I thought it was true

 

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : Aventure et romance S/J ; une partie plus ou moins drame (ne pas s’inquiéter, c’est pas vraiment un drame, mais un peu quand même, quoi que pas tout à fait, mais…enfin bon, voilà quoi !)

Résumé : Sam se réveille dans un hôpital militaire où les médecins lui apprennent une étrange nouvelle.

Disclaimer : Les personnages et le fond de l’histoire ne m’appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l’histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff…je les fais par pur plaisir pour une série que j’adore.

Note :Merci à tous ceux qui m’ont envoyé des feedbacks et à qui g pas pu répondre faute de temps Internet.

Début : 14/02/03.

Fin :17/02/03

 

BONNE LECTURE ! !

 

 

 

 

 

 

 

Lundi, matinée.

 

Sam se réveilla dans une pièce blanche ; elle ouvrit difficilement les yeux, s’habituant peu à peu à la forte lumière placée au- dessus d’elle. La pièce ressemblait à une chambre de l’infirmerie du SG-C.

S(difficilement) : Ja…Janet ?

Deux médecins que Sam ne connaissait pas s’approchèrent, l’air préoccupé.

Docteur1 : Elle a l’air de rechuter… Je pensais pourtant que ces nouveaux médicaments l’aideraient…

Docteur2 : On ne peut jamais savoir avec ces malades.

S : Qui…qui êtes-vous ? Où est Janet ? Et où suis-je ?

D1 : Vous ne vous rappelez vraiment de rien ?

S : La dernière chose dont je me souviens c’est que je revenais chez moi en voiture…je venais de déposer le colonel O’Neill chez lui…sa voiture était en panne et…l’accident…la camionnette noire…

D2 (à D1) : Elle a bien rechuté. (à Sam) Bien, mademoiselle Carter…vous pensez que c’est vraiment raisonnable de vous imaginer ces choses ? !

S(ne comprenant pas) : Quelles choses ?

D1 : Vous ne vous souvenez vraiment pas de nous ?

S : Non…

D2 : Bien, dans ce cas le docteur Spietzler va venir tout vous expliquer… (au D1) Je pense qu’il est le mieux qualifier pour ça…

S : Qui est-il ?

D2(de but en blanc) : Votre psychiatre.

Sur ce, ils quittèrent la salle, laissant Sam plongée dans ses interrogations et sa frustration. Elle se posait des dizaines de questions : où était-elle, qui étaient ces médecins, qu’avaient-ils voulu dire, … ?

Un homme de taille moyenne, d’une soixantaine d’années, chauve à barbe blanche entra dans la pièce. Il s’approcha du lit de Sam en silence, plaça une chaise tout près et réajusta ses lunettes demi lune. Il scruta ensuite Sam en plissant les yeux, puis croisa les jambes et s’appuya sur le dossier de la chaise.

Dr S : Alors Sam, il paraît que vous nous refaites une crise ? Vous m’aviez pourtant promis de ne plus recommencer…

S : Excusez-moi, mais que…

Dr S : Evidemment, vous pensez ne plus vous souvenir de rien…

Il se frotta le menton, changea de position dans sur la chaise, et sembla chercher comment aborder le sujet.

Dr S : Il y a six ans, votre père vous a amenée à moi…il était plutôt inquiet pour votre santé mentale…disons que vous sembliez vous…évader dans un autre monde…

S : Je ne comprends pas…

Dr S : A première vue, vous semblez tout à fait équilibrée…mais le traumatisme profond qu’a causé la mort de votre mère vous a fait halluciner. Vous rester des heures entières à rêver de soi disant missions à travers une ‘porte des étoiles’, vous…

S(sur la défensive) : Je ne vois pas de quoi vous parlez !

Dr S : C’est là où j’allais en venir…évidemment, vous vous réfugiez derrière un soi disant secret militaire lorsque j’aborde le sujet. Bref, toujours est-il que vous vous êtes inventé tout un monde d’amis, ‘d’alliés’,… Vous avez dernièrement fait un progrès mais apparemment, rien n’est arrangé…

S : Vous êtes en train de me dire que je suis folle ? !

Dr S : Nous dirons plutôt que vous êtes paranoïo…

S : Je me fiche de vos termes ! Appelez le colonel O’Neill chez lui, je…

Dr S : Vous ne semblez pas comprendre…vos amis n’existent pas…

S(s’énervant) : Vous mentez ! Donnez-moi un téléphone que je vous le prouve !

Dr S : Vous avez fait la même chose la dernière fois et…

S : Arrêtez de me parler de choses qui n’existent pas !

Dr S : Comme vous voudrez…mais je vous aurais prévenue !

Il se leva, sortit de la pièce et en revint quelques minutes plus tard, un téléphone sans fil à la main.

Dr S : Sam, je sais que vous allez beaucoup souffrir en vous rendant compte que rien de ce que vous imaginiez n’existe, mais il faut que vous sachiez que ça n’est pas de votre faute…enfin, pas de celle de votre conscient…réfléchissez bien à ce que vous allez faire…je sais que vous pouvez vous raisonner.

Sam le toisa, la mâchoire serrée, et lui arracha presque le téléphone des mains. Elle s’assit sur son lit, soupira profondément et composa, d’un geste sûr, le numéro du portable de Jack. * S * : Une sonnerie…réponds je t’en prie…une deuxième…décroche…

? ? : Allô ?

S(la voix pleine d’espoir) : Mon colonel, ici Carter !

