Halloween

Auteur : Virginie

 

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

 

Résumé : Une bombe, une parade d’Halloween…

 

Genre : Principalement de la romance ; peut-être un peu d’aventure ; de l’humour.

 

Disclaimer : Rien ne m’appartient si ce n’est l’histoire. Le reste (personnages + trame de fond) sont à MGM, Gecko, …

 

Note 1 : Cette fanfic répond à un concours lancé sur le site http://sgangstrom.deep-ice.com. Le concours consiste en ceci : " Vous devez imaginer une Fanfic qui se déroule pendant la fête d'Halloween. Votre histoire ne doit pas durer plus d'une journée. Tous les personnages principaux de la série doivent faire partie du scénario (y compris Janet et Hammond). Toutes les catégories seront acceptées. "

 

Note 2 : Je me suis amusée à dessiner mes petites citrouilles moi-même…c’était juste pour le dire…dans quelques années, ça vaudra aussi cher que du Picasso !

 

ENJOY !

 

l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l

 

31 octobre 2003

 

Sam courait dans les rues de Washington, consciente qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps. Elle slalomait entre les monstres qui commençaient à envahir les rues de la ville, réglant sa foulée sur celle de l'homme qui courait à ses côtés. Il ne cessait de regarder sa montre. Au loin, ils entendaient les sirènes des voitures de police chargées d’établir un périmètre de sécurité et de faire évacuer les gens qui se trouvaient dans la zone dangereuse. La police était en retard ; certainement à cause des déviations dues aux travaux qui paralysaient la moitié de la ville. Elle commençait à être sérieusement essoufflée ; mais l’idée de ce qui pourrait se passer l’aidait à tenir. Ils tournèrent à l’angle de Gregory’s Street et se retrouvèrent dans une foule compacte de monstres, sorcières et autres démons. Ils durent ralentir la cadence pour ne pas bousculer trop de monde et bientôt, il leur fut impossible de songer à courir.

J : C’est pas vrai !

S : Mon colonel ! Il ne nous reste plus que vingt minutes !

J : Je sais Carter ! Je sais !

Le colonel se hissait aussi haut qu’il pouvait sur la pointe des pieds pour essayer d’apercevoir l’homme qu’ils pourchassaient. Un coup de coude de son major le fit redescendre ; elle lui indiqua une boutique sur le trottoir opposé, dans laquelle l’homme venait de s’engouffrer. Les deux soldats se précipitèrent de l’autre côté de la rue.

 

6 heures plus tôt.

 

Le général Hammond raccrocha son téléphone et fit appeler le major et le colonel. Il était nerveux et attendait impatiemment l’arrivée de ses deux officiers. Lorsqu’ils se présentèrent enfin à son bureau, il les pressa de s’asseoir et leur expliqua la situation.

H : Le Pentagone vient de me prévenir qu’un homme menace de contaminer des inconnus avec des symbiotes lors de la grande parade d’Halloween qui se déroulera ce soir à Washington.

J : Comment se peut-il qu’il possède des symbiotes ?

H : Il affirme les avoir dérobés lorsqu’il travaillait pour le compte de Meybourne. A 19H00, un immeuble sautera à proximité de la grande parade et profitant de l’agitation générale, il disséminera les symbiotes dans la foule.

S : A- t- on une idée de qui ça peut-être ?

H : La NSA enquête auprès des anciens associés de Meybourne. Mais on ne peut pas perdre de temps ; c’est pourquoi vous ferez tous les deux le parcours de la parade, pour essayer de localiser les symbiotes. Qui sait ? Ils sont peut-être à proximité de la bombe ?

J : Et Teal’c et Jonas ?

H : je vais les convoquer pour qu’ils aident la NSA dans ses recherches. Ils serviront de liens entre vous et la NSA. Vous partez immédiatement.

Jack et Sam le saluèrent et quittèrent le bureau.

 

Deux heures plus tard.

