Entre rêve et réalité (3)

 

 

 

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : Aventure et romance S/J.

Résumé : Sam et Jack...

Spoiler : Tous les épisodes frustrants pour les shippers ! !

Disclaimer : Les personnages et le fond de l'histoire ne m'appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l'histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff...je les fais par pur plaisir pour une série que j'adore.

Note : Ceci est la suite de 'I just don't understand' et de 'une mission qui paraissait prometteuse', qu'il faut avoir lue pour comprendre celle-ci.

Début :18/01/03.

 

 

BONNE LECTURE ! !

 

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b 7. b

 

Sam ouvrit les yeux avec difficultés ; la lumière était si aveuglante ! C'était donc ça le paradis ! Eh bien elle aurait dû amener des lunettes de soleil ! Elle sourit en pensant que c'était une blague digne de Jack ; son sourire s'effaça vite ; qu'en était -il de lui ?

? ? ? : Sam ? Dieu soit loué vous êtes réveillée !

Le major tourna la tête vers la voix qui lui parvenait ; tout était encore brumeux dans son esprit, et elle ne savait pas si un ange avait la même voix que Janet ou s'il s'agissait du médecin en personne. Sa vision s'éclaircit peu à peu, et d'autres bruits parvinrent à ses oreilles : des bips réguliers, l'agitation autour des lits,...Elle essaya de parler, mais c'était peine perdue. Janet lui tendit un verre.

S (à peine audible): Que...passé ?

Jan : Vous êtes encore trop faible pour que je vous raconte tout en détail, mais sachez juste que la cavalerie est arrivée à temps !

S(ne saisissant pas) : Cavalerie ?

Jan : Vous aurez tous les détails plus tard ; maintenant, reposez-vous...

S : Voir...colonel...

Jan : Sam...

S : ...vous plaît...

Jan : Bon, mais pas plus de cinq minutes...Il n'attend que ma permission pour rentrer et si je l'avais écouté, il aurait passé la nuit ici.

S(étonnée) : ...nuit ?

Jan : Oui, vous êtes ici depuis deux jours. Le colonel vous a veillée toute la journée d'hier et voulait continuer cette nuit. Je vais le chercher.

En sortant, Janet tira le rideau de séparation, se disant que ses amis désireraient un peu d'intimité. Sam se redressa et se mit en position assise, attendant l'arrivée de son colonel avec impatience ; il arriva très vite, s'arrêtant au bout du lit. Ils se fixèrent quelques minutes, puis Sam fit signe à Jack de s'avancer. Il arriva à sa hauteur, toujours sans un mot. Sam se leva un peu plus et se blottit contre lui, se laissant aller à pleurer.

J(l'entourant de ses bras) : Chut...ça va aller, c'est fini maintenant...

S : Vraiment...fini ?

J : Oui, vraiment. Il est mort.

Sam se décala et le fixa.

S : Vous ?

J : Non...mais ce n'est pas l'envie qui m'en manquait...il s'est suicidé. Mais vous devez vous reposer.

S : Restez là...s'il vous plaît...

J(lui caressant le visage) : Vous savez bien que vous n'avez pas besoin de me supplier !

Elle lui sourit et se rallongea. Jack prit sa main et resta avec elle jusque tard le soir.

 

Lendemain matin.

 

Quand elle ouvrit les yeux, Sam découvrit son colonel en train de dormir, tenant toujours sa main droite, la tête sur son matelas. Elle dégagea doucement sa main et la passa dans les cheveux et sur le visage de Jack. Celui-ci se réveilla et lui sourit, heureux de la voir avec plus de couleurs que la veille.

J : Comment vous sentez-vous major ?

S : J'ai bien dormi et je n'ai pas mal à ma blessure pour le moment...mais vous n'auriez pas dû passe la nuit ici !

J : C'était soit le torticolis ce matin, soit la nuit blanche dans mes quartiers...

Sam lui sourit de plus belle, mais Janet vint les interrompre.

Jan : Colonel, si vous voulez bien nous laisser...

J : Pourquoi ?

Jan : Je dois examiner le major !

J : Et alors ? ...Oh...je vois...On se voit au debriefing Carter ?

S : Au debriefing ?

Jan : Oui, vous allez enfin savoir le fin mot de l'histoire !

