Trêve II

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :Le nouvel an au SG-C. Suite de trêve.

Genre : Romance, romance et romance (assaisonnée d’un peu d’humour !)…absolument aucune aventure…

Spoiler : Tous les épisodes ship !

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc.

Note 1 : Si vous voulez mettre mes ff sur votre site, reprendre des idées contenues dedans, ou, pourquoi pas, faire une suite ou une version différente de la même ff, pas de problème, à condition que vous me le demandiez ! !

Note 2 :J’avais de grosses envies de romantisme, alors ne vous attendez pas à quelque chose rempli de suspens ! ! !

Note 3 : Merci à tous ceux qui m’ont écrit pour ma première partie ! Pour ce qui est du titre, on m’a plusieurs fois demandé une explication : c’est simple : il s’agit d’une trêve dans la vie mouvementée du SG-C, mais aussi dans la relation houleuse entre Sam et Jack dans la saison 5 (dans le sens où, niveau ship, c’était pas ça !)

BONNE ANNEE 2003 A TOUS ! ! !

Bonne lecture

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

 

Lieu de la soirée, 20H00.

 

Sam et Jack firent une entrée assez remarquée dans la salle, non qu’ils l’eurent cherché, mais des bruits circulaient comme quoi on avait vu le colonel O’Neill entrer dans les quartiers de son major peu avant le début de la soirée. Ainsi, Jack reçut des accolades dans le dos, alors que Sam rougissait en entendant des phrases plus qu’équivoques à leur sujet. Il rejoignirent non sans mal la table où étaient déjà installé Daniel et Teal’c.

T : major Carter, vous êtes ravissante.

S : Merci Teal’c ! Janet n’est pas encore là ?

Elle avait posé cette question en regardant Daniel ; celui-ci ne lui répondit pas, se contentant de regarder, un sourire béat sur le visage, un point situé au loin dans la salle. Jack et Sam, qui n’étaient pas encore assis sur la banquette rouge formant un demi-cercle autour de la salle se retournèrent, intrigués. C’est alors qu’ils virent Janet arriver, magnifique dans sa robe bordeaux.

J : Daniel, vous bavez…ça n’est pas la meilleure façon pour draguer, vous savez ? !

Daniel se ressaisit mais ne répondit même pas à Jack.

Jan : Bonsoir tout le monde !

J : Ah, doc ! On va enfin pouvoir s’asseoir !

Jan : Je ne savais pas que ma présence était indispensable pour cela !

J : Voyez-vous, doc, il, semble que notre Danny Boy préfère votre présence à la mienne à ses côtés !

Janet rougit violemment et Sam, qui savait combien de telles remarques pouvaient mettre mal- à- l’aise, décida de tirer son amie de l’embarra.

S : Janet, vous êtes magnifique !

Jan : Merci ! Vous êtes très belle aussi ! Et ce collier est splendide ! Vous ne m’aviez pas dit que vous vous en étiez acheté un !

S : C’est un…ami qui me l’a offert…

Jan(suspicieuse) : Un…ami ?

Tous s’étaient installés autour de la table ; Sam était à côté de Jack et ne pouvait savoir comment il réagissait.

S : Janet !

Jan : Sam ?

S : Janet !

Jan : je disais juste que pour qu’un homme vous offre un tel bijou, c’est qu’il y a plus que de l’amitié entre vous… Qu’en pensez-vous colonel ?

J : Que vous feriez mieux de vous pencher sur le cas de Daniel qui semble prêt à nous faire une syncope.

Sam sourit de toutes ses dents ; cette fois-ci, il ne fallait pas que Janet compte sur elle pour l’aider !

La musique s’éleva et les premiers couples commençaient à investir la piste de danse. A la surprise de tous, Teal’c, qui n’avait rien dit jusque là et se contentait d’observer la salle se leva et se dirigea vers un groupe de jeunes femmes. Après quelques secondes, il se dirigea vers la piste de danse, le lieutenant Mckay au bras.

J : Ouah…comment fait-il ça ?

D : Je me le demande ? !

Jan (à Daniel) : Oh, c’est très simple…je vais vous apprendre ! Répétez juste après moi. Voulez –vous…

D : Voulez-vous…

Jan : M’accorder…

D : M’accorder…

Jan : cette danse ?

D : Cette danse ?

Jan : Avec joie !

