous n’avons pas été plus loin…

H : COLONEL ! je suis peut-être vieux mais je ne suis pas sénile ! Et quand je vois sur la vidéo du couloir C-6 dans quelles conditions votre major est entrée dans vos quartiers hier soir, excusez-moi, mais j’ai des doutes !

S(d’une petite voix) : Mon général…veuillez accepter ma démission.

H/J : QUOI ? !

H : Requête refusée major ! Je vais essayer d’arranger les choses en prenant votre parti mais je ne vous promet rien ! Bien…vous pouvez disposer !

Sam et Jack saluèrent brièvement et sortirent.

J : Ecoute…il est hors de question que tu démissionnes !Si quelqu’un doit le faire, c’est moi !

S : De toutes façons, parti comme c’est, je crois que l’on va tous les deux être renvoyés !

J : Aah ! Carter ! Un peu d’optimisme que diable !

Sam lui sourit amèrement et l’entraîna dans ses quartiers qu’elle referma à clés. Après tout, au point où ils en étaient, ils pouvaient bien céder à leurs envies !

 

Lendemain matin, 10h30.

Sam et Jack se réveillèrent au doux son du haut-parleur qui les appelait dans le bureau de Hammond. Ils sautèrent du lit et ne se parlèrent même pas tant ils appréhendaient ce qu’allait leur dire le général.

 

Bureau de Hammond.

H : Colonel, major ! (souriant) : Mes félicitations : le président viendra d’ici deux jours vous remettre ici même et en personne la médaille dont je vous ait parler hier !

J(paraissant soucieux) : Et en ce qui concerne…l’autre histoire ?

H : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler colonel ! Il se trouve que le président et moi nous sommes rendu compte que des cassettes avaient malencontreusement…perdues ! Sur ce, bonne journée !

Les deux militaires sortirent, ne sachant exactement comment réagir. Ils se dirigèrent vers le self, étant donné qu’ils n’avaient pas eu le temps de manger.

J : Bon…la bonne nouvelle, c’est que l’on est pas virés ; la mauvaise…

S : C’est qu’on va devoir tout oublier…

J : Je ne pourrai pas…Demande moi tout sauf ça !

S(les larmes aux yeux) : je ne pourrai pas non plus…

D : Hello tous les deux ! Oh…Sam, quelque chose ne va pas ?

S(se ressaisissant) : Non Daniel, tout va bien…ce sont des larmes de joie ! Je…le colonel et moi allons recevoir une médaille d’honneur.

Le sourire à peu près franc qu’elle affichait le rassura et ils déjeunèrent sans que rien d’autre ne se passe.

 

2 jours plus tard, salle d’embarquement.

Jack arriva dans la salle en uniforme de cérémonie ; il croisa le regard de son major qui lui adressa un sourire amer ; ça faisait deux jours qu’ils avaient évité de se voir afin d’avoir moins mal s’ils devaient renoncer définitivement à leur liaison, bien que ni l’un ni l’autre ne pensait sérieusement rester dans l’armée si rien ne se passait aujourd’hui quant à leur statut. Il s’approcha d’elle et eut envie de l’embrasser, devant tout le monde, devant Hammond ou même le président en personne, qu’importait après tout ? Il l’aimait et rien n’était à ses yeux plus important. Il pouvait bien se faire virer ou être emprisonné ; aucune torture n’était plus dure à supporter que celle d’être loin d’elle. Oh oui il l’aimait ; plus qu’il n’avait jamais aimé aucune femme ; mais le lui avait-il seulement dit un jour ? A la réflexion, jamais ; il l’avait déjà sous-entendu, certes, mais jamais dit directement.

