Perturbateurs

(suite 3)

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com (les autres adresses e-mail que vous trouverez dans mes fics ne sont plus valables). J’ai eu des problèmes d’adresse mais maintenant tout est rentré dans l’ordre ; vous pouvez donc m’écrire à l’adresse ci-dessus (ou à la rigueur à celle qui apparaît dans le site de val dans la section nouveauté du 30 août, mais j’aime moins, c’est celle de mon père).

Résumé : C’est l’histoire de la porte des étoiles qui s’enclenche et qui laisse passer des étrangers hyper connus au sein du SG-C.

Genre : romance Sam/Jack ; a little (very very little suspence) ; humour (dans la limite des stocks disponibles).

Saison : de la 1 à la 5 mais sans prendre en compte la mort de Daniel (pasque yen a marre ! ! ! !lol).

Spoiler : Tous les épisodes ayant à voir avec le miroir quantique.

Disclaimer : les personnages ne sont pas à moi ; il en est de même pour la trame de fond de l’histoire qui cependant est en elle-même à moi ; je n’ai pas été rémunérée pour écrire ce fic. Toutes les choses se trouvant dans cette fic et ayant déjà été vu ou entendu dans la série ou le film ne m’appartiennent pas.

Note : Voilà une nouvelle fic ; Ça fait pas mal de temps que je n’ai rien tapé à l’ordinateur mais j’ai pas mal de notes manuscrites. C’est pourquoi je voudrais vous demander un service : j’ai pas mal d’idée d’histoire en tête alors vous serait-il possible de me renvoyer avec vos commentaires un petit mot me disant si vous préférez que ma prochaine fic porte sur :1- les vacances d’SG-1 offertes par le président ; 2- SG-1 arrive sur une planète où ils découvrent un objet capable de contrôler les esprits ; 3- Sam et Jack deviennent invisibles aux yeux des autres ; 4- Sam accepte enfin de venir au chalet de Jack ; 5- proposez-moi un thème ! ! ! Je commencerai à taper la fic qui aura eu le plus de voix dès le 5 septembre, alors faites-moi vite parvenir votre choix ! Merci et bonne lecture !

Note bis : Un gros merci à tous ceux qui m’envoient des messages. Pour ceux qui m’en auraient envoyés et à qui je n’aurais pas répondu, c’est soit que je n’ai pas reçu votre message, soit (en fait ça revient au même) que vous me l’avez envoyé à l’une de mes anciennes adresses qui figure sur mes premières fic. En effet, je prends à cœur de vous répondre à chaque fois, car je trouve ça important.

31 août 2002

Les noms suivis du chiffre 1 sont ceux des nouveaux arrivants (vous comprendrez en lisant). Les pensées des personnages (pour le peu que j’en ai mis !) sont entre **** …****.

Bonne lecture !

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Rappel de la fin de l’épisode 3 :

D : […](précipitamment) Sinon, vous faites quoi de beau ?

J : Daniel ! Ne me faites pas croire que vous n’êtes pas resté scotché à l’écran TV ? !

S(plus calme) : Nous parlons Daniel…nous parlons…

D : Oh…et de quoi ?

J : Comme si vous ne le saviez pas !

D : Bah…c’est à dire que le son est mauvais et sue les deux autres font plein de bruit…et vu que les télés sont l’une à côté de l’autre…

J : Oh…

S : Et que font les autres ?

D(hésitant) : Eh bien…

T : Quand nous avons quitté la salle de commandes, ils…

D(précipitamment) : …jouaient aux cartes !

J : Tiens on devrait jouer aux cartes aussi Carter !

T : Daniel Jackson se trompe ! Ils commençaient à copuler !

J(mécaniquement, habitué à reprendre Teal’c) : On dit faire l’amour Tea… QUOI ? Vous vous fichez de nous Daniel ? Vous avez déjà joué aux cartes comme ça vous ? Carter, oubliez tout de suite la proposition que je vous ai faite !

S (rouge pivoine) C’est déjà fait mon colonel.

D : Vous êtes sûr Teal’c ? (prenant ses lunettes) J’ai dû mal voir… Faites –moi penser à changer mes lunettes !

 

Chambre#1 après le repas.

S : Euh…mon colonel, comment fait-on pour dormir ?

J : Oh c’est très simple Carter : vous vous allongez, vous fermez les yeux et vous laissez le sommeil venir à vous !

S(souriant) Mon colonel !

