Trêve III

 

Auteure : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Résumé :Le nouvel an au SG-C. Suite de trêve et de trêve II.

Genre : Romance, romance et romance (assaisonnée d’un peu d’humour !)…absolument aucune aventure…

Spoiler : Tous les épisodes ship !

Disclaimer : Pas à moi pour Stargate ; s’adresser à MGM, Showtime, etc.

Note 1 : Si vous voulez mettre mes ff sur votre site, reprendre des idées contenues dedans, ou, pourquoi pas, faire une suite ou une version différente de la même ff, pas de problème, à condition que vous me le demandiez ! !

Note 2 :J’avais de grosses envies de romantisme, alors ne vous attendez pas à quelque chose rempli de suspens ! ! !

Note 3 : Pour ce qui est du nom du président, j’ai préféré en inventer un, puisque l’on est dans de la fiction !

BONNE ANNEE 2003 A TOUS ! ! !

Bonne lecture

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Salle de la soirée, 22H15.

Sam venait de s’installer à la table où étaient déjà assis Daniel, Janet et Teal’c. Elle expliqua aux autres qu’elle avait perdu sa boucle d’oreille et que c’est pourquoi elle était e retard.

D : Vous, je comprends, mais et…euh…pourquoi Jack n’est pas encore là ?

S(rougissant) : Eh bien…il m’a aidé à chercher ma boucle et…il est allé se laver les mains…

Jan : Vous étiez tous les deux dans votre quartier ? !

S : Janet !

Jan : Mais j’ai le droit de savoir !

J(arrivant) : Qu’est-ce que vous avez le droit de savoir ?

Jan : La raison pour laquelle vous étiez dans les quartiers de votre major…

J : Nous cherchions sa boucle d’oreille !

Jan : Oui, mais avant qu’elle ne la perde…vous l’avez accompagnée dans ses quartiers !

S : Oh ! Voilà le président !

Le silence se fit dans la pièce alors que retentissait l’hymne national ; les soldats de la salle se mirent au garde à vous, ce qui ne manqua pas de rappeler à Jack et Sam que s’ils continuaient plus loin leur relation, ils risquaient énormément.

Le président monta sur la scène et demanda à tout le monde de s’asseoir, alors que la musique baissait.

P : Mes chers amis ! C’est pour moi une grande joie de visiter à nouveau votre base et de voir les courageux hommes et femmes qui font l’honneur de la nation ! Mais pour une fois, je serai bref : amusez-vous, pour une fois que vous en avez l’occasion ! Je dois quant à moi m’entretenir avec votre général, mais avant, je vais moi-même, ainsi que mon épouse, assister un peu à votre fête !

Tout le monde l’applaudit, et peu à peu, les couples se remirent à danser ; le président alla s’asseoir auprès de sa femme, elle-même installée à côté du général Hammond.

P : Alors Laura, que penses-tu de cette base ?

L : J’avoue avoir été un peu réticente à l’idée de venir passer mon réveillon dans une base souterraine, mais finalement, ça m’a l’air très sympathique.

H : Je vous remercie madame !

L : Oui, oui…mais je suis étonnée d’une chose général…

H(étonné) : Laquelle madame ?

L : Vos militaire ne savent-ils donc pas s’amuser ? !

H : Pourquoi dites –vous ça ?

L : Vous ne voyez donc pas ? ! Sur tous les gens de la salle, il, doit y avoir au maximum 20 couples sur la piste !

H : Je vois madame…Mais il se trouve que ce sont les slows ! Je pense qu’il y aura plus de monde lors de danses moins…proches…

L : Mais pourquoi donc ? ! Ils ont peur d’attraper des maladies en s’approchant trop des autres ? !

H : Non madame, mais il existe dans l’U.S.A.F. une loi de non- fraternisation et…tous les couples que vous voyez là sont composés d’un civil et d’un militaire, ou de deux civils…

L : Mais…vos soldats n’ont –ils pas de conjoints ?

H : Comme votre mari a dû vous le dire, les soldats qui sont ici sont beaucoup à la base et travaillent sur un projet top secret…il leur est donc difficile de pouvoir bâtir une relation sérieuse sur des mensonges les concernant !

L : Oh, chéri, tu as entendu ? C’est trop triste ! regarde les…ils s’ennuient tant ! Ils ont aussi droit à l’amour !