? ? : Vous avez dû vous tromper de numéro…

S : je…vous n’êtes pas le colonel Jack O’Neill ?

? ? : Marcy, c’est toi ? ! Je t’avais dit d’arrêter tes gags téléphoniques ! Bon, pour ce soir…

Sam éloigna le téléphone de son oreille, puis, réalisant que l’homme à l’autre bout du fil parlait toujours, elle l’éteignit. Le major leva ensuite les yeux vers le docteur ; des larmes perlaient au coin de ses paupières, mais elle ne voulait pas les laisser couler.

S(essayant de ne pas laisser paraître son émotion) : Je…j’ai fait une erreur de numéro…ça arrive à tout le monde…

Dr S : Ne réessayez pas Sam…ça n‘était pas une erreur….et au fond de vous, vous le savez.

S : Il faut que j’essaye !

Sans plus attendre, elle composa le numéro de Janet. Mais là encore, elle ne parvint pas à la joindre ; une voix la prévint même que ce numéro n’était pas attribué. Le docteur Spietzler s’approcha doucement d’elle, prit le téléphone et aida Sam à se recoucher. Elle ne pouvait pleurer, ne comprenant pas encore tout à fait ce qui lui arrivait ; le docteur la prévint que la guérison serait sans doute très longue, mais qu’il ne la laisserait pas tomber. Parce que son père l’avait confié à lui. Parce qu’elle était maintenant comme sa propre fille. Sam s’endormit peu de temps après que le médecin lui a fait une injection.

 

SG-C, salle de briefing, même moment.

 

Jack entra dans la salle, en réprimant un bâillement. Il parcourut la salle des yeux, fit un signe de tête à Daniel et Teal’c, déjà présent, nota avec stupéfaction l’absence de Carter, puis s’assit à sa place. Ça n’est que 10 minutes après, lorsque le général entra avec une mine défaite, que Jack comprit que son major n’avait pas eu qu’une panne de réveil : quelque chose de grave était arrivé.

H : Vous me pardonnerez si je ne vous souhaite pas le bonjour, mais quelque chose s’est produit…

J : C’est Carter mon général ?

H : Sa voiture a été retrouvée dans un fossé dimanche matin, sans trace d’elle ni à l’intérieur, ni aux alentours du véhicule.

D(la gorge serrée) : Mais…vous avez tenté de contacter les hôpitaux… ?

H : Une équipe a travaillé dessus pendant tout dimanche après-midi. Elle a contacté tous les hôpitaux sur un périmètre de cent kilomètres, civils et militaires confondus, mais ça n’a rien donné. J’ai envoyé SG-7 ratisser les bois aux alentours de son véhicule ce matin même, mais je n’ai encore aucune nouvelle…

J : Mon général…sait-on si elle est blessée ?

H : Elle n’a pas l’air de l’être…l’équipe dépêchée sur place hier n’a trouvé aucune trace de sang… Nous pesons à un possible enlèvement…SG-1, j’aimerais que vous enquêtiez vous même.

T : Par où doit-on commencer général ?

H : Je pense qu’il serait bien que vous alliez sur les lieux de l’accident…au cas où…

J : Permission d’y aller immédiatement mon général ?

H : Accordé colonel…

Jack se leva d’un bond et se dirigea vers la sortie, alors que Teal’c et Daniel, inquiets eux aussi, se levaient plus calmement.

H : Oh…et, colonel…je sais à quel point le major est importante à vos yeux…mais ne vous laissez pas guider par vos sentiments….et sans vouloir être pessimiste, attendez vous au pire…

Jack ne dit rien, se contentant de faire un signe de tête.

 

Lieu inconnu, chambre de Sam.

? ? : Pense à l’héritage…l’héritage est ce qui te sauvera…

S : Qui êtes vous ? Que voulez –vous dire ?

? ? : Seul l’héritage de permettra de tenir tête…

Sam nageait en plein cauchemar ; dès qu’elle s’était endormie, elle s’était retrouvée projetée dans un lieu noir. La seule source de lumière provenait d’une sorte de porte éblouissante. Une voix en provenait ; une voix que Sam connaissait mais ne pouvait identifier. Elle avait essayé de s’en rapprocher, mais une force invisible l’en tenait distante.

S(commençant à pleurer et tombant à genoux sur un sol invisible) : Dites moi qui vous êtes, je vous en supplie…aidez moi…

? ? : Crois en ce que tu as toujours cru Sam…ai confiance en tes amis…l’héritage est ce qui te sauvera…

Sam se réveilla en sueur. Elle avait espéré que toute cette histoire ne soit qu’un cauchemar, mais hélas, tout était bien réel… A peine fut –elle totalement réveillée qu’une infirmière lui apporta à manger. Elle resta en silence une bonne partie de la matinée, repensant à cet étrange rêve.

 

Route 55, 5km au nord de la Cheyenne Mountain Base.

 

Jack, Daniel et Teal’c arrivèrent sur les lieux de l’accident, où s’affairaient encore quelques personnes. Après avoir garé la jeep de l’armée, les trois hommes descendirent du véhicule pour se diriger vers un soldat qui se tenait devant le ruban de sécurité.

? ? : Messieurs, il s’agit d’une enquête gouvernementale…

J(montrant sa carte) : Dans ce cas, vous allez pouvoir faire quelque chose pour nous.

? ?(au garde à vous) : Désolé colonel…

J : ça n’est rien sergent…où peut-on trouver un responsable ?

