Destiny

 

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :suite de destiny : Sam et Jack ont été envoyé 3 ans dans le futur.

Genre : En majorité de la romance.

Spoiler : Les épisodes ayant un rapport avec le miroir quantique.

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc.

Note : Je n’ai reçu que trois commentaires pour ma première partie ; les feedbacks sont pourtant essentiels pour un auteur, car ça lui permet de s’améliorer (je pense parler là au nom de tous les auteurs ;-)). Donc un grand merci à Orlane, Elias et Sha ! ! !

 

Evidement dédiée à Orlane ! merci pour ton idée (ça tombe bien : j’étais à cours d’idées ! !)

 

Bonne lecture

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Résumé de la première partie :

Daniel fait venir à la base le miroir quantique afin d’étudier un mystérieux texte. Alors qu’il annonce au reste de SG-1 qu’ils sont en vacances et que Jack arrive (non sans mal !) à persuader Sam de l’accompagner à son chalet, une jeune femme sort du miroir. Elle dit être le capitaine Mary O’Neill ; sœur de Jack, et dernière survivante de sa dimension. Etrangement, elle vient du futur (2006). Puisque Mary doit se reposer, Jack et Sam partent en direction du chalet, mais alors que Mary est attirée par certains mots du texte situé sur le miroir et qu’elle les lit, un éclair en jaillit et balaye la route sur laquelle roulent Sam et Jack ; ce dernier perd le contrôle du véhicule. Quand Sam se réveille à l’infirmerie, Janet lui apprend qu’elle se trouve en 2006.

 

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Infirmerie, 15 décembre 2006.

 

S(étonnée) : 2006 ?

Jan :Sam, es-tu sure que ça va ?De quoi te souviens tu ?

S : J’ai eu un accident…

Jan :Oui…tu avais un congé, alors tu es allée faire les courses de Noël avec Jack. Il y a eu du verglas et votre voiture a atterri dans un fossé. Heureusement que les enfants n’étaient pas avec vous.

S : Les…enfants ?

Jan : Sam, tu m’inquiètes…Tu es vraiment sure que tout va bien ?

S : Oui…je…je peux voir le colonel ? Il est ici, n’est-ce pas ?

Jan(amusée) : Tu appelles ton mari le colonel ? !On se croirait revenus quelques années en arrières !(reprenant un air sérieux) Sam, il faut que tu saches que Jack présente les mêmes symptômes que toi en un peu plus grave.

S(inquiète) : Ce qui veut dire ?

Jan : Eh bien il s’est réveillé un peu avant toi et prétend ne pas être marié à toi, et venir de 2003.

Sam acquiesça et fut soulagée de deux poids : un, ce qu’avait son colonel n’était pas grave, et deux…elle ne devenait pas folle ! Quand le médecin fut parti, Sam observa sa main gauche ; son annulaire était effectivement orné d’une magnifique bague en or au milieu de laquelle reposait un saphir entouré d’un S et d’un J. Elle l’enleva et regarda l’inscription à l’intérieur : ‘Sam et Jack –15 août 2003- depuis toujours, à jamais.’ Elle sourit en lisant cette phrase mais fut interrompue par un raclement de gorge.

S : Mon colonel !

J : Carter…jolie bague !

S(rougissant) : merci…

Jack attendit que l’infirmière qui se trouvait dans la pièce à côté parte, non qu’elle eût pu les entendre, mais il préférait se méfier.

J : Vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ?

S : Eh bien, j’ai d’abord pensé que l’on pouvait être sous influence Goa’Uld, comme lorsqu’ils nous avaient fait croire que les autres membres de SG-1 était mort…

J : Vous croyez que c’est ça ?

S(catégorique) : Non…je ne voie pas l’intérêt de nous laisser ensemble. En plus, j’ai repensé à l’arrivée de Mary…

J : C’est ELLE qui a provoqué ça ? !

S : Indirectement, oui. Il se peut qu’elle ait provoqué une distorsion temporelle due au fait qu’elle vient d’une dimension parallèle du futur. Le plus étrange, c’est que…

J : Nous sommes les seuls à nous en souvenir.

S : Oui, aussi…mais surtout le fait que ça ne ce soit pas déclenché dès son arrivée.

J(comme s’il le savait) : Oh…ça aussi !

Sam sourit ; à ce moment, Janet fit irruption dans la pièce en tenant dans ses bras un bébé, immédiatement suivie par une petite fille brune aux yeux bleus.

Fillette : Mamaaaaaaannnnnnn ! Papaaaaaaaaa !

Elle se jeta dans les bras de Jack, alors que Janet déposait le bébé dans les bras de Sam.

Jan : Bien, je vais vous laisser en famille. Cassi doit passer les prendre d’ici deux heures. Si vous vous sentez trop fatigués d’ici là, confiez les au sergent Simmons !

Sam et Jack étaient plus que gênés et n’osaient pas se regarder. Sam remarqua que le bébé portait de petites plaques militaires, alors que la petite fille se blottissait dans les bras de Jack.