P : C’est que, ma chérie…

L : Walter John Edward Johnson ! Tu va me faire le plaisir d’user de tous les avantages de ta condition pour permettre à ces soldats de trouver le bonheur !

P : Mais…

L : Général, je vous en prie, dites quelque chose !

H : C’est à dire que…vous savez, madame, je ne peux me permettre…

L : Oh ! Vous les hommes !

Elle se leva et se dirigea droit vers la scène, puis, après avoir fait stopper la musique, s’empara du micro.

L : Mesdames et messieurs bonsoir ! Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, je suis Laura Johnson, la femme de votre président. Je viens d’apprendre qu’une loi de non- fraternisation interdisait aux militaires d’être ensemble ! Je ne vous cacherai pas que ça me révolte ; malheureusement, je ne peux rien y faire moi-même, mais je peux déjà vous autoriser à danser ensemble sans que quoi que ce soit ne soit retenu contre vous ! Bonne soirée !

Il y eut dans la salle quelques applaudissements, et un peu plus de couples qu’avant envahit la piste ; cependant, peu de couples militaires/militaires étaient présents. Lorsque la femme du président fut revenue à sa place, le général Hammond s’excusa et se leva.

 

Table de SG-1.

 

Daniel et Janet faisaient parti des couples qui dansaient sur la piste ; ainsi, Teal’c, Jack et Sam étaient tous les trois en grande discussion. Mais Teal’c les quitta bientôt, sollicité par un lieutenant ; Jack et Sam se retrouvèrent ainsi seuls à la table, plutôt mal- à- l’aise. Ils évitaient d’aborder LE sujet, de peur de craquer en pleine salle, mais le général Hammond s’avança vers eux, bien décidé à avoir des explications.

H : Colonel, major, j’aimerais vous voir dans mon bureau.

Les deux militaires, sachant parfaitement où il voulait en venir, se levèrent et se dirigèrent vers le bureau.

 

Bureau de Hammond.

 

Le général entra dans la pièce et alla immédiatement s’installer dans son fauteuil, attendant que son colonel et son major soient entrés et au garde à vous.

H : Repos ! J’imagine que vous savez pourquoi vous vous trouvez ici…

S : En effet mon général.

H : Bien ! Repos…asseyez-vous. Si j’ai semblé le prendre avec un certain humour tout- à- l'heure, vous vous doutez bien que je me dois de faire ce que ma fonction me demande.

J : Mon général, sauf votre respect, la femme du président a dit…

H(calmement) : Je vous demanderais colonel de me laisser finir ! Je ne pense pas que vous soyez en position de discuter ! Je disais donc que je ne vous apprendrai pas ce que dit le règlement…Je dois dire que j’ai été assez surpris que vous soyez les premiers à le transgresser.

S : Mon général, vous savez comme nous que si nous avions voulu transgresser le règlement, nous l’aurions fait depuis longtemps.

H : Je vous en prie , major, laissez-moi finir !

S : Pardon…

H : Bien…il se trouve que la femme du président essaye de le convaincre de supprimer la loi de non –fraternisation, au moins pour le SG-C…(voyant que le colonel commençait à se réjouir un peu trop vite) Ce qui signifie que je vous demanderai d’attendre que cette suppression soit effective pour vous fréquenter…

J : Ou…

H : Ou je me verrai dans l’obligation de signaler l’incident que j’ai surpris tout- à l’heure et de faire un rapport.

Les deux soldats digérèrent difficilement cette dernière nouvelle, mais ne dirent rien et se levèrent en même temps qu’Hammond.

H(se dirigeant vers la porte et l’ouvrant pour les laisser passer) : Vous avez cependant ce soir l’autorisation de la femme du président de flirter…sans aller trop loin bien sûr !

Sam et jack le remercièrent et s’apprêtèrent à sortir, mais Hammond, qui n’avait pu s’empêcher de remarquer que Jack avait sa main en bas du dos de Sam.

H : Je serais vous colonel, j’éviterais de prendre l’habitude de faire de tels gestes…vous pourriez avoir du mal à vous en passer dès demain.

J : Je pense que j’aurais du mal à me passer de mon major tout court mon général.

Sur ce, il partit loin devant son major ; le général préféra rester dans son bureau pour réfléchir à tout cela.

 

Salle de la soirée.

 

Daniel et Janet étaient partis se reposer un peu de leurs danses ; ils avaient vu leurs deux amis partir avec le général et se posaient pas mal de questions sur ce sujet ; cependant, ils en revinrent bientôt à leur sujet préféré : leur avenir.

