Secret

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :SG-1 arrive sur une planète, mais bientôt deux des membres se sentent mal.

Genre : aventure, romance, un peu d’humour.

Spoiler : quelques références au test zatark.

Disclaimer : je gagne pas de sous (snif !). L’idée générale appartient à MGM, Showtime, etc etc etc ! Seule l’idée de cette histoire est à moi.

Note 1 : Je n’écris plus beaucoup en ce moment, parce que je manque d’inspiration, je n’ai pas beaucoup de temps et d’autre part, la nouvelle saison état en cours de diffusion, j’ai peur de commettre des impairs par rapport à ce qui pourrait se dire ou faire dans les différents épisodes. De plus, j’ai attendu de connaître un peu mieux le personnage de Jonas afin de l’intégrer dans mes ff. J’ai d’autres projets de ff avec différents auteurs que j’ai mis entre parenthèses en attendant d’avoir plus d’inspiration, afin de ne pas les bâcler !

BONNE LECTURE !

 

 

SGC, salle d’embarquement.

 

SG-1 attendait que la porte finisse de s’ouvrir pour enfin partir vers une nouvelle planète. Leurs missions ces derniers temps avaient surtout tourné autour d’Anubis, et changer d’air pour une mission plus ‘normale’ leur permettrait sans doute de se détendre un peu.

H : SG-1, vous avez 24 heures ! Bonne chance !

J : Merci général ! En avant les enfants !

Les quatre membres passèrent la porte sous l’œil paternel de leur général.

 

P3C442.

 

Jack fut le dernier à arriver sur la planète ; il attendit que le vortex se referme, puis se retourna vers son équipe. Carter regardait ses appareils, alors que Teal’c s’était avancé pour surveiller les alentours et que Jonas regardait un étrange objet situé à une dizaine de mètres de la porte.

J(regardant ce que Jonas étudiait) : Tiens ! ils ont installé un parcmètre !

En effet, le jeune homme était accroupi près d’un objet ayant la même forme qu’un ancien parcmètre.

Jo : Qu’est-ce qu’un parcmètre Jack ?

J : Vous demanderez à quelqu’un de vous expliquer ça à la base. Carter, que vous disent vos bidules ?

S : Il y a un village situé à trois kilomètres au nord mon colonel !

J : Teal’c ?

T : Je ne ressens aucune présence goa’uld O’Neill !

J :  Bien ! Dans ce cas, en avant !

Ils commencèrent à marcher, mais à peine Jack et Sam eurent-ils dépassé le ‘parcmètre’ qu’ils tombèrent à genoux, les mains sur les tympans.

T : O’Neill, major Carter, que se passe-t-il ?

J(grimaçant) : La porte…Teal’c…les coordonnées !

Le jaffa se dirigea en courant vers le DHD et composa les coordonnées de la Terre, puis aida Jack à se relever alors que Jonas faisait de même avec Sam. Teal’c envoya le code d’identification, et ils passèrent la porte.

SG-C, même moment.

 

Le général Hammond arriva en salle des commandes dès que l’alarme fut mise en marche.

H : Que se passe-t-il ?

Sergent : On a une arrivée extérieure ! attendez…c’est SG-1 !

H : Mais ils viennent de partir ! Ouvrez l’iris !

Le général demanda une équipe médicale en salle d’embarquement, puis il se dirigea vers ladite salle ; il y arriva au moment même où son équipe traversait la porte.

H : Teal’c, Jonas, que se passe-t-il ?

Jo : Le major et le colonel se sont écroulés en se tenant la tête peu de temps après notre arrivée général !

Les deux soldats, à présent sur une civière semblaient commencer à récupérer, mais soudain, ils perdirent tous deux conscience.

Jan : Il faut les conduire à l’infirmerie !

 

Infirmerie, quelques temps plus tard.

 

Janet finit de vérifier les constantes de ses deux patients, puis elle rejoint le général, Teal’c et Jonas à l’extérieur de la salle.

H : Alors docteur, que pouvez-vous nous dire ?

Jan : Ils vont parfaitement bien mon général !

Les trois hommes la regardèrent, perplexes.

Jan : ça m’a étonné moi aussi, mais mis à part leur évanouissement, il n’y a rien de suspect.

