I just don’t understand.(1)

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : Aventure et romance S/J.

Résumé : Sam démissionne de l’armée pour pouvoir vivre une idylle avec le commandant de SG-7.

Spoiler : Tous les épisodes frustrants pour les shippers ! !

Disclaimer : Les personnages et le fond de l’histoire ne m’appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l’histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff…je les fais par pur plaisir pour une série que j’adore.

Note :Je me lance à l’aveuglette ! A vrai dire, j’ai déjà écris sur papier une première version de cette histoire, mais je ne compte pas taper tout à fait la même chose. J’espère que ça vous plaira…pour une fois, c’est Sam qui va avoir la vedette.

Note2 :Snifffff ! J’ai eu qu’un seul feedback pour la dernière partie de ma dernière ff ! ! En un sens, je comprends vu que ceux qui m’avaient déjà écrit pour les deux premières parties avaient sûrement pas grand chose de neuf à me dire…merci donc à la seule personne qui m’en a envoyé un ! !

Note3 : Ce fanfic est le premier de deux suivants ; en fait, au début il s’agissait d’une grosse fanfiction que j’ai préféré diviser en épisode pour que vous puissiez la lire en plusieurs fois en ayant des coupures bien placées dans l’ensemble de la fanfic. Voilà ! !

Note4 : J’ai plus beaucoup de temps internet, c’est pourquoi certaines personnes m’ont écrit et n’ont pas reçu de réponse de ma part ; de plus, je n’ai pas pu réécrire à certaines personnes avec qui je dois faire une ff (n’est-ce pas Jmalkshur ^_^) ou encore à d’autres qui m’ont donné des idées de ff et que j’ai besoin de joindre avant de commencer à les écrire…voilà, normalement, le 21/02/03 j’aurai à nouveau assez de temps pour faire exploser les boîtes e-mails, alors…patience ! ! (j’oublie de dire que g pas pu envoyer de feedbacks, mais je me rattraperai ! !)

 

Début :18/01/03.

Fin de la trilogie :12/02/03.

 

 

BONNE LECTURE ! !

 

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b 1. b

 

SG-C salle des commandes.

 

L’alarme retentissait dans la base : la porte des étoiles avait été activée de l’extérieur alors qu’aucune arrivée n’était prévue pour le moment. Le général Hammond, comme à chaque fois que la porte était ouverte, arriva dans la salle des commandes.

H : Un code sergent ?

S : Toujours pas mon général !

H : Maintenez l’iris fermée !

Le général regardait la porte avec anxiété ; trois de ses équipes étaient off-world, dont SG-1. A chaque fois qu’aucun code ne parvenait à la base, le général craignait qu’il ne s’agisse d’une de ses équipes ayant perdu le bracelet permettant leur identification. Il se rassurait comme il pouvait, se disant que ses soldats, s’ils avaient effectivement perdu leurs bracelets, iraient sur la planète Tok’ra, et de là pourraient rentrer sans risquer de s’écraser contre l’iris. Il fut sorti de ses pensées par le son d’un corps s’écrasant contre l’iris. Son visage perdit toute couleur quand il en entendit trois autres. Le vortex se désactiva.

S : Monsieur…j’ai pu identifier la planète d’où la porte a été activée. Il s’agit de P5C991.

H : La planète où est partie SG-1 ce matin ?

S : Oui monsieur.

Le général partit vers son bureau ; il avait du mal à réaliser. Son équipe phare ne pouvait avoir disparu comme ça…pas par sa faute et pas aussi bêtement. Ils s’étaient battus contre de cruels Goa’Uld, avaient été torturés, on leur avait fait des lavages de cerveau et tant d’autres choses encore ! Mais ils étaient toujours revenus vivants. Leur mission aurait dû bien se passer. C’était une mission de routine , ni plus ni moins. Il repensait encore à la tête que Jack avait fait lorsqu’il le lui avait annoncé.

 

FLASH-BACK.

J : Vous voulez dire qu’on n’aura même pas une seule tête de serpent à tuer ?

H : Non colonel ! Votre équipe a besoin de se reposer un peu et j’avais besoin de quelqu’un pour déterminer si P5C991 peut accueillir un site gamma.

J : Donc….c’est : expériences, fouilles ; fouilles, expériences…

H : Et repérage du terrain colonel ! Vous aurez ainsi de quoi vous occuper !

FIN DU FLASH BACK

 

Hammond avait un léger sourire sur les lèvres ; il repensait à chacun des membres de SG-1. Le colonel, qui malgré ses airs grognon, s'était dévoué corps et âme au projet ; le docteur Jackson, qui avait énormément perdu ; Teal’c, qui avait eu le courage de rejoindre leur cause, en renonçant à tout ce qu’on lui avait appris sur les Goa’Uld depuis son plus jeune âge, risquant son honneur pour suivre des étrangers ; et enfin le major Carter, l’une des femmes les plus fortes qu’il avait jamais connue, qui avait sacrifié bien plus qu’elle n’aurait dû en intégrant le programme Stargate. Cette dernière pensée lui rappela qu’il lui faudrait prévenir Jacob. Le téléphone sonna.

H : Hammond !

… :…

H(se levant d’un bond) : J’arrive immédiatement ! Ouvrez l’iris surtout !

Le général sortit en trombe de son bureau et se dirigea en salle des commandes.

H : Alors ?

S : Pour l’instant nous n’avons que le code. Aucun contact radio n’a pu être établi.

