Examen

 

 

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : Salade composée de romance et d’humour.

Résumé : Détente.

Disclaimer : Les personnages et le fond de l’histoire ne m’appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l’histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff…je les fais par pur plaisir pour une série que j’adore.

Note : Voilà…voilà…juste une petite ff bien romantique…c’est peut-être pas ma meilleure mais je m’en contente…j’ai voulu donner à Sam et Jack un petit moment de répit, sans danger de mort à tous les coins de rue,…

 

BONNE LECTURE ! !

 

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Lieu inconnu, couloir.

SG-1 avançait prudemment dans les couloirs sombres qui s’offraient à eux. Sam se tenait en première position, suivie de Daniel, de Tealc et enfin Jack. Ils marchaient depuis quelques minutes maintenant, et commençaient tous à relâcher plus ou moins leur garde. Au détour d’un couloir, Sam, se retournant pour dire quelque chose à ses coéquipiers, fut blessée de deux balles à la poitrine. Jack se précipita vers elle, ne faisant pas attention aux ennemis qui continuaient à tirer, et la tira en arrière.

J(la voyant sombrer dans l’inconscience) : Carter ! Il va falloir tenir maintenant…Vous entendez Sam ? ! Ne nous quittez pas…pas avant que le doc’ ne se soit acharné sur vous !

Alors qu’il se dirigeait vers la sortie, Jack fut touché à l’épaule mais refusa, tout au long du chemin du retour, de laisser Teal’c porter Sam. Il sortit de l’immeuble et la déposa sur un brancard, puis compressa son bras.

J : La vache ! Ils sont fous d’avoir mis cette puissance de tir !

? ? : Je vous rappelle que c’est vous qui le leur avez demandé mon colonel…

J(se retournant) : Je sais Carter…Mais ils étaient sensés viser mon gilet pare- balle…comme ils l’ont fait pour vous !

D : Au moins, ça aura l’avantage de faire réaliste !

T : Je n’ai toujours pas bien compris Daniel Jackson : pourquoi montrer à de jeunes soldats ce qu’il ne faut pas faire ?

S(commençant à enlever son gilet) : ça n’est pas tout à fait ça Teal’c : dans deux jours vont se présenter à nous les meilleurs élèves des académies militaires ; il leur faudra, d’après l’exercice filmé que nous venons de faire, relever les différentes fautes à ne pas commettre…les meilleurs intégreront le projet Stargate.

Sam se débattait maintenant avec la fermeture de son gilet.

J(la voyant) : On aurait dû filmer le making- off…rien que pour les faire rire un peu !

S : Si je puis me permettre monsieur, je vous ai connu plus drôle…

D(aidant Sam à défaire la fermeture) : Sam :1- Jack :0 !

J : Daniel !(voyant 4 hommes avancer vers eux) Alors vous ! On peut savoir où vous avez appris à tirer ?

Les quatre membres de SG-10, qui tenaient précédemment le rôle des ennemis, se regardèrent, interloqués.

Capitaine Phillys : Pardon monsieur, mais…on ne devait vous toucher qu’une fois…pas plus…

J : OH ! ça n’est pas de la quantité mais de la qualité de vos tirs dont je parle : on avait dit de viser le gilet !(montrant son T-shirt déchiré à l’épaule) Or, CECI n’est PAS le gilet !

Capitaine Phillys : C’est-à-dire que nous avons reçu un contre- ordre monsieur !

J(énervé) : Et de QUI ? !

Capitaine Phillys : De vous- même monsieur !

J :…

Capitaine Phillys : Le docteur Jackson nous a remis avant la mission un mot de votre part stipulant que viser hors du gilet - dans une zone du corps non dangereuse toutefois- pourrait faire plus réel…monsieur !

J(à SG-10) : Je vois…vous pouvez disposer ! (se retournant)  Daniel ?

D(feignant l’innocence) : Jack ?

J : Puis-je connaître la motivation exacte qui vous a poussé à faire une telle chose ?

D : Eh bien…pour le réalisme Jack…Pour que l’on sente que vous souffrez réellement…

J : Daniel, si vous vous sentez une âme de metteur en scène, y a pas de problème : vous rejoignez Hollywood illico presto !

Sam et Teal’c se tenaient un peu à l’écart, observant les deux hommes.