S(lisant la 1ère plaque) : ‘Simon O’Neill – 06/04/06’ (puis la 2ième) ‘USAF (ou presque)’ (souriant) Une idée de vous mon colonel ? !

J(faussement choqué) : Voyons Carter !

La petite suivait attentivement la conversation des deux adultes ; quelque chose semblait la chiffonner.

Fillette : Papa, pourquoi t’appelles maman ‘Carter’ ? C’est pas son prénom !

J(embarrassé) : Oui ma chérie, mais…

S : Papa plaisantait…quand papa était le colonel de maman…

Fillette(la coupant) : Mais papa il est toujours ton colonel !

S : Oui ma chérie, mais quand nous n’étions pas mariés, papa appelait maman Carter. C’est mon nom de jeune fille.

Fillette : Aaaaah…et moi, c’est quoi mon nom de jeune fille ?

J : Eh bien…(il regarda les plaques que la petite avait au cou)…Gwenn, toi, c’est O’Neill ! maman s’appelait Carter parce qu’elle n’était pas mariée à papa. Carter, c’est le nom du papa de maman.

G : Papy Jacob ?

S(amusée) : Oui, papy Jacob…

G : Alors moi quand je serai major et que Valentin il sera mon colonel, il m’appellera O’Neill. Mais quand on se mariera, il m’appellera Gwenn (soudain inquiète) à moins qu’il m’appelle Jackson !

Sam et Jack se regardèrent en souriant pendant l’exposé de la petite, puis la fixèrent, étonnés, à l’évocation du nom.

G(continuant) : Y faudra que je dise à Valentin que si y m’appelle pas Gwenn, papa il aura une sacrée discussion avec oncle Daniel ! (semblant changer de sujet) il vendra demain ?

J(ayant du mal à la suivre) : Daniel ? !

G : Bah non…papy Jacob !

Les deux militaires se regardèrent, ennuyés. Que pouvait-il bien se passer le lendemain qui requerrait la présence de Jacob auprès de sa petite fille ? Jack porta son regard sur l’une des plaquette de la petite et y lut sa date de naissance ‘16/12/03’.

J : Oui ma chérie…je pense que ton grand-père ne raterait pour rien au monde tes trois ans !

Sam les regarda en souriant ; le tableau qu’elle avait devant les yeux l’attendrissait et la rendait mélancolique à la fois : il s’agissait là de tout ce qu’elle avait jamais désiré. Soudain, une pensée lui vint, qui la laissa songeuse.

G : …maman ?

S(sortant de ses rêves et trouvant sa fille non plus dans les bras de son père mais les deux pieds par terre) : Excuse-moi mon ange…tu disais ?

G(plissant le nez) : Ah là là, tu m’écoutes pas ! Tu crois que c’est sérieux pour voyager dans la porte ?

S(étonnée que sa fille le sache) : on dit ‘à travers la porte ma chérie…

G : Bah c’est pas grave…tu crois que je pourrai aller voir les Nox avec Valentin et tonton Daniel ?

S : on verra…(voyant l’air suppliant de sa fille) bon, d’accord…

G : Ouais !

J : Allez, fais un bisou à maman…maintenant, ta mère et moi devons parler…

G : je vais avec Simmons ?

J : Oui ma grande.

La petite embrassa son père et sortit en courant, hurlant un mémorable ‘SIIIIIIIIIMMMMMMMOOOOOOONNNNNNNNSSSSSSSS ! ! ! ! ! ! ! !’.

Jack la regarda en souriant puis posa à nouveau son regard sur Sam et Simon.

J : Alors le p’tit bonhomme n’a que 8 mois !

S : Apparemment…(voulant éviter le sujet qui lui était venu à l’esprit quelques instants plus tôt) Comme ça, nous n’avons pas seulement changé d’année mais aussi de jour et de mois, puisque nous avons quitté la base le 12/02/02.

J : Nous avons aussi changé de vie je vous signale !

S : Je ne pense pas…je pense que tout ceci est notre…

J : Avenir ? J’y ai pensé aussi…

S : Mais c’est impossible ; cela voudrait dire que…

J : je sais…j’ai fait le calcul aussi…Si Charlotte est née fin 2003, ça signifie qu’elle aura été conçue…

S : Dans les deux semaines à venir.

J : Exact.

Un silence pesant avait envahi la pièce. Simon, qui jusqu’alors dormais, se manifesta bruyamment.

S : Je crois qu’il a faim…

J : Vous l’allaitez ou… ?

S(un peu trop durement) : je n’en sais rien ! Dois-je vous rappeler que moi aussi je débarque ici ? (plus calme) : Je suis désolée mon colonel…je ne sais pas ce qui m’a pris, je…je vais essayer de l’allaiter…

Jack se sentit mal- à- l’aise et laissa Sam, afin de se renseigner sur ce qui avait ou non changé dans la base.

 

 

Couloirs du SG-C.

 

Jack ne savait pas trop où aller ; Il avait appris de source sure que Daniel et Teal’c étaient en mission. Il avait de lui-même décidé de se faire passer pour le ‘Jack du futur’ afin de récolter le plus d’informations possibles. Ses pas le menèrent droit au bureau du général Hammond.