H(au micro) : Tenez vous prêt à tirer !

Tous fixaient la porte, anxieux. Peu de temps après la première ouverture, la porte avait été ré- enclenchée. Mais, à la différence de la première fois, le code de SG-1 était parvenu à la base. Hammond préférait cependant rester prudent : il se pouvait que les Goa’uld ou tout autre ennemi habitant la planète ait volé le bracelet et, d’une façon ou d’une autre, ait obtenu le code. L’attente dura deux longues minutes. Enfin, Daniel arriva sur la passerelle, suivi de peu de Teal’c et Sam, puis enfin de Jack qui arrivait de dos, pointant son arme vers l’iris.

J(criant) : FERMEZ L’IRIS !

Le sergent s’exécuta, et peu de temps après, on entendit une dizaine d’impacts. Le vortex se referma.

H(une mine de soulagement sur le visage) : Heureux de vous revoir SG-1 ! Allez à l’infirmerie ! Debriefing dans une heure !

Jack mima un salut et se dirigea vers l’infirmerie, en commençant à taquiner Daniel sur un sujet quelconque. Sam les suivait, tout sourire. Teal’c, stoïque au milieu de la pièce, regardait la scène en levant un sourcil.

A : Monsieur…

Hammond sortit de ses pensée et se tourna vers l’airman qui lui parlait.

A : Le secrétaire d’état vient d’appeler. Il voudrait que vous le contactiez dès que possible.

H : Merci airman !

Il se dirigea vers son bureau, soulagé. Il s’assit dans son fauteuil, contempla quelques instant le téléphone, puis, soupirant, il composa le numéro du secrétaire d’Etat.

 

Infirmerie.

 

J : Et moi je vous répète que je n’ai même pas une seule petite égratignure, alors je ne vois pas pourquoi vous me feriez une prise de sang.

Jan : COLONEL ! Pour la dernière fois, c’est le règlement ! Alors taisez-vous et baisez votre pantalon, une infirmière arrive.

Janet tira le rideau de séparation et s’approcha de Sam.

Jan : Je ne sais pas comment vous faites pour le supporter !

J(de derrière le rideau) : C’est parce qu’ELLE, elle ne me fait pas de prise de sang ! AIIE !(à l’infirmière) Vous ne pourriez pas y aller un peu plus doucement, non ? !

S(souriant) : Je crois qu’il suffit de s’habituer à lui !

J : Je vous ai entendu Carter !

Janet venait de finir de faire la prise de sang de Sam, et ouvrit le rideau de séparation.

Jan : Bien…vous aurez les résultats d’ici cet après-midi ! Vous pouvez partir. Dites à Daniel et Teal’c d’entrer.

J : On parie combien que vous ne trouverez rien ?

Jan : Colonel, je ne parie pas, je fais mon métier ! Maintenant, je vous prie de sortir de mon infirmerie !

Le colonel marmonna quelque chose qu’aucune des deux femmes ne comprit, puis il sortit de l’infirmerie.

Jan : Vraiment Sam, vous êtes courageuse !

S : je n’en n’ai pas besoin, croyez-moi !

Sur ce, elle sortit, croisant Daniel et Teal’c.

T : Le major Carter a l’air de bonne humeur.

D : En effet, c’est étrange…surtout que Jack ne semblait pas spécialement heureux !

Sur ce, ils entrèrent dans l’infirmerie, d’où ils ressortirent peu de temps après.

 

Salle de briefing.

 

Sam et Daniel pénétrèrent dans la salle, étonnés de voir Jack déjà présent.

D : Jack, ça ne va pas ?

J : Pourquoi dites vous ça ?

D : je ne sais pas…vous êtes à l’heure et…

J : Très drôle Daniel ! Vous vous améliorez de jour en jour ! Vous savez que d’ici une dizaine d’années, vous ferez même peut-être rire quelqu’un avec vos blagues ? !

Sam s’était assise à côté de son colonel et souriait de toutes ses dents.

D(la voyant) : Sam ! Vous pouvez me dire ce qu’il y a de drôle dans ce qu’il vient de dire ? !

S(cherchant ses mots) : C’est que…

J(venant à son secours) : JE suis colonel et vous archéologue… et il est évident qu’un major se doit de rire des blague de son colonel ! Surtout si elles sont drôles d’ailleurs !

Daniel les regardait avec un sourire en coin. Un airman entra dans la pièce.

A : Colonel, le général Hammond m’envoie vous dire que le debriefing est repoussé à demain matin huit heures.

J : Oh…merci airman.

A : ça n’est pas tout monsieur…il souhaiterait voir le major Carter dans son bureau le plus vite possible.

Sam regarda Jack, étonnée.

J : Et pour quelle raison ?

A : Il n’a pas spécifié monsieur.

J : Bien, Carter, allez y…tous comptes faits, je vous accompagne !

Tous sortirent de la pièce. Jack frappa à la porte du général.

H : Entrez ! Colonel, j’avais demandé à voir le major en personne !

J : J’avais pensé qu’étant son supérieur…

H : Il s’agit d’une affaire privée colonel ! Major, entrez et asseyez-vous.

Jack sortit, étonné. Hammond semblait être sur les nerfs. Mais ce qui lui paraissait le plus étrange, c’est que Carter ne semblait être au courant de rien. Priant pour que ce ne soit rien de grave, il se dirigea vers ses quartiers.

 

Soirée, labo de Sam.