D(enlaçant tendrement Janet) : Tu crois que Cassi va pouvoir s’habituer à moi en tant que père ?

Jan : Voyons Daniel ! Pour l’instant tu es l’oncle Danny, mais tu sais bien qu’elle vous aime tous comme des pères !

D(la taquinant) : Oh je vois ! donc tu aurais tout aussi bien pu sortir avec Jack ou Teal’c…enfin pas Teal’c, puisqu’il est marié, mais avec Jack…

Jan(riant) : Oh non ! Et j’ai deux bonnes raisons pour ça !

D : Et quelles sont-elles ?

Jan : La première, c’est que je me ferais rejeter par Jack et tuer par Sam… La deuxième (elle se retourna afin de lui faire face)…je t’aime trop pour pouvoir penser à un autre homme…

Daniel lui sourit et l’embrassa tendrement. Ils furent interrompus par Jack qui s’installa sans faire attention à eux.

D : Jack…est-ce que ça va ?

J(amer) : A vrai dire…non !(sarcastique) Mais c’est le nouvel an, n’est-ce pas ? ! Alors hauts les cœurs !

Janet et Daniel ne comprirent pas ce qu’il voulait dire ni pourquoi il avait un tel comportement, mais il ne purent lui poser de questions car Sam arriva et prit tout de suite la parole.

S : Mon colonel, j’aurais voulu vous parler…

J(assis, ne la regardant pas) : je ne vois pas à quoi ça pourrait servir Carter…

S(suppliante) : S’il vous plaît…

Jack ne savait quoi répondre ; il savait qu’il allait céder, mais il savait aussi que ça pourrait le conduire à regretter : s’il se passait quelque chose entre eux maintenant, ne serait- ce qu’une caresse ou un baiser, il savait qu’il lui serait inutile de penser à oublier quoi que ce soit. Mais après tout…pouvait-il vraiment croire qu’il pouvait oublier quelque chose, même s’il ne se passait rien ? Il s’apprêtait à se lever pour suivre Sam, mais Janet le devança, attrapa Sam par le bras en lui disant seulement qu’il était l’heure et qu’il fallait y aller.

 

Dans la salle, il ne restait plus que des membres –civils ou militaires- du SG-C ; en effet, très peu de membres des familles étaient venus, de peur qu’un réveillon dans une base souterraine ne soit trop peu gai, et le peu qui était venu était déjà reparti, souhaitant passer la moitié de la soirée là et l’autre en famille.

Ainsi,les femmes qui s’étaient réunies le matin se préparèrent à présenter leur projection diapo assez ‘spéciale’, sans craindre de dévoiler à des personnes n’en n’ayant pas l’autorisation des informations secrètes. Le silence se fit donc dans la salle, la lumière s’éteignit et les gens rejoignirent leurs places. C’est seulement alors que tous comprirent à quoi allait servir le grand drap blanc derrière la scène. Un première carré jaune apparut dessus, puis un second, où était écrit ‘SG-C pictures présente : le fabuleux monde du SG-C’. Des sourires apparurent sur certains visages. La voix de Janet s’éleva alors dans la salle.

Jan : Cher personnel du SG-C ! Vous croyiez travailler dans une institution sérieuse…croyez-moi, votre point de vue va changer dans un instant ! Commençons par exemple par l’équipe dite phare du SG-C…enfin…pour ce qu’elle a de phare…en fait, il n’y a que le major Carter qui soit le véritable phare de l’équipe… voyons plutôt…

Des diapos commencèrent à défiler, montrant les hommes de l’équipe dans des situations les désavantageant à chaque fois : Jack marchant dans les couloirs, Daniel dormant sur ses livres, Teal’c devant la télé, les trois au self, etc. Puis vint le tour de Sam, qui fut présentée comme la femme sérieuse, toujours travaillant ou menant les briefings, lisant même en mangeant,... Les rires fusaient dans la salle ; Jack quant à lui profitait des photos de Sam pour l’admirer. La dernière photo était particulièrement bien choisie : on voyait Sam devant son ordinateur, et en arrière plan, les trois hommes jouant aux cartes !

