Vacances à la montagne

 

Auteur : Virginie

E-mail : l_virginie31@hotmail.com

Genre : romance

Résumé : Conséquences de vacances à la montagne.

Disclaimer : Les personnages et le fond de l'histoire ne m'appartiennent pas ; ils sont la propriété de showtime, MGM, etc. Seule l'histoire en elle-même sort de ma petite tête ! Je ne suis pas rémunérée pour écrire mes ff...je les fais par pur plaisir pour une série que j'adore.

Note :Merci à Orlane pour cette idée ! ! Pour ce qui est des deux autres projets que j'ai avec Jmalkshur et lessly_angel, ils avancent, ne vous inquiétez pas ! !

 

23/03/03

 

BONNE LECTURE ! !

 

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Bien sûr, ils avaient dit que ça ne les engagerait à rien, mais…elle ne pouvait le supporter. Le voir et faire comme si…non, elle ne pouvait pas. Bien sûr ça faisait une semaine et elle aurait dû oublier, comme ils avaient dit, mais…Janet s’inquiétait pour elle ; il faut dire qu’elle ne mangeait presque plus, ne dormait presque plus, mais surtout, passait son temps à travailler…pour oublier, bien sûr…mais comment oublier ce qui s’était passé ?

 

Flash-back, 8 jours plus tôt.

 

Salle d'embarquement, février 2003.

 

SG-1 arriva sur la passerelle d'embarquement ; les quatre membres s'alignèrent devant la porte, ne laissant rien transparaître sur leur visage. Jack se contenta de demander de fermer l'iris. La tension était palpable dans la salle ; personne ne comprenait ce qui se passait réellement. Après quelques secondes qui parurent à certains durer une éternité, des bruits sourds se firent entendre, témoins que des objets ou des personnes venaient de s'écraser contre l'iris. Le visage de chacun des membres de l'équipe s'illumina d'un sourire de satisfaction.

J : Mon général...mission accomplie !

Hammond, debout derrière la baie vitrée, soupira. Cette fois-ci, il ne croyait plus les voir revenir ; les Tok'râ les avaient envoyés en mission suicide sur une planète infestée des troupes de Yu. SG-1 avait cependant accepté la mission, haïssant particulièrement ce Goa'Uld. Il reporta son attention sur les quatre personnes, et ne put que remarquer une certaine fierté que leur visage ; il vit en particulier un certain major échanger avec son colonel un regard lourd de sous-entendus.

 

Salle de briefing, 1/2 heure plus tard.

 

Hammond finissait de lire un rapport de mission quand son équipe et Janet entrèrent.

H : SG-1, mes félicitations !

J : Peut-on savoir pourquoi mon général... ?

H(étonné) : Vous n'avez pas détruit Yu et ses troupes ? !

J : Oh...ça...c'est la routine mon général !

H : Ravi de voir que vous n'avez rien perdu de votre humour colonel !(à Janet) Docteur, ils vont bien ?

Jan : Oui monsieur, mais ils présentent tous un état de fatigue générale, c'est pourquoi je leur préconise quelques jours de repos...(regardant Sam) en dehors de la base...

H : Merci docteur ; nous verrons ça plus tard...nous avons un debriefing à faire avant.

Une heure durant, SG-1 expliqua à Hammond avec force de détails leur mission sur Fungy Ka, la planète sur laquelle s'abritaient Yu et ses troupes. Le général en avait tant appris qu'il s'y était cru un moment. Il fut fier d'apprendre que Yu était mort avant l'explosion, tué par l'équipe.

H : Bien, encore une fois, je vous félicite ! Je vous ferai parvenir vos dates de vacances ce soir ; en attendant, vous pouvez disposer, mais ne quittez pas la base.

Les deux soldats saluèrent le général, et sortirent à sa suite avec les deux autres membres de SG-1.

 

Soirée, labo de Sam.

 

Sam était penchée sur des calculs qui apparemment la passionnaient ; elle parlait à mi-voix, semblant chercher une solution qui ne venait pas.

? ? : Toujours aussi passionnée...

S(relevant la tête et souriant) : Mon colonel !

J : Ravi que vous me reconnaissiez...Que faites-vous ?

S : Vous êtes sûr de vraiment vouloir le savoir ? !

J (mettant ses mains de sa poche et se mettant en face d'elle, de l'autre côté du bureau): A vrai dire...non !

La jeune femme lui sourit et accrocha son regard quelques secondes, puis, gênée, elle baissa les yeux. Il y eut un court silence gêné, rompu par l’intrusion de Teal’c dans le labo.

S : Teal’c ! Je ne vous vois pas souvent dans mon labo !

T : En effet major Carter...en général, le docteur Jackson et moi-même ne voulons pas vous déranger vous et le colonel...

J(énervé) : Je suppose que vous avez une bonne raison d'être là...

T : Tout à fait O'Neill. Le général Hammond vient de me prévenir que nous aurions une semaine de vacances à partir de demain ; il donne l'ordre express au major Carter de quitter la base.

S : Quoi ? !

J : J'adore le général !

T : Je vais vous laisser.

