Love

 

 

 

Auteur : Virginie

e-mail : l_virginie31@yahoo.fr ATTENTION J’AI CHANGE D’ADRESSE MAIL.

Résumé : Un éboulement, des roses.

Genre : romance, enquête, humour.

Disclaimer : les personnages et la série sont la propriété de Gekko, MGM, etc. Je ne possède rien et ne suis pas rémunérée pour l’écriture de mes fics. Seule l’histoire en elle-même m’appartient, ainsi que les personnages sortant de mon imagination qui peuvent intervenir.

Note : Si vous êtes intéressé(e) pour mettre mes fics sur votre site, faites le moi savoir !

Un grand merci à Elias pour son passage en revue !

BONNE LECTURE !

 

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Tout avait commencé par une simple histoire d’amitié, peut-être même une simple attirance sexuelle, et où en étaient-ils aujourd'hui?  Pas un jour ne passait sans qu’il ne s’imagine en train d’embrasser ses lèvres, de caresser son visage, de l’avoir tout à lui, enfin. Et pas un jour ne passait sans qu’il ne se répète que tout cela était impossible.

Le colonel se leva et quitta son coin d’ombre pour se diriger vers Teal’c.

Le jaffa n’ajouta rien et reporta son attention sur le chantier en bas de la falaise où s’affairaient des dizaines de personnes.

De nouveau, Teal’c se tut. Il y avait trois heures maintenant que la mine dans laquelle se trouvait Sam s’était effondrée, provoquant l’ensevelissement du major sous un impressionnant amas de pierres. Les hauts dirigeants de la planète Tyjamal se refusaient à tout commentaire quant à l’origine de l’accident, mais Jack avait une idée précise du pourquoi de la chose. Cependant, les Tyjamaliens refusaient de l’écouter, prétextant qu’il n’avait aucune preuve tangible à ce qu’il avançait, et qu’il ne s’agissait là que d’un regrettable accident.

Jack s’éloigna du bord de la falaise, non sans avoir jeté un dernier coup d’œil en bas. Il savait que s’énerver contre les sauveteurs Tyjamaliens ne servait à rien, que ça ne ferait pas avancer les choses plus vite, mais il avait tellement l’impression que chaque seconde qui passait l’éloignait un peu plus d’elle ! Hammond avait reçu un rapport de SG-8, venue prêter main forte aux habitants de la planète, dans lequel il était stipulé l’état où se trouvait O’Neill. Le général avait cru bon de l’éloigner du chantier, et lui avait préconisé du repos.

 

Jack arriva en vue de la tente de Daniel. Il y pénétra et, les mains dans les poches, attendit que l’archéologue se rende compte de sa présence.

Jack esquissa un triste sourire. Daniel, qui n’avait jusqu’à présent que la tête tournée vers son interlocuteur se tourna complètement vers Jack.

Le colonel approuva doucement puis interrogea Daniel.

Daniel prit quelques secondes pour réfléchir, les sourcils froncés, les yeux fixant un point invisible sur le sol, mais rien ne lui revenait en mémoire.

Daniel sortit de sa tente et pénétra dans celle de Sam.

 

Cinq heures. Cinq heures pendant lesquelles ils avaient visionné les enregistrements faits par Daniel, sans parvenir à trouver le moindre petit détail pouvant les aider à découvrir pourquoi la mine avait sauté ou qui aurait pu en vouloir à la vie de Sam. Le soleil s’était couché et les recherches avaient été abandonnées pour la nuit. Les sauveteurs avaient assuré avoir de nouveau entendu quelqu’un frapper sur les pierres quelque trois heures auparavant. La nuit était définitivement tombée et tous dormaient. Jack avait plus de mal à trouver le sommeil ; quelque chose de plus que la peur de perdre Sam le tenait éveillé ; un détail lui avait échappé. Il se releva et se dirigea vers la tente de Sam, dans laquelle il pénétra. Tout ce sur quoi il posait son regard était imprégné d’elle. Il s’assit sur le lit de camp de son major et fit circuler son regard sur tout ce qui se trouvait dans la tente. Il s’arrêta sur la table où était posé l’ordinateur. Il se leva et décida de visionner de nouveau les enregistrements de Daniel. En s’asseyant à la table, il remarqua que son talkie-walkie était resté là. Il alluma l’ordinateur et remit le programme en route. La première image était celle de Sam se tournant vers Daniel le premier jour et lui intimant de fixer l’objectif de sa caméra sur autre chose que sur elle. Il n’y avait pas le son, mais Jack se rappelait de ses paroles. La suite était beaucoup moins attrayante au goût du colonel : les habitants, leurs logements, moyens de transport, etc. Par souci de mieux cadrer l’environnement des habitants de la planète, Daniel avait fait une prise de vue à partir de la colline sur laquelle Jack lui-même se trouvait en compagnie de Teal’c quelques heures auparavant. Jack fit défiler quelques images supplémentaires, puis revint sur la prise de vue de la colline. Il était certain que dans cette image précise se trouvait la clef de l’énigme. Il porta toute son attention sur les mines que l’on distinguait clairement. La plus en vue était celle sous laquelle Sam était ensevelie. Jack parvint à zoomer dessus et découvrit la présence d’un panneau sur lequel était inscrit un mot dans le dialecte du village. Il en prit note et éteignit l’ordinateur. Le lendemain, il irait demander à un habitant ce que ce mot signifiait.

