Surprise

Auteur : Virginie

31/07/02

Spoiler : Window of opportunity = les boucles temporelles ; reprise du processus du test zarta’k.

Résumé : Surprise ! ! ! ! ! !

Genre : romance (entre qui et qui ? ? bah… Hammond et Simmons bien sûr ! ! !) ; a little suspense.

Note : Revoilà une petite fic comme on les aime ! Enfin, si vous aimez pas; laissez- moi quand même  vos impressions en m’écrivant à l_virginie31@hotmail.comMon histoire se passe quelques temps après les boucles temporelles, et ce, même si on est à l’aube de la sixième saison. J’ai repris l’idée du test Zarta’k, sans que cet épisode ne se soit déjà passé.

Note2 : J’ai toujours oublié de le dire dans toutes mes précédentes fics, mais si vous voulez les publier sur un autre site que celui d’Happytaz, demandez-moi ; j’aimerais bien savoir où mes fics mettent les pieds ! ! !

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

SG-1 était arrivée depuis plus d’une heure sur P5X473 ; sa mission était simple : aider SG-7, l’équipe scientifique, à déchiffrer les différents épitaphes et à étudier les propriétés des minéraux et plantes trouvés sur la planète. Jack était aux anges : alors que Teal’c aidait Daniel à traduire ce qui semblait être du Goa’Uld et que l’équipe scientifique travaillait sur les propriétés d’une plante, il aidait Sam à extraire des roches et à les étudier. En temps normal, ça l’aurait embêté plus qu’autre chose, mais il se trouvait que là, ils étaient tous deux à l’écart des autres et que Sam lui expliquait, à grand renfort de sourires, ses théories quant aux vertus qu’elles attribuait aux pierres. Jack l’écoutait sans rien y comprendre mais rien que de l’entendre et de l’admirer, il était au septième ciel !

S : …et c’est pourquoi la désionisation au sulfate de cuivre enrichi au naqquadah devrait…(elle pâlit soudain) Excusez-moi…

Jack n’eut pas le temps de réagir que Sam avait déjà disparu derrière un buisson. Jack fit une de ses mimiques (celle où il retrousse le nez et plie les yeux) quand il l’entendit régurgiter.

S(revenant) : Pardonnez- moi mon colonel.

J :Ah non, Carter ! vous n’allez pas vous excuser d’être malade tout de même ! On rentre illico au SG-C !

S : Mais mon colonel ! La mission…

J : Tatata ! Carter, vous remballez vos joujoux, on va voir les autres et on leur dit qu’on rentre tous les deux ! Il ne semble pas y avoir de danger ici et, au pire, Teal’c est là !

S : Tous les deux ? !

J : Bah…oui ! Je vous accompagne ; je n’ai pas envie que vous vous évanouissiez dans le vortex et que vous loupiez la porte !

S : Mon colonel, sauf votre respect, je ne crois pas qu’il soit possible que je rate la porte et…

Jack mis un doigt sur les lèvres de Sam.

J : Vous rangez vos affaires, et on rentre ; c’est compris ? !

Sam lui sourit, ramassa son matériel, puis ils rejoignirent les autres.

D(après que Jack ait expliqué la situation) : Et vous vous l’accompagnez parce que… ?

J : Parce que c’est comme ça Daniel !

D : La planète perd toute son importance quand un certain major n’est pas là ; hein, Jack ? !

Sam rougit à cette remarque.

J : Daniel !

D : Jack ?

J : Daniel !

D : jack ?

J : Da… Oh ! Pour l’amour du ciel Daniel ! Bon… Carter ; donnez-moi votre sac !

S : Mais mon…

J(ironique) : On discute les ordres maintenant major ?

Sam sourit et le lui donna, puis composa les coordonnées de la Terre. Elle était contente de rentrer car elle ne se sentait vraiment pas bien ; et puis, comme Jack l’accompagnait, elle avait moins l’impression d’abandonner les autres en mission ! Enfin, les deux militaires s’engouffrèrent dans le vortex.

H(voyant ses deux officiers) : Colonel, Major ! Que se passe-t-il ? Et où sont SG-7 et le reste de SG-1 ?

J : Une équipe médicale pour Carter !

S : Mais mon…

J : Carter ! Vous êtes malade !

Celle-ci soupira ; elle pouvait tout de même marcher jusqu’à l’infirmerie !

H : Hum, hum !

J : Oh ! ne vous inquiétez pas ; ils vont bien ! (Voyant sam se hisser seule sur le brancard ; aux infirmiers) : Eh ! ! Vous pourriez l’aider !