Le jaffa partit immédiatement, alors que Jack, qui l'avait suivi du regard, se retournait vers son major, le sourire aux lèvres.

J : Major...

S : Je sais où vous voulez en venir mon colonel, mais...

J : Mais quoi major ? !

S : Et bien...(elle lui sourit)...vous avez raison...je crois que...

J : Que... ?

D : J'ai quelque chose à vous proposer.

J(sur les nerfs) : DANIEL !Vous n'avez jamais appris à frapper avant d'entrer ? !

D : Désolé Jack. Voilà...Teal'c vient de me dire que l'on avait une semaine de vacances dès demain !

S : Merci Daniel, mais nous le savons déjà...

D : Oui, je sais, mais...voilà, j'ai proposé à Janet de venir dans mon chalet à la montagne pendant cinq jours...

S : Vous avez un chalet ?

J : Vous invitez le Doc' ?

D : Euh...oui et...si je l'invite, c'est pour Cassi...elle n'a jamais été aux sport d'hiver et...

J : C'est bien beau Daniel, mais en quoi ça nous regarde ? !

D : Eh bien comme j'ai invité Teal'c, je comptait vous inviter Sam et vous...

S(embarrassée) : Et bien...

J : Voyons major...il faut profiter de toutes les bonnes occasions...

S : Mais...

J : Aaaaah ! Il n'y a pas de 'mais' major ! Vous ne voulez tout de même pas que je vous ordonne d'accepter la proposition de Daniel ? !...

D : Bon, je vais vous laisser…Rendez-vous demain matin à l’aéroport…l’avion part à 10H00.

L’archéologue partit, laissant Jack et Sam seuls.

S : J’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre votre réaction mon colonel…je n’avais pourtant pas refusé votre propre invitation…

J : Croyez moi major…il est peut-être mieux pour nous de ne pas rester seuls pendant une semaine…

Il quitta le labo, laissant Sam perdue dans ses pensées, un petit sourire sur les lèvres.

 

Lendemain (lundi), 18H00, chalet de Daniel.

 

Janet descendit de l’un des taxis qui les avait amenés devant le chalet, suivie des membres de SG-1 et de Cassi.

Jan : Daniel ! C’est absolument fabuleux !

S : Janet a raison ! pourquoi nous avoir caché cette merveille aussi longtemps ? !

Daniel sourit et se retourna vers Teal’c.

D : Alors Teal’c, vos premières impressions ?

T(parcourant des yeux le paysage enneigé qui s’offrait à lui) : C’est…blanc. (recevant une boule de neige lancée par Cassi) Et c’est…froid !

J : Avouez quand même que vous préférez mon chalet !

T : Je crains devoir vous répondre que non O’Neill !

Tous sourirent et rentrèrent dans le chalet.

La nuit s’était installée peu de temps après leur arrivée ; les six personnes avaient pris possession de leurs chambres et avaient dîné, ne tardant pas pour aller se coucher, le voyage ayant été épuisant.

 

Mardi matin

 

Les six personnes étaient réunies dans la salle à manger, discutant des activités qu’elles allaient faire l’après-midi même.

Jan : Eh bien je ne sais pas pour vous, mais je ne compte pas risquer de me casser quelque chose cet après-midi ! Je crois que ma carte de crédit a envie d’être utilisée…

S : Sage décision Janet ! je vais suivre votre exemple…

J(à Daniel) : je suppose que vous allez jouer le toutou à sa maîtresse…

D : Ce qui signifie ?

J : Vous le savez aussi bien que moi Daniel ! Vous allez préférer passer un après-midi à faire les magasins avec Janet que…

D : Que…

J : Non, laissez tomber…je suis sûr que durant ces quatre jours, vous ne ferez rien d’autre que passer votre temps avec Janet !

D : Pourrais-je au moins savoir ce que vous comptiez me proposer ? !

J : Eh bien…je pensais à une course en surf mais comme…

D : D’accord !

Jan : Daniel ! Mais vous êtes fou ! Vous allez revenir à la base dans un état !

D : Je vous remercie pour votre confiance Janet !

J : Elle n’a peut-être pas tort…

C : Je ne sais pas pour toi Teal’c, mais je crois que je vais apprendre à skier !

T : C’est une bonne idée Cassandra…bien que je ne vois pas trop l’intérêt de descendre sur deux morceaux de bois, des pistes que l’on remonte par la suite !

C : Teal’c , Teal’c, Teal’c Teal’c ! Nous vivons sur une planète pour le moins….(étrange)…mais il nous faut nous adapter à ces …(désignant les autres et feignant un air de dégoût)…humains !

Le jaffa esquissa un semblant de sourire, alors que les quatre autres adultes riaient franchement.

Jan : Bon Sam, laissons nos deux extra-terrestres à leur discussion et nos deux hommes à leur défi !

D(déçu) : Mais…vous ne déjeunez pas avec nous ? !

Jan(attendrie) : Désolée…(à Sam)…on y va ? !

Les deux femmes partirent, laissant les quatre autres prévoir leur déjeuner.