? ? : Voyez le colonel Johnson. C’est celui avec la casquette là –bas.

Les trois membres de SG-1 passèrent sous le cordon ; d’un signe de Jack, Teal’c alla inspecter les environs au cas où certaines preuves aient été oubliées. Jack et Daniel se dirigèrent vers Johnson, qui était en grande discussion avec une femme, une civile semblait-il.

J : Colonel Johnson…colonel O’Neill de l’USAf ; et voici le docteur Daniel Jackson.

Jo : On nous envoie l’USAF maintenant ? ! (à la femme) Attendez-moi dans la voiture, j’ai à parler à ces hommes. (à Jack et Daniel) Pourquoi êtes-vous là ?

J(désignant la jeune femme sui s’éloignait) : Qui est-ce ?

Jo : Je vous ai posé une question.

J : Moi aussi il me semble…

Jo : Très bien…c’est Mélanie White, reporter au Real News. Elle est arrivée sur les lieux de l’accident peu de temps après qu’il ne se produise…

J : Elle a vu quelque chose ?

Jo : Elle dit que non, mais je pense qu’elle ment. Maintenant, répondez à ma question.

J : La propriétaire de cette voiture est une collègue à nous…on nous a mis sur l’affaire…

Jo : Et…

J : Le reste est classé top secret. Puisque nous reprenons l’affaire en mains, nous apprécierions que vous briefiez le docteur Jackson sur tout ce que vous avez trouvé jusqu’ici…

Jo(désignant Teal’c) : je suppose que le gars là bas est avec vous…

J : Oui ; laissez-le aller partout où il le désire…oh, et autre chose Johnson…j’aimerais interroger votre témoin…

Jo : Mais…

J : Maintenant.

Voyant l’air déterminé du colonel, il envoya un sergent la chercher, puis les trois hommes se dirigèrent vers une table où toutes les éventuelles preuves semblaient être réunies. Johnson expliquait qu’ils n’avaient rien de concret pour le moment lorsque le sergent arriva en courant.

Ser : Monsieur, je peux vous parler ? !

Le colonel s’approcha de l’homme ; ils échangèrent quelques paroles à voix basse. Johnson semblait contrarié.

J : Johnson ! Qu’est-ce qui se passe ?

Le colonel congédia le sergent et se rapprocha des deux membres de SG-1.

Jo : Mélanie White a disparu. Apparemment, elle ne tenait pas trop à partager ce qu’elle a vu.

D : Si elle a vu quelque chose…

Jo : Vous semblez sceptique docteur…

D : Disons que je préfère ne rien affirmer sans en être sûr…

Jo : Bon, je vais vous laisser…je dois voir mes hommes…

Daniel et Jack ne prêtèrent pas attention à Johnson, préférant examiner de près les prétendues preuves qui se trouvaient dans les dossiers devant eux.

 

Lieu inconnu, chambre de Sam.

 

Le docteur Spietzler entra dans la chambre de Sam ; il l’observa quelques secondes, souriant en coin devant l’air perdu du major.

Dr S : Alors Sam, perdue dans vos pensées ?

S : Je…j’essaie de me souvenir de…la ‘vraie’ vie…

Dr S : je vois… voulez –vous que je vous en parle ?

Sam hocha la tête affirmativement.

Dr S : Eh bien, avant d’entrer ici, vous travailliez au Pentagone, section des recherches scientifiques pour l’armée. Vous étiez fiancée, mais John a rompu lorsque votre père vous a menée ici…

S : Où est-il…mon père ?

Le docteur prit un air désolé et soupira.

Dr S : Sam…il est mort il y a environ trois ans…d’un cancer…

S(les larmes aux yeux) : Il n’a pas été sauvé par…

Dr S : Par… ?

S(d’une petite voix) : Les Tok’râ…

Le médecin prit une chaise et s’installa dedans. Il croisa les jambes et les bras et fixa Sam, comme pour percer quelque chose en elle.

Dr S : Racontez-moi tout Sam…je sais que je n’ai jamais voulu rien savoir de votre monde, enfin, les grandes lignes bien sûr, mais jamais les détails…dites moi par exemple…comment cette ‘iris’ fonctionne –t-elle ?

Sam était de plus en plus méfiante : pourquoi vouloir le savoir ?

Dr S : Je sais bien que vous êtes méfiante…je vous ai pourtant prouvé que ce monde que vous pensiez être le votre ne l’est pas…

S : Mais c’est secret défense ! Dr S : Bien…nous allons faire quelque chose : allongez-vous confortablement et fermez les yeux…concentrez vous sur ma voix et ne pensez à rien d’autre…je vais vous faire une injection qui va vous aider à vous détendre…

Bien que toujours méfiante, Sam s’exécuta ; Spietzler commença alors une longue séance d’hypnose.

 

Lieu de l’accident.

 

Jack tournait en rond ; il ne savait pas quoi faire pour se rendre utile ; de plus, les recherches n’avançaient pas : Daniel avait beau compulser les dossiers et examiner ce qui aurait pu servir de preuve de quelque chose, il ne trouvait rien. Teal’c de son côté passait au peigne fin le moindre centimètre carré sans rien trouver. Mais, alors que Jack désespérait, il le contacta par talkie -walkie.

T : O’Neill, il semblerait que j’ai trouvé quelque chose par ici !

J : Bien reçu Teal’c, ne bougez pas !