Sam ne répondit rien ; elle se repassait en mémoire ce qu'elle avait vécu trois jours auparavant ; elle s'étonnait de ne pas avoir fait de cauchemars la nuit précédente, mais se dit que la présence de Jack y était sûrement pour quelque chose... Lorsque Janet eut fini, elle put se lever pour marcher un peu, et se dirigea immédiatement vers les quartiers de son colonel.

 

Jack ouvrit la porte, prêt à crier contre la personne qui venait le déranger, mais il changea d'attitude lorsqu'il vit Sam.

J : Carter ! Vous ne pouvez plus vous passer de moi ? ! Entrez...

Sam franchit le seuil et s'assit directement sur le lit.

S : Vous m'excuserez...ce 'marathon' m'a épuisée !

Jack s'assit sur une chaise en face.

J : On a déjà vécu ça ; non ? ! (Sam sourit)Alors, pourquoi êtes vous venue me voir.

S : A vrai dire, j'ai un peu de mal à voir tous les autres qui me disent bonjour avec un air de compassion ; c'est si...horrible !

J : Je vois...Et moi, vous ne me fuyez pas ?

S(baissant la tête) : Non parce que vous êtes le seul à me comprendre vraiment...

J : Qu'est-ce qui ne va pas ?

S : Il ne va pas être jugé mon colonel...Il a choisi la solution de facilité...Il ne paiera pas pour tout ce qu'il a fait...

J : Je sais tout ça...mais il faut vous dire qu'au moins il ne vous nuira plus...et qui sait, s'il y a vraiment une justice divine, vous pouvez être sure qu'il sera envoyé en Enfer !

S : J'espère...Vous n'avez jamais ce sentiment de ne pas appartenir au même monde que les autres ?

J : SI...quand je suis à quelques années - lumières de chez moi ! Je plaisante Carter ! Oui...et ça depuis que Charly est mort ; j'ai l'impression d'être différent...sauf...

S : ...quand on est ensemble... ?

Jack opina, se leva et vint s'asseoir aux côté de Sam.

J : oui...

Sam avait les larmes aux yeux.

S : C'était si dure...

J(l'attirant vers lui) : Il ne faut plus qu'on se fasse mal comme ça

Il la serra très fort contre lui, si bien que Sam émit un petit cri, du fait qu'il ait touché sa blessure. Jack balbutia des excuses et desserra son étreinte.

J : Le debriefing est prévu à treize heures...ça vous dit de manger quelque chose avant ?

S : Je n'ai pas très faim...

J(mentant) : Moi non plus...

S(souriant) : Pourquoi mentez-vous ?

J(sérieux) : Parce que je serais capable de mourir de faim pour vous.

Il n'en fallut pas plus à Sam pour l'embrasser passionnément. Jack s'allongea sur le lit, entraînant son major avec lui. Les baisers se faisaient de plus en plus insistant, laissant transparaître le besoin de chacun d'être avec l'autre, de lui appartenir et de se sentir unique à ses yeux. Plus ils s'embrassaient, et plus un désir refoulé depuis six ans remontait à la surface. Finalement, sans que de longs pour - parlers soient nécessaires, ils franchirent enfin un nouveau cap dans leur relation ; tendrement, sans brusquer l'autre et en répondant à leurs désirs mutuels.

 

Plus tard, quartiers de Jack.

 

Jack et Sam ne s'étaient pas endormis ; lorsque la fougue s'était un peu calmée, ils s'étaient placé l'un en face de l'autre, se fixant intensément ; ils n'échangeaient aucun mot, se contentant de sonder l'âme de l'autre .Jack passa une de ses main sur le visage de Sam, comme pour s'assurer que tout était réel ; celle - ci plaça la sienne sur celle de son colonel, afin de la faire descendre jusqu'à ses lèvres. Jack, prenant soin de ne pas toucher sa blessure, la serra contre lui, lui embrassant les cheveux. Sam savourait ce contact en se blottissant le plus possible contre lui.

S(chuchotant) : Dis-moi que ça n'est pas un rêve...

J : Non...bien que j'ai l'impression d'en vivre un...

Sam sourit et releva la tête vers Jack.

S : C'est un compliment mon colonel ?

J(malicieux) : Non...(l'embrassant fougueusement) ÇA, c'est un compliment.

S : Waou...j'espère que tu n'en es pas avare...

J(semblant réfléchir) : Je ne sais pas...j'ai bien peur qu'à cause de toi, j'en fasse tout le temps...

Comme pour valider ce qu'il venait de dire, Jack l'embrassa passionnément.