Jo : Peut-être sauront-ils nous dire ce qu’il s’est passé.

Jan : Venez, ils ne devraient pas tarder à se réveiller.

En effet, ils avaient à peine mis un pied dans l’infirmerie que Jack et Sam ouvrirent les yeux à quelques secondes d’intervalle.

Jan : Colonel…

J : Chut ! Ecoutez…

Jan : je n’entends rien de spécial…

S(un sourire au coin des lèvres) : le silence…

Jo(à Janet) : je croyais qu’ils allaient bien…

Jan : Je pense qu’il vaut mieux les laisser se reposer un peu.

 

 

Dix minutes plus tard.

 

Le général était en salle de briefing avec Jonas et Teal’c qui lui expliquaient ce qu’il s’était passé et débattaient de ce qui avait pu provoquer ce malaise. Soudain, la porte de la salle s’ouvrit et Jack et Sam entrèrent.

H : Colonel, major ! Vous ne deviez pas vous reposer ? !

J : Oh…Le doc nous a laissé sortir !

H : Major ?

S : Eh bien…

J : J’ai pris la décision et j’ai donné l’ordre à Carter de me suivre !

Sam regarda son colonel, plus ou moins soulagée, puis prit place lorsque le général l’ordonna.

H : Bien, vous allez pouvoir nous expliquer ce qu’il s’est passé…

J : Quoi…Teal’c et Jonas ne vous ont rien dit ?

Jo : Eh bien, on vous a vu tomber et…c’est tout…

S : Vous n’avez pas entendu alors ?

H : Entendu quoi major ?

S : Eh bien, peu de temps après notre arrivée sur P3C442, nous avons perçu une sorte de …sifflement très perçant.

J : C’est très désagréable !

S : Je pense que Jonas et Teal’c ne l’ont pas perçu parce que leur métabolisme doit être différent du nôtre. Il y a une chose que je n’arrive cependant pas à expliquer…

H : Laquelle ?

S : Le malaise dont nous souffrions ne s’est apaisé qu’une fois la porte fermée, ce qui signifie que les ondes ou quoi que ce soit qui est à l’origine du sifflement arrive à passer le vortex…dans ce cas, pourquoi personne dans la salle ne l’a entendu ? !

T : Peut-être en apprendrons nous plus en retournant sur cette planète.

H : Accordé ! Teal’c, Jonas, vous irez tous deux demain. Pour l’instant, colonel, major, je vous ordonne de retourner à l’infirmerie !

J : Mais, mon général…

H : C’est un ordre colonel !

Et c’est sur un sourire de Sam que Jack capitula et sortit de la pièce.

 

Lendemain, laboratoire de Sam.

 

Jack venait enfin d’être relâché par le doc qui l’avait gardé avec un malin plaisir plus longtemps que Sam.

J : Carter ! Des nouvelles ?

Sam travaillait sur une expérience et fut si surprise lorsqu’elle entendit Jack qu’elle sursauta.

S : Mon colonel ! Euh…non…Jonas et Teal’c nous ont contacté par radio il y a une demi heure pour nous dire qu’ils étaient arrivés au village, mais depuis, plus de nouvelles…Mais…vous ne l’avez pas perçu ?

J : Perçu quoi ?

S : Eh bien…le sifflement…Quand ils ont ouvert la porte pour transmettre leur message, j’ai cru que ma tête allait exploser…C’était pire que lorsque la porte s’est ouverte ce matin lorsqu’ils sont partis !

J : Je suppose que Janet m’avait mis sous sédatifs…Bon, c’est pas tout ça, mais je commence à avoir faim moi !

S : Je viens avec vous !

Ils arrivèrent dans le self et s’assirent tous deux à une table. Jack semblait préoccupé.

S : Quelque chose ne va pas monsieur ?

J : Hum… ? Oh…je me demandais ce que nous pouvions bien avoir…C’est vrai…pourquoi sommes nous les seuls dans la base à ressentir ça ?

S : Je ne sais pas…c’est peut-être dû à la balise devant laquelle nous sommes passés ?

J : Le parcmètre ?(sourire de Sam) Mais pour l’amour du ciel, pourquoi est-ce que ça nous arrive à nous ? ! Si vous saviez comme j’aimerais avoir une mission normale pour une fois!