Il eut comme seule réaction un soupir de la part de son major.

H(amusé par l’attitude qu’adoptait Jack) : Et le major ?

J (regardant s’éloigner le brancard) : et bien, elle faisait des analyses et m’expliquait ses théories quand elle a vomi. Mais ça devrait aller maintenant qu’elle est entre les mains du bour… du doc !

H : Vous comprenez les théories du major maintenant ?

J( se sentant pris au piège) : euh…non…mais vous comprenez, je ne voudrais pas la blesser en l’interrompant !

H : C’est cela, colonel ! C’est cela !

J : Euh… permission de me retirer pour aller me doucher ?

H : Oui… je préviens le docteur Frasier que vous arrivez !

J : Mais…

H : Colonel ! Croyez-vous que je suis devenu général en croyant tout ce que l’on me disait ?(souriant) Allez rejoindre votre major ; je sais que vous en mourez d’envie !

A peine avait-il fini sa phrase que déjà le colonel fonçait vers l’infirmerie. Le général avait lu en lui comme dans un livre ouvert.

J(pénétrant dans la salle et voyant Sam endormie sur un lit) : Alors Doc ; comment va- t- elle ? Vous lui avez fait des prélèvement sanguins ? Qu’est- ce que ça dit ?

Jan : Colonel…

J : Elle va s’en sortir ? (il regardait sans cesse par dessus l’épaule de Janet pour apercevoir Sam) Il faut un donneur ? Si c’est le cas, je suis volontaire ! Et…

Jan : COLONEL ! Si vous ne me laissez pas parler, comment voulez-vous que je vous réponde ?

Jack se calma ; il s’assit et lui fit signe de continuer.

Jan : J’ai effectivement fait une prise de sang à Sam ; il s’agit probablement d’une gastro-entérite, alors pas d’affolement ! Elle semblait fatiguée, alors je lui ai administré un sédatif ! Nous aurons les résultats d’ici ½ heure.

J : Oh…Alors ça va…Excusez- moi pour tout- à l’heure ; c’est que …

Jan(souriante) : Je comprend colonel ! Vous auriez fait la même chose s’il s’était agi de Daniel ou Teal’c !

J(gêné) : Euh…oui ! la santé de mon équipe avant tout ! Bon… je vais aller me doucher ! Euh…doc…

Jan : Allez y ! Vous serez prévenu en même temps que le général quand j’aurai les résultats !

Jack la remercia et se dirigea vers ses quartiers. Comme à chaque fois qu’il pensait à sam, il ne remarqua pas que la majorité du personnel féminin le dévorait des yeux et pouffait de rire à son passage. Il finit par atteindre sa chambre et prendre sa douche. Quelques temps après, alors qu’il finissait de se changer, il entendit : " Le colonel O’Neill est attendu à l’infirmerie ! Le colonel O’Neill est attendu à l’infirmerie ! ". Il regarda sa montre et constata que ¾ d’heure s’étaient écoulés. Il sortit de ses quartiers, prêt à titiller Janet sur la ponctualité.

Infirmerie.

J(entrant) : Eh Doc ! vous savez lire …Oh ! Général, Jacob ? Qu’est-ce que ça signifie ? (voyant Sam) Carter ! Bien dormi ? Comment vous sentez vous ?

S : Euh…vues les circonstances, ça va mon colonel !

J : Une minute ! Comment ça ‘vues les circonstances’ ? !

Jan : Eh bien… J’ai eu les résultats plus tôt que prévu, ce qui fait que j’ai eu le temps d’étudier le dossier. En fait, Sam n’a pas de gastro-entérite.

J : C’est une bonne nouvelle ça !

S : Ce que veut dire Janet, c’est que j’ai autre chose !

J : ah… et ça c’est pas bon du tout je suppose !

S : En fait mon colonel, je suis enceinte !

Apparemment, Hammond et Jacob étaient tous deux au courant, mais ce fut pour Jack un véritable coup de poignard. Il parvint à articuler froidement :

J : Mes félicitations major ! Et qui est l’heureux papa ?

S : C’est là la pièce manquante du puzzle mon colonel !

Les deux généraux se retirèrent pour parler et Janet alla voir un autre patient.

J : La pièce manquante ? !

S :Eh bien… le fait est que je n’ai connu aucun homme depuis ces quatre dernières années !

S : C’est ce que j’essaie de vous dire : c’est techniquement impossible ! J’ai tout de même demandé à Janet d’effectuer un test de paternité…

Un silence s’installa ; un instant, Jack avait cru l’avoir perdu à jamais.