S : Jack...ça n'est pas que je n'aime pas...au contraire...mais...il est 12H50...

Jack semblait ne pas vouloir comprendre ce que ça impliquait, et l'embrassait dans le cou.

S : Jack...

J : On arrivera en retard...

S : Tous les deux ? ! ça ne va pas faire un peu louche colonel O'Neill ? !

J : Quoi ?

S : Colonel O'Neill ?

J : J'ai entendu !

S : Colonel O'Neill !

Jack ouvrit les yeux, qu'il ne se souvenait pas avoir fermés. Il releva la tête des draps blancs immaculés de l'infirmerie et fit face au visage encore fatigué de son major.

J : Sam ? Mais...

S(souriant) : Vous dormez plutôt profondément ! ça fait cinq minutes que je tente de vous réveiller !

J : De me...réveiller ?

S : Oui. Vous ne vous souvenez pas ? Vous êtes venu me voir hier soir et apparemment, vous vous êtes endormi ici.

J : Mais je...nous...enfin...

S : Vous êtes sûr que ça va mon colonel ?

J : Oui, c'est juste que...mon rêve était si...réel !

S : A la façon dont vous souriiez, il avait l'air plutôt agréable !

J(la dévorant des yeux) : Croyez-moi, il l'était...bien, on se revoit au debriefing !

S : Le debriefing ?

J : Oui major, pour que vous sachiez enfin ce qui s'est passé !

 

Debriefing, quelques temps après.

 

Depuis qu'elle était entrée dans la salle, Sam sentait le regard de Jack posé sur elle. Loin d'être gênée, elle le regardait de temps en temps, comme elle l'avait déjà fait dans le labo sur le site alpha. Le général entra enfin, saluant chaleureusement le major. Curieusement, ce fut Daniel qui, sur un signe de tête de Hammond, prit la parole. Sam apprit alors que l'équipe d'archéologues, alertée par les coups de feu, avait suivi les traces des trois militaires. Arrivés dans la caverne, les cinq hommes s'étaient prudemment avancés dans la grotte, suivant les cris d'Andrews.

D : Je suis arrivé derrière lui juste au moment où il allait appuyer sur la gâchette. Je l'ai zatté un coup. Malheureusement, croyant qu'il était encore évanoui, nous ne l'avons laissé sous la surveillance que d'un seul homme ; Andrews l'a assommé puis s'est dirigé vers la sortie. Arrivé à la porte, nous l'avons coincé, et avant qu'on ai pu le désarmer...il s'est tiré une balle dans la tête.

Sam ferma les yeux en imaginant la scène. Elle sursauta presque en sentant une main presser la sienne sous la table. Elle ouvrit les yeux et fixa son colonel, ; celui-ci lui fit un sourire discret et retira sa main. Le général prit à son tour la parole.

H : Bien, je vais vous libérer...sachez que lundi est prévue une cérémonie officielle dont la cause vous sera dévoilée par le président en personne. Bien sûr, vous devrez porter l'uniforme adéquat. Vous pouvez disposer !

Il sortit presque immédiatement, alors que Sam alla remercier Daniel de lui avoir sauvé la vie.

D : Pour une fois que les rôles sont inversés !

Sam lui fit un sourire merveilleux, puis le laissa partir rejoindre Teal'c, pour terminer l'interrogatoire des jaffas rebelles. Sam était restée tournée vers la vitre donnant sur la porte des étoiles ; à nouveau, elle sentait le regard de Jack dans son dos.

S(sans se retourner) : J'ai bien peur de devoir passer une grande partie de la journée de lundi en talons...

Jack ne répondit rien ; un instant, Sam crut qu'elle était seule dans la pièce, mais elle sentit qu'on bougeait. Quelques secondes après, elle sentit son colonel juste derrière elle. Elle se retourna, se retrouvant ainsi très proche de lui.

J : Je crois que nous devons parler major.

S : Je vous écoute...

J : Pas ici...ça vous dit de manger un morceau ?

S : Oui, pourquoi pas... ? !

Sam passa devant son colonel et se dirigea vers le self.

 

Self, un peu plus tard.

 

Sam et Jack s'installèrent à une table un peu reculée du self, bondé à l'heure qu'il était. En un sens, cette foule autour d'eux leur permettait de se sentir seuls et de pouvoir discuter tranquillement, le bruit de leur voix étant couvert par les bruits alentours.

Ils ne dirent rien pendant quelques minutes, essayant de trouver comment introduire le sujet.