 

Une voiture s’arrêta à hauteur d’un magasin de jouets. Sam et Jack en descendirent et mirent leurs lunettes de soleil.

J : Alors ?

S : Rien…

J : C’est bien ce que je craignais.

Il sortit son téléphone et composa un numéro.

J : Teal’c ? Ici O’Neill. Ça avance de votre côté ?

T : Nous avons éliminé la plupart des suspects. Il en reste deux.

J : Vous avez leur adresse ?

T : Il y en a un qui réside à Washington même. J’envoie son adresse au major par mail.

J : Et pour l’autre ?

T : Il est en banlieue. Jonas Quinn et moi-même nous en occupons.

J : Bien. On se tient au courant.

Jack raccrocha et soupira. Il scruta les alentours et se retourna vers Carter.

J : Vous l’avez ?

S : Oui ! John Edwards habite à trois pâtés de maison d’ici.

Ils remontèrent en voiture et partirent en trombe vers la maison du dénommé John Edwards. Ils y furent rapidement et sonnèrent à plusieurs reprises. Ils n’eurent aucune réponse.

S : Mon colonel ?

J : ça n’était pas qu’une impression ?

S : Non. Je mettrais ma main à couper qu’il y a des symbiotes dans cette maison.

J : OK. Je passe par derrière. Vous, essayez d’entrer par ici.

Sam se mit au travail alors que Jack pénétrait par la porte vitrée derrière la maison.

 

********

 

Teal’c et Jonas arrêtèrent leur break devant une maison de banlieue. Ils se dirigèrent vers la porte d’entrée.

T : Je ressens une présence Goa’Uld dans cette maison.

Jo : Que fait-on ?

Teal’c ne répondit pas, se contentant de lever un doigt en l’air ; il semblait écouter ce qui se passait alentour.

Jo : Qu’est-ce que…?

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le jaffa s’élançait par-dessus la barrière qui le séparait du jardin. Jonas entendit des bruits de lutte, et bientôt, il vit apparaître Teal’c qui traînait un homme apparemment mal en point.

T : Appelez O’Neill, et dites-lui que nous avons trouvé le coupable.

Jonas s’exécuta pendant que Teal’c menottait l’homme et s’introduisait dans la maison à la recherche des symbiotes.

Jo : Jack, c’est Jonas ! Nous avons trouvé l’homme qui menaçait Washington.

J : Quoi ? ! C’est impossible ! Carter et moi venons de nous introduire chez lui ! Il vient de nous filer entre les mains !

Jo : Vous avez trouvé des symbiotes ?

J : Non. Mais il semble en porter un lui-même.

Teal’c revint à ce moment, et fit comprendre à Jonas qu’il avait éliminé les symbiotes.

Jo : Nous avons trouvé des symbiotes chez Adam Parker. Teal’c les a exterminés.

J : Bon apparemment ils se sont alliés. Le vôtre semblait s’occuper des symbiotes et le nôtre de la bombe. Il nous reste voyons…quatre heures. Amenez votre suspect à l’entrepôt qui nous sert de Q.G et cuisinez le pour trouver l’immeuble où la bombe est cachée. On vous rejoint.

Jack remonta dans la voiture où Sam terminait un café. Il mit le contact et partit en direction de l’entrepôt.

S : Alors ?

J : Ils l’ont.

S : Quoi ?

J : Il se trouve que notre ami a un petit copain avec qui il a prévu de tout faire sauter.

S : Et dire que je devais aller à la parade d’Halloween à Colorado Spring avec mes neveux !

Jack sourit.

J : Votre déguisement ?

S : Mon treillis…

J : Original !

S : Vous voulez venir ?

J : Vous voulez dire s’ils ne font pas tout sauter avant.

Sam sourit malgré la situation.

S : Nous y arriverons.

J : Je n’en doute pas !

Il se gara sur le parking de l’entrepôt et tous deux pénétrèrent dans une pièce sombre. Teal’c et Jonas se tenaient devant un homme attaché à une chaise.

