Une mission qui paraissait si prometteuse (2)

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : Aventure et romance S/J.

Résumé : SG-1 part en vacances sur le site alpha, ayat pour seul mission de ravitailler les scientifiques s’y trouvant. Mais la mission devient soudain plus agitée que prévue.

Spoiler : Tous les épisodes frustrants pour les shippers ! !

Disclaimer : Les personnages et le fond de l’histoire ne m’appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l’histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff…je les fais par pur plaisir pour une série que j’adore.

Note : Ceci est la suite de ‘I just don’t understand’, qu’il faut avoir lue pour comprendre celle-ci.

Début :18/01/03.

BONNE LECTURE ! !

 

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b 5. b

 

Lendemain matin, salle d’embarquement.

Daniel Teal’c et Sam étaient réunis en salle d’embarquement, attendant leur colonel. Il arriva une dizaine de minutes en retard, pestant contre son réveil ; cependant, dès qu’il aperçut Sam, il sourit largement.

J : Alors Carter ! Prête pour nos ‘vacances’ ?

S(répondant à son sourire) : Nous n’attendions plus que vous pour y aller monsieur.

D : Euh…excusez-moi…j’ai raté un épisode, ou…je veux dire, hier encore vous ne pouviez vous voir et aujourd’hui…

T : Il semblerait que le colonel et le major se soient réconciliés Jackson !

D : Oui, j’avais vu, mais…

J : Vous vous posez trop de questions Daniel !En route mauvaise troupe !

 

Site Alpha.

 

SG-1 venait d’arriver sur le site ; le temps était radieux, et il est vrai que cette planète était idéale pour des vacances : la planète ressemblait énormément à la terre, et le continent sur lequel était placée la porte avait un paysage semblable à celui des îles de l’océan indien.

S : Waouh !

J : Carter, le site alpha, le site alpha, Carter !

Sam sourit, et mima un remerciement pour ces ‘présentations’. Daniel et Teal’c avaient déjà commencé à avancer, faisant suivre le robot transporteur de ce dont les personnes présentes sur le site avaient besoin. Jack et Sam se mirent à leur tour en marche, regardant alentour s’il y avait quelque danger, le faisant plus par habitude que par nécessité. Ils arrivèrent enfin aux abords de la base militaire provisoire, et furent accueillis par plusieurs scientifiques. Jack n’était pas très à l’aise parmi eux, surtout depuis que Sam avait posé la fameuse question du ‘comment’. Tous s’étaient lancés dans des explications abracadabrantes auxquelles Jack ne comprenait rien. Daniel était parti avec d’autres personnes qui avaient découvert à quelques kilomètres au sud diverses ruines, de quoi aiguiser la curiosité du jeune archéologue. Teal’c, quant à lui, était ressorti, allant faire un tour dehors. Jack, en tant que colonel, se devait d’écouter ce qu’avaient à dire les scientifiques. Après un quart d’heures de ‘souffrances’, Jack put enfin sortir son major de l’étreinte des autres scientifiques, prétextant qu’ils devraient vérifier qu’il ne leurs manque rien parmi ce que le robot avait amené. Une fois dehors, ils marchèrent en direction de la forêt, pour rejoindre Daniel et voir où il en était.

J : Alors Carter, ça va être comme ça pendant toute la semaine ?

S(étonnée) : Comme QUOI ?

J : Eh bien…protons, blablabla…magnétisme, blablabla…

S(riant) : Non mon colonel ! je suis en vacances ! Je les aiderais à la limite s’ils avaient vraiment besoin de moi, mais ça m’étonnerait que ce soit le cas !

Jack la regarda en souriant, alors qu’ils arrivaient sur le site des fouilles.

J : Tant mieux…(à Daniel) Alors Danny boy, on s’amuse ?

D : C’est tout simplement surprenant, d’après mes premières estimations…

J(le coupant) : On vous croit Daniel !Vous comptez rentrer à quelle heure ?

D : J’ai la permission de minuit ?

Sam sourit, alors que Jack faisait une mimique montrant qu’il était agacé.

D : Plus sérieusement, les autres scientifique ont installé un campement à environ cinquante mètres et je comptais y dormir.

J : Faut-il comprendre que l’on ne vous reverra pas avant la fin de la semaine ?

D : Je pense…Mais si…

J : Non, tout est OK Daniel !

A peine Jack avait –il fini sa phrase que Daniel s’était déjà replongé dans ses fouilles.

J : Venez Carter, je crois que l’on n’est pas spécialement bienvenus…

Sam sourit et allait répliquer, mais la radio de Jack se mit à grésiller.