J(cherchant ses mots) : Carter, pour ce qui s'est passé sur le site alpha...avant l'arrivée d'Andrews, je...

S(directe) : Pour ma part je ne regrette rien mon colonel, et je ne pense pas non plus que ce soit votre cas...

J : Bien...dans ce cas...

S : Vous n'avez pas répondu à ma question...

J : Laquelle ?

S : Avant d'être interrompus par Fyn, je vous avait demandé pourquoi vous me connaissiez si bien...

J : Oh, ça....ce sont des années d'observation vous savez...sérieusement, j'apprends toujours à connaître de fond en comble les personnes ou choses auxquelles je m'intéresse...

S(souriant) : Je suppose que ça veut tout dire...

J : J'entrerais bien dans les détails, mais je crains de me faire remarquer...

S : Et pourquoi ça... ?

J : Je vous ai déjà montré ce qu'était un compliment pour moi...

S(étonnée) : Non...

J : Désolé...ça devait être dans mon rêve...

S(ironique) : Vous rêvez de moi mon colonel ?

Jack ne répondit pas et se contenta de la regarder intensément. Sam, un peu gênée, baissa la tête.

J : Faites moi penser un de ces jours à vous montrer comment je complimente...

S(malicieuse) : Il faut que je prenne un rendez-vous ?

J : c'est pas beau de piquer les répliques de son colonel major...

S : Mais j'avais pensé que MON colonel ne m'en voudrait pas le moins du monde...

Jack lui sourit et allait lui proposer d'aller dans un endroit plus tranquille, quand Daniel et Teal'c arrivèrent.

T :...mais je ne pense pas que le jeune Fan'aun soit franc...

D : Il n'est pas si jeune que ça...

T : Il a 72 ans Jackson ! ça correspond à vos 20 ans !

J : Ouah ! C'est que je suis un p'tit jeune moi aussi ! Si vous voulez bien nous excuser messieurs, je dois reconduire le major dans ses quartiers sous demande expresse du doc !

S : Mais...

Voyant le regard plein de sous-entendus que lui adressait son colonel, elle n'ajouta rien et se contenta de saluer Daniel et Teal'c , qui étaient déjà repartis dans leur discussion.

 

Couloirs de la base.

 

Sam et Jack avançaient en silence, pressant le pas pour atteindre plus vite leur destination. Alors qu'ils tournaient dans un couloir, ils tombèrent nez à nez avec Janet.

Jan : Ah, Sam ! je vous cherchais ! Je préférerais vous savoir à l'infirmerie...avec votre blessure et la fatigue accumulée...

J : ça tombe bien doc ! Je l'amenais dans ses quartiers pour qu'elle se repose !

Jan : Oh ! (malicieuse) Elle a besoin qu'on la conduise ? ! Sérieusement colonel, je pense qu'il serait préférable qu'elle vienne à l'infirmerie...

J : Je vois...pour que vous soyez près d'elle au cas où...

Jan : Non colonel ! Pour qu'elle se repose vraiment !

Sur un sourire, Janet prit Sam par le bras et commença à s'en aller.

J : Doc, attendez ! (Janet se retourna) Elle...elle pourra sortir ce week-end ?

Sam le regarda, interloquée.

Jan : Je pense que oui...

J(regardant Sam) : Formidable...

Janet reprit sa marche alors que Sam restait à regarder son colonel. Enfin, sur un sourire, ils se séparèrent et Sam rejoignit l'infirmerie le cœur léger.

 

Samedi matin.

 

Janet avait placé Sam sous sédatifs toute la journée du vendredi afin qu'elle se repose au maximum, se doutant bien que son week-end serait sûrement mouvementé. Jack était venu la voir trois fois dans la journée, tombant à chaque fois sur un major dans les bras de Morphée. Cependant, il était chaque fois resté un bon quart d'heure à l'observer en silence, puis repartait, un petit sourire sur les lèvres. Janet observait ce manège, amusée ; se doutant que Jack n'abandonnerait pas de sitôt, elle réveilla Sam progressivement. Comme Janet l'avait prévu, Jack repassa dans la soirée, alors que Sam émergeait. Janet avait tiré le rideau de séparation, si bien que Jack ne vit pas tout de suite que son major était presque réveillé.

J(passant derrière le rideau) : Hey ! la belle aux bois dormant s'est enfin réveillée...

S(souriant) : Pas encore tout à fait...il faut dire que le prince charmant n'est pas venu...