T : O’Neill ! Notre avion part d’ici deux heures !

J(à Daniel) : Sauvé par le gong…comme toujours…(aux deux autres) : Bon ! On range tout et on n’oublie pas le brancard sinon le doc’ va nous faire une crise !

 

Washington, centre d’examen, lendemain matin.

 

Jack venait d’arrêter le magnétoscope. Sam eut un léger sourire lorsqu’elle repensa au fait qu’ils n’avaient heureusement pas passé le ‘making - off’. Le colonel se plaça ensuite sur l’estrade où se trouvait le bureau, bientôt suivi par les trois autres membres de SG-1, puis ils s’assirent au bureau. Jack examina lentement les divers élèves répartis dans l’amphi, comme pour présélectionner les candidats, puis il prit la parole.

J : Bien ! Sur la feuille qui se trouve devant vous, nous vous demandons simplement d’inscrire vos noms et prénoms et de marquer les diverses fautes de stratégie ou autre que vous avez remarquées dans ce film. Aucun bavardage ne sera toléré…si vous avez une question, vous la posé à l’un de nous quatre…des questions ?

Un silence se fit, puis un élève se leva.

? ?(criant) : Elève Matthew Railey !

J : Asseyez-vous Railey…et pour l’amour du ciel criez moins fort…vous n’êtes pas en exercice !

Sam esquissa un sourire alors que Jack lui demandait quelle question il voulait poser.

MR : Je voudrais savoir monsieur qui seront nos correcteurs monsieur !

J : Tout d’abord, un seul ‘monsieur’ par phrase suffit…sans vouloir vous descendre Railey ! Pour vous répondre, le major Carter et moi-même serons chargés de corriger vos copies étant donné que c’est nous qui avons mis au point ce scénario…Autre chose ?

Une jeune fille leva alors la main, l’air effrayé.

J : Oui ?

? ? : Elève Martine Guilman…voilà…je voudrais demander au major Carter si c’est pas trop dur d’être une femme là où vous travaillez.

Jack bouillait littéralement : il s’agissait d’un examen et une fille de 20 ans à peine en faisait une conférence féministe.

J(en colère) : GUILMAN, est-ce que…

Sam réagit au quart de tour en mettant sa main sur l’avant bras de son colonel. Celui-ci tourna la tête vers son major qui lui fit signe de la laisser faire. Si Daniel et Teal’c n’avaient pas particulièrement prêté attention à ce geste, qui pour eux était somme toute habituel, les élèves se regardaient et s’échangeaient divers commentaires :ils connaissaient la réputation de Jack qui passait pour être un colonel sévère et respecté de ses hommes, alors qu’un major l’interrompe ainsi et qu’il ne dise rien…Sam prit la parole sur un ton si clair que le silence revint immédiatement.

S : Mlle Guilman…le colonel O’Neill parlait de questions concernant l’examen…pour ce qui est des autres, nous y répondrons dans une heure, lorsque tout le monde aura rendu sa copie…pour ceux qui voudront nous en poser bien sûr…

Jack regardait Sam avec un sourire en coin…Elle venait de détruire sa réputation de ‘colonel que l’on n’ose interrompre’…quoiqu’en y pensant bien, elle était la seule qu’il autorisait, et ce parmi tous les soldats du SG-C inférieurement gradés, à l’interrompre de la sorte.

J : Bien…vous pouvez commencer maintenant ! Vous avez une heure !

Les élèves se penchèrent sur leur copie, essayant de se remémorer chaque scène et d’y déceler une erreur. Dès le début de l’examen, Daniel et Teal’c étaient allés se poster en haut de l’amphi, l’un à gauche, l’autre à droite, alors que Sam et Jack étaient restés au bureau.

J(chuchotant) : Eh bien major…on interrompt son colonel… ?

S(lui souriant) : J’ai préféré épargner Guilman…elle a déjà l’air assez effrayée comme ça !

J(plaisantant) : Je vous trouve bien sentimentale aujourd’hui…

S(sérieuse) : C’est bien la première fois que l’on me dit que j’ai du cœur !

J(à un élève) : Travis, si vous voulez bien éviter de regarder une autre copie que la vôtre !(à Sam) : Je sais que votre réputation de brave petit soldat sans cœur vous pèse, mais le principal c’est que Daniel Teal’c et moi sachions que c’est faux !