Harassé, il se laissa tomber sur le lit de son major. Les draps étaient empreints de son parfum, ce qui l’aida plus ou moins à trouver le calme et à s’endormir. Il rêvait d’elle ; il entendait sa voix. Sam lui parlait ou tout au moins essayait. Jack ouvrit les yeux et vit la lumière rouge de son talkie-walkie clignoter, signe que quelqu’un émettait.

Je vous en prie…répondez…quelqu’un m’entend ?

La voix était faible et remplie de sanglots.

J : Ici O’Neill. Je suis là Carter.

S(faible) :Mon colonel…je n’arrive presque plus à respirer…ils ont arrêté trop tôt…ils y étaient presque…je sens l’air entre les pierres…je suis à bout de forces.

J(perturbé) :Il faut tenir Carter ! Le matin est bientôt là.

S(murmurant) :Je ne pourrai pas…

J(les larmes aux yeux) :C’est un ordre major ! Il est hors de question que vous mourriez maintenant !

S(doucement) :J’avais tant de choses à vous dire à tous…

J(se reprenant) :Vous nous les direz dès qu’on vous sortira de là !

S(calmement) :Je serai loin d’ici là…écoutez-moi…je n’ai pas envie de continuer à faire comme si de rien n’était maintenant…ce serait stupide…

J : N’abandonnez pas la partie Sam !

S : Ecoutez-moi…Jack…dites aux autres qu’ils ont été…les plus fidèles amis…que j’ai jamais eus…

J(suppliant) : Sam…

S : Et dites à mon…entêté de colonel…que je l’aime…

J : Sam je leur dirai mais je vous en prie, tenez bon !

… :…

J : Sam ?…SAM !

Jack se saisit d’une lampe torche et sortit en trombe de la tente. Il passa réveiller Teal’c et Daniel et les entraîna vers la mine. Ils pénétrèrent prudemment dans ce qui avait été dégagé par les sauveteurs et arrivèrent devant le mur de pierres derrière lequel se trouvait Sam, inerte. Sans mot dire, les trois hommes commencèrent à dégager les pierres. Au bout d’à peine une demi-heure, Jack comprit ce que Sam avait voulu dire : les sauveteurs s’étaient arrêtés alors qu’ils touchaient au but. Les trois hommes de SG-1 virent en effet qu’il ne leur restait plus que quelques pierres à dégager pour se frayer un chemin dans la cavité qui avait abrité Sam. Sans se concerter, Daniel et Teal’c laissèrent Jack y pénétrer. Il ressortit quelques secondes plus tard avec le corps de son major dans les bras. Les seuls mots qu’il prononça avant de sortir de la mine furent : " pouls faible et irrégulier, mais elle est en vie ". Il se dirigea ensuite vers la porte des étoiles, située à un kilomètre de là.

Base de Cheyenne Mountain, salle de briefing.

 

Le général Hammond regarda tour à tour les trois hommes de SG-1. Si le colonel seul s’exprimait, il ne faisait pas de doute que les deux autres pensaient la même chose que lui.

Ne pouvant que constater les faits, le général se résolut à les laisser repartir, ne leur accordant cependant que vingt-quatre heures pour mener leur enquête à bien. Janet arriva dans la salle au moment où le briefing touchait à sa fin.

La nouvelle fut accueillie dans un mélange de soulagement et de crainte.

 

Salle de sport.

 

Daniel regardait Jack se défouler sur un punching-ball en maudissant le général de les faire partir aussi tard.

Il ponctuait ses phrases de violents coups de poings. Daniel pensa qu’il avait bien fait de refuser de faire un match avec lui.

Jack arrêta de frapper le punching-ball et enleva ses gants.

Jack regarda l’archéologue comme s’il était fou, puis se dirigea vers un vestiaire, en sortit son pantalon, fouilla la poche de droite, puis celle de gauche et en tira un papier qu’il tendit à l’archéologue.

Jack hocha la tête lentement. Daniel, curieux, reprit :

 

Infirmerie, plus tard.