J(innocent) : Oh…vous parlez pour le lit ? Je vais dormir par terre Carter ! Ne vous en faites pas pour ça !

S : Il en est hors de question mon colonel ! Je pense que le lit peut tout de même accueillir deux personnes !

J : Je reste sur ma position d’une et demi !

S : Nous n’avons qu’à essayer pour voir ; si vous avez raison, on s’arrangera autrement…

Ils se mirent chacun sur le lit, le plus loin possible de l’autre.

J : OK, vous avez raison mais faut pas être gros ! Bon… je réquisitionne la salle de bain…si j’en crois mon expérience, si je vous la laisse avant d’y aller, je ne l’aurais que demain matin !

Il pénétra dans la petite pièce annexe sous le regard faussement choqué de Sam. Celle-ci fouilla dans le sac qu’on lui avait apporté pour y découvrir une nuisette très échancrée.

S :****Je parie que c’est Janet qui a fait mon sac ; elle va m’entendre celle-là !****

A ce moment, Jack sorti de l’autre pièce.

J : ça n’a pas été trop long ces 7 minutes Carter ? Tiens…étrange coïncidence ! Nous partons dans 7 jours à mon chalet !

S : C’est ce que nous avions prévu, mais vu les derniers événements, je ne sais pas si l’on pourra ; d’autant plus que…

J : Ne vous en faites pas ; il voudra bien… Il a pas l’air comme ça, mais il m’adore ! Et même s’il refuse, tant pis… je lui dirai qu’il n’a pas son mot à dire ! La salle de bain est à vous ! (avisant la nuisette) Vous avez des serviettes de toilette en soie ?

S(virant au rouge) : Euh…non, c’est ma tenue pour la nuit mon colonel…

J : Oh….

Sam s’effaça rapidement. Au bout de quelques minutes, Jack sentant la fatigue le gagner s’allongea du côté gauche du lit ; le meuble était bloqué contre le mur, ce qui fait que lorsque Sam revint, elle trouva son colonel endormit et, ne pouvant faire le tour du lit, elle décida de l’enjamber. Jack, par réflexe militaire, sentant quelqu’un le toucher, la saisit et la plaqua sous lui.

J : Oh…Carter ! Je suis désolé…

S(ironique) : Continuez comme ça et je ne vous permettrai plus de partager mon lit (réalisant)…en tout bien tout honneur bien sûr !

J : C’est certain… Bon ben… Bonne nuit mon colonel !

S : Euh… elle serait peut- être meilleure si vous me lâchiez ****quoi que ****.

Jack s’exécuta et tout deux s’allongèrent côte à côte, sur le dos. Un blanc s’était installé, malgré le fait que tous les deux savaient pertinemment qu’ils ne s’endormiraient pas sur ces paroles.

S : Mon colonel ?

J : Major ?

S : Pourquoi croyez-vous qu’ils se font passer pour nous ? Je veux dire : ils sont bien intégrés, ils nous assistent et je ne sais par quel miracle, ils sont même arrivés à obtenir une dérogation pour le SG-C !

J : Je ne sais pas Carter… Mais je ne les ai jamais sentis !

S (ironique) : Je crois que personne ne l’avais remarqué !

J(sur le même ton) : Vous frisez l’insubordination Carter… Vous ne voudriez pas que je fasse un rapport sur vous quand même !

S(toujours plaisantant) : Et que mettriez vous dans votre rapport ? : Pendant que je partageais le lit de mon second, celle-ci frisa l’insubordination… (étouffant un rire) ça ferait sérieux !

J(sérieux cette fois-ci) : On s’en fou…il paraît qu’on a le droit maintenant.

Cette remarque jeta un froid, car les deux savaient que parler à nouveau, ce serait aborder le sujet de leur relation…ou plutôt de l’absence de celle-ci. Ce n’est que 10 minutes plus tard, alors que Sam commençait à s’endormir que Jack Prit la parole.

J : Carter ?

S : Hum…

J : Oh pardon… je vous réveille ?

S : Non mon colonel… Que vouliez-vous me dire ?

J : Oh non…oubliez…

2 minutes plus tard.

J : Sam ?

Celle-ci fut étonnée de tant de familiarité.

J : Jolie nuisette !

Sam ne répondit pas mais rougit énormément. Tous deux finirent par s’endormir…

 

Chambre#2 ; même instant.

