Similitudes

(suite de perturbateurs).

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com (les autres adresses e-mail que vous trouverez dans mes fics ne sont plus valables).

Résumé : la suite de la suite de la suite de la suite de la suite de la suite du premier volet…

Genre : romance Sam/Jack ; humour (dans la limite des stocks disponibles).

Saison : de la 1 à la 5 mais sans prendre en compte la mort de Daniel (pasque yen a marre ! ! ! !lol).

Spoiler : Tous les épisodes shipers.

Disclaimer : les personnages ne sont pas à moi ; il en est de même pour la trame de fond de l’histoire qui cependant est en elle-même à moi ; je n’ai pas été rémunérée pour écrire ce fic. Toutes les choses se trouvant dans cette fic et ayant déjà été vu ou entendu dans la série ou le film ne m’appartiennent pas.

Note : Merci à ceux qui ont voté pour la ff qu’ils aimeraient avoir.

6 septembre 2002

Les noms suivis du chiffre 1 sont ceux des nouveaux arrivants (vous comprendrez en lisant). Les pensées des personnages (pour le peu que j’en ai mis !) sont entre **** …****.

Bonne lecture !

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Rappel de l’épisode précédent.

Jack suivit Sam qui commençait à nager vers la rive. Arrivée sur le bord, elle se retourna sur un Jack qui l'enlaça et commença à balader ses mains un peu partout.

S : Mais Jack…est-ce qu’on ne risque pas de…

J : T’en fait pas…les plus proches voisins sont à 10 km…

S : Oh…

Il l’allongea sur l’herbe et l’embrasa sur tout le corps.

? ? : Eh bien ! Je vois qu’on ne s’ennuie pas ici !

 

En entendant cette voix, Sam repoussa son colonel qui roula sur le côté. ****Mais c’est pas vrai ! Dites moi que je rêve**** Sam s’était relevée et avait remis son peignoir.

S : Qu’est-ce que vous faites là ?

? ? : Charmant accueil… Vous avez bon goût en matière de vêtements !

? ?2 : Je vois que vous n’avez pas pu résister plus longtemps…

J(qui s’était relevé) : Hey ! C’est quoi ce cirque ? ! On vous avait pas renvoyés sur votre planète ? !

S : Leur dimension mon colonel…

S#1 : Attend…tu veux dire que tu étais sur le point de coucher avec lui et que tu le tutoies encore ?

J : On peut savoir ce que vous venez faire là ?

J#1 : On pourrait peut-être rentrer avant ? !

Sam et Jack évitaient de se regarder ; l’arrivée de leurs doubles avait jeté un froid et ils avaient presque honte de ce qu’ils étaient sur le point de faire. Jack, à contre cœur les fit rentrer dans le chalet, émettant la formelle interdiction de toucher à quoi que ce soit pendant qu’ils s’habillaient.

 

Chambre de Jack.

Le colonel venait de pénétrer dans sa chambre et avait refermé la porte. Deux minutes plus tard, alors qu’il enfilait un pantalon, on frappa à la porte.

? ? : Mon colonel ? Je peux entrer ?

J : Euh…bien sûr Carter !

Quand elle eut franchi la porte, il s’approcha d’elle. Sam s’attendait à ce qu’il l’embrasse et ferma les yeux mais rien ne se passa.

J(froid) : Vous pouvez ouvrir les yeux major : je vérifiais juste si vous étiez la vraie !

Sam crut recevoir un coup de poignard. Elle ne dit cependant rien et attrapa un jean et un T-shirt qu’elle enfila sans mot dire. Elle quitta la pièce avant Jack et descendit voir leurs " invités ".

S(àS#1etJ#1 ; froidement) : Alors, que venez vous faire ? Prendre nos identités, nous utiliser comme cobaye pour un nouveau vaccin ?