S : Normale monsieur ? Je pense que c’est là l’une des missions les plus normales auxquelles nous ayons eu affaire…

Jack sourit à la réflexion de son second ; en un sens, il aimait la situation présente, puisqu’il la vivait avec Sam…

 

Salle d’embarquement, soirée.

 

Teal’c et Jonas arrivèrent sur la passerelle ; Sam avait fait fermer l’iris juste après leur passage, pensant qu’elle pourrait filtrer les ondes en attendant que la porte ne se referme. Le sifflement était en effet atténué, mais les deux gradés souffraient néanmoins. Lorsque la situation fut redevenue normale, le général ordonna un briefing immédiat.

H : Teal’c, Jonas, qu’avez-vous appris ?

Jo : Les habitants de la planète nous ont dit que l’état du colonel et du major était dû à leur passage devant l’hekmertris…

J : L’hek quoi ?

Jo(souriant) : l’hekmertris ! Ce que vous nommiez un parcmètre et qui n’en était en fait pas un !

Sam baissa la tête pour camoufler son sourire.

T : Ils nous ont appris qu’ils l’avaient mis là pour chasser les cœurs impurs de chez eux et pour qu’ils ne reviennent plus !

J : Eh minute ! Vous voulez dire que Carter et moi sommes des cœurs impurs ?

Jo : ‘Cœurs impurs’ est le nom que leurs ancêtres ont donné aux Goa’Uld. Chaque goa’uld qui passait à travers la porte et donc devant la borne ressentait ce sifflement, vu ses mauvaises intentions…

T : Au fil des années, plusieurs personnes du peuple de cette planète sont mortes. Toutes trépassaient dans d’affreuses souffrances. Aux dires des villageois, leur cerveau explosait littéralement, ceci dû au sifflement qu’ils entendaient et qui s’amplifiait.

J : Merci pour les détails.

H : Mais ces personnes n’étaient pas des goa’uld…

Jo : Non, mais toutes ces personnes cachaient quelque chose.

S : Vous voulez dire que le colonel et moi cachons quelque chose ?

Jo : Oui…et de suffisamment important pour que la machine le détecte.

Sam et Jack se regardèrent brièvement, visiblement gênés.

H : Et y a-t-il un moyen pour que le colonel et le major puisse aller sur cette planète sans risque ?

T : Un seul général : il faut qu’ils cessent de cacher cette chose…

H : Bien, SG-1 rompez ! Colonel, major, je vous accorde une semaine de congés. Essayez de trouver un moyen pour que ce que vous cachez ne soit plus un problème !

Les deux militaires se levèrent et sortirent de la salle à la suite du général.

 

Lendemain, labo de Sam.

 

Sam et Jonas discutaient de la situation présente depuis un petit moment.

S : Et il faudrait que tout le monde le sache ?

Jo : Oui…si ce que vous cachez n’est révélé qu’à une seule personne, alors la prochaine fois que vous passerez devant la balise, elle émettra de nouveau ce sifflement.

S : Oh…

Jo : Sam…je sais qu’on ne se connaît pas depuis très longtemps, mais…quel est ce secret si lourd à garder ?

S : Je n’en sais rien ! Vous l’avez dit vous même tout à l’heure : ça peut être n’importe quoi !

Jo : Samantha, s’il vous plaît, faites moi confiance !

S : Jonas, ça n’est pas pour être impolie, mais…si je savais de quoi il s’agissait, vous n’êtes pas la première personne à qui j’irais me confier…

Jonas encaissa le coup et fit un large sourire à Sam en commençant à quitter la pièce.

S : Désolée…

Jonas se retourna et écarta les bras en souriant de plus belle.

Jo : pas de problème !

En se retournant, il faillit rentrer dans Jack qui parvint à l’éviter.

Jo : Colonel !

Jack le regarda étrangement puis il pénétra complètement dans le labo de Carter et ferma la porte. C’était devenu une habitude ces derniers temps ; il venait la voir et fermait la porte.

J(parlant de Jonas) : Quel mouche l’a piqué ? Il a découvert une nouvelle chaîne météo ? !

S : Non…je viens de lui dire que je n’irais pas me confier à lui si je savais de quoi il retournait…

J : Oh…ce garçon est…logique ?