Et sans plus attendre, elle se leva et entraîna le jeune archéologue sur la piste, où un slow commençait. Jack et Sam se décalèrent, afin de se retrouver au milieu du demi-cercle, restant toujours en contact avec l’autre, malgré la place dont ils disposaient.

S : Ils sont marrants tous les deux…

J : Oui ! Je crois que Daniel est accro ! il agit comme il agissait avec…

S(émue) : Sha’ré ?

J(pensif) : Sha’ré…

S : Ils vont bien ensemble. C’est dommage qu’ils n’osent pas se déclarer… (devant l’air ‘ça vous va bien de dire ça’ de son colonel) : je veux dire…ils n’ont aucun règlement entre eux !

J : oui mais ils ont tous deux eu un parcours assez chaotique en amour et je crois que ça n’est pas facile pour eux d’y croire à nouveau…

S : Vous avez bien analysé la situation !

J : Que croyez –vous que je fais quand je vais à mon chalet ? ! A ce propos major, nous avons quelques jours de vacances après ce soir et…

S : PAPA !

J : Vous pouvez m’appeler mon colonel !

S(se tournant vers lui en souriant et en montrant du doigt l’entrée) : Non ! Papa !

En effet, à l’autre bout de la salle se tenait Jacob, en grande discussion avec Hammond. Sam se leva, suivie de peu par son colonel, et se dirigea vers son père. Jack arriva à sa hauteur avant qu’elle ne l’ai rejoint.

J(chuchotant) : Faites moi penser la prochaine fois à marché à côté ou devant vous, mais surtout pas derrière…

S(étonnée) : Pourquoi ?

J(feignant l’agacement) : Non mais vous avez idée de ce que cette robe peut donner comme idées quand on la voit de dos ?

S(Tout bas) : ça n’est pas moi que ça gêne ! (Plus haut) : papa ! Je suis si contente ! Je croyais que tu ne pouvais pas venir ? !

Jac : Sammy chérie ! Jack ! J’ai pu me libérer un peu mais il faut que je reparte d’ici quelques minutes.

S(triste) : Mais…tu viens juste d’arriver…

Jac : je sais, mais nous sommes sur une affaire sérieuse…Je viens juste pour te dire bonne année ! …Et aussi que tu es magnifique !

S(souriant) : Merci papa !

Jac : Tu ne t’es tout de même pas faite aussi belle que pour cette soirée…Sam, il y a un homme dans ta vie ?

S : PAPA !

J : les baveux de la logistique Carter ? !

Jac : Il faudra que vous m’expliquiez ça la prochaine fois Jack ! Bien je dois y aller. Jack, comme d’habitude, veillez sur elle…

J : Comme à la prunelle de mes yeux géné…enfin, je veux dire, oui mon général !

Jac : je n’en doute pas colonel. (Prenant sa fille dans ses bras) Ma chérie, bonne année.

S : Bonne année papa !

Jacob partit et Sam se dirigea vers la table, prenant quelques mètres d’avance sur son colonel. Celui-ci la rattrapa en petites foulées, alors que la première série de slows touchait à sa fin.

J : Carter ! !Mais vous le faites exprès ou quoi ?

S(provoquante) : A votre avis mon colonel ?

Jack la regarda, bouche - bée. Ce fut la voix du sergent Siller au micro qui le fit sortir de son étonnement.

Sill : Ah ! Nous avons les premières victimes de la soirée ! Il s’agit de …Daniel Jackson et Janet Frasier ! Ah ! Ne me regardez pas comme ça ! Regardez plutôt au-dessus de vous !

Les deux docteurs, encore accrochés l’un à l’autre levèrent les yeux et découvrirent au-dessus de leur tête un bouquet de gui. Il se fixèrent alors en souriant.

Sill : Vous savez ce que ça signifie ? !

Daniel ne se fit pas prier et embrassa Janet d’abord doucement, puis de plus en plus passionnément ; alors que la musique reprenait, les deux tourtereaux ne se lâchaient pas, trop heureux de s’être enfin retrouver. C’est ainsi qu’au milieu de la piste, on pouvait les voir s’embrasser, comme si plus rien autour d’eux n’existait. Teal’c, quant à lui, semblait bien s’amuser : il était entouré de quatre jeunes femmes qui se le disputaient presque lors des slows. Jack et Sam étaient donc seuls à leur table, observant les différentes scènes qui s’offraient à eux. Le sergent Siller s’avança vers eux.

