Une crevaison de Bruno ( encore une ) nous a oblige de coucher ici). Malheureusement, dans un dernier soupir sa chambre a air a rendu l’ame. A la recherche d’une autre chambre a air, etant partis sans reserves de ce precieux ustensile, nous tombons sur une famille mexicaine qui nous propose son aide. Profitant de leur hospitalite, nous restons coucher chez eux. Ils nous offrent un petit dej typiquement mexicains (papas y tortillas con hevos) et nous laissent leur numero de telephone au cas ou ....

bonjour a tous,

Nous revoila apres quelques jours de solitude au plein milieu du desert de la Baja california. Nous vous ecrivons de Guerrero negro, ville frontiere entre la baja california norte et la baja california sur.....comme vous pouvez le constater nous avons maintenant quasiement rattrape notre retard du a la perte de nos cheres sacoches. Apres notre dernier message a San Quintin, nous nous sommes mis en quete d´un bivouac pour passer la nuit. Passant devant une superbe barraque nous, pauvres heres que nous sommes, avons tout de suite percute et avons donc demande si il y avait moyen de passer la nuit dans leur jardin. La reponse fut affirmative et nous nous installons donc tranquillement afin de passer une nuit paisible et reconstructrice. Cependant, vers 11 heures la madre de la maison, qui venait juste dárriver, vient nous voir en nous disant quíl lui etait impossible de nopus recevoir, porque.......no possiblo......noches...(voila en gros les mots cles que nous avons compris lors de son long monologue).....400 pesos...... por motel (la, ca a fait ´tilt´!). Nous prenons donc lárgent que nous propose cette dame avec qui nous nous sommes maintenant completement reconcilies et filons, non pas a l´hotel, mais sous la charriote d´un paysan pour y passer le reste de la nuit. Les paysages qui sóffrirent a nos yeux a partir de ce moment seront de plus en plus beaux.