Toutes les équipes passèrent ainsi en revue, et à chaque fois, la ou les femmes de l’équipe étaient mises en avant. Janet s’appliquait à commenter chaque diapo, n’hésitant pas à rajouter une note personnelle bien piquante quand il s’agissait des hommes. Tout le monde riait, même les hommes, qui au début sifflaient plus ou moins, avaient fini par rire également. Mais ce que ne savaient pas les femmes des équipes, même celles qui avaient participé au montage diapo, c'est que Janet avait rajouté une série de diapos qu’elle avait elle-même concoctés. Ainsi, elle attendit que toutes les femmes aient rejoint leurs places, puis mit la série en route. Une diapo intermédiaire s’afficha : ‘les couples du SG-C’. Un murmure s’éleva dans la salle : le sujet sensible allait être abordé. Janet prévint qu’il s’agissait de petits moments pouvant prêter à confusion, et que les personnes vues sur ces photos n’étaient en rien de vrais couples. Elle fit défiler les diapos les uns après les autres, et chaque fois, les gens concernés étaient mal- à- l’aise : on les voyait se regarder avec insistance, s’échanger des regards complices,…; parfois, les hommes étaient pris en flagrant délit de ‘matage’ sur leurs collègues féminines,… Le couple le plus récurent était bien sûr Sam et Jack, étant donné que pratiquement tous les jours, il y avait quelque chose entre eux. Les deux protagonistes étaient de plus en plus mal -à- l’aise, surtout que Janet ne se privait pas pour en rajouter et que Daniel y allait également de son petit commentaire. La fin des diapos arriva enfin, soulageant la moitié de la salle. Janet dit qu’elle s’excusait platement auprès des gens qu’elle aurait pu gêner en diffusant certaines diapos ; elle fut applaudie et retourna à sa place.

 

Table de SG-1.

 

Jan : Alors, ça vous a plu ?

J : Disons que vous n’y avez pas été de main morte !

Jan (souriant) : Ouh ! Est-ce que j’aurais toucher le point sensible d’une certaine relation ?

S : je ne vois pas de quoi vous parlez…Une relation entre deux officiers au sein du SG-C est formellement interdite.

D : Du calme Sam ! Janet disait ça pour plaisanter !

S(se calmant) : Je…désolée…je suis un peu à cran.

Jan : ça n’est rien !(regardant sa montre) D’autant plus qu’il est bientôt minuit !

En effet, un compte à rebours apparut sur l’écran , indiquant qu’il restait une trentaine de secondes avant la nouvelle année. Ces secondes passèrent très vite et tout le monde décompta les 5 dernières.

Jan(embrassant Daniel) : Bonne année mon chéri…

Sam et Jack se retrouvaient coincés : Teal’c devait faire la bise à toutes ses groupies et Daniel et Janet étaient trop occupés à s’embrasser. Jack se tourna vers Sam et déposa un baiser sur sa joue.

J : Bonne année major.

S : Bonne année mon colonel.

Ils se fixèrent quelques instants, mais bientôt Daniel et Janet leur souhaitèrent bonne année et bonne santé, alors que les animations recommençaient et que le dessert leur était servi.

Jan : Alors Sam, quelles sont vos bonnes résolutions pour cette nouvelle année ?

S : Je n’en sais trop rien…passer un peu moins de temps dans mon labo…faire un régime…

J : Pardon ? ! Mais vous n’en avez pas besoin !

S : Ne vous inquiétez pas mon colonel…Je ne tiens jamais mes bonnes résolutions !

Tous sourirent ; l’ambiance se détendait un peu entre Jack et Sam, ce qui détendait l’atmosphère générale à la table.

 

La soirée se termina vers 4h00 du matin ; Sam et Jack, bien que n’ayant pas abusé de l’alcool, se sentaient trop enivrés pour conduire eux- même. Daniel se proposa donc de les reconduire, posant comme seule condition de les déposer tous deux chez Jack, la maison du colonel étant sur le chemin de celle de Janet, chez qui il se rendait. Les deux militaire ne pouvaient certes pas conduire, mais ils se rendaient bien compte de ce qu’ils risquaient en acceptant. Ils acceptèrent cependant, ne souhaitant pas passer leur nuit au SG-C.

 

Maison de Jack, 4H30.

 

Jack ouvrit la porte, harassé. Il proposa à son major un café qu’elle accepta volontiers.

S : Est-ce que je pourrais vous emprunter des vêtements…je ne suis pas très à l’aise en robe…

J : Bien sûr, allez-y…c’est la deuxième porte à droite.

