Thoughts

Suite

 

Auteure : Virginie

26/07/02

Résumé : lisez et vous verrez bien ! !

Genre : humour, romance S/J ; aventure (un peu).

Disclaimer : pas à moi ; pas d’argent ! !

Note : Merci à tous ceux qui m’ont écrit pour ma première trilogie : Happytaz, rose, Gabrielle, Nine, …

Merci à tous les auteurs qui m’ont donné envie d’écrire !

Des commentaires ? ? ? Ecrivez-moi à l_virginie31@hotmail.com!

Pour ceux qui parlent pas du tout anglais, le titre, ça veut dire "pensées " ; il sera justifié cette partie.

Note : Voici la suite de Thoughts ; pour ceux qui m’ont écrit et qui voulaient la lire très vite, j’espère qu’elle leur plaira ; si ce n’est pas le cas(ou même si ça l’est !), Pourquoi ne pas vous même écrire cette suite différemment, mais tout en respectant les points principaux ? ? ? Si cette idée vous dit, écrivez moi et je vous transmettrai les points à respecter sur lesquels je me suis basée pour l’écrire.

IMPORTANT pour la bonne compréhension de la fic : les pensées des personnages seront introduites par des *.

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SG-1 arriva sur la passerelle.

H : Bon retour parmi nous SG-1 ! Passez à l’infirmerie ; débriefing dans une heure !

J : Vous êtes cruel général : et d’un je dois subir Daniel et ses pleurnicheries en mission…

D : Pleurnicherie ? ? ? Mais je ne pleurniche jamais moi !

J :ET DE DEUX, vous m’envoyez à la torture !

D : Et là, vous pleurnichez pas vous peut-être ? ?

H : Messieurs, s’il vous plait ! Colonel, vous savez très bien que ça n’y changera rien de vous plaindre de l’infirmerie, alors allez-y immédiatement au pas de course !

Tous les deux s’apprêtaient à partir rejoindre Teal’c et Sam, quand Hammond interpella Daniel.

H : Docteur Jackson !

D : Général ?

H : Vous devriez profiter de ces vacances pour vous ressourcer : jamais je ne vous ai vu vous laisser ainsi embobiner par la comédie de Jack !

En souriant, il quitta un archéologue plutôt perplexe.

 

Infirmerie.

Janet examinait Jack et s’apprêtait à lui faire une prise de sang.

J : Vous savez, Doc ; si je me fais prendre par un de ces maudits serpents, je vous recommanderai à lui comme bourreau ! (s’apercevant qu’une seringue était plantée dans son bras ) Aiiiie ! ! !

Jan : C’est trop d’honneur colonel ! Vous pouvez partir…A moins que vous ne vouliez une autre piqûre ? !

J (déjà à la porte) : C’est trop bête ; j’ai pas le temps !

Elle secoua la tête, désespérée mais souriante ; il ne changerait donc jamais ! A chaque fois, elle l’examinait en dernier, car elle mettait trois fois moins de temps pour les autres que pour lui, et elle avait ainsi à lui accorder un temps limité par l’heure du débriefing, mais qui lui laissait largement de temps pour faire son cinéma !

 

Salle de briefing.

Le débriefing était déjà bien avancé et SG-1 venait juste d’annoncer à Hammond que l’accès à la planète serait impossible avant un mois.

D :En fait il leur faut, selon leurs coutumes, un cycle révolutionnaire pour prendre une décision.

H : Un cycle révolutionnaire ? !

J : Oh ! Oui ! Tout marche par cycle chez eux : les enfants, la vie ; même leurs tapis roulant évoluent par cycles !

S(souriant ) : En fait, leur planète met beaucoup moins de temps que la Terre à faire le tour du soleil ; ainsi, si nous mettons un peu plus de 365 jours, eux n’en mettent que 30 !

H : Si je comprends bien, je peux d’ores et déjà inscrire cette planète sur votre planning du mois prochain !

T : Tout à fait général Hammond !

H : Bien ! le débriefing touche à sa fin, des questions ?

J : Euh…pour les vacances ? …

H : Ah ! Oui… Vous serez autorisés à quitter la base demain matin à partir de 10h00, le temps pour vous de me rendre votre rapport(coup d’œil à O’Neill qui grimaçait) et de recevoir les analyses de vos tests sanguins. Et cette fois-ci (il se tourna vers Sam), j’aimerais que TOUT le monde parte ; n’est-ce pas major ? …

S (dans un sourire) : Promis mon général !