Le sommeil n’avait pas frappé J#1 et S#1 ; le moins que l’on pouvait dire, c’est que l’entraînement militaire leur permettait de ne pas trop souffrir de la fatigue ! Le soldat chargé du quart de veille auprès des télés de vidéo surveillance dû même éteindre le son, afin que quelqu’un passant à proximité de la salle des commandes n’aille pas s’imaginer qu’il regardait autre chose…

 

Jour 9 ; chambre#1.

Sam se réveilla collée contre son colonel, la tête sur son torse et les bras autour de lui. En émergeant complètement, elle remarqua que celui-ci dormait encore et avait ses bras autour d’elle, la rapprochant au maximum de lui, l’un autour de ses hanches et l’autre au niveau de ses omoplates. L’une des jambes de Sam était glissée entre celles de Jack et sa nuisette remontait jusqu’à sa taille, laissant ainsi découvrir un slip en soie. Elle sentit que Jack se réveillait mais ne chercha en rien à se dégager de lui ; au contraire, elle ferma les yeux, comme si elle était toujours endormie. Jack émergea et la première chose qu’il remarqua fut le slip de son major. Il sentit ensuite sa peau chaude sous l’un de ses bras et son souffle sur son torse. Il eut un mal fou à se retenir de l’embrasser un peu partout, et se contenta de déposer un doux baiser dans ses cheveux. Il allait se dégager quand Sam se ‘réveilla’.

S : Oh…. Je crois que j’ai eu froid cette nuit ! Je me retrouvais tout le temps collée comme ça à mon père quand je dormais avec lui étant petite…

J(se dégageant, gêné) : Je comprends major ! Ravi d’avoir pu remplacer votre père…

S : Ce n’est pas…

J : (souriant) Je sais Carter ! Je vais prendre une douche !

 

Chambre#2.

J#1 : Bonjour mon amour…

S#1 : C’est à moi que tu parles ?

J#1 : Non…c’est à la Sam de l’autre dimension avec qui j’ai passé la nuit !

S#1 : Ah oui au fait (élevant un peu la voix) Pourquoi crois-tu qu’ils se font passer pour nous ?

J#1(comprenant qu’elle essaye d’éliminer les soupçons) : Oh….je n’en sais rien… Ils sont un peu fêlés ; c’est tout !

 

Salle des commandes.

H : Qu’en pensez- vous professeur Jackson ?

Teal’c, Daniel, Janet et le général avaient écouté avec attention tout ce que s’étaient dit les deux couples dès le moment où ils avaient été enfermés dans les chambres. En effet, un technicien avait réuni sur une seule et même bande tout ce qui avait été dit.

D : Eh bien…je reste sur ma position… Il nous faudra plus que de la surveillance pour déterminer leur identité. Vous voyez, le fait que le Jack de la chambre #2 ait dit que les deux autres étaient un peu fêlés est une expression que notre Jack –à supposer que ce ne soit pas lui- aurait utilisé ! De même, le fait que le Jack de la chambre#1 parle de son chalet à sa Sam peut aussi prouver qu’il est bien celui que nous cherchons !

Jan : Oui mais j’ai remarqué que des éléments pouvaient venir s’ajouter à la colonne ‘suspects’ : les Jack et Sam de la chambre 2 sont à mon avis passé à l’acte bien trop tôt !

H : Le docteur a raison ! Il y a un autre élément que je suis ici le seul à connaître et qui favoriserait cet avis : Nos deux visiteurs voulaient se marier et étaient ensemble depuis 2 semaines !

D : Oui mais si au contraire, conscient que vous étiez au courant, ils ont voulu jouer la carte de la prudence et faire comme si de rien était en agissant comme ceux de la chambre#1 ? N’oubliez pas que quand ce Jack a parlé du chalet, il fallait que quelqu’un soit d’accord…. Qu’en pensez –vous Teal’c ?

Tous les regards se tournèrent vers le jaffa qui n’avait rien dit depuis le début, mais se contentait d’écrire.

T : J’en étais venu à la conclusion que discuter ne servirait à rien avant même que vous ne commenciez ce débat ; c’est pourquoi j’ai écrit ici deux questions de chaque catégorie, une pour chaque couple.

Jan : De quelles catégories parlez –vous ?

T : Rapport de mission, anecdotes, sentiments.

D(à Janet) : Teal’c pense que les deux premières catégories vont échouer et qu’il faudra forcément recourir à la troisième.

Jan : je ne veux pas que mon nom figure sur les rapports de l’interrogatoire…

H : Pourquoi ça docteur Frasier ?