Sam lui fit un petit sourire puis reporta son attention sur les élèves ; l’un d’eux la troublait. Il s’agissait, d’après les photos qu’elle avait sous les yeux, de Donald Peterson. Il lui disait quelque chose et ce nom lui était familier ; mais ce qui la troublait encore plus était le fait qu’il n’avait de cesse de la dévisager depuis son entrée dans la salle. Elle secoua légèrement la tête, se disant que ça n’était qu’un gosse…certes, il avait 20 ans et était plutôt mignon, mais il ne l’attirait pas…et le fait que son colonel soit placé juste à ses côtés y était certainement pour quelque chose.

J(à l’oreille de Sam) : On dirait que vous avez fait une touche major !

Sam tourna vivement la tête vers son colonel qui la regardait à présent dans les yeux.

S(détournant le regard, gênée) : Que voulez-vous dire ?

J(montrant le photo de Donald) : Lui…troisième rang à droite…il n’a pas posé les yeux ailleurs que sur vous depuis le début de l’épreuve…

Sam regarda discrètement la place que lui indiquait son colonel ; consciente que si elle ne faisait rien, il raterait son examen, Sam lui adressa un franc sourire ; le jeune homme parut ravi et se mit immédiatement à écrire.

J : Je savais que vos sourires étaient efficaces, mais à ce point…

Sam le regarda et lui adressa cette fois-ci un magnifique sourire, un de ceux pour lesquels Jack aurait donné n’importe quoi. Le colonel reporta son attention sur les élèves ; l’un d’eux les fixait depuis quelques instant ; il se décida finalement à lever la main.

J : Je vous écoute…

? ? : Paul Nyrton ! Hum…je voudrais savoir s’il faut également tenir compte de votre attitude dans la salle pour relever d’éventuelles erreurs à ne pas commettre… ?

J(ne comprenant pas) : Si vous pouviez expliciter…

PN : Eh bien il semble évident que le major et vous fleurtez depuis le début de l’heure…alors je me demandais s’il s’agissait d’une ruse pour nous avoir ou si vous êtes réellement en violation de la loi de non fraternisation…

J(murmurant à Sam) : Ben voyons…un qui fait du zèle…(tout haut) Apparemment Nyrton, vous avez une vision stéréotypée de l’armée…sachez à l’avenir qu’un major et un colonel peuvent s’échanger plus de deux mot sans pour autant violer cette loi ! Maintenant, si je vous reprends à regarder ailleurs que sur votre copie, je vous préviens, vous sortirez de cette salle et serez définitivement rayé de la liste des candidats plausibles !

Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois, et ne releva plus les yeux de sa feuille.

 

Rues de Washington, 2H00 plus tard.

 

Jack et Sam marchaient dans les rues de Washington depuis un quart d’heure, lancés dans une grande discussion : le choix du restaurant pour le midi même. Teal’c et Daniel, qui les avaient accompagnés sans avoir de rôle précis à jouer dans ce cadre purement militaire, étaient rentrés à Cheyenne Mountain sur ordre express du général, qui avait besoin d’eux pour une identification de Goa’Uld et la traduction d’artéfacts. Les deux militaires se dirigeaient donc vers l’hôtel qui leur avait été indiqué par leur supérieur, chacun tenant un attaché case plein de copies à la main.

J(essayant de la faire chager d’avis suite à une conversation qu’ils venaientd’avoir) : Carter ! Avez –vous seulement une fois dans votre vie mangé un vrai repas irlandais ? !

S : Justement c’est là tout le problème mon colonel : mon père m’a traînée de force dans un de ces restaurants et j’ai cru que j’allais en mourir ! Non…je reste sur ma position : italien !

J : Un jour je vous ferais moi-même un vrai repas de chez moi !

S(lui souriant) : C’est une invitation ? !

Jack lui tint la porte de l’hôtel, l’invitant à passer devant lui, et la regarda en souriant.

J : Si on veut…

S : Si Nyrton était là, je ne sais pas ce qu’il nous dirait !

J(souriant) : Oh ! Il n’y a plus aucun doute…il nous trouverait mariés avec trois enfants !

Sam se dirigea vers la réception, un grand sourire aux lèvres : si seulement… !