H : Ah, colonel, Gra’nac et moi sommes heureux de vous voir sain et sauf !

J : Gra’nac ?

A ce moment, Hammond baissa la tête puis la releva ; sa voix était devenue caverneuse.

G : Oui O’Neill ! Je sais que nos relations n’ont jamais été très simples, mais Georges vous considère comme son ami, et il en va de même pour moi !

Jack n’en croyait pas ses oreilles : Hammond était devenu un tok’râ !

J : Hum…bien…c’est gentil…je voulais juste vous dire que Sam et moi allons bien !

H : Nous le savons déjà colonel ! le docteur Jackson est venu nous le dire !

J : Mais…il n’est pas en mission ?

H : Pas ce docteur Jackson là O’Neill ! Sa femme !

Jack fit signe qu’il avait compris puis quitté le bureau. Il fit un rapide check-up de la situation : Hammond était un Tok’râ, Janet et Daniel étaient mariés et avaient apparemment un fils du nom de Valentin, et surtout, Sam et lui avaient fondé une famille.

En pensant à ça, il nota dans un coin de sa tête de poser une question à Janet. Il se trouva bientôt devant le labo de Carter…Comme s’il s’attendait à l’y trouver, il y entra et fut presque surpris, alors qu’elle devait se reposer, ayant été plus affaiblie que lui par l’accident, de ne pas l’y trouver. Il se dirigea vers le bureau impeccablement rangé de Sam et s’assit sur le fauteuil. Il ne voulait pas le montrer, mais cette histoire le perturbait au plus au point et ne pouvoir en parler à personne d’autre qu’à Sam le condamnait à se renfermer sur lui-même. Il sourit en pensant que même si quelqu’un d’autre avait été dans la confidence de leur état actuel, il n’en aurait sûrement pas parlé ! Son attention se reporta sur des photos qui étaient disposées sur le bureau ; sur l’une d’elle, on pouvait voir la ‘photo de famille du SG-C’, prise peu de temps après le passage de Jacob chez les Tok’Râ ; une autre montrait Sam et Jack lors de leur mariage, le ventre de Sam étant bien rebondi ; une autre encore représentait Sam et Janet, enceintes toutes les deux. Jack pris une photo dans ses mains ; elle montrait l’image d’une famille heureuse : Sam tenait dans ses bras Simon et Jack Gwenn ; les deux époux se souriaient tendrement. La dernière enfin était magnifique : c’était une photo noir et blanc un peu plus grande que les autres représentant Simon et Gwenn.

? ? : Oh pardon ! je ne savais pas que tu étais là !

Jack se retourné et vit Mary qui lui souriait.

M : Nostalgique ?

J : Je retraçait ce qu’ont été ces trois dernières années…

M : Beaucoup de changement, n’est-ce pas ?

Jack acquiesça silencieusement.

M : Au fait, Raï’tac va mieux !

J : Raï’tac ? !

M : Jack O’Neill, vous n’avez vraiment pas la mémoire des noms ! C’est le fils de Ry’ac…tu sais, Ry’ac,le fils de Teal’c (voulant le taquiner)…tu te souviens de Teal’c ?

J : Très drôle ! Qu’est-ce qu’il avait ?

M : Teal’c ?

J : Raï’tac !

M : Oh, une sorte de grippe locale…je croyais que tu le savais !

J : Eh bien tu crois mal ! Maintenant si tu veux bien m’excuser, je dois aller voir Carter !

Il sortit en trombe. Mary fut étonnée, non pas du comportement de son frère, auquel elle était habituée, mais du fait qu’il ait appelé sa femme Carter.

 

Infirmerie, quelques minutes plus tard.

Jack passa voir Sam qui s’était rendormie ; il prit Simon, qui était également dans les bras de Morphée, et alla voir Janet dans son bureau.

J : Janet, je peux vous voir ?

Jan : Mais bien sûr, entre ! Quelque chose ne va pas ?

J : Non, tout va très bien, pourquoi ?

Jan : Eh bien en général, quand tu me vouvoies, c’est que tu viens voir le docteur et no l’amie…et puis mine de rien, tu sors d’un accident de voiture et au lieu de te reposer, tu te promènes dans la base !

J(souriant) : Si je suis venue te voir, c’est pour Sam…elle est enceinte, n’est-ce pas ? !

Jan : Comment le sais-tu ? Elle qui voulait te faire une surprise…

J(partant sans lui donner de réponse) : Merci doc’ !

Jan(presque criant) : Jack ! Il faudrait que Sam aille se reposer dans vos quartiers…SG-12 et 9 vont revenir d’une mission et ils souffrent apparemment tous d’une allergie !

 

Chambre d’infirmerie de Sam.

 

Jack avait croisé Cassi et lui avait confié Simon ; la jeune fille lui avait assuré qu’elle s’occuperait des deux petits jusqu’au lendemain pour laisser le temps à ses parents de se reposer. Il avait donc rejoint la chambre de Sam qui dormait paisiblement, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Il ne voulait pas la réveiller immédiatement, mais quand il vit Janet partir pour la salle d’embarquement, il dût se résoudre à le faire.