Jan : Permission de parler librement mon général ?

H : Accordé major !

Jan : Je pense que ‘nos’ Jack et Sam vont nous tuer si on leur fait parler de ce qu’ils ressentent… Je préfère être opérationnelle s’il y a des blessés !

H(souriant) : Je vous comprends major ! Bien ! L’interrogatoire aura lieu à 11h00, soit dans une heure.

 

Salle des commandes.

D(à Jack et Sam) : Euh…bonjour ! Je vais vous poser des questions auxquelles il va vous falloir me répondre le plus sincèrement possible.

J : Et c’est parti pour un jeu de la vérité ! Je vous ai déjà dit que je détestais ce jeu ?

D : Je voudrais que vous me racontiez la mission sur P5Z996 !(numéro inventé : je sais pas le vrai)

J : Lisez nos rapports c’est marqué dedans !

H : Devons- nous en conclure colonel que vous ne savez rien dessus ?

J : Si, si, bien sûr….C’est quoi le nom déjà ?

S : P5Z996 mon colonel…

J : ….

S : Terra et Jonah…

J : Oh….

Les deux militaires racontèrent avec exactitude ce que fut leur mission. Daniel les remercia et brancha le micro sur la chambre#2.

D : Jack, Sam… Vous me recevez ?

J#1 : Oui Daniel ! On est pas sourds !

Daniel les briefa et commença.

D : Bien…je voudrais que vous me racontiez ce que fut votre mission sur …Edora !

A la grande stupéfaction de tous, surtout de Janet, Sam ne réagit pas à ce nom. Ils se contentèrent tous deux de réciter ce que fut leur mission.

D : Je vous remercie ! Sachez qu’à partir de maintenant, les questions que je vous poserai seront communes à celles de l’autre couple !

Il repassa à la chambre#1 et leur dit la même chose.

D : Je voudrais que vous me racontiez une anecdote concernant notre dernière mission avec les russes. Par exemple, jack, qu’elle fut votre réaction quand je me suis mis à parler des coutumes des russes envers les poitrines féminines et que j’ai déclaré qu’ils ne seraient de toutes façon sûrement pas les seuls à loucher sur celle de Sam ?

J : Euh… Je vous ai envoyer balader et vous ai dit de retourner à l’étude de votre pyramide !

S : zigournat !

J : Carter ?

S : Oui… c’est la réponse que vous a fait Daniel : il vous a dit ‘zigournat ; il s’agit d’une zigournat, pas d’une pyramide !’

La même question fut posée aux deux autres.

J#1 : Oh ! J’ai du vous envoyer paître et vous dire de retourner à l’étude de votre machin- chose.

S#1(déduisant ce qui avait dû se passer ensuite) : Et alors Daniel a dit que ça n’était pas un machin chose mais une zigournat !

Daniel les remercia et éteignit le micro.

D : Eh bien, Teal’c, je crois que vous aviez raison !

T : Oui mais j’ai cependant l’idée d’une question qui pourrait être décisive !

Jan : On ne leur pose pas de question vis-à-vis de leurs sentiments ?

T : Non…je pense que l’on aurait des réponses trop similaires… Je pensais à une mission que seuls deux d’entre nous ont vécu en se souvenant de tout…

Teal’c exposa son idée aux autres qui l’adoptèrent immédiatement.

D(à chambre#1) : Jack, Sam ? Voici l’ultime question… en fait, seul Jack sera habilité à y répondre !

J : Ouh là… Je vous écoute…

D : Parlez-nous de ce que vous avez fait lors des boucles temporelles !

J : Plein de choses intéressantes à vrai dire… En fait, tout ce que je ne peux pas faire e temps normal, comme de la poterie, du vélo, du golf à travers le vortex,…

T : On a dit TOUT ce que vous avez fait O’Neill !

J : Oh… J’oubliais… J’ai aussi aidé Daniel à traduire une langue ancienne ; c’était marrant !

D : Vous êtes sûr que c’est bien tout Jack ? Vous ne nous cachez rien ? ça peut être décisif et prouver que vous n’êtes pas le vrai Jack…

Il y eut quelques secondes de silences. Jack ne savait pas quoi faire : dire qu’il avait embrassé Sam et craindre sa réaction…ou ne rien dire et risquer d’être pris pour l’autre. Ne voulant pas détruire la vie de Sam, il se lança.