S#1(regardant J#1 d’un air ‘oups on a fait une bêtise’) : Euh…non Sam ! En fait, on est là pour tout autre chose…(pour établir un semblant de bonne humeur) On vous a déjà dit que vous preniez l’humour de Jack ? Je suppose qu’il en est de même pour moi…

J(arrivé entre temps) : Et c’est pour nous dire ça que vous êtes venus ? !

J#1 : Bon, Sam, viens ! Je crois que nous ne sommes pas les bienvenus ici…

J : Vous êtes perspicaces ! Bon débarras et bonjour chez vous !

S : Vous êtes un peu dur mon colonel ! (aux autres) Nous vous écoutons…

J#1 : Merci. Tout d’abord, on voudrait s’excuser pour ce que nous avons fait lors de notre dernière...visite. On l'a pas fait directement la première fois, alors...

J(sarcastique) : Oh mais voyons ! C’était déjà fait ! ! Si vous saviez le nombre d’ennemis qui nous font ce coup là et à qui on pardonne !

S#1 et J#1 ne savaient pas s’ils devaient continuer ou non ; ce fut finalement S#1 qui reprit la parole.

S#1 : Euh...oui…nous comprenons que vous nous preniez pour des ennemis mais… nous souffrions…

S(presque hurlant) : Vous souffriez ? ! Parce que vous croyiez peut-être que Jack et moi on ne souffrait pas ! Mais vous avez fait preuve de faiblesse ! On ne s’est pas enfui nous ! On a attendu, on s’est abstenu !

J#1(entre ses dents) : C’est vrai qu’il est beau le résultat…

J : Vous pourriez expliciter ? !

J#1 : Parce que ça n’est pas assez clair pour vous ? Nous avons été de l’avant ; nous avons trouvé une solution –pas la meilleure peut-être mais une solution- et…

S : Vous croyez que faire souffrir d’autres personnes ou les sacrifier pour votre cause c’est une solution ?

S#1 : Ecoutez…nous savions que nous devrions nous dénoncer mais que des décisions seraient prises dans notre dimension par rapport aux motivations qui nous avaient poussé à le faire…

J(ironique) Oh…tu entends ça Sam ? Il nous suffit d’aller dans une autre dimension et de nous faire passer pour les autres pour pouvoir vivre notre amour au grand jour !

Sam était heureuse qu’il la tutoie à nouveau.

J#1 : Mais qu’est-ce que vous racontez ? ! Vous pouvez le vivre au grand jour ! Je vous rappelle que la loi de non-fraternisation a été abolie !

J : Oui mais…

S#1 : Quoi ‘mais’ ? ? Voilà pourquoi nous avons fait ça : on ne voulais pas devenir comme vous ! Non mais regardez vous : vous avez tellement peur de vos sentiments que vous les fuyez même quand plus rien ne vous empêche de la vivre pleinement !

Jack et Sam avaient la tête baissée pendant le discours du major.

J : Je vous signale que si vous n’étiez pas arrivés…

J#1 : Vous seriez passés à l’acte et dès le lendemain matin vous vous seriez dit que tout ça ne fut qu’une erreur…

Ils savaient pertinemment que les deux visiteurs avaient raison.

S : Je n’aurais jamais dit une telle chose ! Je…

Elle s’arrêta nette. Elle ne pouvait plus continuer : ça aurait été comme avouer une faiblesse. Jack s’approcha d’elle.

J : Parce que… ?

S(levant la tête et le regardant dans les yeux) : …je t’aime…

Elle avait dit cela avec énormément d’émotion dans la voix. Jack se pencha et l’embrassa tendrement. Tous deux ne pouvaient plus s’arrêter : ce baiser était un vrai baiser, un de ceux qui transmet de l'amour;  ils comprirent que jusqu’alors tout ce qu’ils s’étaient échangé comme baiser n’avait été guidé que par leurs hormones et non par leur cœur.

J#1 : Errmm…

S#1 : Mais laisse les ! Souviens toi de notre premier vrai baiser !