Sill : Major, colonel, j’aurais un service à vous demander…voilà, le capitaine Lain et moi, on s’occupe du son jusqu’à 23H00, et après on est relayé par une autre équipe….Et…il se trouve que le général nous a mis à 21H00 pour le tour de garde ; alors on se demandait si…

S : Pas de problème sergent !

Sill : Alors là, merci ! Vous me sauvez la vie !

Il partit en courant vers la scène.

J : J’espère au moins qu’on recevra une médaille…

S : Pour… ?

J : Pour lui avoir sauver la vie !

Sam sourit et se leva.

J : Où allez-vous ?

S : Il est 20H55 mon colonel.

J : Oh ! Alors je vous suis…non, tout bien réfléchi, VOUS me suivez !

Sam élargit son sourire et marcha aux côtés de son colonel, qui malgré ce qu’il disait, essayait de ralentir l’allure afin de pouvoir apercevoir le dos de son major.

 

Salle de commandes.

 

Jack et Sam arrivèrent à 21H00 piles dans la salle de commande, ‘Q.G.’ des binômes chargés de la sécurité. Ils échangèrent de mots avec leurs prédécesseurs qui leurs apprirent que s’ils le voulaient, les animations et autres musiques de la salle étaient retransmises par un haut – parleur qu’il leur suffisait de brancher. Jack et Sam les remercièrent, et les deux autres quittèrent la salle.

Alors que Sam s’installait dans une des chaises, Jack se dirigeait vers le boîtier de commande des différents hauts- parleurs. Alors qu’il actionnait un levier, il reçut une décharge dans la main.

J : Ah ! Saleté !

S(se levant) : Venez par ici mon colonel (lui montrant une trousse de premier secours)  J’ai de quoi soigner votre blessure.

J : ça n’est pas pour vous vexer major, mais si j’en crois l’expérience que j’ai vécue en Antarctique…je crois que je vais aller demander au doc !

S : Elle vous fera une injection de morphine !

J(du tac au tac) : J’m’en fiche !

S : Elle vous laissera au lit pour le reste de la soirée !

J : Pas un problème !

S : Vous devrez la décoller de Daniel !

J : Bon…soignez-moi ça vite fait !

Il s’avança vers elle, lui tendit sa main ensanglantée et ferma les yeux.

S : Voilà !

J(ouvrant prudemment les yeux) : Quoi ?Déjà ? !

S : Oui…la blessure n’était que superficielle !

J : Mais…vous n’avez pas désinfecté ?

S : Mon colonel, me faites-vous confiance oui ou non ?

J : Eh bien quand vous êtes en treillis oui…mais dans cette robe, croyez moi vous êtes très dangereuse…

S(souriant pauvrement) : Presque une femme comme les autres à vos yeux ?

J : Vous ne serez jamais une femme comme les autres à mes yeux !

S(las) : Je serai toujours votre major…

J : ça n’est pas ce que je voulais dire…

 

Salle de la soirée.

 

Janet et Daniel venaient de rejoindre la table, gênés. Il faut dire que ces baisers n’étaient pas du tout prévus, et ils ne savaient pas comment ils devaient se comporter.

D(cherchant ses mots) : Hum... Janet, je…enfin... ce que nous avons fait…

Jan : une erreur…une véritable erreur…

D : Vous avez raison !

Jan : Oui, il est évident que nous manquons tous deux d’affection et que ce qui n’était ni plus ni moins qu’un baiser traditionnel a dérivé…

D : Oui…nous sommes AMIS et un baiser n’est pas méchant !

Janet ne répondit rien, se contentant de regarder les bulles de champagne dans sa flûte.

Jan(timidement) : Enfin…il n’y en a pas eu qu’un…baiser…je veux dire…aucun ‘ami’ ne m’avait jamais embrassée comme ça…

D : Oui, mais vous l’avez dit vous-même, nous manquons d’affection…

Jan : Oui ! …Vous…vous croyez à ce que vous dites ?

D : A vrai dire, non, mais j’essaye de jouer aussi bien que vous le faites !

Jan : Bien…

D : Ce qui signifie ?

Jan : Bien…

D : Oh !

