Invisible

 

 

Auteure : Virginie

E-mail :l_virginie31@hotmail.com

Genre : J/S ; D/J romance ; aventure (little)

Disclaimer : pas d’argent, pas à moi…

Résumé : SG-1 rentre de mission mais deux de leurs membres semblent manquer.

Note : merci à tous ceux qui ont voté pour m’aider à choisir quel ff écrire. J’espère qu’elle sera à la hauteur de vos attentes ; sinon, n’hésitez pas à me dire ce qui ne va pas ou même pourquoi ne pas la réécrire vous-même ? ? ?

Note2 :oui je sais, ça s’est fait attendre, mais que voulez-vous ? Les prof veulent pas comprendre que j’ai une vie en dehors du lycée ! ! !

Un GROOOS merci à Andréanne pour m’avoir aidée et conseillée ! ! ! !

Les pensées des personnages sont entre ****

BONNE LECTURE ! ! !

 

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P3X521

Sam tenait dans ses mains un gros bloc de cristaux qu’elle comptait étudier. Alors qu’elle le mettait dans le sac à dos de Jack – le sien étant déjà plein de divers échantillons -, Daniel finissait de photographier différents écrits situés sur le mur d’un temple abandonné. Ils étaient arrivés trois heures auparavant et leur retour était prévu pour la demi-heure d’après, mais Jack, plus prudent que jamais, avait préféré donner le signal du départ pour être sûr que SG-1 franchirait la porte située à moins de 500m de là où ils étaient avec moins de 10 minutes de retard. Cela faisait maintenant 20 minutes que Jack avait donné l’ordre de tout remballer, mais si Sam s’y était plié, Daniel restait assis par terre, devant le mur, et photographiait tout en prenant des notes.

J(se saisissant de son sac) : Allez les enfants ! On rentre !

D : Mais Jack…

J : Pas de mais Daniel !(à la radio)Teal’c, on y va !

Il ne reçut pas de réponse mais cependant, un bruit sourd se fit entendre et tous virent Teal’c dévaler la colline, suivit de près par un chasseur de la mort.

J : A la porte des étoiles, vite ! Daniel vous composez les coordonnées ! Carter et moi on vous couvre !

Ils coururent donc vers la porte, tirant sur l’engin spatial, plus pour attirer l’attention vers eux et laisser le temps à Teal’c, blessé à la jambe de la rejoindre , que pour l’abattre, étant donnée la faible puissance de leurs mitraillettes. Daniel composa les coordonnées et s’engouffra dans le flux bleuté, suivi de près par Teal’c. Jack et sam sautèrent la tête la première dans la flaque et échappèrent de peu à un tir qui eut pour effet de détruire la porte.

 

Cheyenne Mountain Base- salle d’embarquement.

 

Activation extérieure de la porte ! Activation extérieure de la porte !

Sergent : C’est SG-1 mon général !

Hammond : Ouvrez l’iris ! ****Pour une fois qu’ils sont à l’heure, voire un peu en avance…****

La bonne humeur du général s’estompa lorsqu’il vit l’arrivée fracassante de Daniel et Teal’c, qui firent un véritable vol plané sur toute la longueur de la rampe d’accès.

H : Docteur Jackson, Teal’c ! Où sont le colonel et le major ?

J(se relevant) : Nous sommes là mon général et…

D(regardant derrière lui la porte se refermer) : Je n’en sais rien général ! Ils nous suivaient ! Il faut rouvrir la porte ! peut-être sont –ils coincés de l’autre côté ?

H : Je voudrais bien docteur, mais si j’en juge par votre arrivée, P3X521 ne doit pas être la plus accueillante des planètes !

S : Mais enfin mon général, nous sommes ici nous avons pu…

H(sur sa lancée) : Allez à l’infirmerie, débriefing dans une heure !

Alors que Jack passait la main devant les yeux de Daniel pour vérifier qu’on ne les voyait vraiment pas, l’archéologue lui passa à travers, ainsi qu’à Sam.

S(angoissée) : Mon colonel, que faisons-nous ?

J : Je n’en sais trop rien major ! Je pense qu’il faut d’abord essayer de trouver une explication à tout ça et surtout une solution si on ne veut pas passer le reste de notre vie à jouer les Casper !

Sam et Jack suivirent Daniel et Teal’c à l’infirmerie.

 

Infirmerie.

Jan : Daniel, Teal’c ! Le général m’a prévenu ! ça va aller ?

Elle avait dit cela en aidant Teal’c à s’installer sur un lit d’infirmerie et commença à lui ausculter la jambe.

D : Oui…ça peut aller…il faut juste qu’on ne tarde pas trop à ouvrir la porte pour aller les récupérer.

T : O’Neill et Carter sont de bons militaires, Jackson ! Je suis sûr qu’ils s’en sortiront !