Ils quittèrent la salle et se dirigèrent vers leurs quartiers. Daniel, qui avait longtemps hésité entre P5X-998, P3X-664 et P10X753 se résolu finalement à partir pour Le Caire. Teal’c, comme à son habitude et peut-être de peur qu’O’Neill ne le réinvite à la pêche, décida de se rendre sur Chula’k, pour voir sa famille ainsi que maître Bra’tak. Sam quant à elle ne savait pas quoi faire ; elle était plongée dans ses pensées, quand Jack frappa à la porte de sa chambre.

S(surprise) : Entrez !

J :Je vous dérange Carter ?

S : Non mon colonel ; Je cherchais juste quoi faire pendant mes congés !

J : Alors la rumeur était vraie !

S : Quelle rumeur mon colonel ?

J : Vous avez fini par laisser tomber naqqui !

S(souriante) : Pour les vacances seulement ! Mais dès la rentrée, je lui consacrerai à nouveau tout mon temps ! Plus sérieusement, j’hésite entre rien et... rien !

J : Alors optez pour la troisième option !

S : Laquelle mon colonel ?

J : Accompagnez-moi dans le Minnesota ! Vous savez : la cabane, les moustiques, les poissons… Je ne tolérerai aucun refus !

S(avec un sourire "spécial Jack ") : C’est un ordre mon colonel ?

J : Tout à fait major !

S : Eh bien… A vos ordres !

J : Rendez-vous demain matin sur le parking à 10h30. Et soyez à l’heure !

Sur ce, il quitta la pièce ; un sourire se dessina sur leurs deux visages : enfin, elle avait dit oui !

 

 

Lendemain matin, infirmerie.

Janet était nerveuse : Hammond l’avait appelée pour lui dire qu’il lui envoyait SG-1 au grand complet ; il lui dit que lorsqu’il les avait fait appeler le matin même pour leur dire que leurs analyses leur permettaient de partir en vacances, aucun ne s’était déplacé. Il avait fait envoyer des personnes pour les réveiller, personnes qui les trouvèrent inconscients. Elle ne savait pas quoi penser ; leurs analyses ne montraient rien d’anormale –peut – être une légère fatigue, mais rien d’alarmant- ; elle interrompit sa méditation quand le premier brancard entra dans la pièce : c’était Sam. Janet se dirigea vers elle et commença à l’ausculter quand Teal’c entra, lui aussi inconscient. Le rythme cardiaque de Sam était normal, elle respirait aussi régulièrement. En fait, c’était comme si elle était endormie mais qu’on ne pouvait la réveiller. Elle allait voir Teal’c quand un autre lit roulant entra dans l’infirmerie ; elle n’eut pas le temps de voir de qui il s’agissait, que Teal’c se réveilla.

Jan : Teal’c ? ? Comment vous sentez-vous ?

T : Très bien docteur Frasier ! Que fais-je à l’infirmerie ? Je ne me souviens que de m’être couché hier soir !

Janet allait répondre qu’elle ne savait pas ce qui se passait, quand elle entendit.

? :Mais laissez moi me lever ! Je ne vois pas ce que je fais à l’infirmerie !

Jan : Daniel ? Vous êtes réveillé ? Bon…restez là et ne bougez pas ; je répondrai à vos questions plus tard…enfin, si j’en ai les réponses !

Elle se dirigea vers le lit de Sam ; celle-ci était encore endormie. Le dernier brancard pénétra dans l’infirmerie ; Janet vérifiait l’état de Sam quand elle l’entendit.

S : Janet, mais que fais-je ici ?

Jan : Vous êtes réveillée ? Mais il y a 30 secondes, vous étiez encore profondément endormie !

Sam n’eut pas le temps de répondre que quelqu’un se mit à grogner.

? : WOHWOHWOHWOH ! Je suis censé être en VACANCES là ! C’est une blague, c’est ça ? ? ? ?

Jan : Colonel ! Ravie de voir que vous faites-vous aussi surface !

J : Mais que…

Jan : Pas de questions pour le moment s’il vous plait ! Je vais vous faire une nouvelle prise de sang et dès que j’aurai les résultats, je viendrai vous voir en compagnie du général. Je vous demanderai de rester ici pour le moment ; tant que je ne sais pas ce que vous avez EXACTEMENT, je ne veux pas vous voir autre part qu’ici !

*****J : mais c’est pas vrai ! ! Pour une fois qu’elle acceptait de venir avec moi, il faut que nos vacances se passent à l’infirmerie ! *****

S(troublée) : je ne vous le fais pas dire !

Jan (qui lui faisait sa prise de sang) : Je vous demande pardon ? ?

S : Je répondais au colonel !

