Procès

 

Auteure :Virginie

25/07/02

Saison : entre la 5 et la 6 ; mais Daniel n’est pas mort.

Disclaimer : pas à moi…pas d’argent… bah oui ! Je serais riche sinon !

Note : Bah voilà la troisième et dernière partie je pense de ma première fanfic. Dites moi ce que vous en pensez en m’écrivant à l_virginie31@hotmail.com. N’hésitez pas à me dire ce qui va pas parce que c’est pas les messages(gentil certes et je remercie ceux qui me les envoient) du genre "c’était bien " point barre qui aident ! Merci à tous les auteurs de m’avoir donné envie d’écrire à mon tour et surtout à Happytaz pour son site génial !

Résumé : Jack et Sam vont devoir faire face à la court martiale. Daniel est leur avocat.

Genre : Sur un fond de romance ; pas d’aventure.

 

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Le jour où elle devint colonel, Samantha Carter décida d’emmener John afin de préserver les illusions des autres membres de la base, qui n’étaient pas au courant de ce qui se passait. Cependant, lorsqu’elle reçut ses galons elle n’avait d’yeux que pour Jack, qui s’était placé à côté de John. Il entendait tout autour de lui des jeunes femmes murmurer : " Elle en a de la chance ! Qu’est-ce qu’il est mignon Léo ! " Autant dire que ça commençait à sérieusement l’agacer !

Au temps de la fête succéda celui du procès. La base ne sembla pas trop surprise de la relation de Sam et Jack, bien qu’ils aient vraiment cru à l’histoire de Léo. Cependant, tous étaient près à les soutenir, soit parce qu’il s’agissait d’amis, soit parce que la loi de non-fraternisation les dérangeait aussi. Le couple demanda à Daniel de les défendre, ce qui le surprit mais le toucha beaucoup.

La cour avait été réunie dans une salle désaffectée du complexe. Quand Daniel arriva, il perdit toute son assurance mais se reprit bientôt, se disant que l’avenir de ses deux amis était en jeu. Il apprit que l’avocat de la partie civile se nommait maître Cage, mais rien qu’en le voyant il put constater qu’il ne ressemblait en rien à "the biscuit " dans Ally MacBeal ! L’homme était grand et large, avait les cheveux blancs et un début de calvitie. Ses traits durs firent penser à Daniel que l’homme n’avait rien de très sympathique.

Il fut tiré de ses pensées par un soldat qui annonça d’une voix forte "la cour ! ". Tous se levèrent et Jack et Sam, qui étaient à côté de lui lui chuchotèrent qu’ils étaient persuadés qu’il ferait son possible et que s’il perdait, cela n’attenterait en rien à leur amitié.

Juge : Bien les deux avocats vont nous présenter la ligne directrice de leur plaidoirie, dans l’affaire de l’USAF contre les colonels O'Neill et Carter ! L’accusation commence.

Le juge rappelait à Daniel un vieil oncle à lui : ton peu sympathique, regard vide et visage non- expressif.

Cage(se tournant vers les jurés) : Mon rôle sera de prouver que ces deux individus (il désignait Jack et Sam d’un doigt accusateur) ont ignoblement violé le règlement militaire, ne pensant qu’à eux, et non aux conséquences de leurs actes ! 

Juge : Bien ! A la défense !

D : Euh… Je vais non pas essayer de nier les faits, mais au contraire prouver que la relation du colonel et… du colonel n’a en rien eut quelque impact que ce soit sur leur conscience professionnelle et qu’ils n’ont pas vraiment violé le règlement !

J : Maintenant que les grandes lignes sont exposées, je voudrais fixer quelques points afin que tout soit clair pour chacun : tout d’abord, je rappelle que le règlement intérieur de l’USAF interdit à deux personnes de grades différents étant sous la même chaîne de commandement de … fraterniser. Si une quelconque dérogation est à ce jour signée, elle ne prendra effet pour ces deux officiers si et seulement si leur relation a débuté suite à celle-ci ! La parole est à l’accusation !