Sam sourit et s’assit sur un tabouret placé non loin d’elle.

S : Alors mon colonel, qu’est-ce qui vous amène ?

J(innocent) : Je n’ai pas le droit de venir voir mon major ?

S : Eh bien ça me touche beaucoup que vous passiez me voir rien que pour…me voir, mais je pense que vous devriez d’abord vous préoccuper de ce mystérieux secret, non ? !

J : Major, sachez que ma santé passe après la vôtre…je veux dire…un chef d’équipe doit se sacrifier pour ses hommes et vu la situation, je…

S(le coupant) : Vous croyez que c’est ça le secret ?

J(venant s’asseoir auprès d’elle) : Qu’en pensez vous ?

S : Vous croyez que ce que l’on cache est assez important pour que la machine l’ai repéré ?

J : Si c’est le cas, je pense que l’accès à cette planète va nous être définitivement refusé…

Sam sourit faiblement et avisa la porte fermée.

S : Pourquoi fermez vous la porte de mon labo ces derniers temps ?

J : Vous savez bien…rien ne doit sortir de cette pièce…

Sam réagit à cette phrase et Jack se maudit intérieurement.

J : Désolé…

S : Ce n’est rien…et puis…ça n‘est pas comme si…

J : Comme si… ?

S : Vous n’avez pas faim ?

J : Carter, nous ne pourront pas éviter cette conversation éternellement !

S(les larmes aux yeux) : Mon colonel…

Jack se leva et sortit du labo, adressant juste un dernier regard à Sam avant de partir.

 

Plus tard, labo de Sam.

 

Sam était plongée dans une expérience, mais son esprit n’était pas tout à fait plongé dans ce qu’elle faisait. Elle fut interrompue par Janet qui entrait dans son labo.

S : Janet, que faites vous ici ?

Jan : J’ai pensé à votre situation, à vous et au colonel…est-ce qu’un activateur de mémoire Tok’râ ne pourrait pas vous aider à éclaircir votre situation et à trier en quelques sortes vos différents secrets…

S : Oui, je pense que réglé sur la bonne fréquence, il peut nous être d’une grande aide.

Jan : Bien, dans ce cas, je vais demander au général de faire prévenir les Tok’râ.

S : Et moi je vais prévenir le colonel !

Jan(souriant) : Bonne chance !

Sam lui rendit son sourire et toutes deux sortirent du labo.

 

Bureau de Jack.

 

Sam frappa à la porte ; c’est un Jack grognon qui lui ouvrit ; cependant, il se radoucit lorsqu’il vit qu’il s’agissait de son major.

J : Carter, que puis-je faire pour vous ?

S : Voilà…je peux entrer ?

Jack s’effaça et referma la porte derrière son major.

J : Alors… ?

S : Voilà…Janet a eu une idée pour nous aider à y voir plus clair avec ce que nous cachons…Elle pense que si nous faisons appel à un activateur de mémoire…

J : QUOI ? ! Mettre les Tok’râ sur ce coup là ? Hors de question !

S : Mais mon colonel…

J : Je ne sais pas pour vous Carter, mais pour moi c’est très clair : je sais quel est la chose que je cache et…

S(montant le ton) : Mais faire le point avec nos secrets nous permettrait d’éviter de dire certaines choses à tort ! Parce que je ne sais pas pour vous, mais je n’ai pas envie de passer en cour martiale pour me rendre compte que finalement ce que je croyais l’être n’était pas LA chose que je cachais réellement !

Elle se tut et réalisa qu’elle y était peut-être allé trop fort. Elle et Jack se fixait ; le colonel finit par se passer une main sur le visage.

J : Mais pour l’amour du ciel, qui m’a fichu un second aussi têtu ? !

S(souriant faiblement) : je crois que vous ne valez pas mieux que moi sur ce point là…

Jack la regarda, d’abord surpris, puis se prit à sourire également.

J : Bon…je veux bien essayer…mais je vous préviens, si c’est Anise qui s’en occupe, je refuse de le faire !

S(souriant de plus belle) : Je vais faire le maximum pour que mon père s’en charge lui-même.

J : Oh…

S : Ne vous inquiétez pas…tout ce que l’activateur de mémoire nous fera souvenir ne sera pas émis sur un écran.