J : Mais je n’ai pas parlé carter !

S : Vous ne… Excusez-moi ! J’étais sure de vous avoir entendu parler !

*****S : ça m’a paru tellement réel ! Je suis folle ! Et de toutes façons ça ne doit pas tant l’attrister que l’on ne puisse finalement pas partir ensemble ! *****

J : Vous vous trompez Carter ! Pour une fois que vous acceptiez !

S : En quoi est-ce que je me trompe mon colonel ?

Janet observait la scène ; elle sentait qu’elle allait bientôt avoir l’explication. Elle laissa jack et sam s ‘expliquer et se dirigea vers Teal’c et Daniel.

D : Waouh ! Vous êtes ventriloque ou quoi Teal’c ?

T : Je ne comprends pas ce que vous voulez dire Daniel Jackson ! Que signifie "ventriloque " ?

D : Un ventriloque, c’est une personne capable de parler sans faire bouger ses lèvres ; et comme vous me parlez depuis tout à l’heure sans ouvrir la bouche, j’en ai déduit que…

T : Vous vous trompez Daniel Jackson ! Je ne parlais pas ; Vous, en revanche, vous trompez dans la traduction de l’épitaphe dont vous me parlez : le mot "reta’k’lô " ne signifie pas "entrer ", mais "naître " !

D : mais teal’c, je ne vous ai jamais parlé de ça !

T : C’est pourtant ce que vous faîtes depuis tout à l’heure Daniel Jackson !

Janet qui n’avait rien perdu de leur conversation quitta précipitamment l’infirmerie, attrapant au passage les dossiers des examens qu’elle avait pratiqués sur l’équipe la veille. Elle venait juste de franchir la porte quand elle revint sur ses pas.

Jan : Et surtout colonel : ne BOU-GEZ PAS !

 

Bureau du général Hammond.

H : Et vous êtes sure de vous ?

Jan : A 95% mon général !

H : Cela laisse toujours une grande marge d’erreur !

Jan : Je sais bien mon général et c’est pour cela qu’avec votre permission, je voudrais les garder au complexe pour leur faire passer un scanner ; je pense qu’il serait plus raisonnable qu’ils restent dans leurs quartiers pour les vacances !

H : Accordé major ! Bien… je vais venir avec vous pour le leur annoncer.

 

Infirmerie, 15 minutes plus tard.

J : Ah ! Général ! Vous pouvez dire à notre cher docteur que nous sommes en vacances et qu’à l’heure qu’il est, je devrais déjà être en train de pêcher ! (Puis, s’adressant à Carter) Oui, oui, je sais Carter !

S : Mais je n’ai rien dit mon colonel !

Jack allait rétorquer quelque chose lorsque le général intervint.

H : Colonel, major, docteur, Teal’c, je voudrais que vous écoutiez avec attention le docteur Frasier !

Jan : Je vais déjà tout vous expliquer depuis le début : ce matin, il a été impossible de vous réveiller pour le mini-briefing au cours duquel le général devait vous annoncer que vous pouviez, suite aux résultats des analyses, partir en vacances.

Les quatre membres de l’équipe étaient pendus à ses lèvres ; ils ne se souvenaient pas du tout avoir été appelés pour la réunion.

Jan : On vous a par la suite amenés à l’infirmerie ; d’abord Sam, puis Teal’c. En auscultant Sam, je n’ai rien remarqué de spécial ; en fait, elle semblait plus être tombée dans un léger coma qu’autre chose. J’allais faire des examens à Teal’c quand Daniel est entré dans l’infirmerie ; c’est alors que Teal’c s’est réveillé, suivi de peu par Daniel. (à Teal’c) L’hypothèse que le Goa’Uld qui est en vous vous a tiré plus rapidement de votre sommeil était donc faussée. A peine le colonel avait-il franchi la porte de l’infirmerie que Sam se réveilla, ainsi que Jack presque immédiatement après.

Sam se posait plein de questions.

J (agacé) : CARTER ! ! ! On a dit : les questions, après !

Tous, sauf Janet, le regardaient sans comprendre ; il avait crié sur sam alors que celle-ci n’avait pas même ouvert la bouche.

Jan : Voilà où je voulais en venir : ont commencé ensuite ce que je prenais au début pour des hallucinations auditives ; Sam avait l’impression d’entendre Jack ; Daniel, Teal’c, et inversement. J’ai cependant remarqué que cela marchait deux à deux, tout comme le réveil : Jack et Sam n’entendent ni Teal’c ni Daniel et ces derniers n’entendent ni Sam ni Jack ! Or Teal’c et Daniel se sont réveillés quand ils ont été à proximité l’un de l’autre et il en fut de même pour le major et le colonel.