 

? ? : je vous dérange Carter ?

Sam leva les yeux vers lui, lui fit un sourire éclatant qu’elle stoppa étrangement presque immédiatement.

S : Bien sûr que non colonel !

J : Je voulais juste savoir ce que vous avait dit Hammond tout à l’heure…si ça n’est pas trop personnel bien sûr.

S : Cela concernait mon père monsieur. Il a été blessé récemment et souhaitait que je sois mise au courant.

J : Ouah ! Ainsi, Jacob Carter n’est pas invincible !

S : il ne l’a jamais été monsieur !

J : Hum…c’était une blague Carter ! Vous me faites peur…on dirait Teal’c !

S : Je suis désolée colonel, je n’avais pas pris ça comme une blague.

J : Ouah ! Si même vous vous ne comprenez pas mes blagues…

S : les temps changent monsieur. Maintenant, si vous me le permettez, on m’attend au self.

J : Oh…je peux vous accompagner ?

S : Je ne crois pas que votre présence soit très appréciée monsieur…je dois parler au colonel Andrews…seul à seul…

Sur ce, elle lui fit un salut militaire et quitta son bureau. Jack était estomaqué : non seulement elle avait été distante et froide, mais en plus elle voulait manger en tête à tête avec un homme qu’elle connaissait pour avoir effectué une mission avec lui. Jack comprit d’où lui venait ce sentiment de jalousie : non seulement cet homme l’avait ouvertement draguée durant cette mission, mais en plus, il était environ de son âge, scientifique, et surtout…pas de la même équipe.

 

Self, quelques minutes plus tard.

 

Jack, après avoir tourné dans les couloirs, décida finalement d’aller lui aussi au self ; il savait bien que c’était pour surveiller l’évolution des relations entre Sam et ‘l’autre’, mais il refusait de l’admettre et prétendait seulement avoir faim. Lorsqu’il entra, il lui fut difficile de manquer le couple : le self était presque vide ; seules trois tables étaient occupées. Sam riait et semblait heureuse ; la compagnie de Fyn Andrews avait l’air de mieux lui réussir que celle de Jack.

Mais le colonel décida de ne rien montrer, et se dirigea vers la table de Daniel.

J : Alors Daniel, encore plongé dans vos bouquins ? !

D(levant les yeux vers lui) : A vrai dire, je me dépêche de finir de manger…Sam est un peu trop bruyante pour que je puisse me concentrer totalement…

J : Que voulez-vous…pour une fois qu’elle se trouve un…’galant’ !

D(l’observant) : Et vous, ça va ?

J : Oui, un petit mal de genoux, mais sinon, ça va !

D : JACK ! Je parlais de la nouvelle relation de Sam et Fyn !

J : C’est son problème ! ça ne deviendra le mien que s’il y a des répercutions en mission !

D : Jack, je…

J : Si vous voulez bien m’excuser, je crois que Teal’c m’attend pour un match de boxe.

Jack se leva et partit en trombe.

D(se levant et criant) : C’est ça, fuyez ! Mais ça n’est pas en refusant irrémédiablement d’en parler que vous irez mieux !

Il s’arrêta en se rendant compte que Jack était déjà parti et que le peu de monde présent dans la salle le regardaient. Il croisa le regard de Sam qui lui adressa un pauvre sourire ; il la fixa quelques minutes…quelque chose n’allait pas chez elle : quand elle détacha son regard de celui de Daniel, elle changea totalement d’expression, affichant un grand sourire en regardant Fyn.

S : Tu me disais…. ?

F :Je te disais que j’étais persuadé que tu étais folle de O’Neill…

S(riant) : Fyn ! Bien sûr que j’ai été amoureuse de lui ! Comme les trois quart des femmes de la base ! Mais il s’agissait d’une attirance physique, rien d’autre ! (mettant sa main sur la sienne) Avec toi, c’est différent !

 

Daniel observait la scène de loin. Il avait laissé tomber depuis quelques temps la lecture de son ouvrage. Quelque chose l’intriguait chez Sam. Elle ne lui semblait pas normale. C’était décidé, il irait lui parler plus tard.

 

Salle de sport, même instant.

 

Teal’c tenait le punching- ball sur le lequel frappait O’Neill. Le jaffa éprouvait quelques difficultés à tenir le sac totalement immobile..

T : Vous semblez très énervé O’Neill.

J(continuant de frapper) : Pourquoi vous dites ça ?

T : Pour rien O’Neill.

J(s’arrêtant et enlevant ses gants) : Dites le Teal’c !

T : Dire quoi O’Neill ?

J : Que ça n’est pas indépendant du fait que Carter…enfin, vous savez…

T : Non O’Neill, je ne sais pas.

J(énervé) : mais enfin, qu’elle fricote avec Andrews !

Jack leva les yeux vers le jaffa qui le regardait en levant un sourcil.

J(souriant) : On dirait bien que je me suis trahi !

T(esquissant un sourire) : J’en ai l’impression O’Neill.

Jack se leva et se dirigea vers la porte ; il se retourna vers Teal’c, qui n’avait pas bougé.

J : Surtout, ne dites pas à Daniel que vous êtes arrivé à me faire dire quelque chose qu’il veut savoir depuis six ans !

 

Soirée, chambre de Sam.