J(se rapprochant) : Il peut essayer de se rattraper...

S(gênée) : Ici... ?

Jack s'approcha d'elle, un sourire en coin. La gêne de Sam lui donnait un petit air enfantin qui le faisait encore plus craquer que d'habitude. Il lui caressa le visage, se pencha et l'embrassa doucement. Sam ferma les yeux, mais le chaste baiser que Jack lui donna ne lui suffit pas, si bien qu'elle le retint alors qu'il se séparait d'elle, et intensifia le baiser.

J : ça vous dit de visiter mon petit coin de paradis dans le Minnesota... ?

S(se mordant la lèvre) : Vous savez que ça pourrait tout changer...

J : Oui.

S(l'embrassant doucement) : Bien...je voulais juste m'en assurer...

Jack lui sourit et l'embrassa à son tour.

S : Si on continue comme ça, j'ai bien peur que...

J : Faire l'amour à mon major dans la base...c'est tentant...

S(rougissant) : Mon colonel !

J : Oui...MON major ?

Sam lui sourit, oubliant la gêne.

S : Vous venez me chercher ici demain à 9H00 ?

J : 7H00

S : 8 !

J : D'accord...mais vous ne m'empêcherez pas d'être derrière la porte dès 7H30

S : Vous êtes impossible !

J : C'est pour ça que vous...

S : Que je quoi ?

J : Hum...je dois y aller...

Sam le retint par la main et accrocha son regard.

S : C'est pour ça que je vous aime...c'est bien ça que vous vouliez dire...eh bien oui...entre autres choses.

Jack pressa la main de son major, lui sourit, s'approcha et se pencha à son oreille.

J(murmurant) : Un jour, je vous dirai aussi pourquoi je vous aime...

Il lui caressa le visage et partit enfin de l'infirmerie.

 

Peu de temps après, alors que Sam essayait de convaincre Janet de sortir de l'infirmerie, le général Hammond entra dans la pièce.

H : Major ! Heureux de vous voir assez en forme pour fatiguer le docteur !

S : Mon général !

H : Le colonel est venu me voir pour me dire qu'il comptait vous emmener dans son chalet ce week-end...

S : C'est exact monsieur...en toute amitié.

H(amusé) : Allez faire croire ça à d'autres major ! En attendant, je me vois obligé de refuser sa demande. C'est lui-même qui m'a demandé de venir vous l'annoncer.

S(déçu) : Bien monsieur.

H : Je ne vous ai pas tout dit major : vos vacances ayant été écourtées par les derniers événements, elles ne sont que repoussées...Le président m'a demandé si je préférais vous mettre vos vacances maintenant et la cérémonie après ou le contraire...je pense que vous savez aussi bien que moi pourquoi j'ai préféré choisir la deuxième solution...

S(souriant) : Oui monsieur, merci monsieur !

H : Je vous en prie major ! Reposez vous bien.

Sam le gratifia d'un sourire et le général sortit.

S : Janet...

Jan : Non Sam !

S : S'il vous plait...

Jan : Donnez moi une seule bonne raison...

S : Mon futur en dépend...et votre santé mentale aussi !

Jan : D'accord, vous pouvez sortir...Mais revenez me voir demain matin !

 

Quartiers de Jack.

 

Sam hésitait devant les quartiers de son colonel ; s'il n'était pas venu la voir, c'est qu'il devait avoir une bonne raison, comme regretter ce qui s'était passé ou... La porte s'ouvrit soudain, laissant apparaître Jack, apparemment de mauvaise humeur.

J(froid) : Carter ! Vous avez perdu le chemin de votre labo ? !

S(ne comprenant pas) : Mon colonel ? !

Jack passa devant elle en l'ignorant.

S : Jack !

Jack se retourna, toujours aussi froid. Il retourna sur ses pas, la prit par le bras et la fit entrer dans ses quartiers. Il resta de dos, Sam juste derrière lui.

S : Qu'est-ce qui ne va pas ? ! Hier vous m'embrassiez, vous étiez prêt à casser toutes les barrières et aujourd'hui vous, vous...

J(se retournant violemment) : 6 ans Carter ! 6 ans que j'essaie de me retrouver seul avec vous plus de quelques minutes ! 6 ans que je...je...

S(criant à son tour) : Mais enfin mon colonel ! Nous y étions presque ! Qu'est-ce qui s'est passé ? !