 

L’après-midi se passa assez vite pour tout le monde, même pour Daniel, bien qu’il rentra au chalet avec une cheville tordue, ce qui ne manqua pas d’inquiéter Janet. Sam appuyée contre l’encadrement de la porte, regardait amusée son amie être aux petits soins pour l’archéologue.

J : On s’attendrit major ?

Sam se retourna en sursaut, et se trouva nez –à - nez avec son colonel.

S : Je…heu…enfin…

J : Votre journée s’est bien passée ?

S : Oui…bien…et la votre ?

J (regardant par dessus l’épaule de Sam) : Plutôt…euh…major, je crois qu’il va falloir que nous changions d’endroit…

S : Pardon ? !

Jack lui indiqua de se retourner ; Sam comprit ce que voulait dire son colonel quand elle vit Janet et Daniel en pleine ‘discussion’. Il fermèrent la porte au moment où Cassi et Teal’c rentraient. La jeune fille se dirigea vers le salon, où se trouvait sa mère, mais elle trouva bien vite sur son chemin deus militaires qui lui barraient la route

J(pris au dépourvu) : Cassi ! Qu’est-ce que tu fais là ? !

C(étonnée) : Euh…J’habite ici pendant 4 jours…

S : Ce que le colonel veut dire c’est…qu’est-ce que tu fais là ? !

Jack regarda Sam avec un petit sourire en coin, alors que celle ci haussa les épaules en le regardant et que Cassi ne comprenait rien.

C : Qu’est-ce qui se passe ? Laissez moi passer !

J : C’est impossible !

C : Pourquoi ?

J : Parce que…

S : ta mère est occupée !

C : Que fait-elle de si important ?

S : Eh bien…

J : elle soigne la cheville de Daniel !

S : Oui et…tu sais, avec le secret médical, il ne faudrait pas que tu saches certaines choses…

C(rebroussant chemin, peu convaincue) : Mouais…

J : Teal’c ! Alors, cette journée ? !

T : Top fun O’Neill.

S : Teal’c ? !

C(souriant) : Notre prof de ski employait sans cesse cette expression…je crois que Teal’c l’aime bien !

J : Vous avez raison Teal’c ! Le général aussi l’adore ! Vous devriez la lui dire un jour !

S(souriant) :  Mon colonel !

J : Bah quoi ? ! C’était un secret défense ? !

Le major lui adressa un magnifique sourire, puis conduit Cassi à la cuisine. Alors que les deux autres discutaient dans le couloir…ou plutôt que Jack faisait un monologue ponctué de mouvements de sourcil de Teal’c, Sam pensait à ce qui se passait entre Daniel et Janet ; bien sûr elle en était heureuse, mais elle savait que cette nouvelle relation, qu’apparemment ils ne comptaient pas garder secrète, ferait monter d’un cran la tension qui régnait déjà entre elle et son colonel. Cassi lui racontait en détail ses aventures de l’après-midi ; Sam, sans vraiment l’écouter, ponctuait les phrases de la jeune fille de ‘Oh’ et de ‘Vraiment ? !’.

C : Et c’est à ce moment là que je me suis tapé tous les mecs du cours !

S(toujours perdue dans ses pensées) : C’est formidable ma chérie !

C : Sam ? ! (se levant en colère) Tu ne m’écoutes pas ! Personne ne m’écoute ici !

S : Pardon Cassi, je…et puis ce que tu dis est faux !

C : Ah oui ? ! Parce que tu crois qu’entre maman et Daniel qui sont en ‘consultation’, Jack et toi qui ne pensez que l’un à l’autre et Teal’c qui ne comprends que la moitié de ce que je dis…

S(gardant son calme) : Cassi, assied- toi. (la jeune fille s’exécuta) Je sais que ça n’est pas facile pour toi, mais…

C (les larmes aux yeux): ne me dis pas ‘on va faire plus attention à toi dorénavant’…parce que je serai dans l’impossibilité de te croire !

J : Eh bien, que se passe-t-il ici ?

Cassi se leva d’un bond et partit, manquant de bousculer Jack.

J(regardant la porte où elle venait de disparaître) : Qu’est-ce qui lui prend ? !

S: Elle a l’impression de ne pas être écoutée…

J : Oh…crise d’adolescence…

S : Moui…ou alors jeune fille éloignée trop longtemps de son petit ami…

Un lourd silence se fit, coupé heureusement par l’arrivée de Daniel et Janet.

J (feignant de ne rien savoir): Votre cheville va mieux ?

D : Oui, merci (regardant Janet d’un œil complice)…beaucoup mieux !

S(rentrant dans le jeu de son colonel) : Janet s’est donc bien occupée de vous…

Jan (rougissant) : Qu’insinuez-vous Sam ?

S : Que vous devriez peut-être parler de votre relation naissante avec une certaine adolescente qui se sent déjà assez frustrée pour qu’elle ne l’apprenne d’elle même plus tard…

D : Je vois…hum…où est-elle ?

S : Dans sa chambre, enfermée à double tour.

Jan (partant): Oh…ça va être un partie de plaisir…

D(lui emboîtant le pas) : Oui, je sens ça…

Teal’c entra dans la pièce alors que Daniel et Janet en sortaient.