C : Merci monsieur le président ! La preuve principale que j’ai à vous présenter est, je crois, irréfutable !

Il s’interrompit quelques instants et fut déstabilisé, car il s’attendait à une réaction de la défense sur la façon dont les renseignements furent obtenus. Il reprit : Errm… Si vous aviez l’obligeance de prêter attention à la vidéo que nous allons passer !

Un soldat mit la cassette en marche. Sur l’écran apparurent Daniel, Teal’c, Sam et Jack. Dans la salle servant de tribunal, Jack se pencha vers Sam et lui dit : " ils ne m’ont pas pris sous mon meilleur profil ! " Celle-ci sourit ; cet homme était formidable : il risquait de perdre son poste et il la faisait encore rire.

Cage appuya sur la touche "lecture " et le film défila :

// Vidéo ; J : "  Teal’c, Daniel : Sam et moi avons une nouvelle importante à vous annoncer : nous sommes ensemble "

D : " Oh mais c’est génial. Je me doutais . Depuis longtemps " Là encore, quelquechose n’allait pas ; c’était comme si on avait scotch é des petits bouts de phrases ensemble.

T : " Félicitations "

S : " Bien sûr, vous êtes les seuls au courant "//

L’écran devint noir. Jack et Sam bouillonnaient intérieurement : la cassette avait été trafiquée, c’était sûr. Ils n’avaient pas eu le temps de voir ce que Daniel avait amassé comme preuve, mais l’air calme de leur ami les rassura quelque peu.

C (finissant une longue tirade) : … et quelle preuve vous faut- il de plus, messieurs les jurés, pour condamner ces INDIVIDUS ? ? ? ? 

J : si l’accusation n’a rien a ajouter, la parole est à la défense.

D : Merci monsieur le président ! Je rappelle aux jurés que j’ai mis à leur disposition, ainsi qu’à celle du juge, les rapports de mission de SG-1 de ces 3 derniers mois. Euh… (se retrouvant dans ses notes)…voilà ! … Si l’on prend le texte de la loi de non-fraternisation, il est dit que cette décision a été prise afin que les militaires gardent un certain professionnalisme durant leur travail.

J : Nous savons tout cela professeur Jackson !

D : Oui monsieur, mais c’est un rappel qui me sera utile dans la suite de ma plaidoirie ; tout comme, d’ailleurs, le dossier que je vous ai fait parvenir sur le N.I.D.

Le juge semblait amusé par toutes les précisions apportées par Daniel.

C : Objection votre honneur ! Le professeur Jackson ne va tout de même pas nous faire croire que la relation de ses clients est due au N.I.D ? !

J : Rejetée ! N’avancez pas des choses qui n’ont pas été dites ! Continuez professeur.

Le juge sembla tout de suite plus sympathique à Daniel.

D : Merci votre honneur… La cassette que maître Cage vous a fait voir ne provient pas d’une caméra de surveillance du complexe ; en effet, comme vous avez pu le lire dans le dossier, le N.I.D est connu pour surveiller le S.G.C afin d’entreprendre des opérations visant à voler des technologies extraterrestres par exemple.

C :Objection votre honneur ! Il n’a jamais été prouvé que, hors du groupe qui a été arrêté, d’autres membres du N.I.D soient impliqués ; et aucune preuve n’a été fournie !

J : Professeur Jackson ?

D : J’aimerais justement faire venir à la barre Mr Ted Williams, agent du N.I.D infiltré dans le SG-C en tant qu’agent d’entretien.

Un petit homme trapu entra, prêta serment et s’installa.

D : Pouvez- vous nous expliquer quel était votre rôle, Mr Williams ?

T.W. : Eh ben…Y’a queq temps des types sont v’nus m’trouver pour m’dire qui z’avaient un truc à m’faire faire ; cont’ de l’argent, j’devais placer une caméra dans un endroit qui m’disais un jour et la déplacer deux jours après. Au bout d’quinze jours, j’devais la r’prendre et leur donner et eux d’vaient m’donner l’argent.

D : Merci Mr Williams.

J : Maître cage, des questions ?