Jack et Sam s’étaient arrêtés, déçus de ne pouvoir continuer. La seule différence qui fut faite avec le début de leur conversation avec les deux autres, c’est qu’ils la finirent souriant et enlacés.

J : Alors… vous êtes venus pour…

J#1 : Vous annoncer notre mariage !

Sam sursauta presque à cette annonce ; elle débutait à peine sa relation avec Jack et on lui annonçait son mariage avec lui…pas directement certes, mais quand même ! Elle se surprit elle même : ce n’est pas la première fois qu’ils étaient mariés dans d’autres dimensions, mais là c’était différent : les deux couples se ressemblaient vraiment, tant par leur physique que leur comportement.

J : Euh… félicitations …enfin, c’est ce que l’on dit je crois…

S : Oui nous...nous sommes très heureux pour vous…mais pourquoi ?

S#1 : Eh bien nous nous aimons et…

J : Euh…je crois que ce que Sam veut dire c’est : pourquoi nous l’annoncer ?

J#1 : En fait, on voulait nous excuser et on s’est dit que si en plus on pouvait vous aider à vous mettre ensemble en vous annonçant ça…

S#1 : Nous étions bien sûr partis de l’idée que vous n’étiez pas ensemble…

Leur conversation continua jusque tard dans la soirée. Cependant, les visiteurs durent s’en aller à 19h00, ayant promis à Hammond de rentrer avant 00h00. A peine la voiture eut elle disparu au bout de l’allée que Sam empoigna Jack par la chemise et l’embrassa passionnément. Elle commençait à déboutonner la chemise de Jack quand il l’arrêta. Sam le regarda, de l’incompréhension dans les yeux et dans la voix.

S : Mais…

J(lui caressant le visage) : J’ai prévu autre chose…(il l’embrassa puis dit) et si tu allais mettre quelquechose de chic pour ce soir ?

S : Mais…pourquoi ?

J(la tirant par la main à l’intérieur) : ça c’est une surprise major ! (voyant qu’elle ne bougeait pas) Tu y vas ou je te l’ordonne ? !

S(malicieusement) : Tu sais que tu peux m’ordonner ce que tu veux…

Elle monta à l’étage en faisant à Jack un magnifique sourire, ce qui fit regretter au colonel de ne pas avoir cédé. Cependant, il résista : Sam n’était pas qu’une passade ; il s’agissait de la femme qu’il aimait et il ne voulait pas faire les choses à moitié. Il passa deux ou trois coup de téléphone pendant que Sam se changeait.

 

Chambre de Jack.

S**** Une tenue chic…c’est vite dit !****

Elle fouillait dans sa valise depuis quelques minutes, triant les vêtements qui pourraient faire l’affaire et les autres. Elle se souvint soudain de cette robe bleu nuit qu’elle avait décidé d’emporter à la dernière minute -‘au cas ou…’ et qui l’avait contrainte à redéfaire son trousseau pour la mette bien à plat au fond. Elle sortit tous les vêtements restant et découvrit enfin ce qu’elle cherchait. Elle prit une douche et se prépara lentement : pour une fois qu’elle n’avait pas à se presser pour s’habiller, elle en profita !

Jack attendait Sam avec impatience : apparemment, il sortait ce soir avec la civile et non plus la militaire ; son major n’aurait jamais mis autant de temps à se préparer ! Il avait quant à lui ressortit un costume qu’il n’avait presque jamais l’occasion de mettre –uniforme de cérémonie oblige-. Il regardait par la fenêtre quand un léger raclement de gorge le sortit de ses pensées et le fit se retourner. Sam était devant lui, dans une robe bleu nuit à fines bretelles, à décolleté raisonnable devant, mais quelques peu osé derrière –son dos était nu jusqu’aux reins- et une fente apparaissait sur jusqu’à mi- cuisse du côté gauche.

J : Je…ouah…tu es…superbe !