D : Espérons…

Jan(d’un air triste) : Il faut positiver Daniel !Bien…Teal’c, je vais vous faire un bandage pour vote jambe. Ça n’est qu’une légère éraflure ; ça devrait guérir d’ici peu…

J : Ouais…Surtout si Junior s’y met ! Hein Teal’c ? !

Jack avait dit ça sans penser à sa situation présente. Sam sourit malgré elle : elle n’était pas d’humeur particulièrement joyeuse mais son colonel avait le don de la mettre de bonne humeur.

Jan :…Quant à vous Daniel il suffira d’une prise de sang…à moins que vous ayez mal quelque part ?

D : Non, tout va bien Janet…au point de vue physique bien sûr…

S : Vous voyez mon colonel…vous lui manquez déjà !

Elle avait dit ça dans l’espoir de faire un peu d’humour mais se senti vraiment très nulle.

J : Que voulez-vous…Je manque tout de suite dès que je ne suis pas là !

S**** çà j’en sais quelque chose…****

Ils observaient maintenant leurs amis en silence. L’heure du débriefing approchait et Sam et Jack décidèrent de se rendre en salle de réunion : ils auraient déjà largement le temps de voir la mine déconfite et attristée de leurs amis sans en rajouter.

 

Salle de réunion.

Jack et sam arrivèrent donc les premiers et, entendant l’alerte de la porte, regardèrent par la baie vitrée.

S : C’est SG-11 ! Ils sont à l’heure…(provoquant son colonel)ça ne nous arrive pas souvent…

J : Vous rigolez ? ! C’est à cause de Daniel si on rentre toujours en retard ! Oh…je vois ce que vous insinuez…le colonel O’Neill est toujours en retard (elle souriait de plus belle)… A quoi ça servirait que je sois en avance de toutes façons ?Regardez : nous sommes en avance et personne n’ai arrivé ; résultat on poireaute ! (voulant détourner la conversation ; montrant ceux qui descendaient la passerelle)Ouah ! Vous avez vu comme le capitaine Clarks sourit au major Malro… ?

S : Oh il doit probablement lui avoir raconté une de ses blagues qui ne font rire qu’elle !

J : ouais…ça me rappelle quelquechose… Vous croyez qu’il y a anguille sous roche ?

S : Je ne sais pas…Il est anti- scientifiques et elle est physicienne, alors…

J : Oh mais croyez moi on peut s’acclimater très facilement…

Sam rougit et voulu répondre mais Jack s’était retourné et avait crié un ‘oh général !’et, pour détourner la conversation et faire rire Sam, sachant pertinemment qu’Hammond ne l’entendait pas, il avait commencé à lui sortir toute une théorie sur les hommes chauves.

J :…et vous pourrez remarquer que c’est très à la mode puisque même Apo se les coupe de plus en plus courts !

Sam rigolait doucement mais s’arrêta net, tout comme Jack, lorsqu’ils virent le général refouler une larme en regardant la porte des étoiles.

S : Mon colonel est-ce qu’il a…

J : Pleuré ? J’en ai peur Carter ! (après un court silence) Mais c’est pas vrai ! Si seulement on pouvait communiquer avec eux !

En effet, depuis leur arrivée, ils n’étaient pas parvenus à se saisir du moindre objet pouvant signaler leur présence. La seule chose qu’ils pouvaient tenir en main ou déplacer ne leur était pas utile, puisqu’il s’agissait des sacs à dos qu’ils avaient en mission et qui étaient dans le même état qu’eux : invisibles et insensibles par les autres.

Le général inspira longuement lorsque Daniel et Teal’c entrèrent dans la salle.

H : Messieurs, asseyez-vous !J’irai droit au but : aujourd’hui à 17h00, soit il y a exactement 15 minutes, j’ai donné l’ordre d’ouvrir la porte sur P3X521. Je ne vous cacherai pas que les nouvelles sont mauvaises et que les chances de retrouver le major et le colonel …vivants sont très minces…

Il avait fait silence, comme pour se recueillir un court instant.

D : Mais pourquoi ? Que se passe-t-il ?Enfin je…

H : Il se passe, docteur Jackson, que la porte a été détruite ou est rendue impossible d’accès ; nous n’avons pu établir de liaison entre la Terre et cette planète.

D : Mais il reste bien un espoir…je veux dire, on ne va pas abandonner comme ça !

T : Je suis certain que les Tok’ra accepteront de nous aider en mettant un de leur vaisseau à notre disposition…

J : Oui alors la faut pas rêver Teal’c !

S(souriant) : Mon colonel !