Jack s’élança vers le lieu où se trouvait Teal’c. Le jaffa lui montra une trace de pneu de voiture sur le sol, ainsi qu’un morceau de tissu apparemment arraché, accroché à une branche, ressemblant au tissu du tailleur de Mélanie White.

J : Beau travail Teal’c…j’appelle les gars de SG-7 pour qu’ils nous analysent ça de plus près. Attendez les et dites à Daniel d’arrêter de perdre son temps…je vais aller rendre visite à une certaine journaliste.

 

Immeuble de Perl Street, 1/2heure plus tard.

 

Jack vérifia l’adresse sur le papier qu’il tenait entre ses mains, puis frappa à la porte. Il n'eut pas à attendre très longtemps pour que Mélanie lui ouvre la porte.

M : Colonel O’Neill, c’est ça ?

J(étonné) : Euh…oui, mais…

M : Je suis journaliste ! C’est mon job de retenir les noms et les visages ! Je suppose que mon rédacteur en chef vous a donné mon adresse…(enclenchant le bouton ‘enregistrer du magnétophone qu’elle avait à la main) mémo personnel : penser à tuer Jeff entre deux interviews. (à Jack)Vous êtes venu m’interroger je suppose…

J : Je peux entrer ?

Mélanie s’effaça et Jack entra dans la maison.

J : Pourquoi vous être enfuie ?

M : Je n’avais pas de raison de rester !

J : Vous n‘avez rien vu ?

La jeune femme ne répondit rien, se contentant de s’asseoir sur un fauteuil.

J : Mlle White, si vous avez vu quelque chose, il est capital que vous me le disiez…la vie d’une de mes amies est en jeu !

La jeune femme sembla hésiter, puis finalement, soupira.

M : Bien…je suis arrivée sur les lieux de l’accident peu de temps après qu’il ne se produise…votre amie était encore dans sa voiture. De là où je suis arrivée, je n’ai vu au début que sa voiture, mais bientôt, j’ai remarqué une camionnette noire pas loin ; les deux véhicules se sont apparemment percutés. Je me suis garée, bien décidée à leur venir en aide…mais en m’approchant, j’ai vu des hommes sortir de la camionnette, l’arme au poing. Je suis courageuse, mais pas téméraire…alors je me suis précipitée vers ma voiture…

J : C’est à ce moment que vous avez déchiré votre veste (signe affirmatif de Mélanie) Mais pourquoi être revenue sur les lieux après ?

M : J’ai eu honte de moi…alors je suis revenue cet après-midi, dans l’intention de faire une déposition…

J : Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?

M : Johnson…je…je suis sure qu’il faisait parie des hommes de la camionnette.

J : Vous êtes certaine de ce que vous avancez ?

M : Je vous l’ai dit : dans mon métier, on retient les noms et les visages.

J(se dirigeant vers la sortie) : Je vous remercie !

 

Lieu inconnu.

 

? ? : L’héritage est tien, ton dernier recours…souviens toi de ce que fût ta vie…l’héritage est ton guide vers la lumière…

Sam se réveilla dans une chambre dont les murs étaient recouverts de matelas blancs ; en essayant de se déplacer, elle constata qu’elle avait une camisole. Elle ne se souvenait plus de rien ; il y avait juste cette voix en elle qui résonnait, lui disant que tout était faux, que rien de ce qu’elle ne croyait n’existait ; et puis cette autre voix, plus douce, moins autoritaire, qui répétait que l’héritage la sauverait.

On ouvrit la porte. Sam sursauta en voyant la silhouette de l’homme dans l’embrasure. Il lui ressemblait…il pourrait être lui.

S : …Jack… ?

? ? : Jack n’existe pas ! Vous le savez ! Jack n’est que le produit de votre imagination…

S : Doc…docteur Spietzler ?

Dr S : Oui Sam…je sais que vous vous sentez mal…vous avez des vertiges sans doutes…une sorte de nausée…et puis il y a cette voix…c’est si atroce…et il n’y a qu’un moyen pour vous de vous en débarrasser…c’est de me le dire…de tout me dire…

Il s’approcha d’elle, une seringue à la main.

S(difficilement) : Non…pourquoi faîtes vous ça ?

Dr S : Mais pour vous aider Sam…dites moi tout…

La vue de la seringue fut comme un déclic pour Sam ; elle revoyait Janet, quelques années plus tôt, tenant à la main une seringue identique remplie de son sang, puis annonçant quelques heures plus tard qu’il y avait en elle des protéines de Jolinar. Alors elle sut…elle sut que tout ce que le médecin essayait de lui faire passer pour faux était vrai…Elle sut alors ce qu’était l’héritage…A nouveau, Jolinar la sauvait. Mais le docteur enfonça la seringue dans le bras de Sam, et ce fut le trou noir.

 

Lieu de l’accident.

Jack descendit de sa Jeep en colère. Il se précipita vers Johnson, qui était près d’une table, et avant même qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait, Jack lui décocha un crochet dans la mâchoire.

J(criant) : Où est-elle ? Dites-moi où elle est !

Jo : Je ne comprends pas…

J : un témoin vous a vu enlever Carter ! Alors je vous laisse le choix : soit vous me menez à elle, soit vous allez regretter d’être venu au monde un jour !

Johnson sembla réfléchir quelques secondes, mais décidé de montrer à Jack le lieu de détention de Sam.

 

Lieu inconnu.