*****J : ouh là ! Et elle veut en venir où ? ? ?*****

S : Eh bien je pense que ce que Janet veut dire c’est que…

J : Attendez Carter, vous lisez dans mes pensées là ou quoi ? !

Jan : c’est exactement ça colonel ! Vous et le major êtes reliés psychiquement, tout comme le sont Daniel et Teal’c ! Voilà pourquoi vous ne vous êtes réveillés qu’à l’arrivée de l’autre dans la pièce : ses pensées sont ce qui vous permet de rester conscient !

J : Mais pourquoi est-on tombés dans les pommes ? On était tous dans le complexe cette nuit !

*****S : Question intéressante…*****

J : je vous remercie Carter !

Celle-ci sourit.

*****S : Je sens qu’il va falloir faire attention à ce que je pense ! *****

*****J : Et moi donc major ! Tiens, c’est nouveau ça ! On peut parler par télékinésie maintenant ! *****

Jan : C’est vrai colonel ; Mais il a été prouvé que les ondes envoyées par le cerveau pouvaient être transmises à 15 mètres ; cependant, dans votre cas, je dirais qu’une distance de 8 mètres maximum suffirait à vous plonger dans un léger coma ! Mais je préfère vérifier mes dires, alors interdiction formelle de passer la barrière d’entrée de la base avant nouvel ordre ! Je vais vous laisser pour la journée ; mais dès demain, passage au scanner pour deux d’entre vous !

J : Et comment on va s’arranger pour… dormir, manger etc. ? ***** major, je crois que nous allons être condamnés à partager la même chambre*****

H : Eh bien, je crois que je vais vous faire installer dans des quartiers doubles !

*****J : Qu’est-ce que je vous disais ? !*****

*****S : je le reconnais ; vous êtes très fort mon colonel ! *****

Et tous deux sourirent sans que personne autour ne comprit pourquoi.

*****D : J’ai l’impression qu’il y en a deux que ça ne dérange pas ! !*****

*****T : C’est ce que je vois ! Mais profitons de notre situation pour nous transmettre notre savoir ! *****

*****D : Oui…*****

*****T : Vous n’avez pas l’air très enjoué Daniel Jackson ! Peut-être auriez vous préféré vivre cette situation avec le docteur Frasier ! *****

*****D : Teal’c ! Je suis ravi de partager mes pensées avec vous ! *****

*****T : Mais vous auriez préféré le faire avec le docteur ! Ne vous inquiétez pas Daniel Jackson ; je ne suis pas vexé !

Sur ce, ils purent quitter l’infirmerie et décidèrent d’aller au self, étant donné qu’ils n’avaient pas encore petit- déjeuné et qu’il était déjà midi ! A table, Sam n’arrêtait pas de rire et Daniel et Teal’c se disaient que Jack ne devait pas lésiner côté blagues !

D : On peut savoir ce qui est si drôle ?

J : Ah mais non Daniel ! Vous n’aviez qu’à échanger vos pensées avec moi !

T : Le docteur Frasier ne nous a pas dit d’où venait ce qui nous touche.

S : En fait, elle l’ignore ; elle pense que ça vient de notre dernière mission, mais rien n’est mois sûr !

Ils parlèrent encore pendant ¾ d’heures puis se dirigèrent vers leurs quartiers pour récupérer leurs affaires afin de les transférer dans leur nouvelle chambre. Teal’c et Daniel avaient décidé de vider d’abord la chambre du jaffa puis celle de l’archéologue ; sur le chemin, ils avaient une conversation silencieuse sur un sujet des plus importants : cette situation allait-elle ou non rapprocher Sam et Jack ? Daniel fut surpris de voir que Teal’c avait beaucoup à dire -enfin, à penser- sur le sujet.

*****D : Dites ! Vous parlez pas beaucoup, mais qu’est-ce que ça bouillonne là-dedans !*****

Pendant ce temps, Jack et sam faisaient se retourner sur leur passage tous les soldats qui les croisaient ; il faut dire qu’ils éclataient de rire au milieu d’un couloir, sans raison apparente.

Le soir venu, les deux soldats furent convoqués dans le bureau du général.

H (semblant être de bonne humeur) : Ah ! Colonel, major ! Asseyez-vous ! Je vous ai fait convoquer, car la situation est…spéciale pour vous deux et vous met certainement mal - à l’aise - ce, même si vous semblez bien vous y habituer !