J(se penchant vers à son oreille) : Major…il est l’heure de se lever…

Sam ouvrit les yeux et élargit son sourire. Sur le moment, elle ne sut pas exactement si elle avait rêvé ou si tout ceci était réel, mais une montée de lait lui donné la réponse.

S : Mon colonel ? Que se passe- t’il ?

J : Il faut que vous déménagiez dans…NOS quartiers…SG-12 et 9 reviennent contaminés d’une mission. Ça n’est pas grave, mais il faut des lits de libre.

S : Je vois…vous m’aidez ?

Jack s’exécuta et tous deux sortirent de l’infirmerie ; il n’était que 21H30 mais tous les deux ressentaient une très grande fatigue. Ils marchèrent silencieusement jusqu’à leurs quartiers, qu’ils trouvèrent grâce à leur nom inscrit sur la porte. Sam caressa la plaque où était inscrit ‘major et colonel O’Neill’ du bout des doigts.

J : Ça fait bizarre, n’est-ce pas ? !

Sam acquiesça silencieusement et entra dans les quartiers.

J : waouh ! C’est la grande classe !

En effet, la chambre était assez grande et comportait, en plus du lit et de l’armoire réglementaire, un lit de bébé, deux fauteuils en face d’une télévision, et une petite dalle de bai annexe, le tout aménagé en fonction des enfants.

S : Eh bien…à moins que vous ne vouliez essayer le lit de Simon, je crois que nous allons devoir partager le même lit.

J : Vous êtes perspicace major ! …je plaisante…c’est que, cette situation me mets assez mal à l’aise…

S : je sais ce que ça fait mon colonel ! Je…je ressens la même chose…

Elle s’assit sur le lit et voulut paraître détendue ; elle fit signe à Jack qu’il pouvait venir lui aussi.

 

Cela faisait quelques minutes qu’ils étaient assis l’un à côté de l’autre sans parler.

J(se levant) : Ça n’est pas que je me sente idiot à être assis là sans rien dire alors que j’ai des milliers de questions qui me passent par la tête, mais…

S : vous voulez que l’on aille manger ?

J(coupé dans son élan) : C’est une idée…au moins, ça nous occupera !

 

Self, quelques minutes plus tard.

 

Jack et Sam entrèrent dans le self qu’ils n’avaient pas visité depuis leur arrivée. Ils furent surpris de voir qu’un grand nombre de couple et leurs enfants y étaient réunis, et qu’à pratiquement chaque table se trouvait une chaise de bébé.

J : C’est plus une base, c’est…

S : une garderie !

Ils aperçurent au bout du self Janet et Daniel qui discutaient activement avec Mary et Teal’c. ils avancèrent vers eux et virent un petit garçon aux cheveux bruns bouclés assis sur les genoux de Janet.

D : Ah, les voilà ! Sam, Jack !Et moi qui croyait que vous vous reposiez !

T : je suis très heureux de vous revoir !

D : Oh, Sam, tu vas être ravie ! Nous avons retrouvé des traces de naqquahda à moins de cinq mètres de la surface !

S : Moins de cinq mètres ? Mais c’est impossible ! A moins que le gisement ne soit gigantesque !

T : C’est ce que l’équipe de SG-7 a pensé mais nous avons préféré rentrer lorsque Daniel a commencé à nous parler sas arrêt de Valentin !

Tous rirent et Daniel prit son fils dans ses bras.

D : il est dans un âge où il grandit comme un fou…c’est normal que je veuille le voir !

J : A propos de votre fils, Daniel, lorsqu’il sera colonel…

D : Woooo ! Mon fils ne rentrera pas dans l’USAF !

Jan : Ah mais si ! Il suivra les traces de sa maman ! N’est-ce pas mon chéri.

V : Voui ! Et puis comme y a plus de loi de pas frantanisotion, et ben je ma mariera avec Gwenn !

A nouveau, les adultes rirent franchement et, après s’être restaurés, Sam et Jack retournèrent, un peu plus détendus, vers leurs quartiers.

 

23H00, quartiers des O’Neill.

 

Sam et Jack étaient couchés depuis près d’une demi-heure et n’avaient pas même parlé de leur nouvelle situation. Sam tournait jusqu’alors le dos à Jack ; elle pleurait doucement et ne voulait pas que son colonel le voit. Ses larmes mêlaient joie et tristesse : en effet, même si elle était plus qu’heureuse de son actuelle situation, elle savait que lorsqu’ils sortiraient de ce monde, plus rien ne serait pareille. Oui, un instant elle avait crû qu’il s’agissait de leur futur, mais il fallait regarder la vérité en face : ça n’était pas en à peine deux semaines que la loi de non- fraternisation serait annihilée, que Jack et elle s’avoueraient leur amour, et qu’ils concevraient Gwenn ! C’était plus que mission impossible.