J : Dans ce cas…

Ils se sourirent de nouveau, puis Sam quitta la salle pour rejoindre le bureau du général afin de savoir quand son père arriverait.

 

Lendemain matin, salle d’embarquement.

 

Sam était en bas de la rampe et embrassait son père. Jack se tenait en retrait ; il se sentait nerveux : nerveux de par le fait qu’aujourd’hui serait peut-être LE jour, de par le fait que Sam semblait douter que la chose la plus importante qu’elle cachait était ce qu’elle ressentait pour lui, nerveux enfin pour son avenir. Jacob le salua chaleureusement, puis tous se dirigèrent en salle de briefing où le général se chargea d’expliquer la situation plus en détails à Jacob. Il fut décidé que ‘l’opération’ se ferait le jour même.

 

Ainsi, quelques temps plus tard, Jack et Sam entrèrent, accompagnés de Jacob, du général et du reste de SG-1, dans une salle avec une baie vitrée. A peine entrés, les deux militaires surent qu’il allait se passer quelque chose d’important : dans cette salle, Teal’c avait failli mourir, Daniel était mort, et eux- même avaient subi le test zatar’k.

Jac : Bien, j’en ai pour deux minutes.

Il sortit les deux petits émetteurs et commença à les programmer ; tout en faisant cela, il expliqua aux autres comment il comptait programmer les appareils.

Jac : Si je ne les règle pas assez fort, il fera revenir en surface tous vos souvenirs ; mais si je les règle trop fort…

Il stoppa net et les regarda.

Jac : …il ne vaut mieux pas que je les règle trop fort…

Jack regarda Sam, qui dissimula un petit sourire ; elle savait, pour avoir travaillé sur les émetteurs, qu’ils risquaient au plus une grosse migraine, et que son père voulait les faire marcher.

Jac : C’est prêt !

Sam et Jack s’installèrent l’un en face de l’autre sur deux sièges disposés là ; le fait d’avoir l’autre juste en face les rendit nerveux. Jacob leur mit les émetteurs sur la tempe et les deux militaires fermèrent les yeux.

Chacun vit revenir en surface ses secrets, mais bientôt, une seule chose se distingua.

Jan : Il vous manque ? 

S : Oui…

Jan : C’est si grave que ça ?

S : Non, bien sûr que non…

 

J : Je ne suis pas parti, parce que…parce que je préférais mourir plutôt que de laisser Carter…

Anise : Pourquoi ?

J : Parce que je tiens à elle, beaucoup plus que je ne suis censé le faire…

 

Puis il y eut Jonah &Terra, les boucles temporelles, les multiples invitations de Jack à Sam pour aller pêcher.

Ils rouvrirent les yeux en même temps et se regardèrent intensément ; puis, réalisant qu’ils n’étaient pas seuls, ils détournèrent le regard, mal -à- l’aise. Jacob retira les émetteurs, et Hammond s’approcha.

H : Colonel, major, êtes vous en mesure de régler votre problème ?

J : C’est-à-dire que…

S : c’est encore un peu…flou mon général. (regardant son père et le suppliant du regard) Mais je pense que c’est normal.

Jac : Oui…il leur faut un peu de temps George…

H : Bien ! je vous veux au rapport demain matin ! D’ici là, vous avez quartiers libres !

Jack et Sam le saluèrent et sortirent à la suite de leurs collègues. Jacob retint cependant Sam.

Jac : je peux savoir ce qu’il se passe ?

S : Papa, c’est un peu…flou et…

Jac : Sam…

S : C’est compliqué…

Jac : Tu remplaces un adjectif par un autre !

Sam baissa les yeux et soupira.

Jac : Est-ce que ça a un rapport avec Jack ?

S : Papa, s’il te plaît…

Jacob sourit et embrassa sa fille, puis il partit vers la salle d’embarquement. Sam quant à elle préféra rentrer chez elle, pour se confronter à elle avant de se confronter à Jack. Le colonel quant à lui s’était réfugié dans la salle de sport ; il n’avait jamais douté que le ‘secret’ était sa relation avec Sam. Il se défoulait sur le punching-ball ; il ressassait sans cesse le regard que Sam lui avait adressé après que l’activateur de mémoire eut fait son effet : un regard plein d’inquiétudes et d’amour. Qu’allait-il se passer après ? Il fallait qu’il la voit, mais il avait peur qu’elle le rejette. Il cogna un dernier coup sur le sac et défit ses gants ; il prit la direction des douches, se changea, puis il partit à la recherche de son major.