*****J : Vous êtes mal- à l’aise vous, Carter ? *****

*****S : Pas la moins du monde mon colonel ! Mais je ne pense pas qu’il faille le lui dire ! *****

H(continuant sur sa lancée) : En effet, j’ai reçu aujourd’hui plus de 30 soldats inquiets de votre état de santé mentale ; ils s’inquiétaient de vous voir éclater de rire pour rien ! Etant donné la situation dans laquelle vous allez vous trouver dès ce soir…

J : Laquelle mon général ?

H : Eh Bien…hum… Un homme, une femme, dans la même chambre, …

J :Oh ! Ça… !

H :Oui, ça colonel ! Donc, étant donné que toute la base est déjà au courant, j’ai décidé de faire placer une caméra dans votre chambre pendant la première semaine pour prouver aux soldats que vous n’êtes pas, comme le dit la rumeur, mariés !

Sam blêmit. ***** mais c’est pas vrai ! J’ai pas demandé de participer à Big Brother, moi ! *****

*****J : Du calme Carter ! Et puis on aura qu’à aller nous coucher tard et à ne pas parler dans la chambre ; souvenez-vous : on pourra même parler par pensées toute la nuit sans que papa Hammond ne nous gronde ! *****

Elle se sentait rassurée ; ayant la permission de se retirer et ayant promis à Hammond d’essayer de ne plus éclater de rire sans raison apparente, ils se dirigèrent vers le self ;

Le dîner touchait à sa fin.

D : Bon bah… Teal’c et moi on va aller se coucher…

S(malicieusement) : Mon colonel, vous pensez à ce que je pense ?

J(souriant) : Je crois qu’oui ! Avec ou sans chantilly ?

D : Errm… vous dites si Teal’c et moi on vous dérange !

S(sans y prêter attention) : Avec !

J(levant la main) : Garçon ! Deux chocolats liégeois avec chantilly… Ah, oui, c’est vrai ! On est au self ! Euh… Carter, vous croyez que ça fait moins de 8 mètres entre ici et le présentoir ?

S(souriant) : Je pense qu’oui mon colonel !

Les deux autres les laissèrent et se dirigèrent en fait vers le bureau du général.

 

23h00 ; extérieur de la base.

Jack et Sam profitaient de ce que le ciel soit bien dégagé pour regarder les étoiles ; ils s’étaient installés depuis plus d’une heure et, si au début Sam s’était laissé emporter par la magie de ce qui l’entourait, elle en vint bientôt à raisonner scientifiquement.

J : Carter !

S : Mon colonel ?

J : Vous pourriez arrêter de penser deux minutes ? J’ai mal à la tête !

S : Désolée mon colonel ! Et si on rentrait ? Je commence à être vraiment harassée !

J : A vos ordres major !

Et c’est sur un magnifique sourire de Sam qu’ils rentrèrent.

Arrivés dans leurs quartiers, Sam était si fatiguée qu’elle s’endormit immédiatement ; ainsi, quand Jack sortit de la petite salle de bain attenant à leur chambre, il put enfin penser : " je ne dois pas penser à elle cette nuit ; il ne le FAUT pas ! "

 

Lendemain matin ; quartier de Daniel et Teal’c.

D(voyant Teal’c déjà debout et prêt, alors que lui émergeait à peine) : Bonjour Teal’c ! Mais…vous êtes déjà prêt ?

T : Je me suis réveillé il y a une heure ; j’ai ainsi eut le temps de pratiquer mon Kel’no’reem ; bien que celui-ci ait été troublé par des images du docteur Frasier que vous m’envoyiez ! ! !

Daniel rougit ; il avait essayé de s’en empêcher mais n’avait pas pu ; depuis quelques temps déjà, il ne pouvait passer une nuit sans penser à Janet.

*****D : Et dire que je veux jouer les entremetteurs pour Sam et Jack et que ne suis pas capable de me débrouiller avec mes propres sentiments ! Je suis pitoyable !*****

Teal’c avait très bien entendu tout cela, mais, comme à son habitude, il préférait ne rien dire.

 

Au même moment ; chambre de Jack et Sam.

Jack était réveillé depuis un bon petit moment maintenant ; il regardait Sam dormir, essayant de ne penser à rien la concernant. Son major émergea enfin et, pendant qu’elle prenait sa douche, Jack en profita pour faire quelques pompes et abdos (pas tellement pour l’armée, mais pour se donner l’impression d’être plus jeune envers son major). Lorsque Sam revint dans la pièce, elle n’avait sur elle qu’une serviette de bain ; Jack en la voyant ne put tenir sur ses bras et s’écroula.