Ce que Sam ignorait, c’est que même si elle s’était retenue et retournée pour que Jack ne la voie pas pleurer, il ne dormait pas et voyait bien que des sanglots étouffés secouaient son major.

J(murmurant) : Major…?

Sam ne se retourna pas…il ne dormait pas, et elle ne voulait surtout pas qu’il la voit pleurer.

J(toujours à voix basse, cette fois-ci frôlant son oreille de ses lèvres) : Sam…je sais que vous ne dormez pas…

Sam frissonna à ce contact et se retourna. Elle avait encore des larmes qui roulaient ; Jack, le voyant, les effaça de son pouce.

J(toujours sur le même ton) :Dites-moi ce qui se passe…

S : C’est…c’est stupide !

J : Vous savez que je m’y connais en stupidités !

Sam sourit doucement et se retourna complètement vers son colonel. Commença alors une longue conversation à voix basse ; ils savaient qu’ils étaient seuls et qu’ils pouvaient maintenant parler sans crainte, mais leur chuchotement conférait à leur conversation une dimension intime dont ils avaient besoin.

S : C’est que…je pensais à la situation dans laquelle nous nous trouvons et…monsieur, je ne crois pas qu’il s’agisse là de notre futur…

J : Sam, nous sommes mariés, partageons le même lit et avons deux enfants plus un en préparation…

S : Qu…quoi ? Je suis enceinte ?

J : Vous ne le saviez pas ?

S : Je…non !

J(souriant) : toujours est-il que vous pouvez m’appeler Jack !

S : Bien (caressant son ventre) : vous savez depuis combien de temps je…

J : Oh…non ! Mais…pas très longtemps…vous vouliez me faire la surprise…

S : C’est plutôt moi qui suis surprise !

Ils baissèrent tous les deux les yeux, pensant qu’ils allaient bientôt avoir trois enfants et qu’ils se vouvoyaient encore.

S : Vous avez appris des choses intéressantes ?

J : Oui…Comme vous le savez, Daniel et Janet sont mariés ; Teal’c est grand-père…son petit fils s’appelle Raï’tuc…toc…tac…enfin, je ne sait plus très bien… ; Mary ne semble pas avoir vraiment changé… ; Oh ! J’allais oublier ! Hammond est devenu un Tok’râ…d’après ce que j’ai compris, il sert de médiateur entre la Terre et les Tok’râ.

S(étonnée) : Eh bien…ça devient une mode chez les généraux !

Elle se tut, paressant plongée dans ses pensées.

J : Sam ?

S : je repensais à ce que me disait Daniel…je me demande pourquoi je n’ai pas accompagné cette mission scientifique…

J : Peut-être préfériez-vous jouer au Père Noël avec votre mari ?

S : Ou peut-être ce même mari m’a- t’il transmis sa flemmardise…

J : Ça serait une bonne chose alors…

Sam le regarda en souriant.

J : Ce que vous me disiez tout à l’heure…que vous ne pensiez pas que ce soit notre futur…c’est le fait que nous ne vivrons pas ça dans l’avenir ou que votre hypothèse est fausse qui vous a fait pleurer ? !

S : La première chose…vous savez, j’ai toujours voulu me marier, avoir une famille et…le temps passe, mon horloge biologique tourne et…

J : Mais qui vous dit que vous ne trouverez pas un gentil mari qui vous fera de merveilleux enfants ? !

Sam le fixa et plongea son regard dans le sien.

S(baissant les yeux) : Vous ne comprendriez pas…

J(lui prenant le menton entre le pouce et l’index et relevant sa tête) : Dites moi…s’il vous plaît…

S : Mon colonel, je vis ici la vie que j’ai toujours rêvé de mener ! Ces quelques heures ici avec vous et les enfants m’ont plus comblées que ces cinq dernières années ! Je ne veux pas retourner à ma vie d’avant si c’est encore pour vous appeler ‘mon colonel’, cacher tout ce que je ressens pour vous, et oublier la moindre chose qui pourrait nous faire passer e court martiale !

Jack passa sa main sur la joue de Sam.

J : C’est dur pour moi aussi Sam…aujourd’hui, je me suis arrêté dans votre labo et…j’ai regardé les photos sur votre bureau et…pour l’amour du ciel ! Nous formons une telle famille…Moi non plus je ne veux pas que tout cela s’arrête !

A peine Jack avait-il fini sa phrase qu’à nouveau un éclair les enveloppa et ils tombèrent tous deux dans un profond sommeil.

 

Infirmerie, plus tard.

 

Jack et Sam se réveillèrent simultanément en sursaut.

Jan : Sam, Jack ! Vous voilà enfin réveillé !

S : Que…que s’est- il passé ?

Jan : Vous avez eu un accident de voiture ce matin.

J : Où est Mary ?

Jan : Elle sort juste de l’infirmerie. Daniel l’a retrouvée inconsciente dans son labo. Je vais l’appeler.

Janet sortit alors que Sam se retournait vers Jack.

S : Mon colonel…je…enfin…

J : Ça n’était pas un rêve Carter ! Ce qui nous est arrivé s’est passé dans un but précis et je suis persuadé que Mary sait pourquoi !