T : O’Neill, est-il normal que Cassandra émette des bruits similaires à des sanglots ?

J : ne vous inquiétez pas Teal’c ! Le doc et Daniel sont allés la voir…

Pendant que Sam et Jack expliquaient la nouvelle situation de leurs amis à Teal’c, les deux docteurs arrivèrent devant la porte de Cassi.

Jan(frappant à la porte) : Cassi, chérie, ouvre moi !

C : Non ! Retourne bécoter Daniel et laisse moi tranquille !

D(à Jan) : Voyons le côté positif des choses…ça fait une chose en moins à lui annoncer…(à Cassi) : Cassandra, c’est Daniel…je sais que tu nous en veux certainement de…

Il s’interrompit lorsque l’adolescente ouvrit soudainement la porte.

C(les larmes aux yeux) : Non, je ne vous en veux pas…c’est juste que…je ne sais même pas ce que j’ai !

Janet la prit dans ses bras, et la consola comme elle put. 10 minutes plus tard, les trois descendaient dans la salle à manger.

 

Cassi était partie se coucher assez tôt ; Sam avait bien sûr accepté ses excuses, et elles avaient passé un petit moment isolées, à discuter. Teal’c avait suivi de peu l’adolescente, afin de pratiquer son Kel’No’Reem. Alors que Jack finissait de débarrasser la table, Janet et Daniel étaient lovés sur le canapé, et Sam était sortie sous le perron. Le colonel ayant fini sa tâche, et ayant vu qu’il ne valait mieux pas déranger les docteurs, Jack décida d’aller rejoindre son major à l’extérieur.

J : La nuit est belle ?

S(se retournant, un sourire aux lèvres) : Mon colonel !…oui…on voit bien mieux les étoiles ici qu’en ville !

J : Il y en a deux qui n’ont pas l’air de voir la différences !

S(regardant à travers la fenêtre le couple s’embrasser tendrement) : Ils ont raison d’en profiter…ils se sont longtemps cherché et puis…avec les missions qui vont bientôt reprendre, ils se verront moins…

J(souriant) : Vous faites un plaidoyer pour l’amour à mort major ? !

S (sur la défensive): J’ai toujours cru en l’amour mon colonel…(d’un air triste)même si parfois il est impossible…

J : Je ne voulais pas vous blesser…

S(souriant) : ça n’est pas de votre faute mon colonel…vous le savez aussi bien que moi…

J(se rapprochant d’elle) : Je sais…mais quelque part je me sens coupable…

S(plantant son regard dans le sien) : mon colonel, s’il y a un responsable, c’est le type qui a pondu ce règlement ! Et je vous jure que s’il y avait une solution, je vous montrerais à quel point je ne vous considère pas comme étant responsable de tout ça !

Réalisant sa familiarité, Sam se dirigea vers la porte d’entrée ; alors qu’elle avait la main sur la poignée, jack l’interpella.

J : Sam !

Le major, touchée par l’emploi de son prénom, s’arrêta dans son geste, sans pour autant se retourner.

J : Vous avez dit que s’il y avait une solution, vous me suivriez…Mais si j’en trouve une, vous me promettez de ne pas revenir sur votre parole ?

S(tournant la tête et accrochant son regard) : Je vous le promets…Jack…

Elle disparut derrière la porte, alors que Jack prit place sur le rocking-chair et commença à réfléchir.

 

Chambre de Sam, 3H00 du matin.

 

Le major se réveilla en entendant la porte commune à la sienne et à celle de Jack s’ouvrir.

S(à moitié endormie) : Mon colonel ?

J(chuchotant) : Désolé de vous réveiller major…

S : Que se passe-t-il ?

J(s’asseyant au bord de son lit) : J’ai quelque chose à vous proposer…

 

Mercredi matin, 10H00.

 

Janet et Daniel furent les derniers à se lever. Ils furent étonnés de constater que Cassi et Teal’c étaient déjà partis à leur cours ; Sam leur apprit que Jack les y avait emmenés et qu’il ne rentrerait pas de sitôt.

Jan : Qu’a-t-il été faire ?

S(vague) : Il avait quelques affaires à régler et des provisions à acheter.

D : Des provisions ?

S : Oui, nous avons prévu de faire une excursion demain ; on dormira dans un refuge à quelques kilomètres d’ici et on rentrera après demain dans la soirée.

Jan : Tous les deux…dans un refuge…éloignés de tout ? !

S : Janet !

D : Voyons Janet, ça ne nous regarde pas !…En tout cas, que votre petite expédition platonique ne vous fasse pas prendre trop de retard…notre avion part samedi matin à 10H00.

S(souriant) : Ne vous inquiétez pas Daniel ! Nous serons à l’heure ! …Et arrêtez avec ces stupides sous-entendus !

 

Jack revint vers 16 heures, avec deux énormes sacs à dos ; Sam le gratifia d’être rentré, car Janet et Daniel n’avaient pas arrêté de lui faire des sous-entendus, et l’arrivée entre temps de Cassi n’avait pas aidé à arranger les choses !