J(se calmant) : Il s'est passé que le général Hammond nous a de nouveau supprimer nos congés alors que pour une fois vous aviez accepté de venir !

S : Alors pourquoi m'en voulez -vous ? !

J : Parce qu'Hammond m'a dit que vous seriez sûrement d'accord avec son choix !

S : Et c'est le cas !

Jack regarda Sam, stupéfait ; il avait espéré qu'elle démentisse ses propos, mais non...il nageait en plein brouillard....

J(la regardant droit dans les yeux) : Mais je croyais que...

S : Je ne comprends pas monsieur...nous allons devoir attendre trois jours de plus, certes, mais...

J : Trois jours de plus ? !

S : Avant nos vacances...

J(avec une lueur d'espoir) :elles ne sont pas supprimées ? !

Sam le regard, comprenant qu'il ne s'agissait depuis le début que d'un simple malentendu. Jack baissa la tête et se passa une main dans les cheveux, comme pris en faute.

S(se rapprochant de lui) : Au moins, ça me conforte dans mon idée...

J : Laquelle ?

S(l'embrassant) : Celle-là...

Jack passa ses bras autour de Sam et intensifia le baiser.

S : Il faut que je retourne à l'infirmerie...

J : Vous préférez le doc à moi ?

S : Vous préférez qu'elle me garde aujourd'hui ou pendant nos prochaines vacances ?

J(se détachant d'elle) : Filez major !

Sam lui adressa un magnifique sourire, passa une main sur le visage de Jack et se dirigea vers l'infirmerie.

 

 

 

b 8. b

 

 

Le week-end avait passé très lentement pour Jack...trop lentement ! Il avait bien essayé d'aller voir Sam à l'infirmerie, mais Janet , ayant constaté une fatigue générale chez elle, l'avait placée sous sédatifs. Ainsi Jack essayait -il de remplir quelques dossiers en retard, mais ses pensées divaguaient toujours vers Sam, si bien que lorsque le dimanche soir arriva, les dossiers n'étaient pas plus avancés que lorsqu'il avait commencé.

 

Lundi matin.

 

* J * : Si un seul mot pouvait décrire ce que je ressens aujourd'hui, c'est...nervosité. Pourquoi ? ! C'est bien ça le pire : je n'en sais rien ! Peut-être est-ce le fait de revoir Sam après ses deux jours de sommeil forcés, de me perdre dans ses yeux devant le président et de l'embrasser...C'est dingue ! Je connais pas mal de types qui se foutraient de moi ; je leur avait dit à l'armée : moi les femmes, je les maîtrise ! Et puis il y a eu Sara...Je n'étais pas totalement sien, mais il y avait quelque chose...et puis Sam est arrivée, et là...ouaouh ! J'ai été hypnotisé...si elle me le demandais, ou même, si je lisais dans ses yeux le moindre signe de désir, je l'embrasserais devant le président......Porte 22 ! Mais ça fait trois fois que je passe devant ! c'est pas possible ! où est Carter ? !Ni dans son bureau, ni dans ses quartiers, ni...c'est pas vrai ! J'aurais dû y penser tout de suite !

Jack commença à courir vers les ascenseurs, mais dû s'arrêter très vite en évitant de justesse de rentrer dans Daniel.

J : Ah, Daniel, savez-vous où...

D : Dans la salle des commandes !

J : Je m'en doutais ! Mais comment saviez-vous que...

D(le regardant fixement) : Dite moi honnêtement qui vous pourriez chercher un lundi matin autre que Sam ? !

J : ...

D : C'est bien ce que je disais ! On se voit tout- à- l'heure !

Jack ne réagit pas et resta quelques instant interdit, puis il reprit sa marche en direction des ascenseurs.

 

Salle de contrôle.

 

*S * : Mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce qui m'arrive aujourd'hui ? ! ça n'est pas parce que c'est le jour J que...oooh si c'est pour ça ! Et comment réagir ? En feignant la surprise ou...peut-être qu'il va m'en vouloir de ne pas lui avoir dit... rentrer le code ? Oh, oui, bien sûr ! Je suis là pour vérifier les systèmes de sécurité, pas pour penser à Jack...Jack...J'aurais tant voulu sentir ses mains sur mon corps ce matin...IL NE FAUT PAS Y PENSER ! Mais il embrasse tellement bien et...oups...Siller me regarde d'une drôle de façon...bien hum...le système me paraît être en place...Carter...il n'y a qu'une personne pour m'appeler comme ça...