 

Daniel se dirigeait vers la chambre de Sam ; au détour d’un couloir, il aperçut le major et Andrews en train de discuter devant la porte de ce dernier. Il ne put entendre ce qu’ils se disaient ; il préféra rester en arrière, jusqu’à ce que le colonel fut rentré dans sa chambre. Les deux militaires échangèrent un chaste baiser, puis Andrews disparut derrière la porte. Sam s’appuya contre le mur et soupira.

D(s’étant approché) : Drôle de comportement pour une femme amoureuse !

S(le regardant) : Que voulez-vous dire ?

D : Votre soupir Sam.

S : Mais voyons…c’était un soupir de bien-être !

D : Sam ! Je sais encore reconnaître un soupir de bien-être d’un soupir de soulagement et…

S : Oh ! je vous en prie Daniel ! Je dois aller voir le général, on se voit au briefing demain matin.

Sur ce, Sam s’éloigna à grands pas, laissant Daniel, étonné, au milieu du couloir.

 

b 2. b

 

Lendemain matin, salle de briefing.

 

Les trois hommes de l’équipe étaient déjà présents dans la salle depuis quelques minutes ; à leur grand étonnement, Sam n’était pas encore arrivée. Tous les trois étaient silencieux. Ce fut Daniel qui décida de rompre le silence.

D : Vous ne trouvez pas que Sam a un comportement…étrange ces temps- ci ?

T : Si le fait d’être amoureux est un comportement étrange, alors oui.

D : Non, ce que je veux dire, c’est que justement, elle devrait avoir un comportement de femme amoureuse…mais elle ne l’a pas !

J : Vous ne voudriez tout de même pas qu’ils se jettent l’un sur l’autre en plein milieu d’un couloir !

D : Non, mais tout de même…et puis je trouve ça étrange qu’elle s’intéresse à lui si soudainement.

Sam arriva à ce moment là dans la salle.

S : Messieurs, je vous prierais de ne plus vous mêler de ma vie privée à l’avenir. ! notre relation ne regarde que Fyn et moi ! Est-ce que c’est bien compris ? !

J : Major, n’oubliez pas que vous vous adressez également à votre colonel !

S : Mais ce n‘est pas le major qui parle en ce moment monsieur, c’est la civile Samantha Carter !

D : Sam, je suis désolée, je pensais que…

S : Eh bien vous pensez mal Daniel ! ça n’est pas parce que votre vie amoureuse à tous les trois est quasi chaotique que la mienne ne peut être réussie !

H : Hum ! Major, je vous prierais de vous asseoir. Bien colonel, commencez ce debriefing.

Jack se racla la gorge, jeta un coup d’œil vers son major, et prit la parole.

J : Nous sommes arrivés sur P5C991 et avons commencé à marcher vers le sud où Carter avait détecté une forte concentration de naquadah ainsi que des traces de vie, non détectée par la sonde. Nous avons marché sur une dizaine de kilomètres et c’est là que les ennuis ont commencé.

 

FLASH BACK

Teal’c marchait en avant, alors que Jack avançait aux côtés de Sam et que Daniel, qui n’en pouvait plus, se traînait derrière. Le jaffa fit soudain volte face et se mit à courir vers le reste de l’équipe.

T : O’Neill, il semblerait qu’un détachement de jaffas soit présent sur cette planète.

J(regardant par dessus l’épaule de Teal’c) : Et il semblerait qu’ils nous aient vus. On se replit, tous à la porte !

FIN DU FLASH BACK

 

J : Nous nous sommes repliés en 40 minutes, en nous cachant dans les bois à proximité pour que Daniel puisse se reposer. Il nous restait une cinquantaine de mètres à parcourir pour arriver à la porte. J’ai donné l’ordre à Carter d’aller ouvrir la porte et de la passer, mais tout s’est compliqué.

 

FLASH BACK

S(à la radio) : La porte est ouverte mon colonel, mais des jaffas arrivent. Il faut que vous veniez maintenant ! Je reste pour vous couvrir !

J : Négatif Carter, vous rentrez à la maison !

Mais Sam ne répondit pas. Jack jura et fit signe aux autres de sortir du bois et de traverser la porte. Jack courait en avant pour aider Sam à éliminer les cinq jaffas qui s’amenaient vers elle ; ils les maîtrisèrent vite et s’apprêtaient à passer la porte quand ils virent Teal’c et Daniel se débattre avec 5 autres jaffas. A nouveau, ils furent maîtrisés, mais il était facile d’entendre qu’un groupe d’environ quatre autres arrivaient.

FIN DU FLASH BACK

 

J : Comme ceux qui arrivaient ne nous avaient pas vus, mais qu’il était trop tard pour passer la porte sans l’être, Carter a eu l’idée de lancer un des sacs dans le vortex lorsque les jaffas furent assez près pour le voir. Quatre d’entre eux ont passé la porte. On a éliminé le cinquième et attendu d’être sûrs qu’il n’y ait plus de jaffas en vue, puis nous avons franchi la porte ; j’ai juste eu le temps de voir qu’une dizaine d’autres arrivaient.

H : Bien. C’est donc en grande partie à vous que nous devons le succès de cette mission major. Ce qui me pousse encore à vous poser la question : pourquoi avoir pris une telle décision ?

S : Elle ne sera pas effective de suite monsieur.

J(se tournant vers elle) : On peut savoir de quelle décision il s’agit ?

S(ne se démontant pas et le fixant) : Je quitte Sg-1 et démissionne de l’armée, tout en restant attachée au projet en tant que scientifique.

J : Mon général, est-ce que je pourrais me retrouver seul avec mon major quelques minutes ?