J : Dites Carter…

S : Mon colonel ?

J : Vous allez le garder ? Enfin, je veux dire… un enfant, c’est pas comme un achat que l’on fait et dont on se débarrasse parce qu’on en veut plus ; il y a plein de couples dans le monde qui rêvent d’en avoir un et qui en mériteraient ; alors vous qui avez la chance d’en attendre un –je parle d’un bébé humain ; parce que s’il a trois têtes et des cornes, je ne vous en voudrai pas- (elle sourit) gardez-le !

S : Je vais le garder mon colonel !

J : Même s’il a des cornes ?

S : Vous voulez le voir ?

J : On peut ? Je veux dire…Le doc vous a déjà fait une échographie ?

S : Non, mais on peut le lui demander !

J(touché) : Vous feriez ça…pour moi ?

S(souriante) : Disons pour votre santé mentale !Janet m’a dit que déjà tout- à- l’heure vous étiez à moitié fou !

Elle appela Janet et fit chercher son père mais celui-ci avait dû partir de toute urgence.

Jan : Alors…Quelle tête a notre petit démon ?

J : Une grosse tête remplie de théories, comme sa mère !

Sam souriait ; elle admira son enfant et fut touchée par l’air attendri de son colonel ; depuis qu’il avait appris que l’enfant n’avait logiquement pas de père, il se comportait comme tel auprès de Sam et du bébé.

Jan : Je vous offre la cassette colonel ? Il y a des making-off en prime !

J : Donnez la plutôt à Carter ! Après tout, c’est elle la mère ; je ne suis que son colonel !

S : Non, gardez-la mon colonel ! J’insiste ! Vous me ferez un double !

Jack la remercia ; Il allait partir, mais revint bientôt sur ses pas.

J : Carter !

S : Mon colonel ?

J : Dites…ça ne vous dit pas que je vous sorte de ce lieu sordide pour ce soir ? En tout bien tout honneur, bien sûr…

Jan(qui avait entendu) : En tous cas, ça ne me pose aucun problème ! j’ai fait tous les tests et je n’aurai le résultat de la paternité que demain vers 14h00 !

Elle s’effaça.

S : Eh bien… volontiers mon colonel !

J : Bon ! je vais prévenir Hammond pendant que vous vous préparez !

Toc Toc Toc

S : Entrez…

J : Carter ! Vous êtes prête ?

Celle-ci sortit de la salle de bain avec pour tout vêtement un serviette nouée autour de sa poitrine.

S : Désolée mon colonel, mais j’ai voulu prendre une douche ! Asseyez-vous ; j’en ai pour 5 minutes !

J(troublé) : Errm… Appelez-moi Jack ce soir !

S : Alors appelez-moi Sam !

Elle disparut dans la salle de bain.

S : Alors…quel est le programme ?

J : Je vous laisse le choix : Soit nous dînons dans un restaurant, soit chez moi !

S(sortant et finissant de se sécher les cheveux) : si ça ne vous dérage pas, je préférerais la deuxième solution… J’ai pas très envie de voir du monde ce soir…

J : OK ! Mais alors il faudra que l’on aille faire quelques course avant ! j’avais pensé vous préparer un carrie - Loth.

S : Waou ! Et dire que je n’en suis qu’à mon premier mois de grossesse… On peut y aller, je suis prête !

Ils descendirent au parking et partirent vers un supermarché proche de chez Jack. Après avoir trouvé ce qui leur fallait, ils se dirigèrent vers la caisse et passèrent par le rayon " couches culotte et accessoires bébé ".

S(s’arrêtant pour regarder un lit ; rêveuse) : Vous m’aiderez mon colonel ? Je veux dire… si on ne sait pas qui est le père, ou s’il nous est impossible de le retrouver… vous me direz comment faire ?

Il la prit dans ses bras, son torse contre le dos de sam, et posa son menton au creux de son cou, enroulant ses bras autour d’elle.

J : Carter ! Vous savez bien que je serai toujours là pour vous (se rattrapant)… Tout comme vos amis au SG-C ; mais ne comptez pas sur moi pour changer les couches sales !

Elle éclata de rire et, à contre cœur, se sépara de lui.

S : merci mon colonel !