T : …d’autant plus que Jacob Carter tient à sa fille et que la planète ne doit pas être très loin de Vorash…

J : (s’emportant)Ah oui ! Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

S : Son intuition…

D (intéressé) Ah oui ?! Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

T : Mon intuition…

Sam sourit. Jack commençait à en avoir marre de faire les cents pas ; il voulu s’asseoir mais à peine crut-il avoir touché le fauteuil qu’il s’écroula. Sam explosa de rire ; la vue de son colonel par terre, battu par un fauteuil lui fit perdre toute retenue.

J : Oui c’est ça ! Riez Carter ! Je vous en prie…moquez-vous de votre vieux colonel ! Mais dites-moi… pourquoi on passe à travers tout même les murs et pas à travers le sol ? !

S : Je pense qu’il s’agit d’une compensation vers le bas de la matière qui fait comme…comment expliquer ça simplement ?…

H : Vous pouvez aller vous reposer messieurs ! Je fais prévenir les Tok’ra !

Jack se dirigea vers la sortie.

J : Laissez tomber Carter ! J’ai besoin d’un peu d’air…vous venez ?

S (cherchant toujours l’expression exacte pour décrire l’état dans lequel ils se trouvent): Mais oui, c’est ça ! !Comme si on marchait sur un cousin d’air !

J : Oh ! ! !(se retournant pour sortir) Alors vous… Euh Carter ?

S : Mon colonel ? Un problème ?

J : Disons que je suis comme qui dirait…bloqué sur place !

Sam le regarda en faisant des yeux ronds, alors que Daniel, Teal’c et le général lui passèrent à travers.

J : Avancez pour voir.

Sam s’exécuta et arriva à sa hauteur sans problème. Jack fit un pas et put avancer normalement.

S : Je crois que je comprends ce qui vous arrive mon colonel !La compression des atomes séparant nos deux corps est telle, que si nous sommes éloignés de plus de …5 mètres je dirais…ils forment comme un mur tout autour de nous qui nous empêche d’avancer.

J : Oh…donc…plus on est proche…mieux c’est…

S : C’est une façon de voir les choses… Vous vouliez sortir ?

J : Oui…et vous êtes obligée de m’accompagner !

Sam lui fit un magnifique sourire et le suivit. Cette situation avait finalement ses bons côtés : elle était seule avec Jack, obligée d’être proche de lui,… La seule chose qui la chagrinait était de ne pouvoir communiquer avec ses amis et leur dire que tout allait bien. Ils se retrouvèrent en dehors de la base. Tous deux avaient décidé de commencer leurs recherches le lendemain, histoire d’avoir les idées claires. Ils s’installèrent donc sur un coin de pelouse et commencèrent à discuter. Au bout de quelques heures, passées à imaginer toutes les raisons pour lesquelles ils étaient invisibles, Jack dit à Sam de le suivre car il avait une idée.

S : Quel genre d’idée mon colonel ?

J : Suivez-moi vous verrez bien !

Sam était intriguée ; elle ne voyait pas du tout où il voulait en venir. Elle le suivit en se torturant l’esprit.

 

Couloir C-12 de la base.

Sam et Jack avançaient dans le couloir vers une direction que seul un certain colonel connaissait.

S : Mon colonel, où…

Jack se retourna et mit son doigt sur les lèvres de Sam. Se rendant compte de son geste, il se sentit très mal à l’aise.

J : Hum…Vous verrez bien major…Je veux vous prouver que j’ai raison !

S : A quel sujet mon colonel ?

J : Clarks et Malro !

S : Le capitaine et le major ? Vous ne voulez tout de même pas qu’on… Mon colonel ! ça ne serait pas …correct !

Une pointe d’amusement perçait dans sa voix et trahissait le fait que tout ceci la distrayait. Elle se stoppa net quand Jack se retourna vers elle.

J : Carter ! Vous croyez vraiment que la situation dans laquelle nous sommes est…correcte ? !Si nous le voulions nous pourrions…

S : Nous pourrions… ?

J : Erm… Faire des oreilles d’âne à Hammond !

S : Oh…oui…ce serait…drôle…

Un silence s’installa ; ils avançaient toujours quand Jack fit signe à Sam de s’arrêter.

J : Vous voyez la salle 34 ? Quand je fais le tour de la base pour me dégourdir les jambes (sourire de Sam), j’ai l’occasion de voir toutes les allées et venues…Et depuis peu j’ai remarqué que nos deux ‘suspects’ y allaient souvent.

S : Mais ça ne prouve rien…et puis je vous rappelle que le règlement…

J : Vous pariez Carter ?

S : Parier quoi ? Que deux soldats sont assez fous pour risquer de gâcher leur carrière pour une aventure sans lendemain ?

Jack la regarda droit dans les yeux et sortit d’une traite.

J : Et peut-être ne se cachent-ils pas derrière un stupide règlement et s’aiment –ils vraiment ?(se calmant)Vous pariez ?

S : Mon colonel…et si…et si nous les surprenions dans une position…délicate ? (voyant l’insistance de son colonel) Bon…qu’est-ce qu’on parie ?