Couloir du SG-C, plus tard.

 

Jack tournait comme un lion en cage ; où pouvait être passé son major ? Elle qui était toujours réfugiée dans son labo ou dans la salle d’embarquement, il ne la trouvait évidemment nulle part. Alors qu’il repassait à nouveau devant le labo vide du major, il lui vint une idée ; il se frappa le front et partit en courant vers les ascenseurs.

Arrivé au parking, il fonça vers sa voiture et se dirigea vers la maison de Carter. Alors qu’il fonçait sur la route le menant à sa destination, il se mit à pleuvoir des cordes, ce qui l’obligea à ralentir ; il pesta mais se résigna. Lorsqu’il arriva devant chez Sam, le temps avait véritablement tourné au déluge ; il sortit de sa voiture, courut jusqu’au perron et sonna. Cependant, il remarqua qu’aucune lumière n’était allumée, ce qui était plus que nécessaire vu le ciel noir. Il resta cependant quelques temps, réitérant ses coups de sonnettes, au cas où Sam serait tout de même là…

Après un bon quart d’heure, Jack abandonna et décida de rentrer chez lui.

 

Maison de Jack, plus tard.

 

La pluie avait redoublé d’intensité, et la vision était largement réduite ; cependant, en arrivant, Jack discerna une voiture devant chez lui et plus il approchait, plus il avait l’impression d’apercevoir une silhouette devant sa porte. Il sortit de sa voiture et se précipita vers sa porte, se maudissant mentalement de ne pas avoir fait construire de perron. Arrivé à deux mètres de sa porte, il se rendit compte qu’il s’agissait de Sam.

J : Carter, mais que faites vous sous la pluie ? Pourquoi ne pas avoir été m’attendre dans votre voiture ?

S(totalement perdue) : Je…je ne sais pas….je…

Jack n’attendit pas la réponse et ouvrit la porte puis la fit entrer. Sam était trempée ; plus une seule parcelle de son corps n’était sèche et elle grelottait.

J : Allez vous asseoir sur le canapé, je vous apporte une couverture. Sam s’exécuta et Jack s’effaça, profitant de son passage par la cuisine pour mettre de l’eau à chauffer. Quand il revint dans le salon, il trouva Sam endormie sur le canapé. Il la prit délicatement dans ses bras et la monta au premier étage.

 

Plus tard, chambre de Jack.

 

Sam se réveilla avec une sensation de bien être ; elle avait chaud et était entourée d’une odeur qu’elle connaissait et adorait : celle de Jack. Elle ouvrit lentement les yeux, le cerveau encore embrumé ; elle constata qu’elle était dans une chambre inconnue, mais elle se souvint vite qu’elle était venue chez Jack un peu plus tôt. Soudain, elle réalisa qu’elle se trouvait dans son lit, avec seul un T-shirt de Jack sur elle. Elle fut soulagée en constatant qu’elle avait encore ses sous- vêtements. Mais la question qui lui torturait l’esprit était de savoir comment elle s’était retrouvée là sans s’en souvenir. En se redressant, elle constata que la taie d’oreiller était mouillée, et dès lors, tout lui revint en mémoire. Lentement, elle se leva et décida de rejoindre Jack en bas, mais réalisant la tenue dans laquelle elle était, elle hésita ; elle réalisa alors qu’elle ne s’était pas retrouvée en T-shirt par magie et que Jack avait du déjà en voir certainement beaucoup.

Arrivée en bas de l’escalier, elle fut attirée par une délicieuse odeur provenant de la cuisine. Elle s’y dirigea et s’assit sur un tabouret devant le bar. Jack lui tournait le dos ; il ne l’avait pas vue ni entendue. Sam ne voulait pas se faire remarquer, mais elle fit bouger une assiette contre son gré et Jack se retourna immédiatement.

J : Carter ! Bien dormi ?