H : Allez dans mon bureau colonel…mais sachez que vous ne la ferez pas changer d’avis.

 

Bureau de Hammond.

 

A peine avait-il fermé la porte, Jack se mit à hurler.

J : On peut savoir ce qui vous prend ? Si c’est l’AUTRE qui vous a mis cette idée dans la tête, je…

S(sur le même ton) : Mais pourquoi vous ne le laissez pas un peu tranquille ? En fait, j’en suis rendue à me demander si ce qui vous dérange le plus est le fait que je quitte l’armée ou que je la quitte pour lui et non pour vous !

J : Major ! Vous vous adressez à votre colonel, et le fait que vous ne fassiez bientôt plus partie de l’armée ne m’empêchera en rien de faire un rapport sur votre comportement !

Sam se raidit et le fixa, de la colère dans les yeux.

J : Maintenant j’aimerais savoir Carter : pourquoi n’êtes vous pas venu me parler pour me dire que vous comptiez quitter l’armée ?

S : Je n’en étais en rien obligée monsieur.

Jack la toisa, essayant de lire en elle. Elle qui la veille encore lui adressait de merveilleux sourires le fixait aujourd’hui avec un regard si haineux.

J(plus calme) : Pourquoi Carter ? Pourquoi quittez vous l’armée ?

S(calme elle aussi) : Fyn et moi avons prévu de nous marier bientôt, et je ne veux pas que l’on se voit trois fois par mois seulement.

J : Vous marier ? Mais…Vous êtes avec lui depuis hier seulement !

Jack pouvait voir que Sam était de moins en moins en colère et que son regard se remplissait de tristesse.

S : Vous ne comprenez pas…(levant les yeux vers lui) Vous ne m’avez jamais comprise (le ton montait à nouveau) Je l’aime, et ça vous ne pouvez pas l’accepter, parce que pour vous j’étais une chose acquise. Mais LUI me considère comme autre chose ; IL a osé faire le premier pas et me proposer une vie heureuse !

J : Carter, je…

S : PROFESSEUR Carter ! En un sens, vous avez réussi quelque chose…vous m’avez totalement fait prendre conscience que je n’avais plus rien à faire dans cette équipe. Si vous voulez bien m’excuser colonel, je vais prévenir le général que j’avance mon départ à aujourd’hui même.

Sam ouvrit la porte, mais jack la retint par le bras.

J : Sam, je vous en prie, je…

S(se retournant et le regardant les larmes aux yeux) : NE LE DITES PAS ! (plus calme) ça ne ferait que rendre les choses encore plus difficiles…

Ils restèrent quelques secondes à se fixer, puis Sam déposa un doux baiser sur les lèvres de son colonel.

S : Adieu Jack.

Elle se dégagea et partit vers la salle de briefing. Jack, ne comprenant plus rien, alla dans ses quartiers, s’assit sur son lit et prit sa tête dans ses mains.

 

b 3. b

 

Une semaine plus tard, soirée.

 

Le colonel Andrews et Sam dînaient chez O’Malley.

F : Je t’ai manqué ?

S : Fyn ! ça fait trois fois que tu me demandes et trois fois que je réponds que OUI !

F : Oui mais tu sais, j’ai tant pensé à toi durant la mission cette semaine… Tu leur en a parlé ?

S : De…

F : De ta démission Sam !

S : Oh ! Oui…d’ailleurs, je l’ai avancée…(lui souriant)je ne fais déjà plus partie de l’armée. Mais…si je l’ai fait, c’est parce que j’en ai assez de ces enfants de cœur qui n’ont ramené pour seule technologie qu’un réacteur à naquadah sur lequel j’use ma santé depuis des années…j’ai besoin d’un peu plus…d’action et de gens qui en veulent !

F(choqué) : Tu ne penses tout de même pas à intégrer le…

S : Fyn ! Mais réveille toi ! On n’avance pas ! Les Goa’Uld peuvent nous attaquer d’un moment à l’autre, et nous, on ne pourra même pas détruire un malheureux vaisseau mère ! Et on ne peut même pas compter sur nos soi-disant alliés !

F : Tu te rends compte de ce que tu dis ? !

S : Crois moi, je ne regrette rien !

F : Tu en est sure ?

S : Certaine !

F : Alors dans ce cas, je peux peut-être faire quelque chose pour toi…

Sam posa le verre qu’elle venait de prendre.

S : Qu’est-ce que tu veux dire ?

F : Sam, je fais parti du NID…enfin, de la branche dissidente s’entend-il…

Sam lui sourit.

S : C’est pour ça que je t’aime…tu es toujours là quand il faut…

F : Tu ne dois bien sûr en parler à personne…même pas à O’Neill !

S(choquée) : FYN ! O’Neill fait partie des ‘enfants de cœur’ dont je parlais tout à l’heure !

F : Ecoute moi Sam, je ne suis pas aveugle : je sais très bien que ton cœur ne m’appartiendra jamais complètement…

S : Mais…

F : ça ne fait rien Sam ! Je m’en contenterai…Mais il se trouve qu’O’Neill a essayé d’infiltré le NID, et même si je ne connais pas toute l’histoire, je sais qu’il a dénoncé les autres pour s’en sortir et que ça a marché.

S : Tu ne…

F : Je vais t’arranger un rendez-vous avec l’un de mes chefs. Ça peut n’avoir lieu qu’après notre mariage…

Sam lui sourit et mit sa main sur la sienne.