S : Merci…tu n’es pas mal non plus…(après un court silence)Où va-t-on ?

J : AAAAh ! ça Carter, c’est une surprise !

Ils sortirent de la cabane et montèrent en voiture. Sam ne cessait de faire les yeux doux à Jack pour qu’il lui avoue où il l’emmenait, mais celui-ci, non sans mal, ne laissa filtrer aucune information. Après une heure de route, il s’arrêta près d’un restaurant d’aspect très chic. Jack descendit, fit le tour de la voiture et ouvrit sa portière à Sam. Celle-ci admira la façade du restaurant, richement décorée, puis se tourna vers Jack qui n’avait pas détaché son regard d’elle.

S : Jack ! Mais on ne peut pas…je veux dire…c’est merveilleux, mais…

Jack la coupa en l’embrassant puis murmura à son oreille : crois moi…pour toi, rien n’est plus merveilleux… Ils entrèrent dans le restaurant où un valet prit leurs manteaux et leur demanda de le suivre. Jack avait mis sa main dans le bas du dos de Sam, comme pour la guider.

S(chuchotant) : Jack…retire ta main s’il te plait…

J : Désolé…j’ai cru que ça ne te dérangerait pas…

S : Crois moi ça ne me dérange pas du tout…mais si tu continues, je vais tellement ne pas être dérangée que l’on va nous mettre dehors pour attentat à la pudeur !

Jack fit une mimique qui fit rire Sam et tous deux s’assirent. Ils prirent la carte qu’on leur tendait et firent mine de rester concentrés sur leur menu ; cependant, c’était une toute autre histoire sous la table : Sam avait quitté sa chaussure et remontait son pied nu le long de la jambe de Jack. Celui-ci essayait de trouver la lecture du menu plus attractive que la torture que lui faisait subir son major mais ne résista bientôt plus.

J(tout bas) : Sam…si tu continus comme ça, je crois que c’est moi qui vais craquer…

S(malicieuse) : Ah oui… et pourquoi ?

Mais Jack n’eut pas le temps de répondre car une vois se fit entendre.

? ? : Sam ! MA chérie ! Que fais tu là ?

Sam faillit basculer en arrière quand elle entendit cette voix puis vit l’homme. Jack ne semblait bizarrement pas trop étonné.

S : Papa ? ! Je te retourne la question…

Jac(voyant Jack) : Jack ! je vois qu’on ne s’ennuie pas…

J(ton plat) : Jacob… Vous avez installé une base Tok’ra dans le coin ?

Jac(ne faisant pas attention à ce qu’il disait) : Je peux savoir ce que tu fais habillée comme ça en compagnie de ton colonel ?

S : Je …eh bien…Jack m’a invitée à passer une semaine avec lui…entre collègues et ...j’ai pensé qu’une semaine de vacances ne me feraient pas de mal et…

Jac : Ah Oui ? ! Et vous payez souvent des repas aussi chers que ça à vos collègues Jack ? Non parce que si c’est le cas, je ferais mieux de prévenir Daniel et Teal’c qu’ils en profitent… Vous savez ce que je crois ? Je crois que vous êtes un peu trop en train d’exploiter le fait que je vous ai demandé de veiller sur elle !

S : Papa je…

Jac : Il n’y a pas de ‘papa je…’ jeune fille !

J : Jacob laissez nous au moins nous expliquer avant d’ameuter tout le village !(il continua devant l’air résigné de Jacob). Bien…c’est moi qui vous ai fait appeler.

Jac/s : Vous/toi ?

J : Oui…en fait, j’ai contacté le général Hammond pour qu’il vous fasse venir ici sous je ne sais quel prétexte parce que j’ai quelque chose à vous demander…

Jac(s’asseyant) : Je crains le pire…

Sam ne savait plus quoi dire : pourquoi avoir fait appeler son père ; pourquoi le général ne l’avait-il vraisemblablement pas mis au courant en ce qui concerne la loi de non –fraternisation et surtout, qu’est-ce que Jack avait à lui demander ?