T : O’Neill, ici Teal’c !

J : Je vous reçois !

T : Le général vient de transmettre un message à travers la porte : il faudrait que je rentre à la base.

J : Pourquoi ?

T : Un groupe de jaffas rebelles vient d’arriver et il me faut les sonder.

J : D’accord Teal’c ! A bientôt.

Le jaffa ne répondit pas, mais tous purent distinguer le bruit de la porte qui s’ouvrait, chevron par chevron.

J : Eh bien major, je crois que nous allons avoir le quartier des invités rien que pour nous !

S : Formidable ! Je réserve le jaccusi !

J(souriant) : je crois que pour une fois vous êtes bien optimiste !

S : Vous croyez ? !

En effet, lorsqu’ils arrivèrent dans les quartiers des invités, où ils purent enfin déposer leurs affaires, ils purent voir que les quartiers, de simples bâtiments en préfabriqué, ne se distinguaient des autres que par la pancarte ‘réservé aux invités’ sur la porte principale. Mais à l’intérieur, tout était identique : des ‘chambres’ de 8 mètres carrés chacune, sept en tout, avec deux douches pour les hommes et autant pour les femmes, dans un bâtiment annexe.

Jack ressortit de ses quartiers, rencontrant son major qui avait pris possession de ceux situés juste en face.

J : Pas de jaccusi ?

S : Mieux que ça : Une piscine olympique !

J : Je pense dans ce cas que je vais passer un peu plus de temps dans vos quartiers major !

Sam rougit et ne répondit rien.

J : Désolé de vous avoir mise mal à l’aise…

S : Mais je ne suis pas mal à l’aise…

J : Si vous l’êtes !

S : Non !

J :Si !

S : NON !

J : Si, et je vais vous dire pourquoi : parce qu’à chaque fois que vous êtes mal à l’aise, vous rougissez, vous baissez la tête et vous passez nerveusement une main dans vos cheveux…

Sam le regarda, incrédule ; se pouvait-il qu’il la connaisse aussi bien ? Mai si c’était vraiment le cas, pourquoi ne semblait-il pas comprendre qu’elle avait besoin de lui parler de sa mission, au lieu de tout enfouir en elle ?

J : Carter ?

S : Pardon, vous disiez ?

J : Il est déjà 13H00 ; on va manger ?

Sam fit un signe de tête affirmatif et le suivit, sans décrocher un mot.

 

L’après- midi passait vite pour Sam, qui avait voulu consacrer toute une après-midi à diverse expériences et être tranquille après. Elle sentait constamment la présence de son colonel dans son dos, et pouvait facilement deviner qu’il la détaillait. Loin d’être gênée par ce comportement, elle se retournait de temps à autre, lui offrait un merveilleux sourire, puis retournait à son travail.

Le soir venu, elle retrouva son colonel, qu’elle avait quitté pour aller se changer, dans le self vide.

S : Vous ne vous êtes pas trop ennuyé aujourd’hui ?

J : Non…j’avais une bonne occupation…

S : Je vois…C’est meilleur qu’à midi ?

J : Bof…Vous venez avec moi demain, c’est sûr ?

S(malicieuse) : je ne sais pas trop…

J : Carter !

S : Je plaisantais monsieur…Les haricots ont un goût de carottes, non ? !

J : Ce sont des céleris Carter !

Sam regarda son assiette bizarrement, ce qui fit rire Jack.

S : QUOI ?

J : Vous savez pourquoi j’ai passé l’après-midi à vous admirer ?

S : M’admirer ?

J : Oui…vous admirer…c’est parce que je n’ai pas pu le faire pendant trois semaines et que c’est comme une drogue pour moi…alors vous imaginez à quel point j’étais en manque…

S : C’est très flatteur monsieur…

J : Est-ce que je peux vous demander une faveur ? (Sam fit signe que oui) Ne m’appelez plus ‘monsieur’… c’est si…impersonnel !

S : Et ‘mon colonel’, je peux ?

J(la fixant) : Oui, mais n’oubliez surtout pas le ‘mon’…sinon j’ai l’impression de ne plus avoir une place privilégiée à vos yeux…

Sam sourit de toutes ses dents. Oui il avait une place privilégiée à ses yeux, mais jamais elle n’aurait imaginé qu’il le verrait dans le fait qu’elle l’appelait ‘mon colonel’.

S : ça vous dirait de faire un tour ?

J : Pourquoi pas…

 

Ils sortirent donc, marchant quelques minutes en silence.