Après avoir payé, ils rangèrent les achats dans le coffre de la voiture et décidèrent de louer une vidéo. Sam choisit ‘You’ve got a mail’, avec Meg Ryan et Tom Hanks ; quant à Jack, il préféra ‘Matrix’, avec Keanu reeves et Laurence Fishburne, prétextant que ce dernier lui faisait penser à Teal’c…en plus loquace ! Après une glace et un petit tour en ville, ils allèrent chez Jack. Il n’était que 15h00, ce qui permettait au colonel de préparer calmement le plat réunionnais pour son major.

J : Vous voulez m’aider major ?

S : C’est que…je n’ai aucune idée de comment se prépare ce plat…

J : Vous avez de la chance :je suis un excellent professeur !

Ils commencèrent la recette. Sam s’appliquait et écoutait attentivement Jack, ce qui lui faisait une drôle d’impression : d’habitude, c’était l’inverse ! Au bout de quelques temps, pour finir la recette, sam devait couper en fines tranches une sorte de petit citron vert, mais ça ressemblait plutôt à un massacre !

J : Ouh là ! On arrête tout ! Si les Goa’Uld attaquent, je vous donne un couteau : on est sûr qu’il n’auront aucune chance de s’en sortir vivants !

Sam éclata de rire . Jack se plaça derrière elle et l’enlaça, de façon à pouvoir prendre ses mains sur les siennes.

J(sa bouche près de l’oreille de Sam) : le secret, c’est de le tenir pas trop fermement et de donner des coup secs…

Sam était bien ; elle se laissait bercer par sa voix. Il finit par relâcher son étreinte, visiblement gêné.

J : Bon…vous ajoutez ça à la préparation et on laisse cuire à feu doux !

Pendant que les aliments cuisaient, ils s’installèrent au salon et Jack leur servit un verre de vin chacun. Leur conversation commença sur le SG-C, leurs amis, puis dériva sur le bébé.

J : Alors vous êtes enceinte d’un mois ?

S(souriant) : Pour être exacte, 3 semaines 1/2 !

J : Et vous n’avez vu personne à ce moment là ?

S : pas à ce que je me souvienne mon colonel ! C’était l’époque des boucles temp…Oh mon dieu !

J : Que se passe-t-il Carter ?

S : Eh bien…il se pourrait très bien que l’enfant ait été conçu lors de l’une de ces boucles et que, logiquement, je ne m’en souvienne pas !

J : Mais enfin carter ! Teal’c ou moi n’aurions jamais fait une telle chose !

S : Je sais bien mon colonel ; mais quelqu’un d’autre peut-être ?

J : De toutes façons, nous aurons le nom du père demain… Vous avez déjà trouvé un prénom ?

S : Je me suis toujours dit que si j’avais un fils, je l’appellerais Théo, Léo ou Lucas ; pour les filles, j’ai plein d’idées : Lucy, Lison , Chloé…

J : Moi, j’aime bien Lucas et Chloé…(se reprenant) mais je n’ai pas mon avis à donner !

S : Mais si mon colonel ! Je trouve que c’est important !

J : Hum…ouh là ! Déjà 19h00 ! Je vais chercher le dîner !

Ils mangèrent en se racontant des banalités, évitant tout sujet ambigu. Puis vint le temps du film ; Jack finit par céder et ils regardèrent ‘You’ve got a mail’.

A la fin du film, Sam avait la tête posée sur l’épaule de jack, qui lui-même avait mis son bras autour de ses épaules. L’une des dernières répliques arrivait et, en même temps que Meg ryan, Sam dit ‘I wished so much it was you…’(‘je souhaitais tant que ce soit toi…’).

Alors que les héros s’embrassaient et que Sam pleurait devant la beauté de la scène, Jack lui dit : Vous le connaissez par cœur major ?

S(souriant) : C’est un de mes film préféré ! Je suis un peu dans la même situation que l’héroïne ; elle communique par internet avec un homme et tombe amoureuse d’un deuxième. A la fin, au moment de rencontrer le premier, elle prie pour que les deux ne fassent qu’un, et c’est le cas. Quant à moi, je ne sais pas de qui je suis enceinte et j’aime un homme ; et je sais que jusqu’à demain 14h00, je prierai pour que ce soit le même…même si je sais que c’est impossible !

J(éteignant la vidéo) : oh…et de qui s’agit-il…si ce n’est pas indiscret ?

S(sure d’elle) : De vous !

Ils ne s’étaient pas quittés des yeux depuis cette annonce. Ils se rapprochèrent lentement et s’embrassèrent passionnément.

J : Moi aussi sam…je le veux tellement !

A suivre…

On n’oublie pas les commentaires S.V.P ! !