S(riant pour ne pas montrer que le spectacle qu’elle voyait la troublait) : Désolée mon colonel ; j’ai oublié de prendre mes vêtements !

J : Ce n’est rien major ! Allez vous habiller et j’irai prendre ma douche ensuite ! *****Bien froide la douche ! *****

*****S : je vous ai entendu colonel ! *****

Sur ce, elle referma la porte.

 

Self ; 30minutes plus tard.

Jack et Sam venaient d’entrer dans le self et rejoignirent dès qu’ils les virent Teal’c et Daniel.

D(plein de sous-entendus) : Alors…bien dormi ? ? ?

J : Comme des loirs ! Si vous voulez la cassette, demandez-la à Hammond !

T : De quelle cassette parlez-vous O’Neill ?

S : Vous ne savez pas ? Pour calmer la rumeur que le colonel et moi serions mariés, le général nous a fait mettre sous vidéo- surveillance pour une semaine !

J : Et vous ; bien dormi ? Vous n’avez pas fait trop de bêtises Daniel ? !

D : Non, mais sur le matin, alors que Teal’c faisait son Kel’no’reem, mes rêves sont venus le troubler !

J : Alors c’est ça l’explication !

S : je vous demande pardon mon colonel ?

J : Je pense que nos rêves se sont mêlés cette nuit ; Je ne comprenais pas pourquoi je me retrouvais en train de faire du surf sur naqqui !

T : Naqqui ?

S : C’est le surnom que le colonel a donné à mon réacteur à naqquadah ; il se trouve que cette nuit j’en ai rêvé et que lui a rêvé qu’il faisait du surf !

 

SG-1 est demandé à l’infirmerie ; SG-1 à l’infirmerie !

J : Je suis sûr sue c’est pour désigner les cobayes du docteur Frasierstein !

 

Infirmerie, quelques minutes plus tard.

Jan : J’ai décidé de commencer mes tests avec Daniel et Teal’c ! Quant à vous deux (s’adressant aux deux militaires), vous avez quartiers libres jusqu’à demain 10h00, heure à laquelle vous passerez un scanner !

Sam et jack quittèrent donc l’infirmerie ; ils avaient décidé de se mettre tout de suite à l’étude de ce que Sam avait ramené de P5X935 ; autant dire que cette dernière était plutôt surprise de voir son supérieur s’y intéresser !

Pendant ce temps, à l’infirmerie, Janet avait placé des capteurs sur la tête des deux hommes ; ce qu’elle appelait "scanner " n’était pas la méthode traditionnelle utilisée dans les hôpitaux.

Jan : Bien, Daniel je vais vous demander de vous concentrer sur le panneau rouge qu’il y a en face de vous et de ne penser à rien d’autre ; pendant ce temps, Teal’c, vous allez penser à ce tableau vert. Daniel allez-y…. Stop ! A vous Teal’c … stop !

Elle regardait sur sa gauche : 4 petits écrans y étaient placés ; sur un d’entre eux, on pouvait voir la zone du cerveau de Daniel qui fonctionnait quand il se concentrait sur le rouge ; sur le suivant, le cerveau de Teal’c dont une seule partie était en fonctionnement : celle qui pensait au vert. Les deux autres montraient les mêmes images que les premiers, mais en activité cette fois. Elle leur dit à nouveau de penser à ce qu’il y avait devant eux, mais en même temps cette fois-ci. Sur les deux derniers écrans, on vit parfaitement que les pensées allaient de l’un à l’autre. Elle poursuivit avec d’autres tests visant à déterminer la distance exacte à laquelle ils pouvaient s’éloigner l’un de l’autre.

 

Une semaine plus tard.

Jack et sam avaient également passé les tests de Janet, qui avait pu confirmer sa première idée. Elle avait cependant précisé que la distance exacte séparant les deux corps ne devait pas dépasser 7mètres 89. La caméra fut retirée de la chambre de sam et Jack, qui se retrouvèrent durant la semaine très souvent à l’infirmerie, car ils oubliaient qu’ils ne pouvaient pas trop se séparer et ainsi couraient, pour l’un, dans la salle de boxe et pour l’autre dans son laboratoire. Le général avait donc pris la décision de faire installer un puching – ball et la paillasse de Sam dans leurs quartiers.

 

Les quatre personnes, privées de missions pour les trois semaines à venir, finissaient de manger.

T : Daniel Jackson ; je dois faire mon Kel’no’reem ! Venez le faire avec moi ! ça vous évitera de penser et de venir le troubler !

D : Je viens Teal’c ! J’ai toujours voulu savoir comment vous faisiez !