 

Chambre de Sam, ¼ d’heure après.

 

Jack sortait de sa chambre, située juste en face de celle de son major ; il était fier de lui : il venait de découvrir que l’hôtel possédait un restaurant spécialisé dans les recettes du monde entier…Tout le monde y trouverait son bonheur ! Il frappa à la porte de Sam, prêt à lui faire part de la bonne nouvelle, mais personne ne lui répondit. Pensant qu’elle était sûrement sous la douche, il tenta de la joindre en téléphonant dans sa chambre, mais là encore, il n’obtint aucune réponse. Jack composa alors son numéro de portable, et enfin elle décrocha.

S : Sam Carter !

J : Carter mais bon dieu où êtes-vous ? ! je me suis fait un sang d’encre !

S(étonnée) : Mon colonel ? ! Mais je suis au bar de l’hôtel, comme prévu !(réalisant) Vous vous êtes fait un sang d’encre… ?

J : Oui,…enfin…c’est une façon de parler…je vous rejoins…

Sam raccrocha, le sourire aux lèvres : ainsi, il lui suffisait de ne pas répondre immédiatement à l’appel pour que le grand Jack O’Neill s’inquiète ! Quelqu’un mit sa main sur l’épaule de Sam. Celle-ci se retourna avec un grand sourire, persuadée qu’il s’agissait de Jack.

S : Mon…Peterson ? !

DP : Salut Sam ! Comment ça va ?

S : Je…

DP : Tu ne me reconnais pas je parie ! Pourtant, quand tu m’as adressé ce sourire, j’ai cru que tu m’avais situé !

Sam réfléchissait à toute allure, fouillant ses souvenirs…il ne pouvait pas être un de ses ex ni un copain de Marc : il était trop jeune pour ça…Alors qui ?…Donald Peterson…Donald Peter…

S(le prenant dans ses bras) : Donald !

Jack franchit le seuil de la porte du bar au moment où son major se jetait dans les bras d’un cadet qu’il avait étiqueté comme ‘accro à son major’. Ne sachant trop quoi faire, il s’avança vers eux, les mains au fond des poches. Arrivé près d’eux, il se racla la gorge pour annoncer sa présence.

J(faisant une mimique) : je dérange peut-être ?

S(le fixant avec un grand sourire) : Non mon colonel…c’est Donald !

J : Oh ! Alors si c’est Donald…

S(toujours souriant) : Evidemment, vous ne pouvez pas savoir…lorsque j’avais 13 ans, j’ai fait mon premier baby-sitting…mon dernier à vrai dire…et je gardais Donald ! Il était comme le petit frère que je n’avais jamais eu ! les années ont passé et un jour, Donald a déménagé…(à Peterson)tu devais avoir 8 ans (à Jack) ça a été très dur pour moi…je n’avais pas passé une semaine en 5 ans sans le garder au moins une fois !

J : Je vois…Je vais peut-être vous laisser…

S : Non ! Je veux dire…restez, ça ne nous gêne pas…

DP : De toutes façons, je dois partir…Sam ! Ravi de t’avoir revu !Colonel !

Sam enlaça de nouveau le jeune homme puis se tourna vers son colonel.

S : Alors…Italien ou Irlandais ?

J : Les deux major !

Sam le regardait d’un drôle d’air. Mystérieusement, Jack lui fit signe de le suivre. La jeune femme fut d’autant plus surprise que son colonel s’installa à une table proche du bar.

S : Je ne comprends pas…

J : Il se trouve que notre bon vieux Hammond a dû prévoir notre conversation…regardez ça !

Sam prit le menu que son colonel lui tendait et lu que ce restaurant était spécialisé dans les plats du monde entier. Un serveur arriva et ils commandèrent, Sam se tint à son premier choix : un plat italien ; mais Jack n’avait pas renoncé à son idée : faire changer son major d’avis sur les plats irlandais.

S : Alors…qu’avez-vous pris finalement ?

J : Du poisson…un plat français apparemment…

S(souriant) : C’est moi qui vous ai dégoûtée de la cuisine irlandaise ?

Jack lui sourit alors qu’on leur servait leurs plats. Après quelques instants, le colonel mit son plan à exécution.

J : Alors Carter…vos lasagnes sont bonnes ?