J : Alors ?

T : Il n’a rien dit pour le moment.

S : Peut-être peut-on employer un sérum de vérité ?

Jo : J’y ai déjà pensé mais Teal’c pense que ça ne servirait à rien.

S : Et bien il y a un autre moyen…Jonas, apportez-moi de la morphine…

Le Kelownian s’exécuta et Carter injecta la morphine à l’homme.

S : Je viens de vous injecter un poison mortel…

Homme (souriant méchamment) : ça ne me fera rien !

S : Le poison normal non. Mais celui –ci a été modifié à l’aide de Naquadah…

H : Vous bluffez !

S : Vous allez commencer à vous sentir fatigué, très fatigué…Soit vous nous dites ce que nous voulons savoir, soit vous mourrez !

H : Plutôt mourir !

Les yeux de l’homme s’illuminèrent et il tomba inconscient.

J : c’est pas vrai ! Un serpent kamikaze !

Sam se dirigea vers l’homme et prit son pouls.

S : Son pouls est très faible, mais il vit.

J : Bon Teal’c, Jonas, vous appelez le doc qu’elle vienne au plus vite et essaie de nous le réveiller ; vous faites un rapport à Hammond et prévenez la police pour qu’elle installe un périmètre de sécurité autour de la parade. Faites évacuer la zone et prévenez-moi dès que le doc arrive. Il nous reste trois heures et demie et elle devrait être là d’ici une heure et demi.

S : Et nous, que fait-on ?

J : On refait le parcours. Il sait qu’on est à sa recherche et il est probablement retourné près de la bombe.

Sam approuva en hochant la tête et sortit du hangar. Jack allait faire de même, mais il se retourna et regarda l’homme toujours assis sur la chaise et inconscient.

J : Teal’c ! Gardez un œil sur lui.

Le jaffa hocha la tête et se mit debout près de l’homme. Pendant ce temps, Jonas téléphonait au SG-C. Jack sortit et se mit au volant.

 

Jo : Général Hammond, ici Jonas Quinn !

H : L’affaire avance ?

Jo : Il faudrait d’abord que vous nous envoyiez le docteur Frasier.

H : Mais…

Jo : Au plus vite monsieur…

H : Bien, je la fais appeler immédiatement. (Un instant après) Pouvez –vous me dire ce qui se passe à la fin ?

Jonas lui expliqua dans les moindres détails ce qui était arrivé. Hammond lui annonça qu’il arrivait immédiatement.

*******

Deux heures plus tard.

 

Jack descendit de la voiture, son téléphone à l’oreille.

J : Non, toujours rien mon général. Et Janet ?

H : Le docteur Frasier est en train de l’ausculter. Elle pense qu’en lui injectant une dose bien précise de morphine, l’hôte pourra prendre le dessus sur la larve et nous révéler le lieu dans lequel la bombe est cachée.

J : Espérons que ça se fera vite !

Dans le hangar, Hammond soupira en regardant Janet s’affairer autour de son ‘patient’. Il raccrocha le téléphone et alla aux nouvelles auprès du doc.

H : Alors ?

Jan : Eh bien j’ai réussi à calculer qu’elle dose je devais lui injecter, mais il faut que j’attende qu’il soit à peu près rétabli pour la lui injecter…ou nous risquons de le perdre totalement.

H : Et ça prendra combien de temps ?

Jan : D’après son état actuel, je dirais…une demi-heure…

Hammond hocha la tête et s’éloigna. Janet quant à elle vérifia une nouvelle fois les constantes de l’homme.

 

Dans les rues de Washington, Sam et Jack arpentaient les trottoirs à la recherche de l’autre Goa’Uld.

S : Il ne nous reste que cinquante minutes et nous n’avons pas la moindre piste !

Jack s’arrêta soudain.

J : Bon, procédons par élimination…si vous étiez un Goa’Uld mégalomane et que vous vouliez répandre le chaos dans une ville, où vous cacheriez-vous ?