Les deux hommes partirent.

J : Dites-moi major ; ça vous dirait une petite initiation à la boxe ?

S : C’est que… je e sais pas trop mon colonel ; j’ai toutes ces choses à étudier et…

J : Aaahhh ! S’il vous plait Carter ! vous avez encore trois semaines pour faire tout ça ! *****Vous ne voudriez tout de même pas que j’aille dire à Hammond que vous avez cauchemardé qu’il était un maître Goa’Uld et que vous deveniez général à sa place ! *****

*****S : C’est du chantage mon colonel ! ! (souriante) Mais bon… je n’oserais jamais affronter une proposition de mon supérieur !*****

J (souriant): Je m’en souviendrai Carter !… Lors de notre prochaine mission !

Ils quittèrent à leur tour le self.

 

Quartiers de Daniel et Teal’c.

*****T : Il faut que vous laissiez la parole totalement de côté ; détendez-vous et écoutez votre respiration ; pensez à un coucher de soleil par exemple ! *****

*****D : Un coucher de soleil… un coucher de soleil…. Bah…ça marche pas Teal’c ! *****

*****T : Vous n’êtes pas assez détendu, c’est tout ! Faites ceci : ralentissez votre respiration jusqu’à ne plus inspirer- expirer que 5 ou6 fois maximum pas minute ! *****

 

Pendant que Daniel s’essayait à l’art du Kel’no’reem, Sam et Jack étaient dans leurs quartiers. Sam était partie se changer depuis plus de 5 minutes, ce qui semblait être une éternité pour Jack.

J : Carter, vous perdez vos habitudes militaires !

Il avait revêtu un T-shirt noir et un pantalon de jogging. La porte s’ouvrit, et sam apparut, habillée d’un débardeur bleu clair et d’un short gris.

S : Je suis prête mon colonel !

J(se reprenant) Euh…oui ! Errm… Je propose que nous commencions par des échauffements !

Quelques minutes plus tard, ils avaient fini et Jack s’apprêtait à frapper le sac. Elle donna plusieurs coups dedans et Jack fut étonné de voir la force de son major.

S : Vous me sous-estimiez mon colonel ?

J : Pas du tout Carter ! C’est juste que je n’imaginais pas que vous en aviez autant à donner ! Cependant, vous êtes mal placée et vous risquez à tout moment de vous tordre la cheville ! Attendez…

Il se baissa et retira les gants qu’il avait enfilés ; il déplaça ensuite les jambes de son major et en se relevant, il lui frôla la cuisse.

*****S (site à son geste) : Calmes toi Sam calmes toi !

J(étonné) : Vous êtes énervée Carter ?

S : Euh… Non mon colonel ; c’est juste que je frappe un peu fort sur le sac !

J :ah ! Bon vos gants ne sont pas très bien mis non plus ! Laissez-moi les régler… Voiiiiilà ! Vous verrez ; ça va aller tout de suite mieux ! Bon ! Je vous propose un petit combat !

S : Euh… Je ne crois pas être prête pour ça mon colonel !

J : Allez Carter ! Je ne vous ferai pas mal !

S : Bon…

Le combat commença donc ; Jack put remarquer que Sam était plutôt douée. Au bout d’1/4 d’heure de combat, il lui fit un croche-pied et elle tombe sur le tapis, l’entraînant dans sa chute. Jack allait s’excuser quand il vit que Sam était morte de rire.

J : Toujours couché sur son major: Et ça vous fait rire de faire tomber votre colonel??? Ah là là!!! Qu’est-ce que je suis obligé de faire rien que pour voir votre sourire!*****oupppssssss!*****

S(s’étant soudain arrêtée de rire; intéressée): Qu’est-ce que vous venez de dire mon colonel?

J: Euh…errm… Que je faisais le pitre pour maintenir un semblant de bonne humeur dans mon équipe! Euh… je vais peut-être me relever là!

S( le retenant par le col): Et tu sais ce qui pourrait mettre à tout jamais de la bonne humeur dans ton équipe…mon colonel???

J: Euh… j’ai une idée mais…

*****S: alors lit dans mes pensées!*****

*****J: Aaaah…ça!!!*****

Sur ce, il l’embrassa passionément et ses mains furent plus baladeuses que le règlement ne l’avait autorisé. Ils surent très bien occupé la fin de leur après-midi…

 

Dans la soirée.

Daniel et Teal’c, qui n’avaient pas revu leurs deux amis de l’après-midi, se demandaient si quelque chose ne s’était pas passé entre eux; c’est ainsi que Teal’c jeta un coup d’œil par le trou de la serrure pendant que Daniel faisait le guet; le jaffa eut à peine le temps de rejoindre son ami que le général Hammond leur demanda de le suivre.