Mary venait de rentrer dans la pièce sans que les deux autres ne s’en aperçoivent.

M : C’est exact Jack. IL se trouve que je suis ce que l’on appelle une élue. Je suis envoyée de ma dimension parallèle pour accomplir une mission bien précise, mission que j’ignore quand je suis envoyée sur place. C’est elle qui se présente à moi.

S : Mais…ce que vous nous avez raconté…

M : Tout ce que je vous ai dit est vrai. Dans ma dimension, je servais de lien entre des forces supérieures et la Terre. Ces forces supérieures m’envoyaient régulièrement en mission sur différentes planètes. Il se trouve que lorsque la Terre a été sur le point d’être détruite, ils m’ont pour la première fois confié une mission dans une autre dimension ; j’ai refusé en voulant me battre jusqu’au bout, mais quand j’ai vu que tout espoir était perdu, je me suis sauvée en venant dans la dimension où je devais accomplir la mission.

J(coléreux) : Et tu n’aurais pas pu nous prévenir avant ?

M(essayant de garder son calme) : Je te l’ai dit Jack : j’ignorais quelle était ma mission.

J(encore plus en colère) : Peut-être…mais ça ne justifie pas que tu ne nous ai pas parlé avant de ton statut !

M : Oh, excuse-moi ! Je viens de perdre tous les gens que j’aime, j’arrive dans une dimension où personne ne me connais et où mon fiancé est également mort ! Oui, comment n’ai-je pas pensé AVANT à te dire cet élément SI important qui ne t’aurais de toutes façons pas éclairé, puisque tu ne connais pas ces forces supérieures et que je ne savais ni quand se déroulerait la mission, ni ce qu’elle serait.

J : Major, dois-je vous rappeler que vous parlez à un colonel ? !

M : Oh non Jack ! Ne me fais pas ce coup là ! je ne suis pas encore officiellement sous tes ordres ! (commençant à pleurer) Tu n’as pas changé ! D’une réalité à l’autre, tu restes le même ! Pense un peu avec ton cœur, ça te changera !

Elle partit en colère, ayant troqué les quelques larmes qui avaient commencé à couler contre un visage dur de parfait militaire sans sentiments.

Jack pencha en arrière et souffla, puis se passa les mains sur le visage.

J : Elle est…

S(amusée) : …comme vous ?

Jack tourna les yeux vers son major et lui sourit.

J : Comment avez-vous fait pour me supporter ces cinq dernières années ? 15 minutes avec elle m’ont mis les nerfs en pelote !

S : J’ai mon petit secret…

Jack, qui s’était levé lors de son affrontement avec sa sœur vint se rasseoir sur son lit, en face de son major.

J(plus ou moins embarrassé) : Carter…pour ce qui s’est passé dans cette…autre dimension…

S : Notre futur mon colonel…

J : Oui…hem…pour ce qui a pu être dit…

S : Je pense que nous étions dans une sorte de dépression due à la situation dans laquelle nous nous trouvions.

J : Je ne l’aurais pas dit comme ça mais…tout est oublié…

S : Nous sommes d’accord.

J : Bien.

Tous deux regrettaient que l’autre n’ait pas opposé de protestation, mais savaient également qu’il en était mieux ainsi. Moins dangereux pour leurs carrières. Terrible pour eux.

J : Je crois qu’elle a raison Carter…je n’ai pas de cœur.

S : Je vous interdit de dire ça mon colonel !

J(hargneux) : Citez-moi UN SEUL exemple Carter !

S : Je ne pourrai pas mon colonel.

J(se calmant) : Vous voyez…

S : Je ne pourrai pas parce que je ne saurais lequel choisir ! Réfléchissez : c’était manquer de cœur que de vouloir me sauver en Antarctique en me disant de vous abandonner ? De vouloir sauver coûte que coûte Skaara ?Que de ne pas abandonner Teal’c alors que tout espoir était presque perdu pour lui ? Que de refuser de me laisser dernière ce champ de force ?

J(criant) : Parce que d’avoir tué mon fils, vous trouvé que ça a du cœur ?

S(sur le même ton) : C’était un accident mon colonel ! Vous le savez très bien ! Que vous ayez été un monstre de père ou un père plus que modèle, il serait mort !

J : Mais j’aurais eu du cœur, je ne me serais pas fâché contre lui ce jour-là, il ne se serait pas tué !

S : Mon colonel, j’ai vu comment vous vous comportiez avec nos enfants et croyez-moi, je ne regrettais pas d’être votre femme !

 

Jack se trouva à court d’arguments et se tut. Il savait qu’elle avait raison, que tout cela n‘était qu’un accident…mais comment l’admettre ? Il fut coupé dans sa réflexion par le général qui arrivait.

H : Colonel, major ! Ravi de vous revoir en forme !

S/J : Mon général

H : Je suppose que le major O’Neill vous a fourni toutes les informations sur ce que vous venez de vivre !