S : Eh bien…dans un gratte-ciel j’imagine…

Jack grimaça et regarda autour de lui les hauts immeubles qui les entouraient.

J : On n’est pas sortis de l’auberge !

Sam soupira et se remit en marche. Jack fit de même, et ils continuèrent à marcher ainsi une dizaine de minutes. Sam agrippa vivement le bras de Jack.

S : Vous sentez ?

J : Oui…c’est de plus en plus fort…il doit approcher.

S : Oui mais il y a fort à parier que lui aussi sent notre présence…

Les deux soldats observèrent les alentours afin de repérer leur suspect. Jack aperçut un homme qui en les voyant, s’enfuit. Il le prit en chasse et Sam se mit en route quelques secondes après son colonel.

 

Hangar, 10 minutes plus tard.

 

Hammond se dirigea, l’air soucieux, vers le docteur Frasier. Celle –ci était en train de préparer la seringue hypodermique ; Teal’c et Jonas étaient présents dans la pièce.

H : Docteur ?

Jan : On va y aller…il n’y a plus qu’à espérer que ça marche…

Elle se dirigea vers son patient et lui injecta la morphine en intraveineuse. Ils attendirent quelques secondes que le produit fasse effet. Bientôt, une faible lueur passa dans les yeux de l’homme, qui fut bientôt remplacé par un regard apeuré.

H : Que se passe-t-il ?

Jan : Calmez-vous, nous sommes là pour vous aider.

Homme : Où est passé le démon ?

Jan : Nous l’avons mis hors d’état de nuire pour un instant. Nous avons besoin d’un renseignement qui pourrait sauver la vie de milliers d’innocents.

Homme(faiblissant) : Que…que voulez-vous savoir ?

Jan : Le complice du démon qui est en vous a placé une bombe dans un immeuble de Washington. Lequel ?

Homme(de plus en plus faible) : le…boulevard…principal…immeuble…ver…

Les yeux de l’homme s’illuminèrent et son rythme cardiaque devint nul.

Jan(s’affolant) : On le perd !

Elle tenta de le ranimer, mais elle ne parvint pas à le faire revenir. Jonas se chargea de téléphoner à Carter et O’Neill.

 

*******

 

Rues de Washington, même instant.

 

Sam courait dans les rues de Washington, consciente qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps. Elle slalomait entre les monstres qui commençaient à envahir les rues de la ville, réglant sa foulée sur celle de l'homme qui courait à ses côtés. Il ne cessait de regarder sa montre. Au loin, ils entendaient les sirènes des voitures de police chargées d’établir un périmètre de sécurité et de faire évacuer les gens qui se trouvaient dans la zone dangereuse. La police était en retard ; certainement à cause des déviations dues aux travaux qui paralysaient la moitié de la ville. Elle commençait à être sérieusement essoufflée ; mais l’idée de ce qui pourrait se passer l’aidait à tenir. Ils tournèrent à l’angle de Gregory’s Street et se retrouvèrent dans une foule compacte de monstres, sorcières et autres démons. Ils durent ralentir la cadence pour ne pas bousculer trop de monde et bientôt, il leur fut impossible de songer à courir.

J : C’est pas vrai !

S : Mon colonel ! Il ne nous reste plus que vingt minutes !

J : Je sais Carter ! Je sais !

Le colonel se hissait aussi haut qu’il pouvait sur la pointe des pieds pour essayer d’apercevoir l’homme qu’ils pourchassaient. Un coup de coude de son major le fit redescendre ; elle lui indiqua une boutique sur le trottoir opposé, dans laquelle l’homme venait de s’engouffrer. Les deux soldats se précipitèrent de l’autre côté de la rue. Les deux soldats s’engouffrèrent à leur tour dans la boutique. Elle était vide et ils n’eurent pas de mal à rejoindre l’homme, qui était pris au piège dans une cour intérieure.