J : Voilà...c’est pas facile alors je vous demanderai à tous les deux de me laisser finir…Jacob...je vous connais depuis cinq ans à peu près et j’ai appris à vous connaître et ..à vous apprécier…non, ne rigolez pas ; c’est vrai ! (chuchotant) Vous êtes mon Tok’ra préféré…enfin, voilà…j’ai connu votre fille un an plus tôt et, ne nous voilons pas la face, si la première année je la considérais plus comme une amie, cette amitié a …augmenté et…j’irai droit au but : voulez vous m’accorder la main de votre fille ?

Sam avait les larmes aux yeux ; ce qu’il avait fait était merveilleux et, son père n’aurait pas été là, elle aurait sauté au cou de Jack.

Jac : Votre discours était bien beau…mais…et la loi de non fraternisation ? !

S(émue) : Elle n’existe plus papa ! ça ne fait pas très longtemps, mais…

Jac : Je vois que vous n’avez pas perdu de temps…je suppose que vous attendez ma réponse…

Les deux amants étaient pendus à ses lèvres.

Jac : Si j’en crois la réaction de Sam, je dirais qu’elle est d’accord…alors je vous donne ma bénédiction…MAIS si un jour j’apprends que Sam va mal parce que vous la faites souffrir, je vous préviens que vous regretterez de ne pas avoir été pris par Apophis !

J(souriant) : Je vous promets que jamais je ne lui ferai de mal Jacob…

Jac : Bien… (après un court silence)on attend Jack !

J : Quoi ?

Jac : La bague ! Quoi d’autre ? !

Jack réagit enfin et sortit de sa poche un petit coffret de velours noir qu’il ouvrit. Il se mit à genoux devant Sam, pris sa main gauche et la regardé dans les yeux.

J : Sam…veux tu m’épouser ?

Pour toute réponse, elle l’embrassa passionnément puis s’écarta de lui pour qu’il puisse lui mettre la bague. Il s’agissait d’un diamant discret, entouré de petites pierres noire et, de chaque côté de la pierre centrale, en or blanc, il y avait un S et un J.

S : jack…elle est magnifique ! Qu’en penses tu papa ?

Jac : C’est vrai ma chérie ! Mes félicitations ! Je crois que je vais vous laisser si vous n’avez plus besoin de moi… Envoyez moi le faire part par la porte des étoiles…Oh…pendant que j’y pense…Selmac vous transmet tous ses vœux de bonheur…

S : Merci papa (l’enlaçant) On se revoit bientôt ?

Jac : Je l’espère ma chérie. Jack…

J(lui serrant la main) : Au revoir…papa !

Jac (plaisantant) : Pour vous ce sera général Carter , Jack !

Il quitta le restaurant. Sam et Jack se réinstallèrent en face l’un de l’autre. Ils se remirent à consulter la carte, quand sam prit la parole.

S : Et tu en as beaucoup d’autre des surprises comme celle-là ?

J(faisant semblant de réfléchir) : Alors attend… Hator et Apophis au chalet ; des réplicateurs en guise de menu accompagnés de leur sauce au naqquadah…Ah ! J’oubliais le plus important : une porte des étoiles en face de notre lit !

S : NOTRE lit ?

J : Oui…on a déjà dormi ensemble dedans, non… ?

S : Humhum…dis tu as vraiment faim ?(devant le regard interrogateur de Jack) Non parce que je pensais qu’on pourrait l’étrenner ton lit…

J : Vous allez me donner des idées major…et que proposez vous ?

S : Je ne sais pas…On file à l’anglaise, on rentre à ton chalet et on improvise (en disant cela, elle recommença à lui faire du pied)

J : Et tu vas réussir à tenir une heure ?