J : Le ciel est magnifique ce soir.

Sam ne répondit pas, se contentant de lever la tête.

J : Pourquoi hésitez –vous à m’en parler ?

S : De ma mission ? Je ne sais pas…j’ai peur que vous ne vouliez pas en entendre parler.

J : Pourquoi ?

S : Parce que bien que vous ne vouliez pas l’admettre, cette mission vous a fait mal…et à moi aussi. J’ai dû accepter cette mission, mais j’aurais voulu vous mettre dans la confidence.

J : Mais vous ne l’avez pas fait parce que vous croyiez que je refuserais…

S : Oui…

Ils s’assirent sur un rocher, continuant à regarder le ciel.

J : Vous ne m’avez toujours pas dit pourquoi vous avez accepté.

S : S’il vous plaît mon colonel…

J : Vous ne voulez toujours pas me le dire ? ! Dites moi comment vous avez fait pour tenir…tout ce temps, toute seule…

S : J’avoue avoir craqué au niveau psychologique ; parce que même si certains étaient au courant, je ne pouvais pas aller leur parler.

J : Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

S : Deux choses : embrasser Fyn, mais surtout…

Sam hésitait à dire la seconde chose, ce dont Jack se doutait : il avait vécu une mission similaire, et se doutait de ce qu’elle voulait dire.

J : Devoir dire des choses que vous ne pensiez pas à quelqu’un alors que vous auriez voulu serrer cette personne dans vos bras ?

Sam fit un signe affirmatif de la tête. Un long silence suivit, durant lequel Sam posa sa tête sur l’épaule de Jack.

S : Embrasser Fyn était si…horrible…Lui même était, est toujours d’ailleurs, si pervers et…(souriant alors que les premières larmes coulaient) vous savez comment j’ai fait pour supporter de l’embrasser chaque jour ?…j’imaginais que je vous embrassais…

J(souriant) : Et ça marchait ?

S(relevant la tête et le regardant) : Vu la façon dont il m’embrassait, qui soit dit en passant n’est pas comparable avec la vôtre,…je dirais que non ! Mais que voulez-vous ? Méthode qué !

J : Je suis perturbé major…vous allez garder un mauvais souvenir de mes baisers en vous remémorant ceux d’Andrews…

S(souriant) : Ce serait un réel problème…

J : En effet…faite moi penser à y remédier un de ces jours.

S : Je n’y manquerai pas…

J : Tant mieux…Je dois prendre un rendez-vous, ou…

S : Non ! je m’en souviendrai…

J(faisant une mimique) : c’est que…j’ai peur que vous oubliiez…on pourrait faire ça…disons d’ici trois secondes…

S : ça me convient.

J : Vraiment ? Vous vous rendez bien compte qu’à trois, mes lèvres seront sur les vôtres…

S : Humhum…

J : Dans ce cas…1…(il se rapprocha de son visage)2… Non mais, vous êtes…

S(le coupant, murmurant en l’embrassant) :3 !

Jack, d’abord surpris par l’audace de son major, se reprit très vite, et intensifia le baiser. Quand ils se séparèrent, ils se regardèrent en souriant.

S : Effectivement, rien de comparable…

J : Nous sommes bien d’accord que c’était juste comme ça…pour que vous ne confondiez pas nos deux façons d’embrasser…

S : Totalement…

Un silence envahit les lieux ; Sam s’était imperceptiblement rapprochée de Jack, qui n’avait pas bronché.

J : Vous avez …eu des relations sexuelles avec Andrews ?

S : Oh !Par pitié, non ! Déjà l’embrasser…

J(l’air de rien) : Et il est arrivé résister…je ne sais pas si j’aurais pu !

S : Mais vous n’auriez pas eu à le faire…

Sam rougit en réalisant ce qu’elle venait de lui dire.

J : Il n’a jamais essayé de vous sauter dessus ?

S : Non…mais il devenait de plus en plus pressant et je lui ai dit que s’il m’aimait vraiment, alors il serait capable d’attendre jusqu’au mariage !

Jack sourit, le regard toujours fixé sur l’horizon. Sam posa à nouveau sa tête sur son épaule.

J : J’aurais voulu rester Jonah…

S(souriant) : Pour avoir froid la nuit, vivre enfermé et avoir à peine assez de nourriture ? !

J : (Toujours dans sa contemplation) : Non…Pour pouvoir vous aimer librement.

Sam n‘en revenait pas d’une telle franchise ; la réponse était sortie tellement naturellement…

J : A quoi pensez-vous ?