J : Rendez-vous ! Vous n’avez plus aucune chance !

Homme : jamais !

J : Carter, zattez- le !

Sam s’exécuta et l’homme s’écroula. Il se releva difficilement et fit face aux deux soldats.

Homme : D’ici moins de vingt minutes, des milliers d’innocents vont mourir !

Il éclata d’un rire sadique, ses yeux s’illuminèrent et il s’écroula. Sam se précipita vers lui et prit son pouls.

S : Il est mort.

J : Quoi ? !

Ils sortirent de la boutique et Jack tapa dans l’essieu d’une voiture. Son téléphone sonna.

J : O’Neill !

Jo : Jack, ici Jonas ! Le nôtre a parlé. Il a dit que la bombe était cachée dans un immeuble en verre sur le boulevard ! Il a dit : le boulevard…principal…immeuble…ver…

J : En verre ? ! Vous savez combien il y a d’immeubles en verres sur le boulevard ? !Demandez-lui davantage de renseignements !

Jo : Il est mort…

Jack raccrocha, en colère.

S : Un immeuble en verre ? !

Le colonel soupira et commença à avancer dans la foule. Sam leva machinalement les yeux et se figea.

S : Mon colonel…je crois que j’ai trouvé…

Elle lui désigna du doigt un immeuble de couleur verte.

J : Jonas a parlé d’un immeuble en verre…

S : ou d’un immeuble vert…

Jack acquiesça et ils se dirigèrent vers le lieu dit. L’immeuble était désert. Sam et Jack, instinctivement, montèrent sur le toit. Ils en firent le tour et finirent par trouver la bombe.

J : wouah…fabrication artisanale…ça va être dur…

S : Commençons par ouvrir le couvercle…

J : Carter…je préférerais que vous sortiez de l’immeuble…

S : Quoi ? ! Hors de question !

J : Carter, ne discutez pas c’est un ordre !

S : Vous aurez sûrement besoin de mes connaissances pour la désamorcer !

J : J’ai fait partie des Black OPS Carter ! J’ai fait ça plus d’une fois !

S : Ecoutez-moi bien mon colonel ! Il est hors de question que je vous laisse seul face à cette bombe ! Est-ce que c’est bien compris ? !

Jack soupira et ouvrit le couvercle. Le décompte annonçait qu’il leur restait dix minutes pour désamorcer la bombe. Un enchevêtrement de fils dont un bleu et un jaune composait le cœur de la machine. Jack et Sam analysèrent chacun la situation.

S : D’après ce que je vois, il y a une sorte de détecteur qui accélérera le compte à rebours si l’on coupe n’importe lequel de ces fils…

J : C’est la première fois que je vois ça…

S : Il va falloir faire diversion…le détecteur doit fonctionner par contact…s’il ne reçoit pas la même charge électrique à chaque instant…boum…

Jack grimaça.

J : Vous avez une idée ?

Sam regarda autour d’elle, cherchant une idée. Elle laissa son regard se poser sur la veste de son colonel.

S : Mais bien sûr…

J : Carter ?

S : Donnez-moi votre radio…

J : Ma radio ?

S : 7 Minutes mon colonel !

Jack la lui tendit et Sam commença à la démonter. Elle dessouda un fil à une extrémité, tout en le laissant branché à l’autre. De la rue montaient les bruits de la parade qui commençait quelques rues plus loin.

S : Dans ce genre de bombes à douze fils, 11 sont mortels…

Jack la regarda en ouvrant la bouche.

S : Je me documente !

Jack secoua la tête et reporta son regard sur la bombe ; plus que cinq minutes.

S : La question est : lequel dois-je couper ?

J : Je n’ai jamais aimé le jaune…

Sam approcha une petite pince du fil, mais Jack l’arrêta.

J : Carter, descendez…J’ai compris le processus et je peux me débrouiller seul.

Sam le fixa avec de grands yeux.