S : Pas exactement mon général…

J : Nous avons eu disons…une altercation…

H : Je vois ! Je vais la faire appeler afin qu’elle vous explique. (il appela un airman et lui donna l'ordre d’aller la chercher) Sachez qu’après avoir été mis au courant du –je cite -‘destin immuable qui vous uni’, le président a décidé d’apporter au SG-C quelques modifications au niveau du règlement. (se levant alors que Mary arrivait) J e vous laisse deviner lesquelles. Major.

M : Mon général.

Hammond sortit alors que Mary s’installait sur une chaise, évitant d’adresser le moindre regard à son frère. Sam comprit d’un regard de son colonel qu’il voulait parler à Mary seul à seul.

S : Bien…je vais chercher un café au self…quelqu’un veut quelque chose ?

Les deux refusèrent d’un signe de tête et Sam sortit de l’infirmerie, sous l’œil de son colonel.

J : Hum…Mary ?

M(froide) : Je n’ai rien à te dire !

J : Ça tombe bien, c’est moi qui vais parler !

M : Toujours aussi égoïste…

J : Pour te faire des excuses Mary ! Ecoute, je sais que j’ai été dur…plus que je ne l’aurais voulu d’ailleurs…mais s’il te plaît, pardonne moi ! Je…je sais ce que c’est que souffrir et…

M(se tournant et le regardant dans les yeux) : Oh non, tu ne sais pas ! C’est pire que toutes les souffrances, que toutes les tortures et…

J : Mais je sais ça ! J’ai perdu mon fils !

Mary le fixa, incrédule.

M : Qu…quoi ? Charly est mort ?

J(sombre) : Il s’est tué avec mon arme de service il y a six ans. J’ai énormément souffert, et je souffre encore…alors je n’ose pas imaginer ce que tu as vécu…

Mary baissa la tête, tentant de retenir ses larmes.

M : C’était si…horrible ! Je les voyait tomber autour de moi et…j’aurais voulu mourir à leur place Jack !

Elle fondit en larmes et Jack la prit dans ses bras.

J : Chut…Pleure…ça te soulagera un peu…

 

Sam avait décidé de laisser un peu de temps aux deux O’Neill pour se pardonner. Elle connaissait son colonel et savait par cœur comment il réagissait ; au train où allait les choses avec lui, elle pouvait facilement les laisser seuls une demi-heure. Elle décida donc de passer voir Daniel pour avoir quelques explications sur ce qui était arrivé.

D : Sam ! Moi qui croyait que vous dormiez encore ! Comment allez vous ?

S : Bien…Je voudrais savoir ce qui s’est passé…

D(reportant toute son attention sur la jeune femme) : Oh ! Eh bien…J’ai laissé Mary seule dans mon bureau…Il se trouve que le texte sur le miroir l’a comme hypnotisée et qu’elle a lu certain mots qui ressortaient par rapport aux autres.

S : Qu’est-ce que ça disait ?

D : Eh bien…grossièrement traduit, ça donne ‘amants interdits, que votre destin, par vous vu de très loin, vous fasse changer de vie.’

S : Et ça signifie… ?

D : Sam ! les amants interdits…c’est Jack et vous…votre destin, c’est ce que vous avez vécu…vu de très loin, parce que seule une projection astrale de vous y était…et vous fasse changer de vie…enfin, ça me semble évident !

Sam avait rougi à vue d’œil.

S : Daniel, je vous en prie !

D : ne me dites pas qu’il ne s’est rien passé Sam !

S : Bien…il faut que j’aille voir si Mary et le colonel ont fini de s’expliquer !

Daniel la suivit jusqu’à la porte.

D : SAM ! Vous savez que la loi de non- fraternisation a été abolie ?

Il n’obtint pas de réponse et préféra retourner à sa traduction plutôt que de se monter la tête avec Sam et Jack.

 

Infirmerie, quelques minutes plus tard.

 

Sam entra, encore plongée dans ses pensées par rapport à ce que lui avait dit Daniel. Elle fut surprise de voir son colonel seul, allongé sur le dos, les mains derrière la tête.

S : Mon colonel ? Mary n’est pas là ?

J(se redressant) : Oh, Carter ! Non…nous nous sommes réconciliés et voyant que vous ne reveniez pas…elle m’a expliqué ce qui s’était passé.

S : Oh ! Je vois…Daniel me l’a expliqué aussi ! ils ont tous deux à ce propos une théorie…

J : …Ridicule…

S :…infondée…

J :…illogique…

S :…attirante…

J :…oui.

Sam lui sourit.

S : mais…il vaut mieux tout oublier…n’est-ce pas ?

J : Oui…ce…ça sera mieux. Pour l’équipe.

S : Pour l’équipe…

A nouveau un silence se fit. Sam alla s’asseoir sur son lit.

J : Vous avez manqué le général !

S : Oh…

J : Il nous a offert une nouvelle semaine de vacances…

S : C’est généreux de sa part…

J : Vous pensez faire quoi ?

S : je vais certainement aller voir mon frère…ça fait longtemps. Je vais les rejoindre tous les quatre en Californie…ils sont en vacances là-bas…et vous ? chalet, Minnesota, pêche ?