 

 

A côté de la chambre de Sam, deux hommes, dont le docteur Spietzler discutaient, l’air préoccupé.

Dr S : Si vous ne réussissez pas, tout ça n’aura été qu’une perte de temps ! Il faut que l’on en apprenne un peu plus sur leurs alliés.

Homme : Mais comment faire ? !

Dr S : J’ai ici une seringue contenant un puissant hallucinogène… Je pense qu’elle verra en vous le colonel O’Neill…si vous failliez, nous ne pourrons plus lui demander autre chose…

Homme : Pourquoi ?

Dr S : Ce produit la transformera en légume d’ici moins de deux heures.

Il rentra dans la chambre de Sam, toujours endormie, et lui injecta le produit.

 

Sam se réveilla dans la même chambre que la fois précédente ; elle n’avait cette fois-ci plus de camisole, mais se sentait encore dans les vapes. Soudain, quelqu’un entra dans la pièce violemment, et se précipita vers elle.

? ? : Sam…vous n’avez rien, dieu soit loué !

S : Mon…mon colonel ?

J(brusque) : Que leur avez vous dit ?

S(étonné) : Mais…rien…je crois…

J : Quels sont nos alliés Sam…j’ai un trou de mémoire…vous savez…à part les Tok’râ…

S(méfiante) : Eh bien…il y a les Chan’rê…

J : Oh oui, les Chan’rê, bien sûr…et comment se rend t-on sur leur planète ?

S(de plus en plus méfiante) : Vous savez bien…en employant les anneaux depuis notre salle d’embarquement…

J : Ah oui…bien sûr…

S( s’écartant de lui) : Qui êtes-vous ?

J : Mais voyons Sam, je suis…

S : Vous n’êtes pas le colonel O’Neill ! Ce que je vous ai dit est faux !

? ? : L’héritage te montrera la vérité…

Sam, entendant cette voix raisonner dans sa tête, ferma les yeux et se concentra sur les souvenirs de Jolinar. Elle sentit alors en elle comme une présence Tok’râ, comme si le symbiote revivait. Elle ouvrit les yeux lorsqu’elle fut sure que le produit que Spietzler lui avait administré se fut dissipé, et elle vit alors un des docteurs qui l’avaient examinée au début.

S(faible) : Qui…êtes-vous… ?

D1 : ça n’a plus d’importance maintenant…

Il brandit une autre seringue qu’il enfonça dans le cou de Sam.

S : Il vous…trouveront…

Elle s’évanouit alors, tombant dans un profond coma.

 

Sur la route.

 

Jack était de plus en plus nerveux ; SG-7 suivait la Jeep dans laquelle était SG-1, afin de pouvoir les aider une fois sur place. Johnson était à l’arrière de la Jeep de SG-1, se tenant tranquille à côté de Teal’c. Daniel, assis à l’avant, aurait voulu dire à Jack de ralentir, mais il comprenait que son ami n’avait pas besoin de leçons de morale pour le moment. Après une heure de route, ils arrivèrent à proximité d’un immeuble désaffecté.

J(aux membres de SG-7) : Bon, vous allez par l’arrière et une fois à l’intérieur, vous vous scindez en deux groupes : deux vers l’aile gauche du rez - de - chaussée, deux vers l’aile droite. Nous fouillons l’étage en entrant par devant. Le premier qui a des nouvelles de Carter contacte les autres. Tout le monde a compris ? (à un des membres de SG-7) Richardson ! Prévenez le SG-C qu’il nous envoient une équipe de renforts. Vous les attendez ici avec Johnson, et une fois qu’ils arrivent, vous rejoignez votre équipe à l’intérieur.

R : Bien monsieur !

Les deux équipes se séparèrent comme prévu, et pénétrèrent chacune dans le bâtiment. Ils progressèrent lentement, ne rencontrant que de très rares hommes maîtrisés au zat’ et mis hors d’état de nuire par Teal’c.

La progression semblait trop facile à Jack ; de plus, SG-7 avait très vite fait le tour du rez-de-chaussée sans trouver de traces de Sam. Teal’c, partit seul de son côté, n’en avait pas plus de nouvelles. Il ne restait à Daniel et Jack que deux porte à ouvrir ; mais ils ne trouvèrent rien qu’un médecin qu’ils neutralisèrent. Plus furieux que jamais, Jack sortit du bâtiment et se dirigea droit sur Johnson. Il le prit par le col et le cogna violemment contre un arbre.

J(criant) : Où est-elle ?

Jo : Je l’ignore !

N’y tenant plus, Jack sortit son revolver et le plaça sous le menton de Johnson.

J : Où est Carter ?

Jo (jouant au plus malin) : Vous n’allez pas me descendre O’Neill…pensez à votre carrière…si vous me tuez, vous foutez votre vie en l’air !

J : La vie de Carter est en jeu ! alors je me fous pas mal de ma carrière ou de ma propre vie pour l’instant !

Johnson déglutit lentement ; il sentait le canon froid se faire de plus en plus pressant sur sa peau. Comprenant que les menaces ne marcheraient pas avec O’Neill, il se décidé à cracher le morceau.

Jo : Ok…il y a un hôpital désaffecté à trois kilomètres à l’ouest d’ici…ils ne savaient pas s’ils l’emmèneraient ici ou là-bas…

J(menaçant) : Si tu as encore menti, je t’assure que…

D(de plus loin) : Jack !