Salle de Briefing.

Hammond allait parler quand Daniel prit la parole:

D(à Teal’c): Alors?

T: Oui!

D: C’est ce que je pensais!

T: Je le sais!

D: Je sais que vous savez!

T: Tout comme je sais que vous savez que je sais!

H: Messieurs!!

D: Il ne sais pas?

T: C’est ce que me demandais!

D(las): je sais…

 

Pendant ce temps là; chambre de Sam et Jack.

*****S: Waouh!!*****

*****J: C’est tout l’effet que je te fais …major?*****

*****S:Je croyais avoir été assez clair pendant ces 5 dernières heures…*****

*****J(l’embrassant):C’est vrai que j’ai pas eu à me plaindre!*****

*****S : Et si on allait voir le général tout de suite ?*****

Jack allait lui répondre quand " Activation extérieure de la porte non - programmée ! Activation extérieure de la porte non – programmée ! "

Sam et jack s’habillèrent et en moins de deux, ils furent dans la salle des commandes. Ils furent surpris d’y trouver Gwalim et Néèria.

H : Bien ! Tous en salle de Briefing !

 

Salle de briefing ; ¼ d’heure plus tard.

S : Et c’est donc grâce à ces bracelets que nous pouvions communiquer par la pensée ! Fascinant ! Mais pourquoi revenir maintenant ? ? Et surtout pourquoi nous y avoir soumis ?

N : Je me ferai un plaisir de vous répondre, mais je voudrais avant tout vous enlever cette "psycho’rel’tic ".

Joignant le geste à la parole, elle effleura le bras de chacun des membres de SG-1 et le bracelet réapparu.

N : Ce bracelet s’était dématérialisé et avait rejoint votre système cérébral, ce qui vous permettait de lire dans les pensées de la personne qui avait la même couleur de bracelet que vous !

G : ma femme et moi-même avons décidé de vous soumettre à cette épreuve afin d’aider deux d’entre vous à se trouver…

H : Quoi ? ? Mais qu’est-ce que ça signifie ?

J : Errm…mon général ! Je crois qu’ils parlaient de Sam et moi !

H : Bien nous verrons ça plus tard vous deux ! Continuez Gwalim !

G : Nous avions prévu un mois car savions que ces deux personnes ont toujours eu du mal à se confier ; mais dès que nous avons su, grâce à une sorte de "récepteur " que nous avons sur notre planète, que la mission que nous nous étions fixée était déjà accomplie, nous avons décidé de venir sur –le- champs signer le traiter !

D : mais pourquoi en avoir donné à Teal’c et à moi-même ?

N : Tout simplement pour ne pas trop attirer l’attention sur Sam et jack ! C’est une méthode que nous utilisons depuis trois cents ans !

G : Oui ! ! Chez les amis comme chez les ennemis ; le premier à en faire les frais fut Apophis ; Nous avons offert ces bracelets à ses esclaves et un au faux dieu …

N : Avant que celui-ci ne puisse réaliser ce qui s’était passé, ses esclaves, conscient maintenant de la nature de leur maître, s’enfuirent sur une autre planète !

Le débriefing se poursuivit encore un peu, puis Daniel et Teal’c emmenèrent leurs amis à l’infirmerie, pour un contrôle de routine.

H : Bien…colonel, major ! Quand EXACTEMENT vous êtes vous déclarés ?

J : Ah, je vois ! ! Vous voulez mettre une date antérieure sur notre dérogation !

H : Oh non ! Je l’ai déjà depuis deux ans votre dérogation…enfin, celle du SG-C ! C’est juste pour un pari que j’avais fait avec Teal’c et Daniel le premier soir, quand vous alliez passer votre première nuit dans une salle commune…

Les deux militaires n’en croyaient pas leurs oreilles !

S : Eh bien euh… après le déjeuner…

H(souriant) : aujourd’hui ? ?

J : Euh…oui !

H : Bien euh…disposez !

A peine avaient –ils quitté la pièce qu’ils entendirent un grand cri de joie. Ils se retrouvèrent à l’infirmerie où ils ne trouvèrent que Daniel et Janet, très occupés à s’embrasser…

 

Epilogue : Les deux couples se marièrent à un mois d’intervalle, mais se retrouvèrent à attendre un enfant en même temps. Mais ceci est une autre histoire…

 

 

Fin ? ? ?

A vos commentaires... 1…2... 3…partez ! ! ! !