J : Oui…j’avais espéré que…

S : Bien sûr…mais vous savez ce qui pourrais s’y passer…

J : L’équipe en souffrirait…

S : C’est sûr !

J : Bien…si le doc’ le permet, je vais partir ce soir même.

S : Bien…bonnes vacances mon colonel.

J : A vous aussi major…à vous aussi…

Jack partit et Sam, sur l’autorisation de Janet, retourna dans ses quartiers.

 

Lendemain matin, 10H00.

 

Jack cherchait son major partout dans la base pour la faire changer d’avis ; elle n’était nulle part dans cette foutue base et il décidé de passer voir Janet qui en saurait certainement plus que lui.

Jan : Colonel ? Quelque chose ne va pas ?

J :Tout va bien…mais…vous savez où est Carter ?

Jan : Oui ! Elle est partie il y a une demi heure à l’aéroport ! Son avion est à 10H30 !

Jack quitta rapidement l’infirmerie sans prendre le temps de remercier le doc’, emprunta une jeep et quitta la base, priant pour arriver à temps. Alors qu’il roulait, il repensa à la vie qu’il avait dans ce futur et se dit que, bien plus que de passer des vacances avec elle, c’est toute sa vie qu’il voulait passer à ses côtés.

 

Aéroport, 10H15.

 

Sam regardait nerveusement sa montre, et tournait sans cesse la tête vers l’entrée de l’aéroport, comme si elle s’attendait à le voir arriver.

S : Tu es folle ma fille ! A l’heure qu’il est, il doit être tranquillement installé dans son chalet !*

Les passagers en partance pour la Californie sont priés de se présenter porte 2 ! Les passagers en partance pour la Californie sont priés de se présenter porte 2 !

Sam attendit encore quelques minutes, puis se dirigea à contre- cœur vers la porte 2.

Aéroport, 10H30.

Jack entra en courant dans l’aéroport, doubla une longue file de passagers et demanda à une hôtesse d’accueil, sous les protestations des passagers, où était l’avion en partance pour la Californie.

Hôtesse : je suis désolée monsieur, mais l’avion vient de décoller ! Mais je peux vous donner un billet pour…

Jack partit sans prendre le temps de l’écouter plus. Il savait qu’elle reviendrait, certes, mais qu’il venait de gâcher leur dernière chance de se trouver.

 

Un chalet du Minnesota, quelques heures plus tard.

 

Jack arrivait tout juste à son chalet, se maudissant encore et toujours de ne rien avoir dit à Sam clairement sur les sentiments qu’il éprouvait pour elle. Il s’engagea sur le chemin terreux qui le menait à son chalet, arrêta la voiture avant de s’engager dans le petit virage, désirant marcher un peu pour se détendre. Il marcha quelques minutes la tête basse, puis releva la tête lorsqu’il put voir distinctement son chalet. Ce qu’il vit le fit s’arrêter net : sous le porche se tenait Sam, debout, le fixant. Elle avait encore son sac à la main. Ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques interminables secondes, puis lâchèrent simultanément leur sac et marchèrent d’un pas rapide l’un vers l’autre. Ils s’arrêtèrent à quelques centimètres de l’autre et se fixèrent, ne sachant trop quoi dire.

J : je suis allé à l’aéroport, mais l’avion était déjà parti et…

S : je sais…je n’ai pas pu le prendre…pas après ce que j’ai vu de ce que pouvais être notre vie…

Jack lui caressa le visage et tendrement, l’embrassa. Sam se recula doucement.

S : Mon colonel…je veux juste être sure que vous ne faites pas cela pour Gwenn et Simon…

J : Sam…pour l’instant, je me concentre sur la maman…

Sam s’accrocha alors au cou de Jack et l’embrassa passionnément. Jack lui rendit son baiser et la guida vers l’intérieur du chalet.

J : Tu veux manger quelque chose ?

S(malicieuse) : Franchement… ?

Jack la prit dans ses bras et la mena dans sa chambre où il passèrent la nuit à se découvrir mutuellement. Au petit matin, Sam se réveilla et vit que son colonel l’observait.

S(intriguée) : Qu’est-ce qu’il y a ?

J : Je pensais juste que j’avais énormément de chances de t’avoir rencontrée.

Sam s’installa à cheval sur son colonel.

S : Je t’aime Jack.

 

EPILOGUE.

 

Jack demanda Sam en mariage avant la fin de la semaine de vacances. A leur retour, ils apprirent que Gwenn était en marche. Ils se marièrent le 15 août, suivis de peu par Janet et Daniel, qui avaient fait évolué leurs relations quand Jack et Sam leur avait apprit ce qu’ils savaient de leur futur. Mary entra de nouveau en contact avec les forces supérieures et continua à accomplir ses missions.

 

 

Fin !

J’espère que ça vous a plu et que ça n’a pas été trop long pour Elias d’attendre ! ! ! Pour le savoir, un seul moyen : JE VEUX DES FEEDBACKS ! ! ! ! ! ! ! ! !C’EST UN ORDRE SOLDATS !