J : Eh bien non ce n’est pas tout… J’ai également remis ma lettre de démission à Hammond... pour…pour ensuite embrasser Carter devant ses yeux…

D : Erm… merci Jack….

Sam ne savait comment réagir : elle était heureuse, en colère, elle ne savait plus comment se comporter, réagir,…

J : Carter, je suis désolé…

Un long silence prit place puis Sam parvint à articuler : Ce n’est rien mon colonel… en fait, j’aurais probablement fait pareil à votre place… d’autant plus que ce matin, je… j’ai fait semblant de dormir alors que je savais la position dans laquelle nous étions…

Jack fut soulagé. Sam et lui évitèrent cependant de communiquer que ce soit en se regardant ou en se touchant.

D(à ceux de la chambre 2) : Euh…Jack, Sam, vous m’entendez bien ?

J#1 : Toujours Danny boy !

A nouveau, Daniel expliqua en quoi allait consister cette question puis la posa.

J#1 : Alors on est allés sur P je sais plus quoi…

T : O’Neill ! Nous voudrions seulement le récit de ce qui s’est passé PENDANT les boucles !

J#1 : Oh… Alors… Teal’c et moi avons aidé Daniel à traduire les textes pour qu’il avance plus vite d’une boucle à l’autre sans perdre ce qu’il avait déjà fait.

D : Et… ?

J#1 : Et quoi ?

D : C’est tout ?

J#1 : Bah…oui !

H : Vous avez l’autorisation de tout dire colonel O’Neill ! Rien ne sera retenu contre vous !

J#1(ne voyant pas où il voulait en venir)****mais bon sang qu’est-ce qu’il a bien pu faire pendant ces boucles ? ? Qu’est-ce que J’aurais fait pendant ces boucles ?**** Euh… j’ai fait pas mal de choses à vrai dire…

T : Comme quoi par exemple ?

J#1 : Euh… je me suis amusé quoi !

H : Nous voudrions des faits clairs colonel !

J#1 : En fait, je ne m’en souviens plus ! Je pense que ces boucles ont eu une sorte d’effet de perte de mémoire sur moi…

D : Oh… OK, merci Jack !

 

Il débrancha à nouveau le micro.

H : Bien… je crois que nous savons qui sont nos VRAIS colonel et major !

D : Oui ça ne fait pas de doutes …Que faisons nous général ?

H :Pour les deux de l’autre dimension, on va les faire sortir et les interroger sur leurs motivations. Pour les autres…

D(malicieux) : On est pas obligés de leur dire que l’affaire est résolue… on peut les faire mijoter un peu…

H : Je n’ai rien entendu docteur ! Soldat : allez me chercher les occupants de la chambre 2 !

Soldat : Oui monsieur !

T : Peut-être serait-il préférable que je l’accompagne général Hammond !

H : Allez –y Teal’c !

 

Chambre#2.

Teal’c pénétra dans la pièce, disant au soldat de rester à la porte.

T : O’Neill, Carter ! le général vous attend en salle de briefing ! Nous sommes arrivés à prouver que vous étiez bien ce que nous cherchions !

J#1(croyant qu’il le prenait pour le vrai O’Neill) : Et qu’allez vous faire des faux Jack et Sam ?

T : Je vais les conduire au bureau du général Hammond !

Ils étaient presque arrivés à ce bureau quand Jack dit : Pourrons-nous les voir ?

T(les poussant à l’intérieur) : Il s’agit de vous !

Jack et Sam étaient dépités : ils avaient vraiment crû que Teal’c et les autres avaient été abusés.

H : Ah ! Colonel, major ! Asseyez-vous je vous prie… Je suppose que Teal’c vous a mis au courant !

S#1 : C’est exact mon général !

J#1 : Mais sachez que vous vous trompez mon…

H : IL SUFFIT colonel ! N’aggravez pas votre cas ! Le président à la générosité de vous pardonner en me chargeant de simplement vous sermonner, alors ne me poussez pas à faire quelque chose que vous pourriez regretter !

D(après un petit blanc) : Euh… ce que nous voudrions savoir c’est… pourquoi ? Vous étiez acceptés, totalement intégrés ; vous aviez même le droit d’être ensemble tout en restant dans l’armée ! En plus, vous avez été intégrés à SG-1 et assistez Sam et Jack !

J#1 : Le voilà le problème…

S#1 : Je pense qu’il vaut mieux tout leur dire depuis le début Jack…

Celui-ci approuva et lui fit comprendre qu’il lui laissait le soin de le faire.