O’Neill regarda Johnson dans les yeux, faisant passer ainsi toute la haine qu’il ressentait à son égard, puis, confiant le traître à un membre de SG-9, venu en renfort. Il se dirigea ensuite vers Daniel, qui l’attendait avec Teal’c près de la voiture.

J : Qu’est-ce qui se passe ?

D : Le major Tompson de SG-9 vient de me dire qu’ils venaient de croiser une ambulance se dirigeant vers le sud.

J : Et… ?

T : Selon lui, il y avait une personne à l’intérieur.

D : Or cette ambulance arrivait du nord…le problème, c’est qu’il n’y a aucun hôpital au nord à moins de 20 km et que le plus proche est à l’est…autre détail intéressant : la plaque d’immatriculation n’était pas visible.

Jack se dirigea vers la portière avant du véhicule.

J : Il l’ont croisé il y a combien de temps ?

D(montant du côté passager) : Moins de 10 minutes.

J(criant) : Robertson ! Vous appliquez le plan comme on l’a dit ! Je vous nomme chef des opérations. Prévenez moi si vous trouvez Carter !

Il démarra en trombe, se dirigeant vers la route où avait été vue l’ambulance.

 

Plus tard.

 

Les trois hommes de SG-1 fonçaient sur la petite route bordée d’arbres de chaque côté.

D : Jack, ralentissez je vous en prie !

J : Daniel, la vie de Carter est en jeu !

D(s’énervant) : Parce que vous pesez vraiment que lorsqu’on se sera plantés contre un arbre on lui sera encore d’une grade aide ? !

Sans un mot, Jack leva le pied de l’accélérateur.

T : O’Neill ! Il m’a semblé apercevoir une ambulance parmi les arbres !

Jack ne se le fit pas dire deux fois : il fit demi tour et roula jusqu’à ce que Teal’c lui dise de stopper ; en effet, sur l’autre bord de la route, négligemment cachée entre les arbres se tenait l’ambulance.

Daniel Teal’c et Jack sortirent du véhicule, un zat’ à la main et se dirigèrent vers l’ambulance. IL s’approchèrent prudemment, ouvrirent toutes les portières mais durent se résoudre à l’évidence : vide.

J(frappant dessus) : Mais c’est pas vrai !

D : Jack…

J : Quoi Daniel ?

D : Vous n’avez pas entendu ?

J : Quoi ?

T : De l’eau O’Neill…Il y a un lac près d’ici…

Ils se dirigèrent vers la source du bruit et découvrirent deux hommes qui regardaient l’horizon.

J(s’avançant) : On ne bouge plus…

Les deux hommes se retournèrent, surpris.

Ho1 : T’as vu Tod ? C’est la fameuse SG-1 !

Tod : Ouais enfin…pas si fameuse que ça…sinon leur major serait avec eux !

J : Où est-elle ?

Ho1 : Vous qui êtes si fort…devinez le…

T : JE vous suggère de nous le dire…

Tod (impressionné par le ton employé par Teal’c) :Elle est dans la barque sur le lac…la barque est trouée ; elle ne va pas tarder à…

Ho1 : La ferme Tod ! il ne peuvent rien nous faire ! Que…arrgh

Ne pouvant plus se retenir, Daniel avec zaté le premier homme ; Tod, intimidé, s’était immédiatement mis à genoux, alors que Jack s’élançait vers le lac.

J(criant) : Prévenez une équipe médicale ainsi que SG-7 et 9 !

Enlevant ses rangers, il se précipité ensuite dans l’eau glaciale du lac. Plus il se rapprochait de la barque, plus il la voyait s’enfoncer dans l’eau. Lorsqu’il arriva, Sam, toujours dans le coma, commençait à couler. Jack la ramena sur la rive la plus proche, affolé de ne pas la voir réagir. Aidé par Teal’c et Daniel, il la remonta vers la voiture et la recouvrit d’une couverture chauffante.

D : Le pouls est faible mais régulier…L’équipe médicale devrait être sur place par hélico d’ici dix minutes…

J : Espérons que ça ne soit pas 10 minutes de trop…

 

Deux jours plus tard, infirmerie.

 

Jack était auprès du lit de Sam ; il n’avait presque pas quitté cette place depuis que Janet lui avait annoncé qu’il faudrait maintenant attendre qu’elle veuille bien se réveiller de son coma, si elle le voulait. Elle avait trouvé dans l’organisme de Sam différentes drogues dont un sérum de vérité et un autre qui aurait dû réduire à néant son activité cérébrale. Mais elle avait survécu ; Jolinar l’avait aidé, par le biais de ses protéines, assez fortes pour anéantir les effets de tous ces produits. Mais la véritable question restait celle de la volonté de Sam : après tout ce qu’elle avait subi, tenait elle réellement à se réveiller ?

 

Sam les voyait, tous, défiler auprès de son corps. Elle les voyait surtout essayer de distraire Jack, sans succès. Rêvait-elle ? Etait-elle dans un de ses délires fous ? Elle était tiraillée entre l’idée que tout était faux, et celle que tout était vrai. Elle voyait la scène comme dans un rêve. Sentant une présence derrière elle, elle se retourna.

S : Qui êtes vous ?Je vous connais…

? ? : Je suis toi et tu es moi…nous sommes une seule et même personne.

S : Jolinar ?

Pour toute réponse, la jeune femme baissa la tête.

S : Où suis-je ?

Jol : Vous êtes dans une sorte de monde entre deux dimension…

S :celles de la mort et de la vie… ?