S : Fyn, je sais que l’on avait convenu de se marier à la fin du mois, mais pourquoi ne pas avancer la date à la semaine prochaine ? !

F :…

S : ça ne te plais pas ?

F : Bien sûr que si…c’est juste que…tu te rends bien compte qu’on ne sera sortis ensemble que trois semaines avant de nous marier…

S : Oui !

F(souriant et l’embrassant) : je voulais juste m’en assurer…

 

Base, 23H30.

 

Jack tournait dans les couloirs comme un lion en cage. Il avait envie d’aller voir Sam, mais il savait qu’elle était sortie avec Fyn.

N’en pouvant plus d’être enfermé, il décida de remonter à la surface. Lorsqu’il arriva dehors, il prit une profonde inspiration et ferma les yeux, ne pensant à rien. Il fut sorti de ses pensées par un bruit de moteur. Il ouvrit les yeux et vit Sam et Fyn passer la grille d’entrée. Curieusement, Sam regardait à l’extérieur et semblait lasse. Fyn lui parla en arrêtant la voiture ; son visage changea du tout au tout d’expression, et elle se fendit en un sourire. Sam descendit, suivie de peu par Fyn. Jack décida d’intervenir immédiatement, alors que le couple allait pénétrer dans le bâtiment.

J : Carter !

Les deux autres se retournèrent.

S : Colonel ? Mais que faites vous ici à cette heure ?

J : Je prends l’air Carter ! je peux vous parler ?

F : Désolé colonel, Sam doit se reposer ! Elle a eu une journée éprouvante.

J(estomaqué) : Carter ? !

S : Colonel, je crois avoir été assez claire la dernière fois, non ? !Sur ce, bonne nuit monsieur !

J(criant car elle s’éloignait) : Mais, Carter, je voudrais juste comprendre !

Fyn la tenait par les épaules et l’entraînait à l’intérieur . Jack soupira et resta un bon moment le regard fixé sur l’ascenseur où venait de disparaître son major. Au bout de quelques minutes, il décida de rentrer et se dirigea directement vers ses quartiers.

 

Lendemain matin, labo de Sam.

 

Sam marchait dans le couloir menant à son labo, l’air triste et las. Elle entra dans la pièce et ne remarqua pas la silhouette cachée dans l’ombre d’une armoire.

? ? : Sam, on doit parler.

Sam se retourna, surprise d’entendre cette voix.

S : Que faites-vous ici colonel ?

J : Je vous l’ai déjà dit…Je veux juste comprendre.

Sam se dirigea vers la porte et la ferma.

S : Comprendre quoi ? ! Que j’ai quitté Sg-1 par amour pour un homme que…

J(criant) : Non Carter ! Je voudrais juste savoir pourquoi vous avez quitté un travail qui était tout pour vous ! Et ne me répondez pas que c’est parce que vous êtes tombée amoureuse d’un homme dont vous vous fichiez encore il y a trois semaines !

S(ouvrant la porte) : je vous prierais de sortir monsieur. Vous avez peut-être le temps de déambuler dans les couloirs, mais certaines personnes travaillent , elles !

Jack allait rétorquer, mais il comprit très vite que ça n’arrangerait rien.

J : Bien…alors je vous laisse travailler…professeur.

Il sortit en trombe, manquant de renverser Fyn.

F : Hey ! Vous pourriez faire gaffe !

Jack ne répondit pas et s’éloigna à grands pas dans les couloirs, se dirigeant vers le laboratoire de Daniel.

 

Labo de Daniel.

 

J(entrant et fermant la porte) : Il faut qu’on parle !

D : Euh…bonjour Jack !

J : Je n’ai pas le temps pour ce genre de formules de politesse Daniel ! Carter a un comportement de plus en plus étrange, et ça ne semble inquiéter personne !

D : Pardon ? ! Sam est une de mes meilleures amies Jack ! Et je m’inquiète aussi, mais vous êtes apparemment trop buté pour le voir !

J : Je sais Daniel…je…je m’inquiète tant ! Je…j’ai essayé de lui parler, mais…vous ne pourriez pas vous ? !

D(se calmant) : J’ai tenté de le faire, mais…(voyant l’air suppliant de Jack) Bon…je vais essayer…mais je ne vous promets rien.

J : Merci Danny Boy !

 

Labo de Sam, quelques minutes plus tard.

 

Sam et Fyn discutaient à mots couverts du rendez-vous que le colonel essayait d’obtenir avec l’un des dirigeant du NID. Ils furent interrompus par Daniel qui frappait à la porte.

S : Entrez !

D : Sam, je vous dérange ?

S : Non…Fyn allait partir…A plus tard mon chéri !

F : A plus tard mon amour…

Ils s’embrassèrent tendrement, puis Andrews quitta la pièce.

S : Alors…je peux vous aider ?

D : Oh…à vrai dire, j’avais pensé que l’on pourrait parler un peu tous les deux…ça vous dirait de monter à la surface ?

S : Pourquoi pas ?

 

Surface, quelques temps après.