La soirée se déroula dans la bonne humeur : Cassi et Janet s’acharnaient sur Sam alors que Jack arrivait à remettre Daniel à sa place. Cependant, les deux militaires faisaient comme si de rien n’était.

 

Jeudi matin, 8H00.

 

Une jeune femme brune passa la porte et alla se blottir dans les bras d’un homme à lunettes qui se tenait debout sur le perron.

Jan : Ils sont partis ?

D : Oui…Tu crois que…

Jan(l’embrassant tendrement) : Je l’espère pour eux…

 

Jack et Sam marchaient depuis quelques heures déjà ; ils ne parlaient pas beaucoup, économisant leur souffle, car la marche allait être longue encore. L(heure du déjeuné arriva ; le major et le colonel s’installèrent dans un coin un peu déneigé et commencèrent à manger.

J : ça vous plaît major ?

S : Je serais difficile sinon…

Sam continua la conversation en souriant ; Jack était heureux d’avoir réussi à la détendre…lui même était un peu inquiet à l’approche du refuge. Ils repartirent immédiatement après le repas.

 

Soirée, refuge.

 

Jack et Sam approchaient du refuge ; arrivés à quelques mètres de la porte, jack arrêta Sam d’un geste, et planta son regard dans le sien.

J : Vous êtes sure que vous le voulez vraiment ?

S : Plus que jamais…

Jack lui sourit et ils reprirent leur marche. 5 mètres…ils se sentaient tous deux de plus en plus nerveux…4…qu’allaient-ils faire ? !…3…le moment de vérité approche…2…impossible de revenir en arrière…1…ils ouvrent la porte…0.

Jack se retourna dans l "embrasure de la porte et invita Sam à entrer avant lui. La jeune femme entra donc dans le refuge, qui ressemblait à vrai dire bien plus à un petit chalet. Le major posa calmement son sac et ôta son manteau ; elle entendit Jack fermer la porte à clé et enlever également son manteau.

Sam se retourna vers son colonel et le trouva juste en face d’elle, la dévorant des yeux ; n’y tenant plus, il la poussa contre le mur et l’embrassa passionnément. Sam se laissait porter par les vagues de plaisir que lui procuraient les baisers de plus en plus passionnés de Jack. Bientôt, elle se retrouva sur le lit, succombant aux caresses de celui qu’elle se plaisait déjà à appeler son amant. Les caresses se faisaient de plus en plus nombreuses ; Sam et Jack se donnaient l’un à l’autre comme jamais ils n’avaient imaginé le faire. Après de nombreux autres baisers, Jack entreprit de débarrasser Sam de ses vêtements…

 

Larme…petite chose si fragile…unique…elle descendit de son œil et roula sur sa joue, pour mourir au creux de ses lèvres…il n’y en eut pas d’autre ; Jack passa son pouce sur la joue de son major. Ils venaient de se réveiller et dès qu’elle avait réalisé, Sam avait pleuré. Ils n’avaient pas prononcé un mot depuis la veille au soir, et ce fut ainsi jusqu’à ce qu’ils quittent le refuge. Sur le chemin du retour, ils avaient parlé comme deux amis le feraient, comme si rien ne s’était passé.

 

Fin du flash-back.

 

Sam sortit de ses pensées et consulta sa montre : 22H30. Son réacteur pourrait bien attendre…elle avait besoin de sommeil, besoin d’une pause ; elle ne devait plus y penser, ils se l’étaient promis ; les mots que Jack avait prononcés ce soir là étaient gravés dans son cœur :

 

Le major se réveilla en entendant la porte commune à la sienne et à celle de Jack s’ouvrir.

S(à moitié endormie) : Mon colonel ?

J(chuchotant) : Désolé de vous réveiller major…

S : Que se passe-t-il ?

J(s’asseyant au bord de son lit) : J’ai quelque chose à vous proposer…

S : Que… ?

J : J’ai…comment dire…j’ai une proposition à vous faire…par rapport à ce dont nous avons parlé tout- à- l’heure…

S : Je vous écoute…

J : Bien…voilà…nous pourrions partir en excursion après-demain, louer un refuge et…tout oublier pour une nuit…nous laisser aller à ce que nous désirons tant et…juste pour une nuit, être juste un homme et une femme et…redevenir le colonel et le major le lendemain…parce que si ça ne se fait pas, je ne sais pas ce que je deviendrai…

Sam avait les larmes aux yeux ; elle lui murmura qu’elle acceptait ; Jack lui caressa tendrement la joue puis repartit dans sa chambre.

 

Sam était arrivée à ses quartiers, la tête dans les nuages ; un petit sourire était plaqué sur son visage ; mais bien vite, alors qu’elle était rentrée dans sa chambre, elle se mit à pleurer, comme chaque soir depuis une semaine. Jack avait été si doux et si tendre…et il fallait que tout s’arrête déjà…depuis qu’ils étaient rentrés, ils avaient fait comme si de rien n’était, mais au fond d’eux, un sentiment mitigé avait pris place : bien sûr ils étaient plus qu’heureux d’être enfin passé à l’acte…mais en même temps, ils étaient terriblement tristes que ce se soit arrêté là…

Sam sécha ses larmes et décida que la situation avait assez duré ; elle sortit de ses quartiers, et d’un pas décidé, elle se dirigea vers ceux de son colonel.