Jol: Pas tout à fait…plutôt celles de votre conscient et de votre inconscient…

S : Que dois-je faire ?

Jol : La question est plutôt : que voulez-vous faire ?

S : Je dois choisir entre vivre et mourir ?

Jol : Pas tout à fait : Vous devez choisir entre vous réveiller aujourd’hui ou jamais…

Sam sembla hésiter. Jolinar ne comprenait pas le trouble de son amie.

Jol : Que se passe-t-il ? Je ne comprends pas votre hésitation…vous avez de merveilleux amis, un père aimant, un métier que vous adorez…et puis il y a Jack…

S : Le problème est bien là…je crois que tout serait beaucoup plus simple si je ne me réveillais jamais…

Jol : Pourquoi ?

S : Je ne me ferais plus enlever et mes amis ne s’inquiéteraient plus pour moi…je ne risquerais plus de devenir à moitié folle chaque fois que l’un deux disparaît…

Jol : Il y a une raison plus profonde…je le sens…

S : je ne veux plus autant souffrir.

Jol : Dites moi à cause de quoi vous souffrez…

Jolinar avança la main vers le front de Sam et l’appliqua doucement dessus. Sam sentit une douce chaleur ressortir de ce contact et elle ferma les yeux. Des images revinrent alors à l’esprit de Sam ; des images qu’elle aurait préféré oublier…il y eut d’abord cette fois où jack était resté accroché au mur à cause d’un objet extraterrestre ; et puis la mort de tous les hommes pour qu’il elle avait cru ressentir quelque chose ; elle revit ensuite les baisers que Jack donna à Laira et à son double ; sans compter les nombreuses fois où ils étaient revenus blessés de missions.

Jol : Purge toi de ces images Sam…reprends goût à la vie…

La jeune femme mit son autre main près du cœur de Sam, lui envoyant un nouveau flot d’images. Une sorte de courant bleuté semblait se diriger du cœur de Sam à son cerveau.

Jol : ressors ces images Sam…ne chercher pas à les enfouir…

Sam revit alors tous les moments de complicité qu’elle et Jack avaient partagé, du simple regard , en passant par les sourires équivoques, jusqu’aux baiser qu’ils s’étaient échangés lorsqu’ils avaient régressé à l’état d’hommes préhistoriques. Elle revit également le test Zanex, et comprit que même la science était arrivée à prouver ce qu’eux deux refusaient d’admettre.

Jolinar enleva alors ses mains et sourit à Sam.

Jol : Maintenant, tu sais quoi faire…

S : Ne me laisse pas ! Dis-moi comment me réveiller.

Jol : La volonté vaincra du mal…toi seule sais comment te réveiller.

La jeune femme sembla s’évaporer. Des bruits parvenaient au oreilles de Sam ; des bips réguliers…dans un effort qui lui parut surhumain, elle ouvrit les yeux, et vit Jack sur le point de quitter la pièce.

S : J…Jack…

Le colonel se retourna, plus qu’étonné d’avoir entendu son nom. Il s’approcha de Sam, mais celle-ci avait refermé les yeux, trop faible pour les tenir ouverts. Jack se passa une main sur le visage, et prit une main de Sam entre les sienne.

J : Voilà que je prends mes rêves pour la réalité maintenant…

Sam, réunissant ses forces, parvint à serrer la main de Jack.

J : Carter ? Vous êtes réveillée ? (allant dans le couloir) : Doc’ ! Elle s’est réveillée ! (revenant à Sam) : Tout ira bien maintenant…ne vous inquiétez pas…je suis là…(se rattrapant) Nous sommes tous là pour vous…

Sam acquiesça doucement, les yeux toujours clos. Une armada d’infirmiers supervisés par Janet envahit ensuite la pièce, mettant Jack à la porte.

 

Lendemain matin.

 

Les quelques soldats qui parcouraient les couloirs ne cachaient pas leur étonnement : tous savaient ce qui était arrivé au major Carter, et c’est pourquoi la voir déambuler dans les couloirs les étonnaient au plus au point ; non pas qu’ils doutaient des compétences de récupération rapide du major, mais le fait que le docteur Frasier l’ai laissé sortir aussi vite de l’infirmerie, si tôt le matin, les estomaquaient. Mais Sam ne prêtait pas attention aux regards surpris de ses collègues : son but était défini d’avance : trouver son colonel. A 8H00 du matin, il ne devait pas être autre part que dans ses quartiers : erreur de jugement que ne commit pas Sam ; elle n’était pas un simple soldat connaissant de loin le colonel O’Neill : Elle était son major ; elle le connaissait sur le bout des ongles, et savait que, contrairement à e réputation, il se levait tôt, s’accaparant dès les premières heures du jour la salle de sport, qu’il prenait soin de fermer à clef, s’assurant ainsi une tranquillité à toute épreuve…enfin, sauf peut-être au phénomène Carter. Elle dut s’acharner contre la porte pendant plusieurs minutes avant qu’il ne se décide à lui ouvrir.

J : Carter ? !

S : Je peux entrer mon colonel ?

J : Bien sûr, mais…

Sam entra dans la pièce, ferma la porte et s’adossa à celle-ci.

J : Le doc’ vous a laissé sortir ?

S : C’est à dire que…En fait, non…mais j’ai une bonne excuse…je tenais absolument à vous voir…

J : Major…vous prenez mes mauvaises habitudes…Mais comment saviez-vous que j’étais là ?

