I do it, cose…

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé : Sam se sent blessée par l’étrange comportement de Jack.

Genre : Romance.

Spoiler : épisodes ship.

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc

Note : me revoilou ! Bon g le BAC qui commence dans 4 jour (oraux de latin et grec…dur dur ! !) mais bon…j’avais envie d’écrire cette ff…

Bonne lecture

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Sam gara sa voiture dans l’allée ; il faisait plutôt chaud, même pour un mois de juin ; elle regrettait presque d’être en vacances : l’air climatisé de la base lui manquait cruellement. Il était 19H00, mais la température ne semblait pas vouloir perdre le moindre degré celsius. Elle descendit de voiture et réajusta ses lunettes de soleil en regardant les personnes présentes dans le jardin en face d’elle. Il n’y avait devant la maison qu’une voiture : Janet devait avoir emmené Teal’c et Jonas. Sam s’avança vers la porte de la maison et sonna. Quelques minutes plus tard, le colonel Jack O’Neill vint lui ouvrir ; il sembla la dévorer des yeux quelques minutes, lui sourit et finalement l’invita à entrer. La maison était une fournaise : il y faisait presque plus chaud que dehors.

J : Je suis désolé, la clim est tombée en passe il y a deux jours…vous voyez ce que votre pauvre colonel endure !

Sam lui répondit par un sourire et se dirigea à sa suite vers le jardin où elle salua ses amis de SG-1. Peu de temps après, la sonnette de la porte se fit entendre, et près d’une demi-heure après, la moitié de la base Cheyenne Mountain était présente. Tout le monde semblait plutôt bien s’amuser, mais Sam avait l’air morose : Jack semblait l’éviter ; ils se croisaient dans la maison comme deux parfaits inconnus. Elle ne comprenait pas…après ce qu’il lui avait dit, elle aurait pensé que les choses changeraient, mais apparemment…

 

Flash-back, 2 jours auparavant.

 

SG-1 revenait d’une mission plutôt calme et ils furent tous surpris lorsque, pendant le brieffing, le général leur annonça qu’ils étaient en vacances pour une durée indéterminée.

J : Mon général, vous vous sentez bien ?

H : Laissez moi vous expliquer colonel. L’état major pense qu’il est temps de rendre le projet ‘porte des étoiles’ publique. Quand ça sera fait, nous avons pour projet d’intégrer au projet des équipes de toutes nationalités, c’est pourquoi nous allons en recevoir quelques unes ces jours ci. Comme la base n’est pas adaptée à recevoir tant de monde, certaines de nos équipes, par roulement, seront en vacances, mais devront pouvoir être contactées à tout moment.

Jo : Nous ne pourront pas travailler sur nos recherches en cours ? Et si les Goa’Uld attaquent, et…

H : Du calme docteur Quinn ! Certaines équipes du SG-C seront toujours sur place. Pour ce qui est de vos recherches, (à Sam) je crains que vous ne deviez vous en passer pour un temps major…mais vous docteur, comme vous résidez à la base…

J : Donc, on est en vacances…

H : Tout à fait colonel ! Avant que vous ne partiez, je voudrais vous remettre ceci.

Il leur tendit à tous un livre de taille impressionnante.

S : Qu’est-ce que c’est mon général ?

H : Le règlement du SG-C.

J : Depuis quand a-t-on un règlement différent de celui de l’USAF ?

H : En vu de notre projet multinational, il a bien fallu que nous remanions le règlement vis-à-vis des règlements des autres armées. Sachez cependant que c’est un régime spécial ne s’appliquant qu’au SG-C ! Vous pouvez disposer !

J : Juste une question mon général…quand ce règlement s’appliquera-t-il ?

H : Dès que les équipes étrangères intégreront la base colonel !

Jo : C’est - à dire ?

H : Dès demain !

 

Soirée, labo de Sam.

 

Jack arrivait au labo de son major, l’air plus décontracté que d’habitude. Il entra sans frapper, mais Sam l’avait visiblement entendu.

S : Mon colonel ?Que faites vous ici ?

J : Je n’ai pas le droit de rendre visite à mon major préféré ?

Sam le sonda quelques instants.

S : Pourquoi affichez vous ce sourire ?