Il interrompit ses pensées lorsqu’il reçut une tape dans le dos de la part de Daniel qui lui dit quelquechose comme ‘alors, c’est le grand jour !’ et s’entendit répondre autre chose sans toutefois décrocher son regard de Sam. Il s’approcha d’elle, toujours flanqué de Daniel, puis Teal’c les rejoint. La cérémonie commença un quart d’heure plus tard par un discours assez bref de Hammond qui présenta la situation. Le président s’avança sous des applaudissements et entama à son tour un discours.

P : Mesdames, messieurs, chers militaires et civils du projet porte des étoiles, je tiens tout d’abords à tous vous saluer et vous féliciter pour le travail que vous fournissez. Je tiens plus particulièrement à féliciter deux soldats qui, il y a trois jours de cela, ont sauvé la base et dans une certaine mesure le monde d’une terrible menace, dont ils auraient pu profiter. Car qui n’a jamais rêvé de se voir commander tout un monde et de ne vivre et faire vivre les autres que selon sa volonté, sans toutefois que ces ‘sujets’ ne soient asservis ou ne souffre ? Eh bien le Colonel O’Neill et le Major Carter auraient pu le faire, mais au lieu de profiter de la situation, même temporairement, ils n’ont cessé de chercher à y mettre fin. C’est pour cela que je leur décerne aujourd’hui cette médaille d’honneur ! Mes félicitations !

Sous des applaudissements, il remit à nos deux militaires préférés les médailles puis, suite à un salut militaire impeccable, il reprit le micro.

P : Bien, je voudrais maintenant vous parler d’un sujet un peu plus délicat…(se tournant vers O’Neill) Il s’agit de la loi 236 bis…

J : Euh…vous voulez sans doute parler –enfin je le souhaite !- de la loi 235 bis, pargrapheB5, alinéa 12 de la page 125 de l’édition de 1985 et de la page 231 de l’édition de 2000 !

P(cachant son sourire) : je croyais que vous aviez un problème avec les chiffres colonel !

J : Pas quand ça me tient à cœur…monsieur !

Dans la salle, on entendait des chuchotements ; personnes mis à part le président, le général et Jack ne comprenaient à quoi ils faisaient allusion, si ce n’est Sam. Le temps s’était comme arrêté autour d’elle ; elle crut entendre le président annoncer officiellement l’abolition de la loi de non- fraternisation pour le SG-C, elle entendit des cris de joie, mais tout ce qu’elle retint de ce moment furent trois mots qui résonnaient dans sa tête : ‘Je t’aime’ et le goût des lèvre de Jack sur les sienne. Quand elle revint à la réalité, elle s’accrocha désespérément à son amant, de peur que tout cela ne soit qu’un rêve. Ils se séparèrent enfin, ce qui permit à sam de dire à Jack qu’elle aussi l’aimait, de tout son cœur et de tout son corps.

Trop vite à leur goût, le président les interrompit pour faire son discours d’au revoir, qui paraissait long à tout le monde. Daniel avait un sourire de deux kilomètres sur le visage et Teal’c esquissa un léger sourire également. Quand le président partit, Jack prit Sam dans ses bras et l’emmena dans ses quartiers où ils rattrapèrent les deux jours d’abstention qu’ils s’étaient imposé.

 

EPILOGUE :

Trois mois plus tard, Sam et Jack se dirent oui pour la vie devant la porte des étoiles elle-même et, si leur voyage de noce fut décalé à cause d’un goa’uld qui menaçait les Tok’ra, ils passèrent bientôt la porte à destination d’une planète paradisiaque où ils conçurent une petite Emma qui, dit-on, a les yeux marron de son père et les cheveux blonds de sa mère.

FIN

aC’est y pas mignon tout plein ? ? ? ! ! Pour ce qui est du prénom de leur fille, c’est un prénom dont je suis tombée amoureuse aujourd’hui même et que je souhaite donner à ma fille si j’ai la chance d’en avoir une (faudra que le père soit d’accord…non mais ! ! !) Dites moi ce que vous en pensez(de la ff, pas du prénom de leur fille…lol ! !) …merci! !