S : Excellentes monsieur ! Et votre poisson ?

J : Goûtez par vous même !

Il lui tendit sa fourchette ; Sam, un peu gênée de ce geste familier, prit tout de même le morceau de poisson qu’il lui tendait.

J : Alors ?

Sam déglutit et regarda son colonel d’un air malicieux.

S : D’accord…vous m’avez eue…

J(dissimulant à peine un petit sourire en coin) : je ne vois pas ce que vous voulez dire…

S : Regardez moi dans les yeux et dites moi qu’il ne s’agit pas d’un plat irlandais !

J : Vous trichez major…vous savez très bien que si je vous regarde dans les yeux je suis incapable de vous mentir…

Cette dernière phrase fit rougir Sam violemment. Un ange passa, puis Jack réorienta la conversation sur un sujet plus banal. Après le repas, ils décidèrent d’aller faire un tour dans Washington, avant de se plonger le soir dans la correction des copies.

Sam joua le guide tout l’après –midi, faisant visiter à Jack ses lieux préférés dans la ville, l’entraînant dans de magnifiques jardins,…L’atmosphère était devenue si détendue qu’ils s’appelaient désormais par leur prénoms. Puis vint le temps de rentrer à l’hôtel et de jouer au correcteur d’examen.

 

Chambre de Sam, 19H30.

 

Le colonel et son major avaient décidé de se réunir vers 19H45 dans la chambre de cette dernière afin de corriger simultanément les copies. Sam se sentait nerveuse ; elle avait enfilé une robe légère, et ne cessait de se triturer l’esprit en se demandant ce qu’en penserait son colonel ; au fond d’elle elle se trouvait l’air idiot : Jack ne venait que pour corriger des copies, et elle en faisait presque un rendez-vous…Ne parvenant pas à se calmer, elle faisait les cents pas dans sa chambre ; finalement, elle décida de disposer les copies sur son bureau. Parcourant une dernière fois sa chambre des yeux, elle s’aperçut qu’un de ses soutien-gorge traînait sur son lit ; elle s’approcha et le saisit machinalement, mais Jack choisit ce moment pour entrer dans la chambre, poussant un chariot de l’hôtel.

J : Service d’étage !

Sam, mal- à- l’aise, cacha tant bien que mal le sous- vêtement derrière son dos ; Jack le remarqua et, curieux, ne put s’empêcher de lui demander de quoi il s’agissait.

S : Oh…rien…je vous assure…(changeant de conversation) vous jouez au maître d’hôtel maintenant ? !

J(cherchant toujours à voir ce qu’il y a derrière le dos de Sam) : Hum… ?oh…oui ! J’ai pensé qu’il serait plus simple de tout avoir sur place.

Le téléphone sonna et Sam se précipita dessus, oubliant ce qu’elle tenait à la main ; elle était si nerveuse de se retrouver seule avec Jack qu’elle laissa tomber le soutient gorge en décrochant le téléphone et ne s’en rendit pas compte.

S : Sam Carter !…Oui monsieur…pour demain monsieur….à 11heure dans trois jours…Bien…merci monsieur…

Sam raccrocha et soupira lentement.

S : C’était Hammond…les copies doivent être prêtes pour demain 17h00 ; nous devons reprendre l’avion pour rentrer dans trois jours à 11H00. (devant le manque de réaction de Jack, elle regarda dans la même direction que lui et tomba sur le soutient gorge) Mon colonel !

Jack sortit de sa contemplation pour se retourner vers Sam qui avait précipitamment ramassé son sous vêtement et l’avait enfoui dans un tiroir. Sam ne savait plus où se mettre et décida de se placer au bureau.

J : Euh…vous savez Carter…j’en ai vu d’autres…

S(le nez plongé dans la première copie) : Je vous serais grée de ne plus revenir là dessus…

Jack vint s’installer près d’elle, posant ses copies à côté de celles de Sam. Il vit que son major avait commencé à corriger la première copie.

J : Hey ! Vous deviez m’attendre !

S(lui souriant) : Je ne savais pas que vous aimiez tant jouer au professeur.

J(la dévorant des yeux) : ça dépend dans quel domaine…

Sam se leva d’un bond et alla se placer devant la fenêtre. Jack fit une mimique, comprenant qu’il venait de faire une gaffe.