S#1 : Il faut que vous sachiez tout d’abord que nous vous avons menti sur pas mal de choses…

D : ça on avait remarqué !

S#1(n’y faisant pas attention) : Voilà… Nous explorons bien des réalités alternées depuis deux ans...en fait, tout ce que nous vous avons dit à propos de notre travail est vrai... Par contre, notre monde n'a pas été détruit...

H : Je vous demande pardon ?

S#1(baissant les yeux, honteuse) : C’était un cas de force majeure…

J#1 : En fait, Sam et moi ne pouvions plus nous cacher plus longtemps… Craignant de nous faire renvoyer ou d’être traduits devant une court martiale… alors nous avons fui dans une autre réalité.

S#1 : Nous avons parcouru plusieurs réalités… mais aucune ne nous convenait : soit les Sam et Jack étaient mariés à quelqu’un d’autre et l’abolition de la loi n’était pas envisageable, ou encore le monde était détruit,… En fait, votre monde convenait le mieux…

D : Justement, pourquoi avoir tout risqué ?

J#1 : Ce qu’il y a, c’est que toutes les fois précédentes, notre réalité est arrivée dans celle où nous étions : ils ne nous auraient pas laissés filer comme ça !

S#1 : Il fallait donc qu’avant demain- c’est le jour où j’ai prévu qu’ils devraient arriver ici- il fallait que l’on nous prenne à tout prix pour eux, afin qu’ils soient renvoyés à notre place…

D : Mais c’est cruel !

J#1 : mais voyons…ils se seraient habitués : ce sont les mêmes personnes dans notre réalité ; la seule différence est ce règlement militaire !

D : Et vous ne croyez pas qu’ils en souffriront eux aussi ?

S#1 : Mais ils ne sont PAS ensembles ! Laissez nous nous en aller… s’il vous plait !

H : Et vous comptez fuir et rendre vos doubles d’autres réalités malheureux encore longtemps ?

Les deux militaires ne répondirent pas ; au fond d’eux, ils savaient que cette nouvelle fuite serait sûrement le début de beaucoup d’autres.

H(prenant un ton paternel) : Ecoutez les enfants, je sais que si les Sam et Jack de MA réalité avaient fui de cette façon, j’aurais tout fait pour résoudre le problème qui les fit fuir ! Alors voilà ce que je vous propose : nous allons attendre la venue de membres de votre réalité, nous discuterons et aviserons !

J#1 : Mais il n’y a RIEN à dire général !

H : COLONEL ! Je vous prierais de vous abstenir de toute remarque désobligeante ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que nous faisons pour après ce que vous-même avez fait !

Tous se turent et il fut décidé que J#1 et S#1 soient renvoyés dans leur chambre jusqu’au lendemain, ou du moins jusqu’à l’arrivée des personnes de l’autre dimension.

 

Plus tard, chambre#1.

L’ambiance était toujours aussi tendue depuis la révélation de ce qu’avait fait Jack lors des boucles. Sam était très troublée, car ça la confortait dans son idée que son colonel éprouvait des sentiments envers lui. Jack ne savait plus que penser : d’un côté elle lui avait avoué qu’elle avait conservé une position plus qu’alléchante le matin même, tout en état consciente de ce qu’elle faisait, et de l’autre elle avait fait une comparaison entre lui et son père. Alors la considérait-il comme un père ou l’aimait-elle autrement ? Il décida de briser le silence.

J : Alors Carter, il ne vous manque pas trop ?

S : Qui mon colonel ?

J : Eh bien… l’homme de votre vie…

S **** mais je suis avec lui en ce moment !**** Vous parlez de…

J : Evidemment ! De qui d’autre ?

 

Daniel avait suivi cette conversation sur la télé et fut assez déçu d’entendre ça ; ne sachant pas que ses amis parlaient de naqquih, décida que son plan de les laisser une nuit de plus dans la même pièce n’avait pas de raison d’être, vu que Sam semblait déjà être avec quelqu’un et que Jack ne paraissait pas plus blessé que ça. Il partit dons ‘libérer’ Sam et Jack et leur expliqua la situation.

J : Quoi ? Non mais ils manquent pas d’air !

S : Et vous voulez les aider ? ! Mais vous vous rendez compte de ce qu’ils voulaient faire ?