S : Qui vous dit que je pense à quelque chose en particulier ?

J : Je vous connais major…Et je sais qu’après une phrase qui vous touche, vous êtes souvent pensive.

S(réajustant son appui sur l’épaule de son colonel) : Comment se fait-il que vous me connaissiez si bien ?

J : Je…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’ils entendirent le mécanisme de la porte s’enclencher, et la porte s’ouvrir. Surpris par le fait qu’ils n’attendaient personne, Jack et Sam se dirigèrent vers la porte, ayant pour seule arme un zat.

J(à la radio) : Sierra Golf Charly , ici Sierra Golf Alpha, me recevez- vous ?

? ? : Sierra Golf Alpha, je vous reçois cinq sur cinq. Je suis le capitaine Matthews, envoyé par Hammond pour remplacer Teal’c.

Sam et Jack se regardèrent, étonnés. Pourquoi diable le général envoyait –il quelqu’un pour remplacer Teal’c alors qu’il n’y avait aucun danger ?

J : Sierra Golf Charly, ne bougez pas de votre position, nous arrivons ; je répète, ne bougez pas de votre position !

M : Bien reçu Sierra Golf Alpha !

Jack coupa la communication, et remarqua l’air contrarié de son major.

J : Un mauvais pressentiment ?

S : Oui…pourquoi nous l’envoyer aussi tard dans la nuit ?

Jack ne répondit pas. Ils arrivèrent bientôt à la porte, où ils ne trouvèrent personne.

J(criant) : Matthews ! Où êtes-vous ?

Seul l’écho lui répondit ; cependant, presque immédiatement après qu’il ait crié, un homme armé sortit des buisson, arrosant tout ce qui se trouvait devant lui de balle, grâce à une mitraillette. Jack se baissa à temps, mais Sam fut touchée un peu plus bas que l’épaule. Le colonel réussit néanmoins à la mettre à l’abris derrière un gros rocher.

J : Mais pour l’amour du ciel Matthews ! Qu’est-ce qui vous prend ? !

M : Je ne suis pas Matthews ! je suis Andrews ! Fyn Andrews ! Vous vous souvenez ? !

S : Fyn, n’aggrave pas ton cas ! On peut parler !

F : Parler ? ! Je ne veux pas parler ! je veux te baiser ! Le faire devant ton colonel, avant de te tuer et le laisser mourir en l’attachant juste devant ton corps ! voilà ce que je veux !

J : Andrews ! Nous ne sommes pas seuls ici ; vous n’avez aucune chance de vous en sortir !

F : Avec des milliards de galaxies différentes qui m’attendent derrière la porte ? ! Vous vous foutez de moi !

Jack ne répondit rien ; il voyait bien que Sam souffrait à cause de sa blessure. Il calcula vite leur situation : ils avaient une chance de s’en sortir s’ils arrivaient à atteindre le petit bosquet à une dizaine de mètres du lieu où ils étaient, qui les mènerait à couvert dans la forêt. Il le fit comprendre à Sam , qui fit un signe de tête montrant qu’elle avait compris.

J : Andrews ! on vous laisse une chance de vous rendre !

F : Pourquoi je le ferais ? J’ai tout perdu !

S(se relevant en levant les mains) : Fyn, si tu te rends, je te promets de reconsidérer notre relation…

J(se relevant aussi) : Ecoutez la Andrews ! Vous l’aimez, je le sais !

F : Ce ne sont que des mensonges !

Voyant qu’il était trop perturbé pour tirer ou réagir, Jack et Sam s’élancèrent en même temps vers le bosquet ; Fyn réagit et se mit à courir derrière eux. Après quelques minutes de course, Sam et Jack avaient pris un peu d’avance sur Fyn ; mais Sam comprit vite que sa blessure allait l’empêcher de continuer plus longtemps, et qu’elle ne ferait rien d’autre que de ralentir son colonel.

S : Mon colonel, allez y sans moi ! je vais le retenir.

Jack s’arrêta et Sam en fit de même.

J : Il en est hors de question Carter ! On s’en sort tous les deux ou pas du tout !

S : Mais…

Fyn avait rattrapé le retard qu’il avait sur eux et leur tirait maintenant dessus, à une vingtaine de mètres. Les deux militaires se cachèrent derrière un arbre.

S : Allez y mon colonel !

J : HORS DE QUESTION !

S : Mais vous aurez la vie sauve !

J(la regardant) : parce que vous croyez honnêtement que j’aurai encore envie de vivre quand il vous aura violée et tuée ? !