Sam le remercia et se dirigea vers la pièce. Elle ouvrit l’armoire et rougit en tombant directement sur les caleçons de Jack. Elle se ressaisit, prit une chemise bleue, enleva sa robe et enfila la chemise, ayant pour seul sous-vêtement une culotte en soie. Elle sursauta en entendant l’orage éclater dehors, et se dirigea vers la fenêtre ; la pluie tombait en trombe.

 

Jack avait fini de faire le café et attendait son major dans le salon ; au bout de quelques temps, voyant qu’elle n’arrivait pas, il posa les tasses sur un plateau et se dirigea vers la chambre. Il poussa la porte entrouverte, posa le plateau sur le bureau et s’avança vers Sam, qui regardait toujours dehors.

J : Alors major…on rêve ?

Sam se retourna, surprise.

S : je repensais à…certaines choses…

J(avec une mimique) : Le genre de choses auxquelles nous avons seulement le droit de penser, mais surtout pas de faire ?

S : Oui…et je pensais aussi que ces chaussures étaient un calvaire pour les pieds !

J : Vous vous êtes adressée à la bonne personne ! Tenez, buvez votre café, je vais vous masser.

S : Mais mon colonel…

J(partant dans la salle de bain annexe) : J’insiste Carter !

Sam ne rétorqua pas, but son café et s’assit sur le lit ; Jack réapparut quelques minutes plus tard avec de l’huile de massage. Il s’assit à son tour et commença à masser doucement les pieds de Sam. L’atmosphère était d’autant plus tendue que Sam était seulement couverte de la chemise de Jack, qui laissait donc l’intégralité de ses jambes dénudées. Après quelques minutes d’un lourd silence, Jack se leva et alla rager l’huile. Sam se sentait vraiment mieux ; elle se leva et retourna près de la fenêtre.

J : Vous voulez que je vous mette des draps propres ?

S : Je vais dormir sur le canapé, ça ira très bien !

J : Hors de question Carter ! C’est moi qui y vais.

S : Mon colonel ! Je m’incruste chez vous…

J : Puisque je vous dit que ça ne me dérange pas !

S : Mais moi non plus !

Ils s’arrêtèrent et se sourirent.

J : Je crois que l’on peut se partager le lit…il est bien assez grand pour nous deux.

Sam acquiesça et s’allongea à gauche, tandis que Jack prenait place de l’autre côté. A nouveau, un silence pesant envahit la pièce ; aucun des deux n’osaient bouger. Jack regardait le plafond les bras croisés derrière la tête ; il sentit que son major se retournait et, lorsqu’il tourna la tête, il vit qu’elle le regardait.

S(chuchotant, le fixant) : je croyais qu’on ne devait rien oublier de tout ce qui s’est passé.

J : Carter, vous savez bien que…

S(le coupant) : Je vais vous raconter une histoire mon colonel. Il était une fois une petite fille qui vivait heureuse, entourée de sa famille. Mais un jour le destin décidé qu’elle avait épuisé son quota de bonheur et qu’elle n’avait pas assez pleuré. Alors le destin lui ravit sa mère et la fit se fâcher avec son père. La petite fille devint très malheureuse ; elle s’enferma dans le travail et ne pensa à rien d’autre. Mais un jour, le destin fit ce que la petite fille crut être une erreur : il lui fit rencontrer un homme merveilleux de qui elle tomba amoureuse. Seulement, ça n’était pas une erreur ; la petite fille su bientôt qu’elle ne pouvait aimer cet homme légalement. Alors, pendant 6 longues années, elle tenta d’aimer d’autres hommes, mais chaque fois, le destin les fit mourir pour qu’elle souffre un peu plus encore. Un jour cependant, l’homme et la petite fille réussirent à échapper au destin et consumèrent presqu leur amour. Mais le cruel revint vite à la charge…

J : Et où en est la petite fille aujourd’hui ?

S : Elle se demande si le destin va une fois de plus gagner ou si l’homme, qui seul peut le vaincre, va faire en sorte de la rendre la plus heureuse des femmes.

Jack dévisagea Sam et approcha son visage du sien ; ne pouvant pas attendre plus longtemps, Sam embrassa son colonel avec passion.

S : Je savais qu’on ne devait pas oublier.