S : Si on part maintenant, ça devrait pouvoir être négociable…

J : J’ai une autre idée… SERVEUR !

Un homme s’approcha de leur table.

Ser : Monsieur, madame ?

J : Serait-il possible de louer une chambre et de faire monter notre repas là-haut ?

Ser : Mais bien sûr monsieur…à quel nom monsieur ?

J : O’Neill ! Vous nous monterez… que veux tu ?

Sam indiqua ce qu’elle voulait et Jack fit de même. Le serveur s’éclipsa tandis que notre couple se dirigea vers la réception pour demander une chambre.

Réceptionniste : Je suis désolée ; nous n’avons plus que des suites…

J : Nous prenons !

S(tout bas) : Mais tu es fou ! Tu as une idée de ce que ça va te coûter ?

Jack ne répondit pas et se contenta de faire courir ses doigts dans le bas du dos de Sam. Celle ci se mordit la lèvre inférieure pendant que la réceptionniste remplissait les papiers et les faisait signer à Jack. Au bout de dix minutes, ils s’engouffrèrent dans l’ascenseur où un groom leur demanda à quel étage ils souhaitaient aller. Sam et Jack durent prendre leur mal en patience, car d’une part, ils ne s’attendaient pas à ce que l’ascenseur soit ‘occupé’ par un groom et d’autre part, il montait vraiment lentement.

Groom : Cinquième étage… Bonne nuit m’sieur dame !

Jack sortit de l’ascenseur, suivi immédiatement par Sam.

J**** suite 23…25…27…ah !29 !****

Il passa la carte magnétique dans la porte qui s’ouvrit, puis il s’effaça, laissant entrer Sam. Celle ci n’en croyait pas ses yeux : la chambre était superbe et très luxueuse ; un jacousi était installé devant une baie vitrée qui offrait le spectacle de la ville éclairée. On frappa à la porte ; Sam ne se retourna pas, se disant qu’il s’agissait certainement du repas. En effet, quand Jack ouvrit, elle l’entendit remercier le serveur et lui dire qu’ils ne souhaitaient rien d’autre pour la soirée.

Jack se dirigea vers Sam, qui admirait la vue. Il l’entoura de ses bras et commença à l’embrasser dans le cou. Elle se laissait faire, savourant l’instant présent, un instant qu’elle avait attendu depuis si longtemps… Jack la retourna vers lui et l’embrassa passionnément.

S : J’ai l’impression de rêver…

J : Parce que vous rêvez de moi la nuit major ?

Pour seule réponse, Sam lui enleva sa veste et déboutonna sa chemise, alors que Jack fit glisser sa robe le long de son corps. Une nuit magique commença pour nos deux tourtereaux et se prolongea jusqu’à tôt le matin suivant.

 

Lendemain matin 10h00 Suite n°29.

Jack se réveilla et embrassa Sam dans les cheveux ; elle était dans la même position que lorsqu’il dormirent ensemble au chalet ou encore dans la cellule. La seule différence fondamentale était que cette fois-ci, toute ambiguïté ou mal- être avait disparu. Sam remua et, pour achever de la réveiller, Jack commença à faire courir ses mains sur son corps.

S : Hum…bonjour colonel de mon cœur…

Elle l’embrassa et se resserra un peu plus contre lui. En bougeant, ses yeux se posèrent sur sa bague de fiançailles et elle sourit en repensant à tout ce qu’ils s’étaient dit la veille.

J : Mon major préféré a-t-il bien dormi ?

S : Je n’en sait rien…il faudra lui téléphoner…(devant l’air interrogateur de Jack ; faussement étonnée) Oh….tu parlais de moi ? ! Moi qui pensait que tu parlais de Janet !

J : Fais attention…mon humour déteint sur toi !

S(l’embrassant) : Après la nuit que nous venons de passer...je suis prête à subir les conséquence de ta fréquentation !