 

Jack était sorti pour prendre l’air. C’était pour lui la seule façon de décompresser en ce moment…Il fut surpris de voir que Daniel et Sam sortaient tous les deux à la surface ; apparemment, le jeune archéologue réussissait là où il avait échoué. Il resta loin d’eux, ne pouvant entendre ce qu’ils se disaient. Il ressentait un sentiment de jalousie envers Daniel : il était apparemment le seul homme avec qui Sam n’avait et surtout ne voulait avoir aucun contact, même pas un échange. Sa jalousie s’accentua lorsqu’il vit Daniel la prendre dans ses bras et l’embrasser dans les cheveux. Mais il crut exploser littéralement lorsqu’il la vit sourire : ces derniers temps, elle ne réservait plus ses sourires qu’à Andrews, et ça, Jack ne pouvait le supporter. Il entra à nouveau dans le bâtiment, et se dirigea directement vers la salle de sport, où il se défoula sur le punching ball.

 

Lendemain matin, salle d’embarquement.

 

Les trois hommes de SG-1 attendaient sur la passerelle que la porte s’ouvre ; ils devaient partir sur le site alpha pendant une semaine pour s’assurer que tout allait bien. Jack avait insisté pour y aller, sachant pertinemment qu’il louperait ainsi le mariage de Carter.

H : SG-1, à dans une semaine !

Les trois hommes partirent sans échanger une seule parole ; Jack était de plus en plus de mauvaise humeur ; seul Teal’c semblait d’humeur égale.

Dans la salle des commandes, Hammond les regardait partir, inquiet.

S : Monsieur, il faut que je vous vois…

H : Que se passe-t-il?

S : C’est pour ce soir mon général.

H : Bien ! Suivez-moi dans mon bureau !

 

b 4. b

 

Une semaine plus tard.

 

SG-1 venait de rentrer de mission. Tout s’était bien déroulé et le passage à l’infirmerie fut très rapide. Janet remarqua cependant que, si Daniel et Teal’c semblaient bien aller moralement, Jack allait de plus en plus mal. Hammond écourta le debriefing et leur annonça qu’une réunion au sommet était prévue deux heures plus tard, et qu’il leur fallait, pour Jack en tous cas, revêtir leur uniforme d’apparat.

Deux heures plus tard, SG-1 ainsi que quelques généraux et le secrétaire d’Etat étaient réunis dans une salle spécifique. Le général Hammond arriva, suivi de peu par Sam, habillée en uniforme également.

H : Messieurs, le major Carter a une annonce capitale à vous faire. Major…

S : Merci monsieur…voilà, il y a plus de deux semaines, le général Hammond m’a instruite d’une affaire qui le préoccupait.

 

FLASH BACK

Hammond referma la porte, l’air préoccupé.

H : Major, le secrétaire d’Etat vient de me mettre au courant qu’une taupe a été découverte au SG-C.

S : En quoi cela me concerne-t-il monsieur ?

H : J’ai une mission à vous confier major : la taupe travaille au service du NID ; il s’agit du colonel Andrews.

Sam était stupéfaite : il s’agit du dernier homme qu’elle aurait imaginé en faire partie…après le colonel, Daniel et Teal’c bien sûr !

S : En quoi consiste cette mission monsieur ?

H : Il m’a été dit qu’il vous appréciait beaucoup ; c’est pourquoi j’ai pensé que vous pourriez vous faire passer pour une femme folle amoureuse de lui.

S : …

H : Bien sûr, il serait préférable que vous ne mettiez personne au courant…même pas le colonel O’Neill !

S : Mais monsieur, comment faire pour…

H : Je vous suggère de trouver un moyen efficace pour vous rendre la tâche plus facile. N’oubliez pas que le colonel O’Neill l’a fait avant vous !

S : Bien monsieur.

FIN DU FLASH BACK

 

Tous les regards, sauf celui de Jack convergeaient vers Sam.

S : Je me suis donc rapprochée du colonel Andrews, qui m’a tout de suite fait confiance. Au bout de quelques temps, je lui ai fait croire que j’étais intéressée par le fait de rentrer au NID ; il a d’abord feint d’être choqué, puis s’est assuré que j’étais déterminée afin de me proposer un rendez-vous avec ses grands patrons. Il y a une semaine, il m’a contactée pour me signaler qu’il avait pu obtenir un rendez vous pour le soir même. J’ai mis le général au courant, et m’y suis rendue avec une unité d’intervention. Nous avons arrêté Andrews et trois des principaux dirigeants de la branche dissidente du NID.

Des applaudissements retentirent. Tous se levèrent, à l’exception de Jack, qui resta assis, fixant ses mains. Sam fut emportée par la foule des généraux, bien qu’elle voulut parler à Jack.

Quelques minutes plus tard, alors que Jack était encore plongé dans ses pensées, Sam entra dans la salle, prétextant auprès des autres qu’elle avait oublié ses notes sur le pupitre.

S : Mon colonel ?

Jack se leva et se retourna, omettant délibérément de regarder son major.

J : ça fait longtemps que vous ne m’avez pas appelé comme ça major.

S : Mon colonel, je…

J : C’est bon Carter, vous êtes pardonnée ; vous étiez en mission…

Sam l’observa quelques un instant sans rien dire.

S : Pourquoi alors m’en vouloir encore ?

J : Je ne vous en veux pas Carter, mais…c’était dangereux ! Et s’ils avaient découvert que vous étiez en mission d’infiltration ? Et si la brigade d’intervention n’était pas arrivée à temps ? !

S : Mais le général était au courant…

J : Oui mais pas moi !

Sam le toisa, un sourire au coin des lèvres.

S : c’était donc ça…vous ne supportez pas d’avoir été mis hors jeu cette fois-ci. (sérieuse cette fois-ci) Mais vous non plus ne nous avez pas mis au courant lorsque vous avez infiltré le NID et…

J(forçant la voix) : ça n’était PAS la même chose !