Jan : Oui…

D : On continue ce dialogue passionnant ou on oublie toutes les bêtises que l’on s’est dites depuis cinq minutes et on n’oublie rien ?

Jan(se rapprochant de lui) : j’opte pour la deuxième solution !

D : Bien…

Jan : Ce qui signifie ?

D(la rapprochant d’elle) : Je vais vous expliquer !

Sur ce, il l’embrassa avec passion, et Janet y répondit avec plaisir.

 

Salle de commandes.

 

La dernière réplique de Jack avec laissé une impression de malaise ; Jack avait finalement réussi à mettre en marche le haut- parleur, et la musique entraînante contrastait grandement avec le calme plat dans la pièce.

Sam était debout, face à la baie vitrée, les yeux fixés sur la porte, alors que Jack se tenait debout, derrière elle, les mains dans les poches.

J : Pour ce que j’ai dit tout à l’heure Carter…

S(sans se retourner) : Je ne souhaite pas en parler monsieur.

J : Je peux savoir pourquoi ?

Sam ne répondit pas ; Jack s’en voulait d’avoir fait son sous-entendu : il savait que tant que leurs sentiments n’étaient pas évoqués oralement et directement, tout se passait bien, mais dès qu’il y avait la moindre évocation directe, l’un ou l’autre était sur la défensive.

J(s’approchant) : Sam, je…

Sam se retourna brusquement et fit face à son colonel, les larmes aux yeux. Jack fut déstabilisé par la réaction de son major et reprit maladroitement, entendant qu’un slow commençait.

J : Vous dansez ?

S : Je…

J : N’ayez pas peur…je n’écrase que très rarement les pieds…

Sam sourit faiblement…après tout, pourquoi ne pas accepter ? Il n’y aurait rien à dire…ça n’était qu’une danse. Elle s’approcha de lui et passa ses bras autour de son cou alors qu’il posait ses mains sur son dos. Sam frissonna à leur contact et se retrouva bientôt collée à son colonel, Jack ayant apparemment estimé la distance qui les séparait comme trop grande. Les slows s’enchaînaient et plus ça allait, plus Sam s’accrochait à Jack comme si sa vie en dépendait. Elle ne savait pas elle-même d’où lui venait une telle audace : peut-être était-ce parce qu’ils étaient seuls, ou parce qu’elle savait ce qu’il ressentait pour elle…ou peut-être tout simplement parce qu’elle l’aimait. Lorsque la musique s’arrêta, ils restèrent blottis l’un contre l’autre, sans bouger ; quand enfin Sam décida de se dégager de son colonel, elle laissa ses bras autour de son cou et le regarda tendrement. Jack pencha son visage sur le sien, leurs souffles se mêlaient et leurs lèvres allaient se toucher…

? ? : Hey, on est de garde jusqu’à quelle heure Tom ?

Des bruits de pas et des bribes de discussion se rapprochaient de la salle de commande, si bien qua Sam et Jack se dégagèrent rapidement l’un de l’autre. Jack regarda l’heure : 21H58. Les deux officiers qui venaient les remplacer n’avaient pas choisi d’être en retard.

Ils pénétrèrent dans la salle en riant.

T : Major, colonel ! On s’est dit que deux minutes de plus à la soirée ça vous ferait plaisir.

J(sarcastique) : Il ne fallait pas vous presser messieurs.

Sam n’avait rien dit et s’était exilée à l’autre bout de la pièce, désactivant le haut- parleur. Le coéquipier de Tom, Matt Helson, ne put s’empêcher de regarder avec insistance le dos dénudé du major.

J : Lieutenant Helson ! Il faut que je vous aide ?

H : Non mon colonel. Désolé mon colonel !

Sam revint, expliqua le système du haut- parleur aux deux hommes et partit, immédiatement suivie de son colonel.

H : Ouah !Pourquoi il a réagi comme ça O’Neill ?

T : T’es nouveau ici toi ! Tout le monde sait que le major Carter est sa chasse gardée !Et ça marche dans les deux sens crois-moi !

H : mais ils ne peuvent pas ! C’est impossible à cause de la loi de non-fraternisation !

T : MATT ! Tu traverses pratiquement tous les jours l’espace en quelques secondes ! Et pourtant, selon les lois de la physique, c’est impossible !

 

Salle de la soirée.