J : Celui qui perd…demande le gage qu’il veut à l’autre !

Sam acquiesça ; elle ne connaissait pas son colonel aussi joueur et espéra secrètement perdre pour savoir jusqu’où il irait ;la réaction qu’il avait eu auparavant l’avait surprise et rassurée.

S : Alors…comment s’y prend-on ?

Elle réalisa la bêtise de sa question dès qu’elle l’eut posée. Elle sourit et passa devant son colonel.

J : Bien, on passe juste la tête pour voir s’il y a quelqu’un et si ce n’est pas le cas, on attend une heure maximum ; d’accord ?

S : Entendu…allons-y !

Ils mirent à exécution leur plan ; la salle était vide. Sam entra complètement dans la salle, suivie de Jack. Ils attendirent 10 minutes, trouvant la situation de plus en plus ridicule : pourquoi étaient-ils là ? Pour s’assurer que 2 personnes s’aimaient ? Pour trouver une excuse à ne pas non plus respecter le règlement ? Leur réflexion fut interrompue par l’irruption de Clarks ; elle paraissait nerveuse et ce ne fut que 5 minutes plus tard, lorsque Malro, qu’elle se calma un peu.

C : Ah te voilà ! J’avais peur que l’on t’empêche de venir !

M(l’embrassant) : Chuuut ! Tu sais bien qu’on ne nous prendra jamais…il faudrait que quelqu’un nous voit et tu sais bien que c’est impossible…

C : Oui mais le règlement, nos carrières,…

M : Hey ! Je t’aime…et si on est pris, je prendrai tout sur moi…(l’embrassant) OK ?

C : Oui…Mais j’ai si peur…

M : Tu veux m’épouser ?

C : Qu…quoi ? Tu…tu es sérieux ? Je …je …OUI ! oui, évidemment !

Sam et Jack décidèrent de quitter la pièce afin de les laisser célébrer la ‘nouvelle’.

S : Je reconnais que vous aviez raison mon colonel ! ça n‘est ni une aventure sans lendemain, ni une folie…mais…

J : Mais QUOI Sam ?

S : Je …euh…il faut que nous allions dormir mon colonel !

J : Mais c’est pas vrai ! Vous trouvez vraiment n’importe quoi pour échapper à cette discussion !

S : Comment ça…’n’importe quoi’ ?

J : Pour l’amour du ciel Carter ! Vous savez très bien que dans notre état nous n’avons ni faim ni sommeil ! Vous me l’avez vous-même fait remarquer quand nous étions dehors !

Sam se tut et baissa la tête. Elle voulut fuir et commença à marcher en direction opposée à celle de son colonel ; mais celui –ci ne bougeant pas, elle fut très vite bloquée.

S : Mon colonel, s’il vous plait ! Pourriez-vous avancer ? J’ai un grand besoin de me reposer un peu pour canaliser mes idées et commencer à réfléchir sur le pourquoi de la situation.

J : Bien…mais vous oubliez que j’ai gagné mon pari…

S(se tournant, essayant de cacher son angoisse du gage) : Oh…et quel est mon gage ?

J(sentant que ça ne ferait qu’empirer les choses de revenir directement sur les sentiments) : Disons que vous devez…non plutôt vous ne devez pas travailler ce soir !

S : Mais mon colonel !

J : AAAh ! Carter ! Vous aviez dit oui !

Sam se plia à la volonté de son colonel et le suivit dans ses quartiers.

 

21h30 quartiers de Jack.

Sam entra avant son colonel et parcourut la chambre du regard.

S : Jolie déco…

Jack sourit.

J : Faites attention major ! Vous avez attrapé ma maladie de faire de l’ironie dans les situations les plus désespérées !

S(souriant) : Non, je suis sérieuse… Vous avez fait de cette pièce un lieu…charmant !

Elle disait ça en regardant les photos de SG-1 et de Charly qui trônaient sur la table de chevet et qui faisaient contraste avec le gris des murs.

J : Mouais…euh…alors, qu’est-ce qu’on fait ?

S : Eh bien… on pourrait réfléchir sur les causes qui font que nous sommes ici !

J : Carter…pitié ! Et puis…je vous rappelle que vous avez perdu le gage !

S : Bon…alors dans ce cas, pourquoi me demandez vous ce que je veux faire ? !

Jack sourit ; elle avait vu juste sur ce point là. En fait, lui non plus ne pouvait pas dire pourquoi il le lui avait demandé. Peut-être voulait-il qu’elle prenne les devants, ou peut-être…

S : Mon colonel ? Est-ce que ça va ?

J(sortant de ses pensées) : Hum ? Oh…euh…oui ça va, bien sûr ! ça vous dirais de faire les 400 coups dans la base ?