Jack ne répondit pas à ses paroles, se contentant de le faire avec des baisers de plus en plus passionnés. Lorqu’enfin ils se séparèrent ils restèrent un long moment à se dévisager, voulant être bien sûr qu’il s’agissait de la personne qu’ils chérissaient depuis si longtemps. Les baisers revinrent, suivis par une longue nuit d’amour.

 

Le lendemain matin, Sam se réveilla contre Jack. Elle vit qu’il la regardait tendrement ; Sam lui sourit mais ils ne dirent rien, se contentant de ce simple regard. Jack se pencha sur elle et l’embrassa tendrement.

S : Jack…

J(l’embrassant dans le cou) : Oui major…

S : Je sais que ça ne va pas te plaire, mais…

J(se redressant soudain) : Quoi ? Tu veux tout arrêter, tu regrettes, tu… ?

S(lui mettant un doigt sur la bouche et souriant) : Ne dis pas de bêtises…Ce qu’il y a, c’est que j’avais promis de repasser à la base aujourd’hui pour aider Siller sur un calcul.

Jack fut soulagé ; un moment, il avait crû que tout cela n’avait été qu’une passade, qu’il allait devoir à nouveau tout oublier, que la petite fille se laissait à nouveau diriger par son avenir.

J : Tant que tu n’oublies pas de rentrer ce soir…

S : De…rentrer ?

J : Oui…qu’est-ce qu’il y a ?

S : C’est juste que…ça me fait bizarre ; c’est comme si cette maison était aussi à moi et…

J : ça te plairait ?

S : Jack, tu sais bien que oui, mais on ne PEUT pas !

J : Bien sûr…mais plus tard, si un jour on peut, tu…

Sam l’interrompit, posant ses lèvres sur les siennes. Le baiser s’intensifia mais Sam dû y mettre fin.

S : ça te gêne si on va plutôt chez moi ce soir ?…J’aimerais pouvoir prendre quelques affaires pour la fin des vacances…

J : Mais je…

S : Ecoute ce qu’on va faire…j’ai deux clés de chez moi. Je vais appeler Janet pour qu’elle m’y raccompagne et que je puisse me changer avant d’aller à la base. Tu vas chez moi quand tu veux ; je rentrerai vers sept heures, d’accord ?

J : Et que comptes tu faire du reste de tes vacances ?

S : Oh…un colonel de ma connaissance m’a parlé d’un chalet à lui où il souhaite m’emmener depuis plusieurs années…J’espère juste qu’il acceptera…

J : Je crois qu’il n’y aura aucun problème sur ce point –là.

Sam lui sourit et l’embrassa ; elle regarda ensuite l’heure : 10H30. Souhaitant que Janet ne soit pas déjà à la base, elle appela chez elle. Ce fut un Daniel endormi qui lui répondit et lui passa Janet, à peine plus réveillée que lui. Elle promit de passer la prendre à 11H30. Sam raccrocha et se retourna vers Jack.

S : Bien…nous avons un peu de temps devant nous…

J : Vous avez une idée derrière la tête major ? !

S(innocemment) : Je comptais juste aller me doucher…

J : Je vais vous accompagner…après tout, vous risqueriez de vous perdre ; c’est vrai…vous êtes en territoire inconnu et qui sait si vous ne risquez pas de rencontrer un Goa’uld en court de route…

Sam lui sourit et se leva, l’incitant à en faire autant ; Jack la suivit, l’attrapa par la taille et la tourna vers lui.

J : je crois que vous n’avez pas bien compris major…vous ne vous en sortirez pas comme ça !

S : Ah non ?

J : Définitivement non…

Sur ce, il l’embrassa passionnément, tout en la dirigeant vers la salle de bain annexe à la chambre. La douche fut très longue, et ils n’en sortirent qu’une fois l’eau chaude presque épuisée.

 

Maison de Janet.

 

Daniel était maintenant parfaitement réveillé ; il serrait contre lui Janet, qui s’était rendormie après le coup de fil de Sam. De temps à autres, il l’embrassait tendrement un peu partout, prenant garde à ne pas la réveiller.

Ça ne fut que vers 11H30 que la doctoresse s’éveilla, souriant à Daniel.

Jan : Bonjour…

D : Bien dormi ?

Jan : Pour le temps que tu m’as laissé…quelle heure est-il ?

D(regardant un réveil) : Presque 11H25.

