Port Saint-Jean fut le lieu où s'établirent, au 12ème siècle, les chevaliers Hospitaliers de Jérusalem. Le village s'appelait alors Port Stablon. Les chevaliers y construisirent un hospice qui fut par la suite converti en hopital géré par les religieuses sur La Ville-es-Nonais, village voisin. Ils assuraient à l'époque le passage d'une rive à l'autre du fleuve par une barque appelée par la corne de brume. Ce service a disparu en 1928, devenu ensuite inutile en raison de la construction du pont Saint-Hubert.
Le port était fréquenté par les bateaux arrivant de Paimpol afin de charger les pommes récoltées dans l'arrondissement.
A cette époque, les bateaux accostaient souvent entre les rochers, les engins d'appontage étant très rudimentaires. Le port le permettait grâce à sa situation, à l'abri du courant et des vents dominants.
La cale a été construite en 1897 et borde un mouillage à l'abri des vents dominants.
L'animation qui y règnait a totalement disparu. Seuls quelques plaisanciers la fréquentent encore.
Le manoir de Vauboeuf à Port Saint-Jean. Il s'agit d'une batisse de taille modeste aux murs épais.
Elle fut érigée en 1621 par Jean de Taillefer et restaurée en 1671.
Située au bord d'anciens marais, près du port, elle est presque cachée par la végétation qui l'entoure.
A la limite du pont, vous trouverez un sentier qui vous offrira deux possibilités : soit descendre sur la grève si la marée est basse, soit suivre le littoral en direction de la cale de La Ville es Nonnais. De là, vous aurez de merveilleuses perspectives sur l'aval et vous pourrez poursuivre vers le mont Garrot.