D : Je sais que c’est dur à accepter Sam… Mais ils étaient désespérés… Imaginez si vous étiez dans leur situation…

J(partant en colère) : Mais on l’a été Daniel ! Et on n’a pas fui pour autant !

Sam ne savait trop comment interpréter les paroles de Jack. Elle partit donc dans son labo, laissant Daniel abasourdi au milieu du couloir.

 

Lendemain, 13h40.

Activation extérieure de la porte non- programmée ; Activation extérieure de la porte non- programmée ! ! !

En salle d’embarquement, une nouvelle sonde MALP arriva. Avant que le vortex ne se referme, le général Hammond fit envoyer une lettre au travers , expliquant la situation.

Pendant ce temps, Daniel s’entretenait avec les deux autres Sam et Jack, voulant en connaître plus sur les différentes réalités.

D : Et qu’est-ce qui vous a donné le déclic de vous mettre ensemble ?

S#1 : En fait Daniel, vous savez.. à force de voyager entre les réalités et de voir que nos doubles sont dans la grande majorité ensemble, on commence à se poser des questions… et puis… les sentiments que l’on essayait de refouler refont surface, jusqu’au jour où on ne peut plus les contrôler…

D : Oh… je vois… Mais au fait, comment êtes vous arrivé à répondre à nos questions ? Vous n’avez pas vécu ces situations et pourtant…

J#1 : J’ai peur que ce que nous allons vous apprendre n’arrange rien …

S#1 : Ce que veut dire Jack, Daniel, c’est que nous avons été faire un petit tour dans la salle des archives…

D(incrédule) : Vous avez mémorisé les rapports de mission des 2 dernières années ?

S#1 : Non ! Bien sûr que non ! J’ai inventé une oreillette capable de mémoriser ce que l’on veut. Elle agit ensuite directement sur le cerveau de celui qui la porte et il sait tout comme s’il l’avait lui-même vécu !

D : Je pense que ça devrait plaire à Sam !

Activation extérieure de la porte non- programmée ; Activation extérieure de la porte non- programmée ! ! ! 

D : Bon…ça doit être le représentant de votre réalité que le général a fait appeler. Suivez- moi !

Arrivés en salle de briefing, ils se trouvèrent face à deux généraux Hammond.

S#1&J1 : Mon général !

H#1 : Repos soldats ! Sachez que je ne suis pas fier de vous ! Vous avez fait honte à l’USAF en vous comportant ainsi…

Honteux, les deux militaires baissèrent la tête.

H#1 : Cependant, je ne peux vous cacher que vous faites parti de mes meilleurs hommes. Le docteur Fraiser m’a affirmé que l’on pourrait faire passer cet incident comme un choc émotionnel dû au fait que vous ayez été confronté à d’autres ‘vous’ amoureux et ayant droit de l’être !

S#1&J#1 : Merci monsieur !

S#1(prise d’une curieuse assurance) : Et je suppose que Jack et moi devrons oublier ce que nous ressentons ou démissionner…

H#1(souriant) : Major, le colonel O’Neill semble avoir une mauvaise influence sur vous ! Cependant, en parlant avec le président des conséquences qu’entraînent les missions, il a décidé qu’il serait plus sage d’abolir certaines lois comme celle de non-fraternisation.

J#1 et S#1 étaient on ne peut plus heureux.

H : Bien ! je crois que tout est arrangé. Souhaitez vous revoir le colonel O’Neill et le major Carter avant de partir ?

J#1 : Je doute qu’ils soient heureux de nous revoir…

H : Bien, dans ce cas, quand pouvez- vous repartir ?

H#1 : Major ?

S#1 : Si l’on ouvre la porte dans 3 minutes exactement, il ne devrait pas y avoir de problèmes !

Tous les trois se dirigèrent vers la porte, accompagnés des soldat qu’H#1 avait pris en escorte.

 

Une heure plus tard.

Le major Carter est demandé au bureau du général Hammond ;Le major Carter est demandé au bureau du général Hammond !

Sam fut étonnée de cet appel. Néanmoins, elle se dirigea vers le bureau de son supérieur. Une demi-heure plus tard, elle en sortit un sourire sur les lèvres. Elle se dirigea vers le labo de Daniel, lui dit deux mots, vers la chambre de Teal’c, fit de même, puis chercha son colonel. Après être passé par le self, sa chambre et la salle de repos, sans trouver celui qu’elle cherchait, elle commença à perdre espoir. Alors qu’elle passait dans un couloir, elle entendit des bruits venir d’une salle.

