Auteur : Virginie

Mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : romance.

Disclaimer : La série, les personnages, les grandes lignes de l’histoire appartiennent à showtime, Gekko,… seule l’histoire de cette ff m’appartient.

Note : Au début cette fic était censée être un drabble. Mais quand j’ai eu fini d’écrire, il faisait 270 mots ! J’ai eu beau supprimer des pans entiers de phrases, je ne pouvais réduire à moins de 150 mots. Alors je l’ai étoffé et voici une courte histoire, sorte de vignette, située entre la fic et le drabble !

BONNE LECTURE !

12/08/03

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Nous sommes une dizaine dans la salle d’embarquement ; en plus des soldats prêts à tirer s’entend-il. Je suis en présence de Janet, de quatre infirmiers, de Teal’c et de Jonas. Plus deux mécaniciens. Le général a préféré rester en salle de contrôle ; je le regarde à travers la baie vitrée. Il a l’air anxieux. Mon regard croise le sien et il me sourit, comme pour me rassurer.

Nous avons reçu un message un message à 8H32 a.m : " Stargate Command, ici O’Neill de SG-1 ; demande autorisation de franchir la porte. " Les symboles apparaissant sur notre porte indiquaient que la planète d’origine du message était celle sur laquelle Jack avait disparu. Le plus étonnant étant que la porte y avait été détruite. Il y avait eu de longues hésitations, et finalement, Hammond avait donné son feu vert. Les Tok’râ, dont mon père, avaient proposé leur aide en allant en vaisseau sur cette planète.

Depuis lors, j’attends. Le bruit des chevrons qui s’enclenchent me fait sursauter ; la flaque bleue apparaît et deux tok’ra que je ne connais pas en sortent. Mon père n’est pas là ; il est certainement repartit en vaisseau. Enfin, il arrive. Au bout de trois mois, j’avais presque perdu espoir. J’ai envie de le serrer contre moi, mais je ne peux pas. Satané règlement. Il descend de la rampe, embrasse la salle du regard, s’arrête en me voyant, et s’approche de moi. Je dois refouler mes sentiments ; il n’y a pas de place pour l’émotion dans l’armée. J’affiche cependant sur mon visage ce sourire qu’il aime tant, vecteur de mes sentiments à son égard.

" Ravie de vous revoir mon colonel ".

Je n’ai pas l’air crédible dans mon rôle de major ; ou alors il est arrivé à lire en moi. Il me fixe de plus en plus intensément ; son regard me trouble plus que d’habitude. Et bientôt, coupant court à mes réflexions, il pose doucement ses lèvres sur les miennes. Notre baiser devient passionné ; quelques larmes m’échappent. Larmes de bonheur d’avoir retrouvé l’homme que j’aime, mais aussi de soulagement…après toutes ces années passées à se voiler la face. Je m’accroche à lui comme quelqu’un près de se noyer à sa bouée de sauvetage.

" Colonel ! ".

Une voix parvient à mes oreille dans le lointain ; je comprends qui parle et pourquoi, mais mon corps ne veut pas écouter ma raison qui lui dicte de tout arrêter. Jack met fin au baiser en séparant doucement nos lèvres ; il plonge ses yeux dans les miens, sourit et me fait un léger clin d’œil ; mon visage est encore entre ses mains. Il s’écarte de moi, et alors que je crois que tout est fini, il entremêle ses doigts aux miens en se tournant vers la salle de contrôle.

" Mon général ? "