S : Quoi ? Oh non, mon colonel ! on ne peut pas !

J : J’ai l’impression d’avoir déjà eu le même genre de conversation avec vous il n’y a pas longtemps ! On ne va rien faire de mal ! De toutes façons, on ne PEUT pas ! Allez…(pas de réaction)s’il vous plait…(début de sourire)rien que pour moi…(franc sourire)

S : Bon d’accord ! Par quoi on commence ?

Jack lui prit la main et la traîna derrière au pas de course. Ils pénétrèrent dans l’infirmerie où Janet nettoyait du matériel médical. Elle avait l’air triste et songeuse..

S : Mon colonel ! On ne peut décemment pas penser à s’amuser alors qu’ils sont si tristes !

J : Carter ! Vous…vous le pensez vraiment ? !

Sam retroussa son nez et secoua violemment la tête en signe de négation. Jack sourit et lui dit de faire comme lui. Il commença par faire un éloge à Janet sur la qualité de ses piqûres, ce qui fit beaucoup rire Sam. Au bout d’un moment, il se dit qu’il devait passer à l’action.

J : Vous avez déjà vu le numéro de l’homme qui passe à travers le doc de la base ?

Il finit sa phrase en s’élançant sur Janet et lui passa à travers. Le médecin regarda tout autour de lui ; elle avait senti un courant d’air et trouva ça étonnant dans une base souterraine.

J : Venez Carter ! C’est marrant ; et puis…

? ? : Janet, vous êtes là ?

Jan : Oh…oui Daniel ! Que vouliez-vous ?

J : Je retire ce que j’ai dit ! ça ça va être marrant ! Vous vous occupez de Janet et moi de Daniel…OK ?

S : D’accord…

D : Je voulais juste savoir si vous alliez bien…après tout, Sam est l’une de vos meilleures amies, alors…

C’est ce moment que Sam choisie pour passer à travers Janet ; celle-ci frissonna.

D : Vous avez froid ? Qu’est-ce qui se passe Janet ?

Jan : Je ne sais pas ; depuis tout à l’heure, j’ai l’impression de sentir des…

D : …courants d’air ?

Jan : Oui…mais comment savez-vous ça ?

D : Disons que je viens d’en faire l’expérience ! Mais ça n’est pas de ça que je voulais vous parler…

Jan : Vraiment ? Quelque chose ne va pas ? Des symptômes dus à votre dernière mission ?

D : Non Janet…ça n’a rien de médical…ce que je voulais vous dire c’est que…vous savez, Jack et Sam sont partis en mission sans s’être rien dit à propos de leurs sentiments…

J : DANIEL ! Mais ça suffit un peu !

Sam ne savait plus où se mettre : elle ne pouvait déjà pas elle-même s’avouer ce qu’elle ressentait ; mais alors qu’un autre le fasse devant son colonel en plus !

S : Je crois qu’on devrait les laisser mon colonel…je pense que ça va prendre une tournure un peu trop personnelle…

D : …et ceci parce qu’ils attendaient certainement qu’un événement les contraigne à le faire…

Jan : Oui…vous les connaissez aussi bien que moi…mais ne vous en faîtes pas ! Le général Carter sera de retour demain puisque les Tok’râ ont installé une porte à bord d’un de leurs vaisseaux et…

D : Janet ! ce que je voulais dire, c’est que je ne veux pas m’en aller un jour et ne plus revenir en ayant fait la même erreur qu’eux…

Jan(troublée) : Que…que voulez-vous dire ?

D : je tiens à vous Janet ; je tiens énormément à vous et…

Jan : Oh…mais moi aussi Daniel…vous êtes l’un de mes plus chers amis et…

J : Je ne crois pas que Daniel veule être simplement son ami !

S : On devrait s’en aller mon colonel…ça devient gênant…j’ai l’impression de faire du voyeurisme…

J : mais non ! Je vous assure qu’on s’en ira avant que ça en devienne !

D : Je ne parlais pas de vous en tant qu’amie justement…

Jan : Oh…mais Daniel, je…

D : mais je crois que j’ai été ridicule de penser qu’il pourrait en être autrement entre nous…je …oubliez tout ça et passez une bonne nuit !

Daniel se retourna et commença à sortir de l’infirmerie.

Jan : Non Daniel ! Ne vous imaginez pas que je ne veuille pas de votre amour ! Simplement…

Ils se faisaient face ; Daniel s’était arrêté et Janet s’était approchée de lui.

S : Et là ça ne devient pas du voyeurisme ?

J : S’il vous plait Carter ! ! !On dirait que vous fuyez tout ce qui concerne les sentiments !

Sam se mura dans un silence qui fit penser à Jack qu’il n’avait pas tord.