S**** Mais comment n’y ai- je pas penser plus tôt ? la salle de musculation, évidemment !**** (elle entra dans ladite pièce) Mon colonel ?

J(tapant comme un malade sur le puching- ball) : Carter ?

S : Euh… c’était pour vous dire mon colonel… le général m’a fait appeler tout à l’heure…

J : C’est ce que j’ai entendu oui !

Il se tenait face à elle, en short de sport. Elle se mordit la lèvre inférieur et détourna les yeux du torse de son colonel. Malheureusement( !), elle eut la mauvaise idée de plonger son regard dans le sien.

S : Euh… les vacances…avancées…les autres…repartis chez eux…

J(se rapprochant) : Eh bien… si un jour on m’avait dit que Samantha Carter serait incapable de faire une phrase structurée… Et on peut savoir d’où vient ce trouble ?

D : Ah Jack je… oups…je dérange ?

S : Euh…pas du tout Daniel ! Quelle idée ! Je venais juste dire au colonel que nos vacances étaient avancées…(dans un grand sourire) A plus tard mon colonel !

J : C’est ça Carter…

D : Jack ! je voulais juste vous dire que je pars ce soir pour Chu’lak avec Teal’c. Alors voilà… au revoir et bonnes vacances !

Jack n’en revenait pas…Daniel lui avait gâché un pur moment de magie avec Carter, SA Carter pour lui dire au revoir…Il décida d’aller voir son major pour essayer de poursuivre la conversation….

 

Labo de Sam, 15 minutes plus tard.

C’est un Jack douché et habillé en civil qui débarqua dans le laboratoire de son major.

J : Bonjour Carter !

S : Mais on s’est quittés il y a à peine 20 minutes mon colonel !

J : Ah oui ? J’avais l’impression que ça fait beaucoup plus longtemps !

S(souriant) : Alors mon colonel, que me vouliez- vous ?

J(se désistant) : Je voulais simplement vous dire que nous partions demain matin à 8h00 ; alors soyez prête !

S(ironique) : Partir où mon colonel ?

J(déçu) : Eh bien… à mon chalet !

S : Ah, là !

J : Vous aviez oublié ?

S : Je plaisantais mon colonel ! Bien… si ça ne vous gêne pas, je vais rentrer chez moi et préparer ma valise ! Il faut que je dépoussière un peu mes vêtements, sinon je n’aurai rien à me mettre !

J**** C’est pas ça qui me dérangerait le plus…**** Oh…ça serait…dommage !

Sam se sentit rougir. Suivie de Jack, elle quitta le labo et se dirigea vers les vestiaires. Elle fut surprise de voir que lui aussi entrait dans la pièce.

J : Euh…ça ne vous dérange pas que je récupère quelques affaires ?

S : Euh…non bien sûr ! je vais prendre une douche de toutes façons…

J : Oh…

Sam se faufila derrière la mince cloison qui séparait le vestiaires des douches, après avoir pris un drap de bain et ses affaires de toilette. Elle ressortit 10 minutes après, son drap de bain noué autour de sa poitrine. Elle finissait de se sécher les cheveux avec sa serviette, quand elle releva la tête et vit son colonel, assis sur un banc, la tête en arrière appuyée contre le mur, les yeux fermés.

S(s’asseyant à côté de lui) : Mon colonel, ça va ?

J(ouvrant les yeux et tournant la tête vers elle, n’essayant pas de cacher le fait qu’il la déshabillait du regard) : si on veut Carter, si on veut…

S : Pourquoi êtes –vous resté là ? Vous m’attendiez ?

Jack lui fit un pauvre sourire puis se leva. Il allait sortir quand Sam lui dit : Mon colonel… on va avoir une semaine rien que tous les deux pour en parler…

Jack sortit ; il était à la fois heureux et contrarié qu’elle ait pu ainsi lire en lui et qu’elle ait sentit qu’il était déçu de lui-même : déçu de ne pas trouver le courage de lui parler de ses sentiments, de ne pas oser faire le premier pas,… Et elle, elle arrivait et comprenait tout. Jack se promis de tout faire pour que cette semaine de vacances soit le début de quelquechose de merveilleux. Sur cette pensée, il s’engouffra dans l’ascenseur et rentra chez lui. Sam fit de même quelques minutes plus tard, le cœur léger mais la tête pleine de questions…

 

A suivre dans la dernière partie (je l’espère !)

Envoyez - moi vos commentaires SVP !