S : je vous connais…

J : je vois…pourquoi êtes vous venue ?

S : Pour vous remercier…

J : de quoi ?

S : De m’avoir sauver la vie à plusieurs reprises, (Elle s’approcha un peu de lui)…de m’adresser ces si beaux regards (elle fit à nouveau quelques pas vers Jack)…enfin, de m’aimer…parce que vous m’aimez, n’est-ce pas…(elle le fit reculer de façon à ce qu’il soit bloqué contre le mur)

J : Enfin…Carter…comme un colonel se doit de tenir à son major…

S(se collant presque à lui) : ça n’est pas ce que vous avez dit lors du test Zanex…

Jack avait du mal à se retenir de l’embrasser ; il aurait voulu tout nier en bloc, mais la proximité de son major, les derniers événements, le fait qu’ils soient tous les deux dans une salle fermée et sans caméra l’influençaient plus qu’autre chose.

J : Carter…ne me poussez pas à…

S(frôlant son oreille) : pourquoi… ?

Jack lui attrapa les bras et la tint à une distance convenable.

J : Parce que…parce que je suis votre colonel et que vous êtes mon major et qu’il y a un règlement qui nous interdit d’avoir de telles relation…Mais si vous continuez à me regarder comme ça, je sens que je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps de vous embrasser…

Sam le regarda malicieusement, mais, à la grande surprise de jack, elle se recula de lui, se dirigea vers une armoire qu’elle ouvrit et jeta deux gants de boxe à la figure de son colonel.

S : ça vous dit un petit combat ?

Même moment, bureau de Hammond.

 

H(au téléphone) : Oui monsieur …de l’efficacité, sans nul doute…oui…10 membres de la branche dissidente du NID ont été arrêtés…dont le docteur Spietzler…oui monsieur…je pense en effet monsieur…Je le leur demanderai pour la forme, mais je pense que la deuxième solution sera adoptée à l’unanimité monsieur. Bien monsieur le président . Au revoir monsieur.

Le général raccrocha le téléphone, un sourire de satisfaction sur le visage.

 

Salle de sport. Plus tard.

 

Sam et Jack échangeaient des coups de plus e plus fort, comme pour se libérer d’un trop plein d’énergie emmagasinée depuis six ans. Soudain, Jack fit un croche pied à Sam qui tomba, l’entraînant dans sa chute ; le major se reprit cependant vite en inversant la situation, se retrouvant ainsi sur son colonel. Elle éclata de rire et tenta de se relever, mais Jack la retint fermement. Intriguée, Sam le regarda dans les yeux et vit qu’il avait un air subitement sérieux. Il se retourna, de manière à être au-dessus d’elle, la regarda intensément et finit par l’embrasser passionnément. Il fut heureux de constater qu’elle partagea immédiatement ce baiser, mais beaucoup moins quand il entendit le haut-parleur de la base les appeler, lui et Sam, en salle de briefing.

J : Désolé major, je…

S : Je e vous en veux pas mon colonel…

J : dans ce cas, j’espère que vous me pardonnerez pour ça…

Sur ce, il l’embrassa de nouveau, à la plus grande joie de Sam.

 

 

Salle de briefing, quelques minutes plus tard.

 

H : Ah ! Colonel, major ! je n’attendais que vous ! !

J : Daniel et Teal’c ne sont pas là monsieur ?

H : Non ! je dois vous parler sur le plan militaire…voilà…très impressionné par le coup de filet que nous avons fait sur 10 membres du NID,…

J : 11 …monsieur…

H : 11 membres, le président, très impressionné, m’a proposé deux choses : soit il vous remet une médaille d’honneur, soit il abolit la loi de non- fraternisation. Etant donné qu’à chaque fois que je demande à des soldats s’ils éprouvent des sentiments pour les autres, la réponse est négative, j’ai opté pour la première option.

S : Vous ne pouvez pas avoir fait ça ! Enfin, je veux dire…

H : Un problème major ? !

J : Oh ça oui elle en a un ! Je vais vous montrer lequel !

Sans attendre, il se pencha vers Sam et l’embrassa passionnément, sous le regard bienveillant du général.

H : Mes enfants, je vois que mon intuition est toujours aussi bonne ! La loi de non- fraternisation sera officiellement abolie demain après-midi….si vous pouviez attendre jusque là…

Sam regarda malicieusement son colonel, et, d’un commun accord, tous deux quittèrent la pièce.

H : Je peux savoir où vous allez ?

J : Nous avons un match de boxe à terminer !

 

Salle de sport.

 

Le capitaine Miles Davis était assis devant la porte de la salle, l’air sonné. Harry Thurman, qui passait par là, en fut étonné.

H : Hey, Miles ! Qu’est-ce qui t’arrives ?

M : Je ne sais pas trop…je m’entraînais tranquillement et soudain je me suis senti tiré en arrière. Le colonel O’Neill m’a littéralement jeté dehors ! Et il a fermé à clé en plus !

H : Oh ! Il a peut-être réservé la salle ? ! Tu viens au self avec moi… ?

Miles se leva, et alors que les deux soldats s’éloignaient dans les couloirs, on pouvait entendre de drôles de bruits dans la salle de sport…

 

FIN !

Voilà une nouvelle ff ! ! Je sais pas si elle est très bien, mais ça fait longtemps que je voulais la faire et je l’ai faite assez vite…Un ch’ti feedback ? !