 

Jack était assis sur une chaise près du lit de Sam. Cette scène revenait trop souvent à son goût. Il avait envie de la voir se lever, lui sourire, et lui expliquer avec entrain l’une de ses théories sur telle ou telle chose. Sam n’était pas faite pour rester immobile dans un lit d’infirmerie. Il se demanda soudain s’il oserait un jour lui avouer ce qu’il ressentait pour elle. A cet instant précis, ça n’était pas l’envie qui lui manquait, mais il savait pertinemment qu’une fois que Sam s’en serait tirée, il ne le ferait pas. C’était un cercle vicieux. Il regarda de nouveau le visage blanc de Sam et frôla sa joue de sa main. Il fit un geste de recul lorsqu’il entendit une porte s’ouvrir derrière lui.

Jack hocha la tête et sans se retourner vers Janet, il dit.

Il n’eut pas de réponse, mais la porte qui se refermait et les bruits de pas qui s’éloignaient lui firent comprendre qu’il était de nouveau seul avec son major.

Jack se pencha et déposa un doux baiser sur les lèvres de Sam. Il se redressa, la regarda une dernière fois, murmura " je le retrouverai " et sortit de l’infirmerie. A peine la porte se fut-elle refermée que le rythme cardiaque du major, jusqu’alors assez lent, s’accéléra soudain pour reprendre un rythme normal.

 

Tyjamal, lendemain, quartier scientifique.

 

SG-1 moins Sam se trouvait dans le laboratoire où Sam avait passé presque tout son temps depuis son arrivée sur la planète. Ils discutaient avec Mila, une jeune femme avec qui le major avait créé de forts liens d’amitié dès le premier jour, et sans doute la personne qui se sentait la plus touchée par ce qui était arrivé à Sam.

Daniel marquait frénétiquement les informations sur un carnet.

 

Le haut conseiller Wermer n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de coopératif. Il avait refusé dès le début d’accorder à SG-1 le moindre entretien avec son fils, prétendant que celui-ci était trop fragile psychologiquement pour reparler de tous les événements récemment passés . SG-1 sortait donc découragé de la maison du haut conseiller, lorsque la chance leur sourit : Mila les attendait à la sortie, avec de bonnes nouvelles. Elle était très amie avec la sœur de Ludo, Nina, qui avait pu voir son frère en cachette et avait accepté de rencontrer SG-1. L’équipe se mit donc en marche, le cœur un peu plus léger, vers le laboratoire de Mila.

 

SGC, salle de briefing.

 

Hammond regarda Jackson avec de grands yeux.

Hammond haussa les sourcils et intervint.

Le général soupira, se racla la gorge et prit la parole.

Tous se levèrent et sortirent de la salle, avec, en plus de la satisfaction du devoir accompli, la joie de retrouver leur amie.

 

Infirmerie.

 

Un sourire éclairait de nouveau son visage. Il était heureux de la voir à nouveau sourire. Daniel et Teal’c s’éclipsèrent après quelques minutes mais Jack ne sortit de sa contemplation qu’à cause d’un raclement de gorge de la part de son major.

Jack s’approcha du lit et mit ses mains dans ses poches.

Jack haussa les sourcils. Sam sourit.

Ils s’échangèrent un sourire et Jack fit mine de partir.

L’intéressé se retourna, étonné.

Jack acquiesça, lui tourna le dos et sortit de l’infirmerie. Un sourire éclairait le visage des deux militaires.

 

Maison du major Samantha Carter, deux jours plus tard.

 

Sam pesta contre la personne qui s’acharnait contre sa sonnette alors qu’elle était sur le point de prendre sa douche. Elle ouvrit la porte et se trouva face à une douzaine de roses rouges. Le livreur lui tendit le papier à signer et partit en la saluant. Sam y fit à peine attention tant l’arrivée des fleurs l’avait marquée. Elle découvrit un carte cachée dans le bouquet. Seuls deux mots étaient écrits sur la carte " Colonel Entêté ". Elle sourit à pleines dents, sentit avec délice le parfum des fleurs et décida d’appeler Jack.

Sam fronça les sourcils. Elle ne devait pas rentrer à la base avant trois jours. Son colonel avait sans doute oublié ce détail.

Elle ne comprit que le lendemain ce que Jack voulait dire, quand elle se retrouva face à un bouquet de roses blanches cette fois. Il voulait la surprendre ? Elle allait rétorquer. Elle prit sa voiture et partit chez son colonel qui était exceptionnellement resté chez lui pour les vacances dont SG-1 avait bénéficié. Elle y arriva rapidement et sonna à la porte. Jack fut étonné de la trouver devant chez lui.

Sam lui intima l’ordre de se taire, entra et ferma la porte. Ils étaient face à face.

Sam le regarda en souriant, s’approcha de lui et le plaqua contre la porte.

Elle l’embrassa doucement et intensifia peu à peu le baiser ; Jack y répondit volontiers. Lorsqu’ils se séparèrent, Sam se blottit dans les bras de son colonel.

 

FIN !