S : Euh…oui…(désignant son T-shirt) merci pour…

J(gêné) : vous étiez trempée alors…je me suis dit que vous m’en voudriez moins de vous déshabiller que de vous laisser tomber malade…

S(souriant) : Vous avez bien fait…et puis, vous m’avez laissé mes sous-vêtements…

J : Pourquoi êtes vous venu ici ?

S : Parce que nous avons besoin de parler…

J : Je suis passé chez vous…pour la même raison…

S : Alors ?

J : je n’en sais rien…c’est plus qu’étrange cette situation…soit on choisit de mourir à cause de ce sifflement, soit o décide de gâcher notre carrière…

S : Et si on se contentait de se comporter comme des êtres humains normaux ? Juste pour ce soir…

Jack regarda Sam dans les yeux et sourit.

J : Vous vous invitez major ? !

S(mal- à- l’aise) : Oh…euh…c’est juste que…

J(se rapprochant du bar) : On se calme Carter ! Je plaisantais…c’est vous qui parliez d’agir normalement ?

Sam décrocha un magnifique sourire que Jack lui rendit. Elle regarda ensuite par la fenêtre ; la pluie n’avait pas cessé, bien au contraire. Le temps était à l’orage et de temps en temps, un éclair déchirait le ciel noir. Sam aimait ce temps et se sentait bien ; pour la première fois depuis longtemps, elle avait l’impression de vivre une vie normale. Elle sortit de ses songes lorsque les plombs sautèrent.

J : Génial ! Il ne manquait plus que ça !

Il sortit des bougies qu’il disposa un peu partout dans la cuisine.

J : Vous voulez manger tout de suite ?

Sam acquiesça et se leva pour s’installer à table ; le dîner se passa rapidement, sans qu’ils n‘abordent le sujet ; Jack apprit néanmoins à Sam qu’Hammond l’avait appelé lorsqu’elle dormait et qu’il leur demandait d’être tous deux présents à treize heures dans son bureau. Ils allèrent s’installer sur le canapé ; la lumière tamisée des bougie proférait à la pièce une ambiance intime qui les décida à aborder le sujet pour lequel ils avaient cherché à se voir.

J : Que voulez vous que l’on fasse pour…notre secret ?

S : Je ne sais pas…je…je ne veux pas que l’on commence quelque chose ce soir et que demain Hammond nous annonce qu’il est hors de question que nous continuions ce que nous avons commencé…

J : Je comprends…mais…s’il nous permet d’entamer une relation…

S : Je préfère ne rien imaginer pour l’instant…de toutes façons, nous serons bien obligés d’avouer que…

J : Que… ?

S : Que nous tenons l’un à l’autre plus que nous ne sommes sensés le faire…

Jack fixa Sam et eut une terrible envie de l’embrasser ; de plus, depuis le début du dîner, il ne cessait de penser à la tenue très légère de son major, ce qui lui donnait quelques idées…

S : Je crois que je vais aller me coucher…vous avez une chambre d’amis ?

J : Prenez ma chambre…je vais dormir sur le canapé.

S : Sûr ?

J : Sûr…

S(se levant) : Eh bien…bonne nuit…Jack.

Jack la regarda partir et se laissa retomber dans le canapé. Pour une fois qu’elle lui avait fait expressément comprendre qu’elle ressentait pour lui ce qu’il ressentait pour elle…il était à la fois heureux et frustré. Frustré qu’elle ne veuille pas aller plus loin, mais heureux qu’enfin tout soit clair entre eux.

Plus tard dans la nuit.

 

Jack n’arrivait pas à s’endormir. Il décida de monter dans la salle de bain afin de se rafraîchir, mais alors qu’il passait devant sa chambre, il ne put empêcher d’y entrer et de s’agenouiller au bord du lit ; il s’attendait à trouver Sam endormie, mais à peine fut-il à côté d’elle qu’elle ouvrit les yeux. Sam se décala vers l’autre côté du lit et invita Jack à s’installer. Celui-ci s’exécuta et s’allongea aux côtés de son major. Sam vint se coller à lui et Jack l’enlaça tendrement.

S(chuchotant) : Si Hammond trouve une solution, je te promets de ne pas revenir en arrière…

J(sur le même ton) : Je sais…Sam…

S : Quoi… ?