J : Je suis désolé…deux bourdes en deux minutes…je viens de battre mon record…

Sam ne réagit pas ; elle se contenta de rester dans la même position, sans daigner faciliter les choses, ne serait - ce qu’en adressant un petit signe à Jack lui faisant comprendre qu’il était sur la bonne voie.

J(se rapprochant d’elle) : Sam…expliquez moi…

S(se retournant, en colère) : Vous expliquer QUOI ? !

J(ne comprenant pas) : Mais…votre réaction…enfin…je veux bien comprendre que j’ai pu vous mettre mal à l’aise, mais…

S(de plus en plus en colère) : Mais j’en ai assez d’être mal à l’aise et de rougir à chaque allusion que vous faites sans que ça aille plus loin entre nous ! Vous ne comprenez pas que j’en ai assez de vos promesses non tenues ? !

J(criant à son tour) : Vous savez très bien que s’il n’y avait pas ce foutu règlement, je…

S(sur le même ton) : Arrêtez de tout remettre sur le dos du règlement et…

Jack n’attendit pas qu’elle ait fini sa phrase ; il la plaqua contre le mur, maintenant ses poignets au dessus de sa tête avec ses mains, et sans attendre de voir sa réaction, il l’embrassa passionnément pendant de longues secondes. Lorsqu’il s’éloigna d’elle, gardant ses mains sur ses poignets, Sam garda les yeux fermés.

J(tout bas) : Au moins j’aurais réussi à vous calmer…pour le moment, on a une centaine de copies qui nous attendent…alors voilà ce que je vous propose : on les corrige et ensuite on parle de tout ça…

Sam acquiesça lentement, plongeant ses yeux dans ceux de Jack. Jamais on ne l’avait embrassée de la sorte et surtout…aussi longtemps. Ils s’installèrent silencieusement au bureau et reprirent ensemble la première copie que Sam avait commencé à corriger.

J : Bon…alors…les trois première ont l’air bonnes, mais…(relevant la tête vers Sam assise en face de lui)…On peut savoir ce que vous faites ?

Sam accrocha son regard et continua de faire remonter son pied nu le long de la chambre de son supérieur.

S : Il se trouve que nous devons rendre les copies demain à 17H00…franchement, vous ne pensez pas qu’on aura tout le temps de les corriger demain… ?

J : Carter ! Les élèves ont remarqué qu’il y avait quelque chose entre nous ce matin alors que ça n'est pas le cas…alors imaginez ce que ce sera demain si nous cédons ce soir !

Sam s’était levée et était venue s’asseoir sur le bureau juste devant Jack.

S(baissant la tête) : Je sais…je suis désolée…ça ne me ressemble pas…

Jack se leva à son tour et la prit dans ses bras ; il la berçait doucement.

J : Je sais que c’est dur…ça l’est pour moi aussi…

S(malicieuse) : Vous ne croyez pas que c’est encore plus dur du fait que nous soyons collés l’un à l’autre… ?

Jack se détacha doucement d’elle., emprisonnant ses mains dans les siennes.

S :Vous avez vraiment envie de corriger les copies ce soir ?

Jack planta son regard dans celui de Sam, tâchant de la convaincre de la nécessité de la tâche.

S : Vous trichez mon colonel…

J : Tiens donc ! Et pourquoi ça ? !

S : Parce que vous savez pertinemment que si vous me regardez comme ça je suis incapable de vous refuser quoi que ce soit…

 

Lendemain matin, chambre de Sam.

 

Sam se réveilla de bonne humeur : le baiser que lui avait donné Jack la veille et l’atmosphère dans laquelle s’était déroulée la correction lui avait mis du baume au cœur…et puis il y avait eu le ‘bonne nuit Sam’ et le baiser sur la joue…Jack l’avait presque plus troublée en l’embrassant ainsi que lors du premier baiser. La preuve : elle s’était levée à 10H30, ayant l’impression pour la première fois depuis longtemps d’être totalement reposée. Sam ne parvenait pas à quitter son lit : elle n’avait pas sommeil, mais elle voulait sans cesse se remémorer la soirée de la veille. Un doute l’envahit soudain : et si Jack avait tout oublié ? Et s’il ne voulait plus en parler ce matin ? Ou pire : et s’il l’évitait aujourd’hui et …

Elle fut tirée de ses pensées par la sonnerie de son portable. Elle se redressa, surprise, et décrocha.