Arrivée devant la porte, elle frappa à plusieurs reprises, sans obtenir de réponse. Alors qu’elle allait partir, la porte s’ouvrit, et Jack apparut à la porte, les cheveux ébouriffés. Son air contrarié changea immédiatement lorsqu’il aperçut son major. Il l’invita silencieusement à entrer ; Sam se trouvait à présent ridicule, mais elle savait qu’elle devait aller jusqu’au bout.

J(la regardant tristement) : je n’ai pas eu une très bonne idée, n’est-ce pas…

S : L’idée en elle même était bonne…c’est la suite qui s’est compliquée…j’ai…je ne peux pas oublier…

J(s’approchant d’elle et lui caressant le visage) : moi non plus je ne peux pas…nous n’aurions jamais du…

Sam plaça un doigt sur les lèvres de Jack. Ils se fixèrent un long moment, puis Sam prit la parole.

S : est-ce que je peux dormir ici cette nuit ? Juste…dormir… ?

Jack acquiesça et l’invita à prendre place. Il vint s’allonger à ses côtés immédiatement après ; Sam se blottit le plus possible contre lui. Une nouvelle vie commençait pour eux, et rien ne pourrait se mettre en travers de leur chemin.

 

Lendemain matin, bureau de Hammond.

 

Le général avait sa tête des mauvais jours ; bien sûr il connaissait depuis longtemps l’attirance mutuelle de ses deux officiers ; bien sûr qu’il était prêt à les couvrir, mais là, il n’était pas le seul au courant, et ça compliquait largement les choses. Il sortit de ses pensées quand on frappa à la porte. Il invita les personnes à entrer et vit sans surprise jack et Sam entrer dans son bureau.

H : Colonel, major, asseyez-vous !

J : Quelque chose ne va pas monsieur ?

H : C’est à vous de me le dire colonel…

J(regardant Sam puis Hammond) : Si vous pouviez préciser…parce que là je suis, et je pense parler en même temps au nom du major, dans un brouillard très très épais.

H(prenant une télécommande) : Je veux parler de ça colonel.

Il mit en marche le magnétoscope ; il s’agissait de la caméra située dans le couloir en face des quartiers de Jack. On y voyait très nettement Sam y entrer après que Jack l’y ait invité, et ne pas ressortir de la nuit.

Hammond se retourna vers ses officiers et les considéra quelques secondes.

H : Je n’ai pas besoin de vous dire qu’il existe un règlement qui…

S : Sauf votre respect monsieur, il ne s’est rien passé cette nuit entre le colonel et moi.

H : Je ne demande qu’à vous croire major ; et si ça ne tenait qu’à moi, je passerais l’éponge, mais il se trouve que les soldats qui s’occupent de la vidéo - surveillance commencent à faire courir des bruits sur une hypothétique relation entre vous deux…

J(s’emportant) : mais puisque nous vous disons qu’il ne s’est rien passé dans ces quartiers !

H : Colonel, dois-je vous rappeler à qui vous parlez ? ! Je regrettes, mais je suis dans l’obligation de vous mettre aux arrêts quelques temps, afin de trouver une solution à tout ça.

J : Mais…

H (s’emportant): Colonel, ça suffit ! Vous ne vous rendez donc pas compte que j’essaie un maximum de vous éviter de passer en court martiale ? !

S(calmant le jeu) : Nous comprenons monsieur ; et même si les accusations portées contre nous sont fausses, nous vous remercions de ce que vous faites pour nous.

Le général fit signe que l’entretien était fini, et les deux militaires sortirent.

Une semaine plus tard.

 

Sam et Jack étaient rentrés chacun chez eux, se sachant sous haute surveillance ; au moindre faux pas, ils passeraient en court martiale, et ni l’un ni l’autre ne le voulait.

Janet s’avançait dans l’allée, constatant avec soulagement que Sam était chez elle ; la nouvelle qu’elle devait lui annoncer était trop importante pour pouvoir attendre. Elle dut sonner une bonne demi-douzaine de fois avant qu’un major en peignoir ne lui ouvre.

S : Janet ? !

Jan : Sam…(faisant mine de regarder à l’intérieur) : Je vous dérange peut-être ?

S : Non, bien sûr que non…entrez…je peux vous servir quelque chose à boire ?

Jan : De l’eau…ce sera parfait…Vous avez des nouvelles du colonel ?

S(revenant avec un verre d’eau et invitant son amie à s’asseoir) : Non…la situation est plutôt tendue depuis qu’il y a cette rumeur et…

Jan(la coupant) : Qu’avez-vous été faire dans sa chambre cette nuit là… ?

S : Janet…

Jan : Mais enfin, Sam ! Vous niez tous les deux être passés à l’acte, mais vous ne donnez aucune explication ! Et croyez moi, vos derniers examens tendent à prouver le contraire de ce que vous avancez !

S(sur la défensive) : Que voulez vous dire ?

Jan : Vous êtes enceinte Sam !