S(sur le même ton) : Et en pourquoi ça n’était pas pareil ? Parce que vous vous n’aviez pas à embrasser un porc, ou parce que vous n’avez pas eu à sacrifier un métier que vous aimez et vos amis pendant près de trois semaines ? !

Un airman entra dans la pièce.

A : Major, le général Hammond aimerait vous voir dans son bureau.

S(ne détachant pas ses yeux de ceux de Jack) : J’arrive airman…

Elle quitta la pièce, sous les yeux ébahis de son colonel. Il n’avait pas réalisé à quel point elle avait souffert et s’en voulait pour ça ; elle avait bien sûr plus souffert que lui, et ça, il ne l’avait pas vu. Il soupira et quitta la pièce, se dirigeant vers ses quartiers, l’air fatigué.

 

 

00H15, quartiers de Jack.

 

Le colonel n’arrivait pas à dormir ; il n’arrêtait pas de penser à ce que Sam lui avait dit, et plus il y pensait, plus il s’en voulait. Il se décida à se lever et à aller voir son major, quitte à la réveiller. Il enfila un pantalon kaki et un T-shirt noir, et ouvrit la porte, pour découvrir juste derrière , prête à y frapper, son major, les larmes aux yeux.

S(la voix pleine de sanglots) : Je peux entrer mon colonel ?

Jack s’effaça et la laissa passer, puis il referma la porte. Ils se faisaient face, sans rien dire. Jack n’en pouvant plus de la voir comme ça, l’attira vers lui et la serra dans ses bras.

S : Vous m’avez tant manqué mon colonel…

J(resserrant son étreinte) : Vous aussi Carter…vous aussi…

Sam éclata en sanglots, ne pouvant se retenir plus longtemps. Jack la berça doucement, lui frottant doucement le dos. Au bout de quelques instants, Sam se détacha de lui, s’essuyant les yeux.

S : Désolée mon colonel…

J : Hey ! Vous n’avez pas à être désolée pour avoir pleuré !

S : Oui mais…

J : Carter ! je vous donne l’ordre de ne plus vous excuser pour des choses comme celles-ci à l’avenir.

S(souriant) : Bien mon colonel…

J : Si vous saviez comme ça m’a manqué !

S(étonnée) : Quoi donc ?

J : le fait que vous m’appeliez mon colonel…et surtout votre sourire.

Sam rougit et baissa la tête.

J : Pourquoi suis-je le seul que vous n’avez pas mis au courant ? (Sam releva la tête, pour démentir ses propos) AAAH ! Ne me dites pas que ça n’est pas vrai ! j’ai des espions ! Vous avez commencé par le dire à Janet, ce qui est compréhensible, puis vous l’avez dit à Daniel, et enfin à Teal’c. Alors pourquoi pas à moi ?

S : Vous n’auriez jamais voulu…

J : c’est vrai, mais…

S : Et moi je voulais effectuer cette mission, parce que les enjeux étaient trop importants.

J : Des enjeux assez importants pour risquer votre vie ?

S : Oui…et si c’était à refaire…

J : Vous le referiez ? ! Mais je croyais que cette mission vous avait dégoûtée !

S(souriant) : Pas la mission ! Le fait de devoir embrasser le colonel Andrews !

J : Et quels étaient –ils ?

S : Quoi… ?

J :Les enjeux…ceux pour lesquels vous avez fait la mission…

S(d’une voix voulant paraître détachée) : Oh…ça…

Elle s’assit sur le lit de son colonel ; il prit une chaise et la plaça de manière à être face à son major.

S : Rien d’important…

J : Vous vous contredisez major !

Sam baissa la tête en souriant.

S : C’est que…je n’ai pas très envie d’en parler ce soir…je suis plutôt fatiguée. (en se levant) Passez une bonne nuit mon colonel.

Jack la regarda se diriger vers la porte ; elle avait la main sur la poignée quand il se décida enfin à intervenir.

J(se levant et s’approchant d’elle) : Carter, attendez ! Le général m’a dit que l’on avait quelques jours de vacances, ça vous dirait de…

S : Mon colonel, je…

Jack lui mit un doigt sur les lèvres et lui caressa le visage.

J : S’il vous plaît…

S : Je suis obligée de refuser mon colonel…

J(déçu) : Sam…

S(souriant) : je me suis mal expliquée mon colonel : je suis obligée de refuser parce que le général m’a dit que nos vacances allaient se passer sur le site gamma…nous devons apporter à l’équipe sur place les choses dont ils manquaient quand vous y êtes allés.

J(peu enjoué) : Oh…chouette !(après quelques minutes de silence) Mais sinon…vous auriez accepté, n’est-ce pas ?

Sam lui sourit, légèrement gênée.

S : Je vais aller me coucher mon colonel.

Sam se retourna et s’apprêtait à sortir, mais Jack la retint par le bras.

J : N’est-ce pas ?

Sam le fixa, et s’approcha de lui. Doucement, elle l’embrassa.

S : Bonne nuit mon colonel…

Enfin, elle sortit et se dirigea vers ses quartiers, un large sourire sur les lèvres. De son côté, Jack n’avait pas bougé d’un pouce ; au bout de quelques instants, il sortit de sa torpeur et sourit béatement. La prochaine mission restait d’être intéressante…

 

 

A suivre