J : Quel sourire ?

S : Celui que vous aviez juste après votre dernière boucle temporelle…

J(feignant l’ignorance) : Je ne vois pas duquel vous parlez…

S : Celui qui veut dire : j’ai enfin obtenu ce que je voulais depuis longtemps…

J : Vous vous trompez major…(désignant le règlement traînant sur le bord du bureau) : Vous l’avez lu ?

Sam fit signe que non, troublée par le fait que son colonel se rapproche de plus en plus d’elle.

J : Vous avez tort, il y a des choses très intéressantes dedans…

S : Comme ?

J : Comme celle-ci…

Il mit sa main derrière sa nuque et l’embrassa passionnément.

J(finissant sa phrase) :…et le fait qu’à partir de demain je pourrais le faire à tout moment…si vous êtes d’accord…

Sam en répodi

 

Fin du flash-back.

 

Les choses s’étaient arrêtées là ; elle avait reçu le lendemain une invitation disant que Jack organisait une fête le jour suivant, pour célébrer le changement qu’allait subir le SG-C.

Sam sortit de ses pensées et regarda autour d’elle ; Janet était en grande discussion avec Jonas, et Jack semblait bien rire avec un groupe de jeunes femmes appartenant à diverses équipes. Teal’c se tenait près d’elle et semblait contempler la scène.

S : Alors Teal’c, qu’allez vous faire de vos vacances ?

T : Je vais certainement aller sur le site alpha pour voir mon fils major.

S : Oh…vous le saluerez de ma part…

Teal’c inclina la tête et reprit sa contemplation de l’assistance. Le cœur de Sam se serra lorsque Jack vint vers elle ; il lui adressa à peine un sourire et se servit un verre. Il s’adossa au bar, tout comme Sam l’était, et but lentement. Les première notes d’un slow s’élevèrent dans l’assemblée et Sam crut défaillir quand elle vit Jack se tourner vers sa voisine de droite pour lui demander de lui accorder cette danse. La jeune femme accepta, et tous deux s’enlacèrent. C’en fut trop pour Sam qui décida de rentrer se rafraîchir un peu dans la salle de bain. S’assurant qu’elle était seule, elle s’enferma dans la pièce et s’adossa au mur, se laissant glisser jusqu’à se retrouver assise. Elle se laissa aller à son chagrin et ne cessait de ressasser le baiser qu’ils s’étaient échangés et ce qu’il se passait depuis le début de la soirée. Il ne lui avait presque pas parlé, encore moins adressé un regard et ça lui faisait mal. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui saute au cou, et elle comprenait qu’organiser ce genre de soirée devait être plutôt prenant, mais qu’il en invite une autre à danser sous ses yeux… ! On frappa à la porte. Sam se releva, marmonna qu’elle n’en n’avait plus que pour deux minutes, se recomposa un visage et sortit de la salle de bain.

Elle tomba nez- à- nez avec Jack.

J : Carter ! Vous squattez ma salle de bain ? !

S : Désolée colonel, j’avais besoin de me rafraîchir !

J (déçu qu’elle ne réponde pas à son humour): Oh…

S : Je…je crois que je vais partir…

J : Déjà ? ! Mais…

S : Je ne me sens pas très bien…

Jack la regarda, déçu ; Sam en fut touchée.

J : Bien…je vous raccompagne ?

S : Non, je suis venue en voiture…je pense que ça ira…

J : Vous êtes sûre ? Vous ne voulez pas monter vous reposer ?

Sam tiqua ; s’il s’inquiétait autant, c’est qu’elle avait dû faire fausse route depuis le début…

S : je ne voudrais pas vous envahir mon colonel…

J : Vous savez bien que vous ne m’envahirez jamais Sam…

La jeune femme baissa la tête et sembla réfléchir quelques instants.

J : Voilà ce qu’on va faire : Vous revenez avec moi dans le jardin, vous vous asseyez, vous mangez, et si ça ne va pas mieux, vous allez vous reposer dans ma chambre…ok ?

Sam acquiesça et suivit Jack. Mais dès qu’elle fut dans le jardin, elle le vit se diriger vers plusieurs groupes et la délaisser complètement. Elle resta encore un peu puis alla à l’étage pour essayer de trouver le sommeil.