J : J’ai envie de te faire l’amour…

Sam se décala de façon à pouvoir accrocher son regard. Elle avait été réticente à entreprendre quoi que ce soit avec Jack ce soir là, mais elle se dit finalement qu’elle avait le droit d’être heureuse une fois, et qu’il ne fallait pas gâcher cette chance. Alors, tout doucement, elle approcha sa tête de celle de Jack et l’embrassa tendrement. Très vite leurs baisers devinrent enflammés et bientôt ils cédèrent à leur désir mutuel.

 

Lendemain, SG-C

 

Sam et Jack franchirent pleins d’appréhension la porte du général Hammond. Celui-ci les accueillit en souriant, ce qui eut pour effet de les détendre un peu.

H : Vous voulez rester ensemble pour me parler de vos secrets respectifs ou…

J : C’est à dire monsieur, que nous avons le même secret…

H : Oh…je crois me douter de ce qu’il retourne, mais je préfère l’entendre de votre bouche…

S : Eh bien…le colonel et moi nous aimons monsieur.

Jack fut surpris de la façon dont Sam lui avait annoncé la nouvelle ; ça semblait si facile… Hammond quant à lui encaissa le coup.

H : je ne peux pas vous dire que la surprise soit totale…je veux savoir une seule chose avant d’appeler le président, et je vous demande d’être francs : avez-vous oui ou non déjà concrétisé cet amour ?

J : Pas avant hier soir monsieur.

H : Bien, vu les circonstances, je doute que vous ayez trop de problèmes, mais je ne vous promets rien. Pour le moment, rompez, mais ne quittez pas la base !

Les deux soldats saluèrent et quittèrent le bureau, puis se dirigèrent vers le labo de Sam.

J : Alors…ça s’est…plutôt bien passé, non ?

S : oui…je…je suis inquiète pour l’avenir…je…je n’ai pas envie d’oublier ce qu’il s’est passé entre nous, mais…

Jack s’approchant d’elle.

J : Sam, écoute moi bien : si le président ne nous permet pas d’être ensemble, il nous condamne à une mort certaine, alors…au pire, je démissionne…

Sam allait répliquer, mais Jonas entra dans le labo, suivi de Teal’c.

Jo : Major, colonel ! Le général nous a dit que vous étiez rentrés !

J : Comme vous voyez…

T : Vous avez découvert votre secret ?

S : Oui…

Jo : Alors ?

J/S : Jonas !

Jo : Bah quoi ? Je suis sûr que Teal’c a autant envie que moi de savoir !

Teal’c le regarda en levant un sourcil.

J : Vous le saurez bien assez tôt, croyez moi !

S : Vous le savez déjà, n’est-ce pas ?

J : Carter ?

S : je pense que le général les a mis au courant monsieur.

T(souriant) : Comment avez-vous deviné major Carter ?

S : Pour tout vous dire, je n’étais pas sûre de moi…j’ai juste remarqué que Jonas avait dit ‘votre’ secret en nous parlant à tous les deux, alors…

J : c’était risqué !

S : Plutôt…

T : Mes félicitations !

J : Ne vous emballez pas Teal’c…tout n’est pas arrangé encore.

 

Lendemain matin, salle d’embarquement

 

SG-1 au complet se tenait devant la porte des étoiles, attendant qu’elle s’enclenche vers la planète qui avait permis à Sam et Jack d’enfin se trouver. Alors que le sixième chevron s’enclenchait, Jack se tourna vers Sam.

J : Major …

S(souriant) : Mon colonel ?

Jack se pencha vers elle et l’embrassa passionnément. Hammond, qui se trouvait en salle de commande se saisit du micro en voyant cette scène.

H : Major, colonel, vous devez être discrets sur votre lieu de travail ! Il m’a pourtant semblé que j’avais été assez clair là dessus hier !

J(le regardant en souriant) : Que voulez-vous monsieur ? Je n’y suis pour rien ! Je veux juste m’assurer que tout le monde est bien au courant…je ne voudrais pas risquer de provoquer à nouveau ces sifflements…

La porte finit de s’ouvrir et SG-1 passa la porte sans que les deux militaires ne ressentent aucun symptôme. Hammond sourit en voyant la main du colonel prendre celle de son major juste avant de franchir la porte.

 

FIN