J : Vous vous moquez de moi Madame O’Neill ? ?…

Sam réalisa soudain que d’ici peu de temps, ça serait son nouveau nom ; l’un de ses plus grands rêves allait se réaliser : elle deviendrait le major Samantha O’Neill, femme du célèbre colonel du même nom.

J :…Ma vengeance sera terrible !

Sur ces paroles, ils recommencèrent leur activité favorite depuis la nuit précédente. L’alchimie qui s’opérait entre eux était bien plus forte que dans leurs rêve les plus fous ; jamais, ni Jack avec Sara, ni Sam avec Jonas n’avaient connu un tel bien être.

 

13h00-jacusi.

Tendrement enlacés dans le jacusi, le couple s’embrassait, se disant des mots d’amour. Ils avaient eu du mal à se dire que la réalité les entouraient et que d’ici quelques temps, il leur faudrait redescendre sur terre.

J :Sam…il va être temps d’aller manger…on n’a pas avalé un truc depuis hier midi !

En effet, le repas de la veille trônait encore au milieu du salon.

S : Tais toi et embrasse moi…

J(entre deux baisers) : Va falloir que je remercie Naqquih…

S : Pour m’avoir laissé à toi quelques jours ?

J : Non…c’est grâce à lui que tu as cette incroyable faculté de pouvoir rester longtemps sans dormir et manger et ce, sans en ressentir les effets…

Sam sourit et, après un dernier baiser à son futur mari, elle se leva du jacusi et enfila un peignoir. Elle décrocha le téléphone et commanda un déjeuner. Jack qui l’avait rejointe entre temps, ne put s’empêcher de l’embrasser à nouveau, mais son entreprise fut interrompue lorsque le garçon d’étage frappa à la porte. Le point positif de cette interruption fut qu’ils apprirent que l’hôtel ne leur ferait pas payer le dîner non- consommé car un certain Mr Carter l’avait déjà fait. Sam et Jack mangèrent rapidement et décidèrent de repartir vers le chalet dès la fin du déjeuner.

 

La fin de la semaine approchait ; il ne restait au couple qu’une nuit avant de retrouver la base. Ils avaient su s’occuper depuis la soirée au restaurant : ballades main dans la main, baignade, farniente enlacés sur le canapé,… Ce soir là, ils se couchèrent assez tôt mais ne s’endormirent que très tard…ou plutôt tôt le lendemain. Ils quittèrent le chalet à 12h30 et furent de retour à la base vers17h00. Arrivés à l’étage, ils ne croisèrent personne dans les couloirs, pas même quelque airman. Le labo de Daniel, la chambre de Teal’c tout comme l’infirmerie étaient vides.

Soudain, l’alarme de la porte retentit. Ils se dirigèrent donc en courant vers la salle des commandes. Quand ils y arrivèrent, le volet était baissé et il leur était impossible de le relever.

S : Il faut que l’on rentre les codes simultanément pour tout débloquer !

Mais déjà, Jack courait vers la salle d’embarquement. Sam le suivit et arriva alors qu’il finissait de passer sa carte dans le lecteur, permettant ainsi d’ouvrir la porte blindée.

 

……………….SURPRISE…………….

Ils virent tout le personnel de la base réuni, levant leur verre de champagne à leur santé. Le général Hammond s’approcha d‘eux, l’air jovial.

J : C’est quoi cette mascarade ?

H : Colonel, major, au nom de toute la base je voudrais vous adresser mes félicitations !

J : C’est gentil mais comment…

S : Papa !

En effet, derrière le général se tenaient Daniel, Teal’c et Jacob. Sam alla embrasser son père alors que Jack serrait les mains de gens, dont certains inconnus. Au bout d’une demi-heure, le général renvoyé tout le monde à son poste et ne permit qu’à SG-1, +Jacob, Janet et Cassi qui était là pour l’occasion de se rendre avec lui en salle de briefing.