Sam ne répondit rien, les larmes aux yeux. Les tirs avaient cessés.

J : Il doit recharger ; profitons en !

Ils se remirent à courir, ne sachant où ils allaient. Soudain, Jack aperçut un lac qui s’étendait largement, et sur l’autre berge, une caverne.

J : Vous vous sentez le courage de nager ?

S : Faudra bien !

Ils plongèrent, alors que Fyn arrivait derrière eux.

 

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Cela faisait un quart d’heure qu’ils avançaient dans la grotte, toujours suivis par Fyn. Sam avait de plus en plus de mal à avancer ; elle commençait à avoir des vertiges ; de plus, l’eau qui lui arrivait aux chevilles amplifiait encore l’impression de froid qui la tenaillait. Jack avançait devant elle à tâtons ; il savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps et cherchait un fissure assez grande pour qu’ils puissent s’y glisser. Au loin, on entendait Fyn débiter des flots de paroles, dans un délire continu. Jack trouva enfin ce qu’il cherchait : une faille, sur sa gauche, à peine assez large pour deux personnes, épargnée par l’eau montante. Il fit passer Sam, à moitié endormie, puis s’y engouffra également. Fyn approchait, il fallait agir vite ; Jack s’assit donc au fond de la cavité, installant Sam contre lui, la serrant pour la rassurer et la réchauffer. Elle se blottit un peu plus encore contre son colonel, appuyant sa tête sur son torse ; Jack resserra encore son étreinte, prenant garde à ne pas appuyer sur la blessure de son major.

F(se rapprochant) : …avec TON colonel ! Il ne fallait pas laisser traîner ton journal intime Sam ! J’ai vu tout de suite que tu étais complètement accro à lui ! Tu simulais pour les baisers, hein ! Et si on avait fait l’amour, t’aurais simulé aussi, c’est ça ? ! Tu sais comment on appelle les filles comme toi ? Des petites salopes ! Pas parce que tu couches avec tout le monde, mais parce que t’as tellement envie de te faire O’Neill que tu veux le rendre jaloux en sortant avec tous les mecs de la base ! Et lui, t’as pas vu comme il te reluque ! Je vais te dire Sam, ton petit cul que tu lui réserves, je vais me le faire, moi !

Sam sentait Jack s’énerver ; elle bougea quelques peu, mit un doigt sur ses lèvres et lui fit signe de la tête qu’il ne devait pas intervenir.

F : Il doit être content de t’avoir récupéré ton colonel, n’est-ce pas ? !

Fyn s’éloignait à nouveau ; Sam bougea et ne put s’empêcher de laisser échapper un petit cri, dû au fait qu’elle avait touché sa blessure ; malheureusement pour elle, ce petit cri se répercuta dans toute la grotte, et Fyn revint sur ses pas.

F(d’une voix sadique) : Saaaaaaaaam…Je sais que tu es là…ton colonel ne t’aurais tout de même pas abandonnée toute seule ici ? !

Il se rapprochait de la faille ; Sam et Jack retenaient leur respiration. Fyn arriva finalement juste devant la faille, et pointa la mitraillette vers eux.

F : Non, bien sûr ! Le GRAND Jack O’Neill n’aurait pas laissé un homme derrière lui…surtout s’il s’agit d’une femme et qu’il compte se la faire !

J(en colère) : Espèce d’enfoiré !

F(faisant remuer son canon) : Tut Tut Tut…c’est moi qui ai l’arme colonel…ça fait quoi de se sentir désarmé, hein, colonel ? ça doit être très dur pour votre ego de savoir que je vais me la faire alors que vous avez attendu six ans pour rien ! Oh ! Regardez la la brave Samantha Carter au bord de l’évanouissement, mais qui ne veut pas laisser son colonel seul…Je crois que j’ai changé d’avis…je vais d’abord le tuer et ensuite profiter de ce que tu m’as refusé…non, tout bien réfléchi, ça ne serait pas amusant…peut-être alors vais je te tuer, Sam, puis abuser de toi devant ses yeux… Mais oui, accroche-toi un peu plus à lui, va…

En un éclair de seconde, Jack parvint à sortir de sa ceinture le zat qui y était et à le braquer sur Andrews.

J : Pose ton arme, Andrews !

F(la pointant vers Sam) : J’aurais le temps de la descendre avant que tu ne me tues !

J : Tu paries ? !

Andrews devenait de plus en plus nerveux, alors que Sam défaillait ; la dernière chose qu’elle vit avant le trou noir fut Fyn qui appuyait sur la détente.

 

A suivre