 

Lendemain matin.

 

Sam ouvrit lentement les yeux et se remémora les événement de la veille. Elle grimaça lorsqu’elle tourna la tête : la lumière du jour l’aveuglait. Elle finit par se lever et descendit dans la cuisine ;en passant par le salon, elle fut étonnée de ne pas y trouver son colonel.

Elle s’assit et attendit que la cafetière ait fini son travail pour enfin pouvoir se réveiller grâce au café. En parcourant la pièce des yeux, elle découvrit une enveloppe posée sur un guéridon. Posant son bol presque vide, elle se dirigea vers la lettre et fut surprise de découvrir qu’elle était pour elle. Elle l’ouvrit et parcourut les lignes des yeux.

 

Chère Sam,

Je me doute bien que mon comportement d’hier soir t’a choquée, et que tu as voulu partir à cause de ça… Je n’ai aucune excuse valable, si ce n’est la peur…J’ai peur de commencer une nouvelle histoire. Tu vas sans doute trouver que ça va un peu en contradiction avec mon attitude d’il y a deux jours à la base, mais il y a deux jours, nous n’étions que tous les deux, tu me faisais ton sourire si spécial… Que te dire de plus ? Qu’hier soir, je n’ai pas voulu commencer notre histoire devant tant de témoins, que je me suis monté un film après notre baiser, en me disant que si tu ne m’avais pas répondu que tu voulais que je t’embrasse tous les jours, c’est parce que tu ne le voulais pas… ? La vérité, Sam, c’est que j’ai fait ça parce que je ne sais plus où j’en suis. J’ai peur de ne pas arriver à te donner la vie dont tu rêves. J’y ai souvent réfléchi, et maintenant que nous pouvons être ensemble, il me semble plus qu’évident qu’effectivement, tu mérites mieux que moi.

D’un autre côté, le fait que mon comportement d’hier soir t’ait mis dans tous tes états me rassure… Il est plus de 3H00 du matin et je viens d’aller te voir. J’ai eu envie de me coucher près de toi ;mais je n‘ai pas voulu m’imposer comme je l’ai fait dans ton labo.

C’est pourquoi je te laisse le choix Sam. Je vais partir tôt ce matin à mon chalet. Si tu me donnes une chance, rejoins moi...aujourd’hui, demain, dans trois jours si tu veux…Prends le temps de réfléchir… Si je ne t’ai pas vue à la fi de mes vacances, j’aurai compris le message et je m’effacerai de ta vie comme j’y suis apparu. Ma lettre de démission est sur le bureau du général et il n’attend qu’un appel de ma part pour la mettre à exécution.

Je ne sais comment finir cette lettre, par un au revoir ou un adieu…Sache que quel que soit ton choix, je t’aimerai toujours Sam. N’ai pas peur de partir loin de moi : ton souvenir est déjà un cadeau merveilleux.

Jack.

 

Sam ferma les yeux, bouleversée ; il s’agissait sans doute de la plus belle déclaration qu’on lui ait jamais faite. Elle s’habilla en vitesse, attrapa ses clefs de voiture et partit en direction du chalet de son supérieur;  elle pesta contre le manque de pancartes indiquant les lieux et perdit quelques heures à tourner. Quand enfin elle arriva, son cœur battait la chamade. Elle gara sa voiture à côté de celle de son colonel et en descendit, regardant alentour. Elle ne le vit pas à l’extérieur de la maison ; elle se dirigea donc à grands pas et frappa à la porte. Jack vint lui ouvrir après quelques minutes, vêtu d’un simple caleçon, et d’un T-shirt. Il s’arrêta en voyant son major.

J : Déjà ?

S : Je n’avais pas besoin de réfléchir pour savoir ce que je voulais…

Il l’invita à entrer et la dévisagea.

J : Tu es sûre… ?

Sam ne répondit pas et l’embrassa tendrement. Jack la sera contre lui et prolongea le baiser. Plus rien maintenant ne pourrait se mettre sur leur route…

 

FIN

 

C’est très court, mais je ne pense pas que ça mérite d’être plus long ! Un ch’ti feedback pour cette ch’tite histoire ?…