H : Encore une fois, tous nos vœux de bonheur ! Je vois que la visite de vos doubles vous a donné des idées…

S(souriant) : Oui...d’ailleurs, nous aimerions les remercier à nouveau…

T : Ils sont repartis mais ils repasseront régulièrement.

D : Alors…comment ça s’est passé…Ne me regardez pas comme ça Jack ! Je parlais des circonstances dans lesquelles vous avez demandé Sam en mariage…Jacob n’a pas voulu nous le dire… Elle a failli se noyer, vous croyiez que c’était la fin du monde, vous étiez amnésiques ?

J : Ah, ah, très drôle Daniel ! Je suis mort de rire !

S : En fait, après que nos doubles sont partis, Jack m’a invité au restaurant (elle lui jeta un regard complice, en lui faisant comprendre qu’elle n’avait pas jugé utile de glisser quelques détails…) et avant même que l’on commande, mon père est arrivé. Moi je ne savais pas ce qui se passait mais Jack oui parce que c’est lui qui l’avait fait appeler. Quand il a réussi à le calmer, il lui a demandé ma main et papa a dit oui…

Jac : Je l’ai quand même prévenu qu’il n’avait pas intérêt à la faire souffrir !

T : Je ne pense pas qu’O’Neill puisse fait souffrir votre fille général Carter !

J : Ah ! Merci Teal’c ! Enfin un qui a confiance en moi !

S(lui prenant la main) : Mais moi aussi j’ai confiance en toi !

J : Oui, mais toi c’est normal !

Sam lui jeta un regard interrogateur.

J : Evidemment ! Tu es mon major ! Tu as tout de même confiance en ton colonel !

Sam lui sourit et Daniel vint ajouter son grain de sel.

D : ça c’est le côté romantique, mais après ?

J : Après QUOI Daniel ?

T : Je crois que Daniel Jackson veut parler de l’après demande en mariage O’Neill !

S : Nous avons délicieusement mangé ; merci Daniel…(détournant la conversation en montrant des dossiers sur la table)Mon général, il me semble que ces dossiers sont pour nous ; aurions nous une mission de prévue ?

H : Tout à fait SG-1 ! Vous partirez demain matin pour P6X885 ! C’est une mission de routine, donc il ne devrait pas y avoir de problèmes ! Il n’y aura exceptionnellement pas de briefing car j’ai une entrevue avec le président. Bonne chance SG-1 ! Jacob, tu m’accompagne ?

Sitôt les deux généraux sortis, Sam vint s’asseoir sur les genoux de Jack et appuya sa tête sur son épaule.

Jan : Votre bague est magnifique Sam ! Vous avez de la chance…

J : Vous inquiétez pas Doc ! je suis sure que Daniel se fera un plaisir de vous en offrir une un jour !

D&Jan : Jack !

T : Vous réagissez comme le colonel et le major régissaient avant !

S : Vous avez raison Teal’c ! Je crois qu’il va falloir faire venir leurs doubles !

Daniel et Janet s’éclipsèrent, très mal à l’aise, alors que Teal’c alla faire son Kel’No’Reem.

J : Tu sais quoi ? Je crois que l’on va avoir un bon moyen de pression quand le petit scarabée sera trop curieux !

Sam sourit et l’embrassa.

S : Mais j’y pense mon colonel… je ne connais pas encore tes quartiers…

J : Je crois que cette erreur doit être réparée illico !

Ils partirent donc vers les quartiers de Jack, savourer une nouvelle nuit à deux…

 

Epilogue : Sam et Jack devinrent parents d’un petit Simon un an après leur déclaration, alors que Daniel et Janet mirent toute cette année pour se trouver. Entre-temps, Jack et Sam se rendirent au mariage de Sara et Josh. Toute la base fonctionnait normalement mis à part le fait que les quartiers étaient dans la majeure partie des cas occupés par deux personne…

 

 

FIN

Eh oui j’y suis arrivée ! Un chti commentaire s’il vous plait…