Jan(se redressant et le regardant, affolée) : Quoi…mais…je dois passer prendre Sam à 11H30 et la maison de Jack est à un quart d’heure d’ici et je ne suis pas prête…

D : JANET ! Calme toi, prend une douche et habille toi...Pendant ce temps, je téléphone chez Jack pour prévenir de ton retard.

Jan : je m’en veux tellement !

D : Janet ! Tu te calmes et tu y vas ! Et plus vite que ça !

Janet l’embrassa et partit vers la salle de bain, alors que Daniel prévenait Sam.

 

Base ; 12H15.

 

Janet n‘arrêtait pas de s’excuser auprès de Sam d’être arrivée en retard. La jeune femme avait beau lui répéter que ça n’était rien et qu’elle était loin de lui en vouloir (après tout, ça lui avait permis de profiter un peu plus de Jack !), rien n’y faisait. Puis ce fut soudain comme un déclic : Janet réalisa que Sam avait passé la nuit chez le colonel, et n’arrêtait pas de la questionner afin de savoir si elle avait passé la nuit avec lui. Mais Sam ne voulu rien répondre : l’excitation que lui procurait le fait d’être la seule personne autre que Jack à savoir qu’il avaient une relation était si grande q, qu’elle ne voulait en rien la briser…pas maintenant. De ce fait, pour enlever à Janet toute envie d’être curieuse, elle la questionna sur sa relation avec Daniel. Malheureusement, la doctoresse avait envie d’en parler, et ça ne la gênait nullement. Cependant, Sam gagna en partie, car le repas qu’elle mangèrent ensemble au mess ne fut occupé que par le monologue de Janet, ce qui permit au major d’échapper à d’autres questions.

Après le repas, Sam alla trouver Siller qui lui donna la feuille de calcul, puis elle alla s’enfermer dans son bureau.

 

19H00, maison de Sam.

 

La jeune femme rentra chez elle, harassée. Elle fut surprise de ne voir aucune lumière allumée, et énormément déçue quand elle comprit que Jack ne devait pas être là. Elle avait besoin de lui, de pouvoir se blottir dans ses bras et lui raconter sa journée. Elle ouvrit la porte et alluma la lumière dans l’entrée, déposa son manteau, et enfin se dirigea vers la salle à manger. Elle sursauta quand la lumière de l’entrée s’éteignit, mais se calma en voyant les bougies sur la table et en entendant une douce musique s’élever dans la pièce.

Jack passa ses bras autour de sa taille et l’embrassa dans le cou.

J : Bonne journée major ?

Sam se retourna et l’embrassa passionnément , passant ses bras autour de son cou. Elle posa ensuite son front contre le sien et tout deux se balançaient lentement sur la musique.

S(chuchotant) : Si tu savais le nombre de fois où j’ai voulu vivre un moment comme celui là…

Jack lui prit la main et la guida vers sa chambre. Arrivés devant la porte, il lui mit une main devant les yeux, lui murmurant à l’oreille de ne pas essayer de voir quoi que ce soit avant qu’il ne le lui dise. Il la fit entrer dans la chambre, la plaça devant le lit et enfin enleva sa main. Sam ouvrit les yeux et étouffa un cri en y voyant étendue la robe de mariée qu’elle avait essayée. Elle se retourna vers lui, les larmes aux yeux.

S : Qu’est-ce que…

Jack prit ses deux mains dans les siennes, puis, faisant une mimique, il s’agenouilla devant elle.

J : je sais que ça fait un peu cliché si je te le demande de but en blanc, alors je vais le faire à ma manière...Voilà...tu es une jeune femme magnifique, drôle, très intelligente et franchement, je ne vois pas ce que tu peux me trouver...mais il se trouve que je suis fou de toi et que tu sembles être aussi attachée à moi que je le suis à toi, alors je me demandais si…comme ça…un jour où tu n’aurais trop rien à faire…tu voudrais bien prendre pour mari un vieux militaire grincheux et pas facile à vivre, qui ne comprend rien à ce que tu dis mais qui te trouves encore plus magnifique quand tu lui dis tous ces mots qui ne signifient rien pour lui…

Sam pleurait, mais un immense sourire illuminait son visage ; elle s’agenouilla à la hauteur de Jack, prit son visage entre ses mains et l’embrassa tendrement.

J : ça veut dire oui ?

S : Non…ça ça veut dire merci pour cette déclaration…

Elle l’embrassa de nouveau, mais cette fois-ci beaucoup plus intensément.

S : ça, ça veut dire oui.