S(se retournant et souriant) : Mon colonel ? !

J(souriant aussi) : Alors, major, déjà au travail ?

S : Il faut bien si l'on veut que tout soit prêt à temps ! Mais j'ai fini !

J : Tant mieux ! Nous allons pouvoir avoir cette discussion sur...

S : Sur... ?

Jack voyait que Siller les regardait bizarrement.

J : Vous savez bien, sur...

T(arrivant) : O'Neill ! Le général veut vous voir !

J : Dans quelques instant Teal'c.

T : IL a dit maintenant O'Neill !

Jack se retourna et fit face à Teal'c ; il soupira et partit en direction du bureau de Hammond. Sam le regarda jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière la porte, puis elle partit se préparer : le président arrivait moins d'une heure après.

 

10H30, salle d'embarquement.

 

* S * : Position fixe , au garde à vous ! J'ai fait ce geste tant de fois avant qu'il était devenu presque mécanique, mais aujourd'hui, j'ai l'impression d'enfin réaliser ce qu'il signifie vraiment... Je me trouve parmi les membres des autres équipes ; au premier rang bien sûr...j'ai parfois du mal à comprendre pourquoi SG-1 est plus mise en avant que les autres équipes...peut-être parce qu'on est la première équipe tout simplement. Le général fait un discours...je veux quitter ces talons, c'est un cauchemar...repos...déjà ? ! Oups...je suis l'une des dernières à avoir tenu mon salut...Mon royaume pour de rangers ! Jack est appelé à aller au côtés du général ; il ne m'a pas adressé un mot...il semblait nerveux...non ! pas juste en face de moi...finalement, cette tenue n'a pas l'air de lui déplaire...c'est qûr qu'il en voit plus que lorsque je suis en uniforme...Allez ma fille, écoute au moins ce que nous dit notre cher président...

 

* J(même moment)* : Position fixe , au garde à vous ! C'est à moi de donner cet ordre...quel honneur ! Tu parles...je donnerais tout pour ne pas avoir à le donner et pouvoir être avec Sam...Elle a l'air tendu...j'ai même du lui rappeler de se mettre au repos...c'est normal je suppose...se peut-il qu'elle soit au courant ? Non, le général m'a assuré que non. Le général m'appelle à ses côtés. Non ! Pas juste en face d'elle ! Quoi que...il faut que j'arrête de la reluquer...merde ! deux soldats qui rient !Il l'ont remarqué ? ! Non, c'est pas possible...non...Jack prend sur toi...le président est cent fois plus intéressant ! Mais ils arrêtent de rire, oui ? !

 

* D* : je crois rêver ! Hendricks de SG-2 vient de me donner un coup dans la tête en faisant son garde-à-vous ! Je suis un civil moi ! Qu'est-ce que je fait parmi ces militaires ? ! Mais qu'est-ce que j'ai fait de mon discours ? AH ! Jack m'aurait tué sinon ! Le général l'appelle ? ! Mais il n'a pas le discours que je lui ai préparé...ça va être une catastrophe...tout bien réfléchi, de la façon dont il la regarde, je crois qu'il va être inspiré...Faisons au moins semblant de nous intéresser au mode de vie militaire...Allez Jackson ! Droit comme un piquet et plus vite que ça !

 

* T * : Les Tau'ri m'inquiètent...tous ont l'air très tendus...je croyais qu'il s'agissait d'une cérémonie amicale...Il faudra que je demande à Daniel Jackson. O'Neill va devoir parler...ça va être un massacre.

 

Le général avait fini de parler et demanda à Jack de venir à la tribune. Ce dernier s'avança et prit place au micro, se rendant soudain compte que le discours que Daniel devait lui faire....était resté avec Daniel ! Il se racla la gorge puis balaya l'assemblée des yeux, restant accroché au regard de Sam.

J : Hum...Avant de passer la parole au président, le général et moi-même...avec tout de même l'accord de Monsieur le président...(quelques rires dans la salle) avons décidé, suite au courage dont elle a fait preuve lors de sa dernière mission d'infiltration, de remettre au major Carter la médaille du mérite. Major...

* D * : Presque aussi bien que ce que j'avais fait.

* T * : Pas si mal.