 

Janet et Daniel étaient en grande discussion ; ils parlaient de tout, essayant de mieux se connaître. Teal’c les rejoignit enfin, n’ayant pas cessé de danser depuis le début de la soirée.

Jan : …et c’est pour ça que j’ai divorcé.

D : Tu as bien fait.

Jan : Oui…enfin, je ne sais pas…je veux dire : à l’heure qu’il est, je serais peut-être une mère de famille comblée !

T : Sur Chu’lak, une femme qui se séparerait de son mari sans son consentement est condamné à mort.

Jan : C’est…charmant ! Ne me dites pas que vous êtes d’accord avec de tel propos !

T : Docteur Frasier, sur Chu’lak, c’est une règle très respectée ! (Souriant légèrement)Presque autant que celle interdisant à un jaffa de danser avec des femmes autres que la sienne !

Daniel et Janet sourirent, et déjà Teal’c, qui n’était revenu que pour se désaltérer, repartait-il vers la piste de danse où l’attendaient quelques jeunes femmes.

D : Je n’aurais jamais cru Teal’c capable de ça !

Jan : Et moi je n’aurais jamais cru que je t’embrasserais ce soir !

D : Et c’est une bonne chose ?

Jan : Plus que ça !

D : Hum... dans ce cas, tu ne verras pas d’inconvénients à ce que je recommence ? !

Jan : Non au contraire…il faut toujours suivre l’avis du médecin.

 

Ascenseur.

 

La tension était à son comble devant l’ascenseur : Sam tournait le dos à Jack, essayant de retrouver ses esprits, alors que celui-ci faisait tout pour ne pas regarder son major ; il avait déjà assez de mal comme ça à se retenir pour être tenté encore un peu plus !

Ils rentrèrent tous deux dans l’ascenseur et entamèrent leur lente remontée. Sam n’arrivait pas à se changer les idées : elle repensait sans cesse au souffle chaud de Jack sur sa peau, à leurs lèvres qui avaient failli se toucher enfin. Elle ferma les yeux et revit la fois où, atteint d’un mal mystérieux, elle avait régressé et l’avait embrassé avec passion ; ce qu’elle voulait à cet instant, c’était goûter à nouveau à ce baiser.

Ne pouvant attendre plus longtemps, elle appuya sur le bouton d’arrêt manuel de l’ascenseur et se tourna vers Jack, resté en arrière dans la cabine. Celui-ci la regardait, étonné.

S : je crois qu’il faut que nous parlions.

J : Euh…ici ? (parlant plus bas) Avec les caméras ?

S : Les caméras de l’ascenseur n’ont pas de système audio. Mais vous avez raison, c’est mieux de parler autre part. Alors voilà ce que je vous propose : pour remettre l’ascenseur en route, il suffit d’appuyer sur un numéro d’étage. Je crois que vous saurez quel choix faire si tout ce que vous m’avez fait comprendre ces deux derniers jours est vrai.

Jack comprit où elle venait en venir et enfonça le bouton correspondant à l’étage de leurs quartiers. Sam n’avait délibérément pas regardé, espérant jusqu’au dernier moment qu’il ait choisi le bon étage.

Quand les porte s’ouvrirent, un sentiment de soulagement et en même temps de peur l’envahit.

J : J’ai gagné ?

S : Non, je pense que l’on y gagne tous les deux…

Elle lui passa devant et l’invita à entrer dans ses quartiers, puis ferma la porte à clés

S : Voilà…je voudrais juste savoir…pourquoi tout ça ? Pourquoi le bracelet, la lettre, cette danse… ? Pourquoi aujourd’hui ?

J : Aujourd’hui aurait pu être il y a des jours ou même des années ! C’est juste qu’aujourd’hui j’ai eut suffisamment de courage…

S(les larmes aux yeux) : Je ne veux pas faire demain comme si de rien n’était…Je ne veux pas jouer à cendrillon, pas faire comme on a fait lors du test Zanex…

J(la prenant dans ses bras) : je vous promet que nous n’oublierons rien du tout ! Même l‘amnésie la plus complète ne pourrait pas me faire oublier ce que je ressent pour vous. Je veux juste…

S(se décalant de lui) : Quoi… ?

J(faisant une mimique montrant qu’il était mal- à- l’aise) : je veux juste vous aimer…

Sam le fixa et rapprocha son visage du sien.