J : Je ne peut arrêter de me demander pourquoi…pourquoi moi ?

S : La réponse est simple : parce que je t’aime !

Jack l’embrassa, puis se releva. Il attrapa la robe, prit Sam par la main et l’emmena vers la voiture. Ils roulèrent pendant 2H00 sans que jack ne veuille dire à Sam où ils allaient. Enfin, il s’arrêta près d’une forêt, à côté d’une petite chapelle.

S : Jack...je…tu veux dire qu’on se marie ce soir, là maintenant tout de suite ?

J : Je sais que c’est un peu précipité et que ça n’est pas fait dans les règles de l’art et que –petit détail !-on n’a pas le droit, mais…

S : Jack ! C’est parfait ! …il ne nous reste plus qu’à trouver un prêtre !

J : La chapelle est à un ami à moi ; il est devenu prêtre après avoir démissionné de l’armée ; il habite dans la maison là bas et je l’ai prévenu qu’il aurait peut-être notre visite ce soir…

Jack et Sam se dirigèrent vers l’église et furent accueillis par le père Matthew. Celui-ci indiqua à Sam l’endroit où elle pouvait se changer, puis la cérémonie commença. Jack était, comme il se doit, à côté de l’autel ; il avait revêtu le même costume qu’à la soirée, et se sentait très anxieux. La marche nuptiale résonna et Sam s’avança lentement vers son futur mari, ne le quittant pas des yeux. Matthew prononça les formules habituelles, Jack et Sam échangèrent leurs vœux, puis ils furet déclarés maris et femmes. Un long baiser s’en suivi. Le père invita ensuite les jeune mariés à venir manger quelque chose, et Sam et Jack reprirent la route 1H00 plus tard.

Jack n’avait rien dit à Sam , mais il l’emmenait en fait à son chalet. Il avait passé la journée à préparer leurs affaires, comptant bien, si Sam acceptait, consumer leur mariage autre part que chez l’un des deux. Si Sam se doutait bien de leur destination, elle préféra ne rien dire, passant la majorité du voyage à regarder la bague que Jack lui avait mise au doigt. Il s’agissait d’un solitaire magnifique. Elle soupira, pensant qu’elle devrait s’en passer dès le retour à la base.

 

Chalet de Jack, quelques minutes plus tard.

Sam descendit de la voiture et admira la vue qui s’offrait à elle, pendant que Jack rentrait les bagages. Elle fut surprise en sentant qu’on la soulevait du sol.

S : Jack ! Qu’est ce que tu fais ? !

J(passant le seuil avec Sam dans les bras) : Mais je ne fais que respecter la tradition …Madame O’Neill.

Sam regarda Jack…Madame O’Neill…elle en avait tellement rêvé qu’elle ne pouvait croire qu’enfin elle s’appelait ainsi. Il était son mari…c’était si irréel…ça devait être un rêve ; il n’était pas possible que ça arrive réellement…

Comme s’il avait deviné ses pensées, Jack, qui l’avait menée jusque dans la chambre, l’embrassa avec passion, faisant revenir Sam du pays des songes. La jeune femme répondit volontiers à son baiser, se disant après tout que, s’il s’agissait d’un rêve, il ne coûtait rien d’en profiter un maximum.

 

Chalet, 4 jours plus tard.

 

Jack sauta littéralement sur le téléphone de la cuisine, de peur que la sonnerie ne réveille Sam qui dormait encore.

J : O’Neill, j’écoute !

? ? : Colonel, ici le général Hammond ! Etant donné que vous êtes mon second, je me dois de vous informer que la loi de non- fraternisation a été officiellement abolie ce matin, pour tous les projet top secrets de l’armée. Les autres soldats seront prévenus dès leur retour de vacances.

Sam descendit les escaliers. Elle avait pris l’habitude de mettre une chemise de Jack lorsqu’elle se réveillait ; elle s’arrêta deux marches avant la fin, souriant à jack qui la fixait.

H : Je ne sais pas si c’est vraiment une bonne chose, mais je crois que ça vaut le coup d’essayer.

J(toujours fixant Sam) : Oh, croyez moi mon général ; c’est une excellente chose…

 

 

FIN

Je m’excuse platement d’avoir été aussi longue à écrire la fin, mais j’étais bloquée par un moment et je ne savais plus comment continuer ! J’espère que ça vous à plu…Faites déborder ma boîte aux lettres de feedbacks !