C (déconcerté) : hum…oui votre honneur ! Mr Williams, quand deviez- vous reprendre la caméra ?

T.W : Bah c’est ça l’plus moche : c’est juste le soir du jour où les deux soldats là (il désignait Sam et Jack) ont tout avoué à leurs copains ; j’suis désolé ! Moi si j’aurais su que ça causerait du tort à quelqu’un… Moi j’croyais qu’c’étais officiel pasque quand y m’ont prouvé que leur organisation, là, le …N.I.D était gouvernementale, j’ai préféré rien savoir !

Plus jack regardait ce type, et plus il se disait qu’il s’agissait là d’un brave homme, franc de surcroît, qui avait fait ce qu’on lui avait demandé pour pouvoir toucher un peu d’argent.

C : Merci Mr Williams.

Il était vexé ; non seulement la question ne lui avait servi à rien, mais en plus, elle avançait la défense.

J : Bien, la défense peut poursuivre !

D : Il se trouve que j’ai ICI (il brandit une cassette) l’enregistrement COMPLET de la conversation !

C : Objection ! Dissimulation de preuves !

J : Ne soyez pas ridicule ! Vous en aviez également une !

D : je crois que maître cage m’a avancé dans mon discours ; cet enregistrement n’est en effet pas le même que celui qu’il a ; si vous permettez…

Il avait joint le geste à la parole en éjectant l’autre cassette et en insérant la sienne. Il mit l’appareil en marche.

//vidéo2; J : "  Teal’c, Daniel : Sam et moi avons une nouvelle importante à vous annoncer : nous sommes ensemble depuis deux mois ! "

D : " ! Oh mais c’est génial  Je me doutais bien qu’il devait se produire quelquechose un jour ou l’autre ! Vous avez fait ça dans la discrétion ; c’est vrai ça : vous êtes ensemble depuis longtemps et on ne l’apprend que maintenant ! "

T : " Félicitations ! Daniel Jackson a raison ; il est vrai que vous n’avez rien laissé paraître ! "

S : " Bien sûr, vous êtes les seuls au courant , avec Janet et le général Hammond ; et ça serait mieux que vous fassiez comme si de rien n’était aussi bien au cours des missions qu’à la base !"//

D : Vous venez de voir la …VO… de la bande ! Et c’est pourquoi je vous ai fait parvenir un dossier sur le N.I.D : il vous montre que l’espionnage et le détournement sont monnaie courante là- bas ; ça n’était donc pas ici leur coup d’essai ! J’en viens maintenant à la précision que j’ai apportée quant à la cause de la loi de non fraternisation : si vous étudiez les rapports de mission de SG-1 des deux mois qui ont précédé l’enregistrement de l’annonce, vous pouvez constater que nous avons effectué 5 missions, dont deux dangereuses. Or, la réaction de Teal’c et la mienne, sur la cassette, qui fut soigneusement effacée sur l’autre bande, montre notre étonnement à tous les deux ; jamais je ne les ai vu s’appeler par leur prénom ou être intimes en mission, même après qu’ils nous eurent mis au courant !

La salle était attentive ; quant à sam et Jack, ils se tenaient la main, remerciant le ciel d’avoir un ami tel que Daniel.

D : J’appelle le général Hammond à la barre !

Celui-ci se leva et prêta serment, puis vint s’asseoir.

D : Général, les colonels ici présents vous ont-ils effectivement fait part de leur relation ?

H : Tout à fait, il y a un mois de cela ; et je peux vous dire que j’ai réagi exactement comme vous : je n’avais remarqué aucune interférence personnelle dans leur travail !

D : Aucun débordement ?

H : Pas que je sache ; non !

D : Merci général !

J : L’accusation a-t-elle des questions ?

C : Oui votre honneur… Général Hammond, connaissez-vous personnellement l’un des deux officiers ?

H : Eh bien… Je connais le père du colonel Carter ; c’est un ami de longue date !

C : Ledit père étant devenu un Tok’râ, vous risquiez donc gros en séparant Carter et O’Neill !