S : Je vous ai déjà dit que…

J : CARTER ! Il est fort possible que cette bombe explose ! Alors pour le bien du projet et le vôtre, je vous conseille de m’obéir et de descendre immédiatement !

Sam le regarda, les larmes aux yeux, mais ne lui obéit pas.

J : Alors au moins, laissez moi couper le fil à votre place.

Le major s’écarta et tendit la pince à Jack. Il s’en saisit. Trois minutes…le bleu, le jaune…le jaune, le bleu…choix cornélien…les autres étaient tous rouges…sûrement de simples liaisons…le bleu, le jaune…retour au problème principal…Il regarda son major ; elle le regardait en retour avec de grands yeux…bleus…il fallait couper le jaune…Il prit une profonde inspiration et coupa le fil jaune en le remplaçant par celui de la radio. Le compte à rebours s’arrêta. Jack et Sam soufflèrent et fermèrent les yeux.

 

*******

 

Avion de retour vers la base de Cheyenne Mountain.

 

H : Major, colonel, mes félicitations ! L’équipe de déminage m’a dit que vous aviez fait un travail de professionnel…mais qu’est-ce qui vous a donné l’idée de couper le fil bleu ?

Jack fixa son major quelques secondes.

J : Une intuition…

Sam sourit et se cala dans son siège.

 

L’avion atterri une heure plus tard. Après un bref debriefing, chacun eut quartier libre. Jack alla retrouver Sam dans son labo.

J : Vous avez des projets pour ce soir ?

S : Souvenez vous…la parade d’Halloween…ça vous tente toujours ?

J : Je n’ai jamais rien promis !

S : Vous aviez dit que vous viendriez si tout ne sautait pas !

Jack sourit et lui dit qu’elle avait raison. Il accepta donc et tous deux se mirent en route, avec pour seul costume leur treillis.

*********

 

Les enfants avaient l’air de bien s’amuser…les enfants ! Jack croyait rêver…il se retrouvait en plein milieu d’une fête d’Halloween avec son major et deux enfants qui lui tournaient autour sans cesse et riaient. Sam aussi avait l’air heureuse. Ils laissèrent les enfants dans une sorte de garderie dans laquelle de multiples activités étaient proposées.

J : Rude journée…

S : On peut dire ça…

Ils marchaient à travers une foule compacte de gens déguisés en monstres et en squelette.

J : ça vous dirait qu’on s’éloigne un peu de …tout ça…  ?

Sam acquiesça et ils arrivèrent dans une ruelle déserte et silencieuse.

J : Pour cet après midi…

S : Je n’aurais jamais dû vous répondre…je suis désolée…

J : Non…ne vous excusez pas…c’est juste que…j’aurais probablement coupé le jaune si vous n’étiez pas restée, alors…merci de m’avoir désobéi.

Sam se plaça face à lui et prit une profonde inspiration.

S : Mon colonel, je vous suis reconnaissante de veiller sur moi et de vouloir me protéger, mais…il faut que vous compreniez que je ne vous aurais jamais laissé seul là-haut, tout seul.

Jack baisa la tête et sourit.

J : Je le sais…

S : Mais ce que vous ne savez pas, c’est pourquoi…

Jack releva la tête, l’interrogeant du regard.

S : eh bien…enfin…en gros, j’aurais préféré mourir que de vous perdre…voilà, je l’ai dit…les enfants nous attendent.

Elle commença à partir mais Jack la retint par le bras.

J : ça a un air de déjà vu vous ne trouvez pas ? !

S : Eh bien pas tout à fait si l’on considère que la dernière fois c’est vous qui l’avez dit et que…

Elle fut interrompue par les lèvres de son colonel qui se posaient sur les siennes ; leur timide baiser se transforma en quelque chose de passionnel. Jack y mit fin et la regarda en souriant.

J : Les enfants nous attendent…

Sam lui sourit à son tour. Jack lui prit la main et ils partirent tous les deux dans la foule des sorcières et des monstres.

 

FIN !