D : Simplement…

Jan : J’ai tant nourri l’espoir que vous pouviez me considérer comme un peu plus qu’une amie…et tout à coup, alors que rien ne m’y a préparée, vous me dévoilez vos sentiments… Je ne sais pas quoi penser…je suis ravie, mais j’ai l’impression de n’arriver qu’après Sha’ré…

Daniel se pencha et déposa un chaste baiser sur ses lèvres.

D : je peux vous assurer que vous n’êtes pas une ‘remplaçante’. J’ai fait le deuil de Sha’ré…j’ai eu du mal, mais vous m’y avez aidée…

Janet l’attira vers elle et l’embrassa tendrement.

S(implorante ; les larmes aux yeux) : Mon colonel…

J : Cart… Vous pleurez...mais que…

S : Je vous en prie…je voudrais juste sortir…

Jack ne comprit pas pourquoi Sam avait eu cette réaction, mais ça le déchirait de la voir si triste ; il l’invita donc à sortir de l’infirmerie et ils rejoignirent les quartiers de Sam. Celle-ci s’assit par terre et mit sa tête entre ses mains. Jack se tenait près d’elle, debout, les mains dans les poches.

J : Alors…qu’est-ce qui vous tracasse ?

S(ne relevant pas la tête) : C’est trop compliqué…

J : ça a un rapport avec ce que l’on a vu ?

S(sarcastique) : Comme si vous ne le saviez pas !

J(ironique) : Oh…vous vous réserviez Danny boy ! Vous voulez que j’aille faire des courants d’air à Janet pour la gronder ? !

Sam releva la tête et lui adressa un pauvre sourire ; voilà pourquoi elle l’aimait… Jack s’assit à côté d’elle. Machinalement, Sam appuya la tête sur son épaule.

J : Carter ! Vous avez vu où repose votre tête ? Ce n’est pas que je n’apprécie pas mais…

S : Oh ! Je suis désolée mon colonel ! ça ne se reproduira plus !

J : Non…ce que je veux dire, c’est que vous pouvez me toucher…tout comme je le peux aussi…donc…

S : On est revenu !

Elle avait dit ça avec une lueur d’espoir dans la voix et s’était relevée, mais quand elle avait voulu saisir la poignée pour aller dire à tout le monde que tout était revenu à la normale, sa main passa à travers la porte. Sam, réalisant, se laissa tomber et fut incapable de dire ou d’exprimer quoi que ce soit. Elle avait le regard vide et fixait la porte.

Après quelques instants, elle parvint à articuler, la voix chargée d’émotion.

S : Le cauchemar continue…Jack

Puis elle éclata en sanglots. Jack n’y tenant plus s’agenouilla auprès d’elle et la prit dans les bras ; il la berça une bonne partie de la nuit. Ils n’échangèrent pas un mot, savourant le moment qui leur était donné. Vers 4h00 du matin, l’alarme de la porte les tira de leurs pensées.

S(gênée ; tentant de se dégager) : ce doit être papa qui vient dire qu’ils n’ont rien retrouvé.

J(resserrant un peu son étreinte) :Alors pourquoi devrions-nous y aller ?(voyant que son major ne se sentait pas très à l’aise) D’accord…je vous libère…

Ils rejoignirent la salle de briefing où se trouvait déjà tout le monde. Janet et Daniel avaient une tête fatiguée mais semblaient être heureux malgré la situation.

J : Eh bien Danny boy ! Je crois que je ne suis pas le seul à avoir passé une bonne nuit !…Carter ? Dites moi que je ne viens pas de dire ça tout haut…

S(souriant) : Je crains que si mon colonel…mais si ça peut vous rassurer…j’ai passé une très bonne nuit aussi…

Sam rougit sous l’insistance du regard de son colonel.

H : Les nouvelles que je nous apporte Jacob ne sont pas très bonnes…il n’y a aucune trace d’eux sur la planète et la porte est effectivement détruite ce qui signifie que…

T : Soit ils ont été faits prisonniers…soit ils ont été perdus durant le transfert…

Daniel prit Janet dans ses bras ; elle pleurait à chaudes larmes ; l’émotion était forte dans la pièce et Selmac était revenu à la surface pour permettre à Jacob de pleurer intérieurement.

H : Ils sont officiellement déclarés disparus en mission. La cérémonie aura lieu demain à10h00.

D : Nous ne pouvons pas abandonner tout de suite général ! Excusez moi…

Il partit en courant vers son labo et s’attela à la traduction des textes photographiés sur la planète. Il voulait garder espoir ; après tout, un détail lui avait peut-être échappé sur ce qu’il avait déjà traduit. Il relisait ce qu’il avait traduit la veille à voix haute .