S : C’est impossible !

Jan : j’ai vérifié à trois reprises…

S(en colère) : Eh bien faites le une quatrième fois !

Jan : Sam ! Je vous assure que les tests que j’ai effectué sur vous la journée de votre mise aux arrêt est fiable à plus de 99% !

S : Mais puisque je vous dis qu’il ne s’est rien passé dans ses quartiers ! Votre fichu test n’aurait de toutes façons pas pu déceler ma grossesse dans les douze heures qui ont suivi cette nuit !

Jan : Je n’ai jamais dit que le bébé a été conçu dans ces quartiers…mais avant…

S(s’asseyant, les larmes aux yeux) : Je vous demande de me croire Janet…nous avons fait l’amour une fois…lors de notre excursion à la montagne ; mais nous nous sommes promis d’en rester là…et hier soir, j’avais besoin de réconfort…mais nous n’avons rien fait…nous ne nous sommes même pas embrassés Janet !

Jan (la serrant contre elle) : je sais, mais maintenant que le bébé est en route, je ne vois pas comment le colonel et vous pourrez prouver qu’il ne se passe rien entre vous…

S : Et nous passerons en court martiale…oui, merci Janet !

Jan : je vous jure que nous cherchons une solution…

S : Nous ?

Jan : Daniel et moi…et Teal’c aussi…mais n’étant pas terrien, il a du mal à comprendre certaines choses !

Sam sourit tristement, remercia son amie et la reconduisit à la porte.

S : Je ne sais pas encore ce que je vais faire pour le bébé, alors…ne dites rien à Jack…ne dites rien à personnes ; ce sera plus simple encore !

Jan : Vous avez du courage Sam…je ne sais pas si je pourrais affronter ça toute seule…

S(lui souriant) : Mais vous êtes là, vous…

 

Lendemain matin.

 

Elle se dirigeait d’un pas décidé vers le bureau du général Hammond ; sa décision était prise, et rien ni personne ne la ferait revenir en arrière. Oui ça serait difficile au début, mais elle espérait s’habituer au bout de quelques temps…sans grande conviction cependant. Elle frappa à la porte du général avec la même détermination qui l’avait conduite jusqu’ici. Celui-ci l’invita à entrer et l’accueillit avec un franc sourire.

H : Major, ravi de vous revoir ! Qu’est-ce qui vous amène ici ?

S : J’ai une proposition à vous faire monsieur.

Elle se souvint que ces mots, Jack les avait prononcé peu de temps avant ; elle prit une profonde inspiration et commença son exposé.

S : Voilà…afin de mettre fin à toute rumeur, qu’elle soit ou non justifiée, j’ai décidé de me retirer du projet Stargate quelques temps, et de travailler de nouveau au pentagone…

H : Et ce serait définitif ?

S : Je pense monsieur…

H : Je ne peux accepter votre démission major…

S : Mais…

H : CEPENDANT, je vais vous faire transférer pour une période variant de six mois à un an au pentagone ; vous resterez officier, mais votre formation scientifique primera. Lorsque vous reviendrez ici, vous choisirez entre reprendre vote place au sein de SG-1 ou travailler uniquement en tant que chef du département scientifique.

S(les yeux humides) : Et si je ne veux pas revenir ?

H : Nous en discuterons à votre retour major. Laissez moi prévenir le président et les personnes chargées du transfert. Je vous ferai appeler dans la soirée ; Vous pouvez disposer.

Sam fit un rapide salut et sortit de la pièce. Elle se dirigea vers son labo, où elle s’enferma à double tour.

 

Deux jours plus tard.

 

*J :La nouvelle est tombée comme ça…d’un coup…elle n’a pas jugé bon de me prévenir…après tout, c’était quoi ‘nous’ ? Une vaste mascarade étendue sur six ans ? ! J’ai insisté pour l’emmener à l’aéroport ; elle a refusé trois fois de suite, mais j’ai insisté…Teal’c est à l’arrière et Daniel, Janet et Cassi nous suivent dans une autre voiture. Elle ne m’a pas adressé un regard depuis l’annonce ; je la vois encore, dans la salle de briefing, fuyant mon regard. J’ignorais pourquoi on m’avais dit de revenir ; j’ai même émis l’hypothèse incongrue que notre mise aux arrêts était levée et que Hammond avait trouvé une solution. Tu parles ! Mais pour l’amour du ciel, pourquoi ne m’a-t-elle rien dit ? ! Calme toi Jack…tu lui téléphoneras…Pas cette chanson, pitié ! *

Sam venait d’allumer la radio, et l’animateur annonça que la chanson suivante était le dernier tube de Phil Collins. Jack maudissait le chanteur pour avoir si bien mis en musique ce qu’il ressentait à cet instant.

 

So you’re leaving,

In the morning,

On the early train

I could say everythin’

All right

I could pretend to say good bye

But I’d be lying

 

Cause I can’t stop loving you

No I can’t stop loving you

No I won’t stop loving you

Why should I ?