D : Objection votre honneur !

J :Acceptée. Le jury est prié de ne pas tenir compte de cette phrase.

C : Je reformule : ne risquiez- vous pas de perdre un ami et un peu de sympathie de la part des Tok’râ en faisant votre devoir ?

H : Maître cage, sachez que Jacob Carter est un ancien militaire et qu’il appartient depuis quelques temps maintenant à un peuple respectueux des lois ! Je pense qu’il aurait trouvé justifiée ma décision !

C (semblant encore + désemparé) :Je vous remercie !

 

J : Je demanderais à chaque avocat de faire sa plaidoirie finale aux jurés ; l’accusation commence !

C( après un long discours tragique)… Et je vous demanderais de considérer, messieurs les jurés, les risques pris en laissant ces deux soldats s’aimer ! ! !

Il se retira et Daniel s’avança, un papier à la main.

D : Messieurs et…madame les jurés…

Il sentait qu’il avait marqué un point : Cage n’avait pas dénié s’adresser à la seule représentent féminine parmi les juré, qui était pourtant la présidente du jury.

D : …permettez moi tout d’abord d’annoncer aux militaires du complexe que la loi de non fraternisation est levée pour le SG-C !

Un tonnerre d’applaudissement remplit la salle et des dizaine de militaires de sexes opposés s’embrassaient ; Daniel était content de son effet : ça prouvait aux jurés que plus d’un méritait la cours martiale, car ces baisers n’avaient rien des premiers que l’on s’échange.

J (amusé) : Silence je vous prie ! Professeur Jackson, veuillez continuer !

D : Certes, le colonel et l’ex-major ont eu une liaison avant cette dérogation, mais je vous demanderais de prendre en compte ces faits :

  1. Si le SG-C n’avait pas été espionné, personne n’aurait eu vent de cette histoire ;
  2. J’ai ici une preuve écrite par l’ex-président des U.S.A qu’une dérogation était sur le point de voir le jour, mais que le projet fut perdu suite à l’élection ;
  3. SG-1 a sauvé la Terre un grand nombre de fois ;
  4. Et enfin, vous admettrez qu’il est dur d’entretenir une relation stable avec quelqu’un à qui vous ne pouvez pas parler de votre métier.

Je vous remercie de votre attention !

 

Le jury partit délibérer.

Jack et sam retrouvèrent Daniel dans une salle annexe.

S : Nous voudrions vous remercier ! Votre plaidoirie a été…

J : …parfaite !

D : Vous voulez rire ; je n’ai pas arrêté de bafouiller !

J : Alors vous êtes le meilleur bafouilleur de tous les temps !

Ils partirent à rire et restèrent encore quelques minutes à se parler. Il se passa un quart d’heure seulement avant qu’ils ne soient rappelés car le jury avait fini de délibérer.

J : Madame la présidente du jury, quel est votre verdict ?

Présidente : Dans l’affaire de l’USAF contre les colonel O’Neill et Carter, le jury a statué… non-coupable !

Un soupir de soulagement parcouru la pièce. Cage partit sans demander son reste, alors que beaucoup de personnes venaient féliciter Jack et Sam, mais aussi Daniel.

 

Une fête avait été organisée pour célébrer les fiançailles de Sam et Jack, et leur victoire au procès. Jack prit la parole : Je voudrais vous remercier pour le soutien que vous nous avez apporté pendant le procès. J’en profite pour vous annoncer que le major…. Euh… Non ; je m’y ferai pas ! (on rit dans la salle) colonel et moi attendons des jumeaux ! Euh… enfin surtout elle ! Encore merci et bonne soirée.

 

 

Epilogue : 7 mois plus tard, Sam accoucha d’un petit Lucas et de Lucy O’Neill, alors que Janet donna naissance un mois plus tard à Lison Jackson. Une nouvelle mission attendait SG-1, alors que la vie continuait son cours normal : arriver à jongler entre les couches, les bains et les biberons. Tous furent étonnés de voir à quel point "tonton Teal’c " s’en sortait bien !

 

 

Fin