D : Puni sera celui qui osera s’approprier l’élément premier ; l’élément premier se vengera et, associé au liquide céleste, ils ne seront plus ; ainsi parlait le sage…

? ? : Il faut se résoudre Daniel…on ne les reverra plus…

D : Oh Janet ! Non, tu comprend…je ne PEUX pas…comprend- moi !Ils n’ont pas abandonné quand ils me croyaient noyé…laisse-moi les aider…

Jan : Mais ils sont morts ! Laisse- les reposer en paix !(devant l’air triste de celui qu’elle aimait) Bien…si cela peut t’aider…mais n’oublie pas de dormir un peu…il va falloir être solide pendant la cérémonie…

D : Mais…on ne dort pas ensemble cette nuit ?

Jan(dans un sourire) : Je croyais que tu ne me le proposerais jamais ! Tu viens déjeuner ?

 

La journée passa trop vite au goût de tous ; demain, il faudrait se résoudre à ce que Jack et Sam aient disparu pour de bon. Daniel lisait et relisait ses notes ; quelquechose le tracassait et il n’arrivait pas à mettre la main dessus. Le lendemain matin, Daniel se réveilla et serra un peu plus Janet contre lui.

Jack et Sam avaient parlé toute la nuit de choses et d’autres ; Jack avait voulu comprendre pourquoi Sam avait si peur de ses sentiments mais Sam restait de marbre et changeait de sujet à chaque fois. Elle préférait parler des expériences qu’elle avait fait sur les cristaux qu’ils avaient rapporté, mais vu que le seul matériel qu’elle pouvait utiliser était celui de la mission, elle n’avait pas beaucoup avancé et n’avait presque rien trouvé ; ‘rien d’utile en tous cas’ avait- t- elle précisé.

L’heure de la cérémonie était arrivée ; beaucoup de monde était présent dans la salle d’embarquement. Une couronne mortuaire était en suspension dans le vortex de la porte des étoiles ; Deux portraits, un de Jack et un de Sam, trônaient au bas de la rampe d’accès. Janet retenait ses larmes au maximum et Daniel lui prit discrètement la main. Sam et Jack pénétrèrent dans la salle.

J : Waou ! ça fait bizarre !

S : Oui…j’ai l’impression qu’il s’agit de quelqu’un d’autre…

J(montrant son portrait) : Ils n’ont pas pris mon meilleur profil…(sourire de son major) Vous par contre…

Sam rougit mais fut sauvée par Hammond qui prit le micro ; il fit d’abord l’éloge militaire de Sam et Jack puis céda le micro à Daniel, Janet et même Teal’c. Sam était au bord des larmes et Jack respirait profondément pour ne pas craquer. Ils s’attendaient à ce que la couronne soit envoyée, quand Hammond reprit le micro.

S : Que fait-il ?

J : Je ne sais pas…il a peut-être oublié de dire combien vous étiez exceptionnelle de votre vivant…

S : De mon vivant ? Vous avez peut-être raison après tout…peut-être sommes nous morts ?

J : Carter je vous en supplie ! Et puis…nos sacs seraient morts avec nous ? !

Sam sourit ; pour une fois, son colonel avait fait preuve de pus de logique qu’elle.

H : Je voudrais intervenir une dernière fois en faisant une annonce officielle… Je crois que ça n’était un secret pour personne ici… le major Carter et le colonel O’Neill éprouvaient l’un pour l’autre des sentiments que le règlement ne permettait pas. En temps que bons militaires, ils ont tout intériorisé et c’est afin qu’une telle chose n’arrive plus jamais que j’ai téléphoné au président afin de lever la loi de non-fraternisation…

Des sourires se dessinèrent sur les visages des militaires présents dans la salle, malgré la tristesse de ma mort de Sam et Jack.

Sam s’était arrêtée sur les mot du général ; la loi de non-fraternisation était donc levée…Elle tournait le dos à Jack ; ils étaient tous deux très mal à l’aise. Lorsque la cérémonie fut terminée, ils se dirigèrent en silence dans la chambre de Sam.

J : Alors…on aura servi à quelquechose au moins…

S(ne comprenant pas) : Mon colonel ?

J : Eh bien…la loi de non-fraternisation…

Sam ne dit rien.

J : Malro et Clarks pourront être heureux …Quant à nous…(il se rapprocha de Sam et lui caressa le visage)nous…

Sam ferma les yeux pour mieux apprécier la caresse, mais bientôt, elle se recula car des cris de joie se firent entendre .En effet, Daniel, ne voulant toujours pas croire à leur mort, s’était repenché sur sa traduction et avait enfin trouvé ce qui lui manquait. Il courut chez Teal’c puis, avec le jaffa, au bureau de Hammond, suivis de Sam et Jack.

H : Que se passe-t-il dr Jackson ?

D : J’ai la plus fantastique des nouvelles général ! Je crois avoir trouvé le pourquoi de la disparition de Jack et Sam.

H : Ils sont morts Daniel !