Sam s'approcha, livide ; elle était fière d'être ainsi décorée devant ses camarades, mais elle avait peur de se retrouver si proche de Jack. Celui-ci prit la médaille que le général lui tendait, l'accrocha tant bien que mal à l'uniforme de Sam, puis fit un garde à vous, qu'elle et tous les autres imitèrent. Daniel et Teal'c, fiers d'elle, esquissaient un petit sourire. Enfin, le président se leva et prit la place du colonel qui vint se replacer aux côtés de son major. Commença alors un long discours.

 

1/2 heure plus tard.

 

* J * : Une salle d'embarquement n'est pas censée contenir autant de personnes...Je m'entends vaguement remercier les personnes qui me félicitent et je me vois serrer des mains. Mais où est-elle ? Pourquoi ne me l'a-t-elle pas dit avant ? ! Evidement, elle est à l'autre bout de la salle ! Oh, oh...embûches sur le chemin...Maccoll : poignée de main, merci ; Lorn, idem ; Saint John, idem...Non mais ils ne voient pas que je le fait sans cœur ? Que je ne les regarde même plus parce que mon regard est fixé sur un sourire au bout de la salle ? Elle m'a vu ! Elle s'avance...re-oh oh : embûches aussi sur son passage ; c'est moi ou son sourire s'agrandit à chaque nouveau pas ? !

 

* S * :Oui Clara, oui...et blalbla...non mais c'est pas vrai ! Eteignez moi ce moulin à paroles ! Fantastique...elle a passé un week-end au soleil...ouah ! Mais qu'est-ce que j'en ai à faire ? ! Hey ! C'est quoi ces yeux bruns qui me fixent ? ! Désolée Clara, mon colonel m'appelle ! Il avance vers moi, fantastique ! Oups, désolée Janet, j'ai pas le temps ! Daniel, plus tard...Je n'ai aucune idée de ce que nous sommes en train de faire...finalement, si...disons que ses lèvres sur les miennes sont assez explicites...J'entends des sifflets autour de moi et la porte des étoiles qui s'enclenchent...on a fait les choses bien : on s'est arrêtés juste en bas de la passerelle...une vague de plaisir m'envahit alors que j'entends le remous de naquahda. Rien ne pourrais me faire quitter ses bras...peut-être si finalement...c'est pas un 'Sammy' que je viens d'entendre ? !

S(mal -à- l'aise) : Papa ? !

Jac : Oui, papa ! On peut savoir ce que tu faisais ? ! En présence du président et de ton général en plus !

J : Jacob, on peut...

Jac : Vous ça suffit ! Quand je vous ai demandé de prendre soin de Sam, ça n'était pas dans ce sens là !

H : AH, Jacob ! Comment vas-tu mon ami ? !

Jac : Comment je vais ? ! Je viens de surprendre ma fille dans les bras de son colonel, et tu me demandes comment je vais ? !

H : Tu sais qu'elle a reçu la médaille du mérite au fait ?

Jac : Tu te fous de moi Georges ! Tu m'as bien entendu ?

H : Oui, Jacob, que veux tu que ça me fasse ? !

Sam sourit en voyant que le général faisait tourner son père en bourrique.

S : Ce que le général essaie de te dire, c'est que la loi de non- fraternisation vient d'être abolie...

Jac : ...

S : Il se trouve que j'ai accepté de faire une mission qui a permis l'arrestation d'un dirigeant du NID qui participait au vote pour tout ce qui était projet Stargate. Il se trouve que s'il était arrêté, alors à une voix près, la majorité l'emportait pour l'abolition de la loi de non- fraternisation.

Jac : Mais quelle mission ? !

H : Vient avec moi, je vais tout t'expliquer...

Les deux généraux s'éloignèrent, en grande conversation. Sam et Jack les regardaient, amusés ; autour d'eux quelques autres couples imitaient ce qu'avaient fait les militaires quelques minutes plus tôt.

J : Major, ça vous dirais que je vous montre la façon dont je rêve de vous... ?

S : Si elle est comme la mienne...je crois que je vais apprécier...

Sans ajouter quoi que ce quoi de plus, ils se dirigèrent vers les quartiers de Sam. Ce lundi après midi au SG-C fut, pour Sam et Jack, le premier jour de vraie liberté.

 

Fin !

 

J'espère que ce système de division de la ff vous a plu ! Cette ff aurait été vraiment trop longue en une seule fois ! ! Dite moi ce que vous en pensez S.V.P !

Désolée pour les fautes s'il y en a (très sûrement ! ! !) J'écris assez tard et j'ai beau me relire, certaines passent entre les mailles ! !