 

La chanson continua, et jusqu’à la dernière note, Sam retint ses larmes de couler. Quand enfin l’animateur reprit la parole, elle respira profondément et se calma. C’était si dur de tout quitter comme ça, sans donner de vraies explications ! mais au moins, elle avait sauvé Jack de la court martiale...Il serait triste au début, bien sûr…mais il retrouverait vite quelqu’un à aimer…il était encore très séduisant, et elle ne connaissait pas une femme capable de résister à son charme. Quand à elle, elle aurait l’enfant. Il ne savait pas. Il ne voulait déjà pas la laisser partir, alors enceinte…

Ils arrivèrent à l’aéroport plus tôt que prévu ; Sam sortit immédiatement de la voiture et s’engouffra dans le hall d’entrée. Les autres eurent du mal à la suivre, mais ils la retrouvèrent au guichet des réservations. Son billet en main, elle fit signe à ses amis de la suivre vers les sièges.

S : Je vous demande de ne pas être triste…ça n’est que provisoire…et puis vous verrez, ça va vous faire du bien de ne plus avoir sur le dos quelqu’un que vous ne comprenez pas !

Les autres esquissèrent un petit sourire, même Jack.

S : Vous allez tous beaucoup me manquer…mais on reste en contact…et puis…je reviens bientôt…

Elle prit tour à tour chacun de ses amis dans ses bras. Arrivée à jack, elle marqua une pause, et après lui avoir adressé son premier vrai regard franc depuis bien longtemps, elle le serra contre elle.

S(murmurant) : un jour tu comprendras pourquoi je fais ça…

J(sur le même ton) :Reviens moi très vite…je ne suis rien sans toi…je…je t’aime Sam…

La jeune femme se recula précipitamment et se retourna vers les autres. Jack ne comprenait pas sa réaction ; Sam quant à elle essayait d’abréger les adieux. Ce que venait de lui dire Jack lui donnait envie d’arrêter ce qui était en train de se passer ; elle voulait l’embrasser, le sentir contre lui ; mais elle ne pouvait pas. Au bout de dix minutes, elle les quitta, se dirigeant vers la porte d’embarquement ; la dernière chose qu’elle vit avant que le sas de sécurité du couloir ne se referme fut les yeux tristes de Jack.

 

Trois mois plus tard.

 

Sam travaillait d’arrache pied dans son labo ; le bébé lui donnait des nausées matinales, mais dans la journée, tout allait bien…enfin, à ce niveau là…car moralement, Sam sentait qu’elle ne pourrait pas tenir très longtemps encore. Elle avait un appel de Janet par semaine, et Sam savait que ça ne l’aidait pas à rompre avec son ancienne vie.

Elle venait d’arriver au pentagone ; il était 8H00 et les couloirs étaient encore déserts. Sam marchait d’un pas rapide : elle voulait éviter un maximum de croiser qui que ce soit, n’ayant pas très envie de parler. Quand elle arrivé à son labo, elle constata que la porte était ouverte ; elle pensa que son assistant devait être déjà arrivé.

S(entrant) : Martin ?

? ? : Qui est Martin ?

Sam s’immobilisa à cette voix, elle se retourna doucement vers l’homme qu’elle n’aurait jamais cru voir ici.

S : Jack ?

J(souriant) : Surprise ?

S : C’est le moins qu’on puisse dire…

Jack fut étonné de l’apparente froideur de Sam ; il remarqua alors que son major avait pris quelques rondeurs au niveau du ventre;  certes, ça ne se voyait pas beaucoup, mais lui le remarqua.

J(une pointe de jalousie dans la voix) : Est-ce que ‘Martin’ a quelque chose à voir avec ça ?(désignant son ventre) Tu n’as pas perdu de temps en tous cas…

S(esquissant un petit sourire) : Non…Martin est mon assistant…mais…que fais tu là… ? !

J : C’est un peu long à t’expliquer, mais en gros, Hammond a convaincu le président de déroger cette foutu loi de non fraternisation pour le SG-C…

Le cœur de Sam se mit à battre de plus en plus fort. Jack s’approcha d’elle et posa une main sur son ventre qu’il commença à caresser doucement à travers la chemise de Sam qui ferma les yeux à ce geste.

J : Dis moi que c’est le notre…

S(ouvrant les yeux et accrochant son regard) : J’ai vraiment besoin de te le dire ?

Jack lui donna pour toute réponse un long baiser passionné, auquel Sam répondit avec ardeur.

J : Je ne sais pas comment je suis arrivé à vivre sans toi…

S(recommençant à l’embrasser) : la ferme !

 

Epilogue : Sam revint au SG-C quelques semaines après ; sa grossesse se passa bien ; Jack était aux petits soins, et Daniel, qui se moquait jusque là de lui, devint aussi papa poule que Jack lorsque Janet devint enceinte.

 

FIN

 

Voilà ! Ce fut long (à écrire) mais court je pense à lire ! J’ai été comme qui dirait bloquée…j’avais des idées que je ne parvenais pas à mettre en place…voilà ce que ça donne !

Pour ce qui est de la chanson de Phil Collins, j’ai écrit les paroles de tête, donc j’espère que c’est ça ! Sinon, pardonnez moi ! !

Un chti feedback S.V.P !