D : Non ! Une légende écrite sur un des murs racontait les propriétés d’un élément premier associé à un liquide céleste…expliquez lui Teal’c !

T : Une ancienne légende jaffa raconte que l’une des premières planètes que voulut asservir Apophis lui résista : il détruisit toute la population et se l’accapara ; mais quand ils voulurent s’emparer des cristaux et les ramener sur Chu’lak, les troupes jaffa chargées du convoi disparurent. La planète fut déclarée interdite d’accès.

H : Quoi ? Mais pourquoi ne nous avez vous pas dit ça avant ? Et que faisait un vaisseau Goa’uld près de cette planète ?

T : Je croyais qu’il ne s’agissait que d’une légende ; les coordonnées ont été perdues il y a des siècles ! ça pourrait expliquer la présence d’un Goa’Uld ici.

H : Et en quoi cela peut-il nous aider ? Savez-vous où sont le colonel et le major ?

D : Eh bien d’après ce que j’ai traduit, ils deviennent des…esprits ! En fait, le seul remède est inscrit sur les roches : il suffirait que l’élément premier se rallie au liquide céleste et soit ainsi ramené sur la planète d’origine pour que les esprits soient réintégrés en corps solide !

H : Tout ceci est fascinant docteur, mais je vous rappelle que la porte de l’autre côté est détruite !

D : Oui mais je pense que si les esprits de Sam et Jack sont parmi nous, on pourrait leur faire traverser la porte vers n’importe quelle direction. Les habitants de la planète ne devaient pas connaître l’existence d’autres mondes et s’imaginaient que la porte ne menait que vers une seule destination…

T : Donc seuls les deux éléments principaux comptent et non la destination.

S(qui s’était, tout comme Jack, tue jusque là) : Mais oui ! comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? !

J : Euh…à quoi ?

S : Suivez-moi !

Pendant que Daniel, Teal’c et Hammond mettaient en place les dernières modifications pour savoir quand les appeler et vers quelle planète les orienter, Sam passa par son labo, reprit les sacs de la mission, suivie par un Jack qui ne comprenait rien. Elle les dirigea vers la salle d’embarquement où SG-11 s’apprêtait à partir en mission de routine. Avant que les quatre membres de l’équipe n’eurent franchi la porte, Sam avait déjà poussé Jack et s’y engouffra à son tour.

 

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S : Ouah ! Vous avez senti mon colonel c’était…

J : Plus intense que d’habitude…oui, j’ai senti !

? ? : Colonel O’Neill, major Carter ? Que faites vous là ?

SG-11 venait de débarquer et fut interloqué par la présence des deux ‘défunts’.

J : Oh ! Johnson ! Eh bien vous voyez…on se promène un peu… maintenant si vous voulez bien nous excuser, on doit rentrer à la maison !

S : Nous laissons nos sacs là, mais surtout, ne les ramenez pas…ces cristaux devront être détruits à votre prochaine visite ici !

Elle recomposa les coordonnées et tous deux rentrèrent sur terre.

 

Salle d’embarquement.

Arrivée d’un voyageur non programmée

H : Nous avons un signal ?

Airman : C’est le signal de SG-11 mon général !

H : Ouvrez l’iris ! Mais que se passe-t-il ? ils viennent juste de partir !

Au grand étonnement de tout le monde, surtout de Janet qui, appelée d’urgence était en première ligne, Jack et Sam apparurent.

J : Hello ! On vous a manqué ?

A ce moment, une annonce fut passée par Daniel dans le micro.

" euh…si les esprits de Jack et Sam sont présents, ils sont priés de se présenter en salle d’embarquement afin de franchir la porte munis de leurs sacs de cristaux…voilà…comment on éteint ce truc ? "

Jack et Sam sourirent, alors que Janet pleurait en les voyant. Hammond débarqua dans la salle avec un grand sourire.

H : Passez à l’infirmerie ! Débriefing dans une demi-heure !

J : Avec joie mon général ! Mais avant, permettez-moi de faire…ça !

Il renversa Sam en arrière et l’embrassa passionnément, comme il l’avait déjà fait lors des boucles temporelles.

H(faussement fâché) : Colonel !

J : Oh ! Voyons général ! Ne faites pas votre tête des mauvais jours ! Nous étions là lors de notre…enterrement…

Sam n’en revenait pas. Elle n’arrivait plus à réfléchir. Jack la serrait contre lui et plus rien autour d’elle n’existait ; elle sentit qu’on l’étreignait et qu’on lui souhaitait bon retour ; elle reconnue l’odeur de l’infirmerie, s’entendit répondre à Janet que tout allait bien, mais était ailleurs. Ce ne fut que lorsque Jack la conduisit dans sa chambre peu avant le briefing pour ‘discuter’, qu’elle réalisa enfin ce qui lui arrivait et crut enfin au bonheur.

 

FIN

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