S : Sam Carter !

? ? : Bonjour major…

S(d’un grand sourire) : mon colonel ?

J(malicieux) : Vous attendiez l’appel de quelqu’un d’autre peut-être… ?

S : Qui sait… ?

J : Je peux raccrocher si vous ne voulez pas louper l’appel de votre amant…

S : Il rappellera…d’où m’appelez-vous ?

J : D’un lieu…plutôt frustrant à vrai dire… ?

S : C’est-à-dire ?

J : Je suis dans le couloir devant votre porte…

Sam se leva d’un bond et alla ouvrir, encore en nuisette. Elle se retrouva face à Jack ; Sam s’appuya sur l’encadrement de la porte, tenant toujours son téléphone à son oreille. Elle accrocha le regard de Jack tenta de lire en lui ; quand elle fut sure de l’interprétation qu’elle avait fait du regard, elle murmura dans le téléphone.

S : Je crois que je vais vous laisser…

J(au téléphone également) : Pourquoi ça… ?

S(raccrochant) : Mon amant vient d’arriver…

Jack raccrocha également et s’approcha de Sam ; mais la jeune femme ne l’entendait pas ainsi : brusquant son colonel, elle l’embrassa aussi passionnément qu’il l’avait fait la veille. Jack se remit vite de l’assaut de son major et il commença à laisser courir ses mains sur le corps de Sam.

S(s’écartant) : ça ne serait pas raisonnable…les cadets pourraient voir que nos relations ont évoluées depuis hier…

J(l’embrassant dans le cou) : Croyez-moi, si nous ne faisons rien tout de suite, il le verrons encore plus…

S : Dans ce cas…

Après maints baisers plus passionnés les uns que les autres, la nuisette de Sam finit rapidement sur le sol.

 

Salle d’examens, 17H00.

 

Les élèves étaient à présent tous présents dans la salle ; Jack et Sam ne savaient pas qui des cadets ou d’eux étaient les plus nerveux. Ils avaient longuement parlé après leur moment d’intimité, et étaient à l’aise en tête à tête, mais ils ne savaient pas comment agir devant les autres, de peur que chacun de leur geste ne dévoile leur secret. L’heure de prendre la parole arriva pour Jack. Il s’installa à côté de Sam au bureau ; devant eux se dressait un tas de cent copies, classée par ordre alphabétique. Sur les cents personnes, seules 50 étaient prises et étaient admises à passer un autre examen. Jack et Sam rendaient les copies à tour de rôle, commentant celles qui devaient l’être.

J : Brenwood ! C’est pas mal…vous êtes pris mais sachez que le fait d’avancer quatre par quatre lors d’une mission n’est pas une faute !

Plusieurs personnes passèrent, subissant les sarcasmes de Jack et les remarques moins brusques de Sam.

S : Monroe ! Vous n’êtes pas pris…

M : Quoi ? ! Mais…

S : Cadet ! D’après vous, le fait de mettre une femme en première position est une grave erreur de stratégie ! Vous y croyez vraiment ? !

Le jeune homme ne répondit rien et retourna à sa place.

Tous les autres passèrent ; Sam fut heureuse de remettre elle même sa copie à Donald, qui fut reçu parmi les cinq meilleurs de la promotion.

 

19H00, hôtel, chambre de Jack.

 

Sam attendait son colonel, assise sur son lit ; celui-ci rentra dans la chambre avec un nouveau plateau repas.

S(l’enlaçant par derrière) : Alors…qu’est-ce que tu nous ramènes ?

J(soulevant le couvercle du plat) : devine…

S(souriant) : du poisson irlandais ! Dommage…j’avais une autre idée…

J(l’enlaçant à son tour) : Oh…et c’est meilleur que mon poisson… ?

S : A toi de voir !

Pour toute réponse, Jack l’embrassa passionnément. Sam se laissa aller à cette nouvelle vague de bonheur, oubliant tous les malheurs qu’elle avait vécu durant toutes ces années.

 

FIN !

Voilà…c’est un peu à l’eau de rose sur la fin…mais bon…un chti feedback siou plé ! !