S : C’est mon souhait le plus cher…

Jack l’embrassa alors doucement, timidement ; ils avaient tous deux tellement désiré ce moment, que leur baiser devint très vite plus profond ; Jack faisait glisser ses mains le long du corps de Sam, et la tension montait de pus en plus. Sam sentit que s’ils continuaient ainsi, elle ne pourrait pas tenir beaucoup plus longtemps.

S : Jack…on…devrait…arrêter…avant…d’aller…trop loin…

Jack s’arrêta et la regarda dans les yeux, laissant ses mains sur ses hanches.

J : Je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver…

Il recommença à l’embrasser dans le cou ; Sam, qui au début le repoussa légèrement lassa vite tomber, n‘ayant pas la volonté de l’arrêter

 

Salle de la soirée.

 

Hammond s’avançait d’un pas pressé vers la table où se trouvaient Janet et Daniel, qui entrecoupaient leurs baisers de bribes de conversations.

H : Docteurs, savez-vous où sont le colonel et le major ? Le président arrive d’ici dix minutes et je ne les trouve nulle part !

D : Je sais qu’ils ont échangé leur tour de garde avec un autre binôme, mais ils devraient avoir fini à l’heure qu’il est !

H : Bien, je vais aller voir s’il y a un problème en bas !

A peine était-il parti que Janet revenait dans les bras de son archéologue préféré.

 

Quartiers de Sam.

 

Jack l’embrassait de plus en plus, et explorait le corps de Sam sans se lasser. Elle savait qu’elle devait l’arrêter, que ça allait être suspect au yeux des autres, mais elle ne pouvait pas…Elle attendait ce moment depuis bien trop longtemps.

S : Jack, il faut que…Jack, s’il te plaît écoute moi !

J : On donne des ordres à son colonel major ? !

S(souriant) : Et tu n’as encore rien vu…

J : Tu pourrais peut-être me montrer…

S : Pas tout de suite…le président va arriver d’ici peu et…

J : Pourquoi faut-il toujours que quelque chose se mette entre nous ?

S : Cette fois-ci c’est différent Jack…Après la visite du président, on ne fera pas comme si de rien n'était…

J : Promet moi de ne pas regretter !

S : La seule chose que je vais regretter dans les heures à venir, c’est de ne pas être restée ici avec toi…

Jack l’embrassa à nouveau, puis tous deux se dirigèrent vers l’ascenseur.

 

Ascenseur.

 

Le général était inquiet : ça faisait une demi-heure que Jack et Sam auraient dû revenir, et il n’avait eu aucune nouvelle ; il espérait que rien ne soit arrivé : s’il y avait le moindre problème, les équipes de garde devaient le prévenir sur son portable. Or, il n’avait reçu aucun appel. Il priait pour ne pas arriver trop tard. Il fut surpris par le fait que l’ascenseur s’arrête deux étages avant celui de la salle des commandes. Se mettant sur ses gardes, il regarda anxieusement les portes de l’ascenseur s’ouvrir, pour finalement tomber sur son colonel et son major.

H : Colonel, major ! je peux savoir ce que vous faites TOUS LES DEUX à l’étages des quartiers privés alors que je vous cherche depuis une demi-heure ? !

J : C’est à dire que…on s’est perdu mon général…

H : Colonel, si vous ou votre major ne me donnez pas d’excuse valable dans les trente secondes…

S : J’étais venue pour me remaquiller et il se trouve qu’une de mes boucles d’oreille est tombée et que l’on a du la rechercher.

H : Pendant une demi-heure ? !

J : C’est qu’elle était tombée très…bas…

H(voyant qu’il ne leur ferait rien dire) : Bon, dépêchez-vous de monter, le président ne va pas tarder à arriver.

Après un court voyage tendu, les portes s’ouvrirent et Hammond sortit en premier. Alors que Sam et Jack allaient rentrer dans la salle, il se retourna et dit : Oh, colonel ! Et si vous pouviez enlever votre rouge à lèvre…cette couleur ne vous va pas !

 

A suivre…

Je sais, j’exagère, mais il est tard et si je l’écrivais en une fois, ça pourrait être trop long à lire. Ne vous inquiétez pas, le 3ème partie sera la dernière. Je tâcherai de faire ma prochaine ff e une fois ! Un message serait bienvenu ! ! ! Merci !