Du 5 novembre au 20 novembre

Bonjour à tous, Enfin des nouvelles des trois barbus au Mexique. Nous avons rachete un appareil numérique ce qui vous permettra d aller voir nos tetes d aventurier sur notre site : chez.com/velodysee.

Nous vous avions quitte a Guadalajara où l ambiance française et la chaleur de l accueil d Arnaud et gregoire nous ont poussé à prolonger notre séjour . Nous avons pu profiter de cette ancienne ville coloniale très agréable où nous avons laissé nos chères montures orphelines pour qques jours. Lors de cette halte salvatrice nous avons eu la chance d assister à un spectacle extraordinaire : Une Corrida.

Dans une ambiance festive, on a pu voir 8 taureaux affronter picador, toreador, matador. La bète d une demie tonne deboulait dans l arène, enervée, chargeant les torreadors qui les evitent gracieusement en faisant virevolter leur muleta autour d’eux. Puis les picadores arrivaient et, du haut de leur cheval, affaiblissaient le taureau d un coup de lance sur la nuque.

Les banderilleros entraient alors en scene et apres de multiples danses et provocations à qques metres des cornes, s’élancaient vers la bete et plantaient leurs banderillas. Majestueux, le matador venait achever la victime. D un coup precis et puissant, il plantait son épée recourbée entre les deux omoplates. Le taureau résistait vainement et mourrait impuissant à ses pieds. C’est un vrai ballet. Matador, toreador, picador et banderillos dans leurs costumes de couleurs jaune, rouge ou bleu étincellant sous le soleil, ont l air de danser autour du taureau noir.

On assista à une scene rarissime : un toreador un peu trop sur de lui, s approcha tellement près qu il se fit envoyer en l’air d un coup de corne dans les fesses. Il faisait moins le malin apres mais voulut qd meme terminer le combat. Le public rendit hommage au courage du toreador et a la resistance du torro. Il demanda la grace de ce dernier en agitant un mouchoir blanc, signe d un beau combat pour les deux protagonistes.

Fort de ce détour culturel et artistique, nous nous decidions enfin à reprendre la route... Nous profitions du repos dominical pour reprendre des forces et etre près à partir le lendemain à l’aube. Nous nous tirames des bras de morphée difficilement vers 12h et, après avoir retouvé les joies du téléphone nous transmettant les douces voies de nos amis et de nos familles, il est déjà 14h30. Greg et brento nous laisse la maison après des adieux déchirants ; le travail les attendent a la fac. Nous chargeons nos vélos et préparons le départ mais les coussins moelleux du canapé attirent irrisistiblement notre posterieur encore endoloris. Un bon film met à bas notre volonté et nous restons schotché sur place jusqu’au soir.

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Imaginez la tete de nos gentils hôtes à leur retour : « Ben alors les Jesus ! ! ! ! !, qu’est ce que vous foutez là ! ! ! ! ! ! ».

Cette fois ci, il faut partir. Nous enfourchons nos vélos le mardi matin et traversons l’ agglomération de guada. Nous goutons à la joie du vélo avec une condition physique retrouvée et les kms deffilent à tte allure. Nous demandons l’hospitalité à un vieux cow-boy bourru qui se dévoile au moment de l apéro traditionnel.

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autour d’une bonne bouteille de téquila, les langues se délient. Il nous raconte l’hiostoire du Mexique en ponctuant son discours de ‘’hijo de su puta madre de salinas’’, ‘’este cabron de zedillo’’ (anciens présidents du Mexique corrompus). Sous l effet de la téquila ,nous commencons à parler couramment espagnol. Tanguy apprend avec une vitesse incroyable, il s exprime dans un accent et un vocabulaire irréprochable ; Malheureusement, le 12eme coup de minuit fut comme pour cendrillon un dur retour a la réalité. Le lendemain il parlait allemand avec une langue pateuse et bon mal de crane.

Le lendemain nous faisons escale chez les petites soeurs franciscaines qui nous accueillent admirablement bien.

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Etant attendu le 18 novembre à Mexico, nous nous accordions un petit détour de 200 bornes pour aller visiter le volcan du Parequitin. Profitant de notre passage dans le petit village de Paracho, specialisé dans la fabrication de guitare, nous achetions une guitare et trois chapeaux de cow-boy.

La Presidence d’Uruapan, ville de 500 000 hab. au milieu des montagnes, nous accueillit pour deux jours.

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Nous laissions en effet nos cheres montures pour en retrouver d’autre aussi peu confortables. En effet , nous fîmes l ascension du volcan à cheval. Arrivés en bus à 12 km du volcan, un paysan nous loua des chevaux pour la journée. Voulant nous épargner la dépense d’un guide, nous affirmames sans hesitations, que nous etions ts les trois excellents cavaliers et que bien sur, nous connaissions la région. Cependant le loueur n a pas du etre convaincu par notre départ. Tanguy partait en sifflant du mauvais coté. Amaury , s’etant coincé la chaussure dans l etrier, sautait à cloche pied maladroitement à coté de son cheval en jurant sur sa bourrique pour la faire s’arreter. Quant à Bruno, monté sur un cheval à moitié fou, il tirait de tous les cotés sur les reines, pour remettre dans le droit chemin son cheval qui tournait en rond. Nous galopions comme des fous sur les chemins recouverts de cendre. Emportés dans notre élan nous rations le chemin pour acceder au cratère. Nous arrivons qd meme a san Juan.

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Tt penaud et les fesses endolories par 6h de cheval nous rentrons completement crevés à notre présidence.

Apres une bonne nuit, nous quittons Uruapan et reprenons nos velos. Les courbatures font mal et le route se met de la partie. Nous nous tapons une montee monstrueuse sur plus de 30 bornes que nous finirons par vaincre apres plus de 2 heures d’ascension. Nous arrivons a PATZCUARO, petit villlage traditionnel super sympa, a la tombee de la nuit. Le type de la presidencia ayant bu un ptit coup de trop ne comprend pas grand chose a notre espagnol, pourtant impeccable, et c est ainsi que nous allons demander l hospitalite au pretre de la paroisse. Notre entretien avec lui sera de courte duree mais nous arrivons cependant a le sensibiliser a notre triste sort. Il nous offre genereusement 250 pesos pour aller passer la nuit a l hotel. Trop dure la vie d aventurier ! ! !

Nous quittons le lendemain la chambre dans un triste etat et enfilons rapidement les quelques kms qui nous separent de MORELIA, capitale de l etat du MICHOACAN. Nous reussisons cette fois a choper une chambre dans une espece d auberge de jeunesse pour la nuit, payee gracieusement par la presidencia. Comme vous pouvez le voir, nous nous organisons de mieux en mieux pour nos « bivouacs » et nous faisons de plus en plus a notre vie de pseudo-baroudeurs.

Les jours qui suivirent ne furent pas des plus passionants, la route est de plus en plus dure et cest avec plaisir que nous decouvrons qu un bon vieux camion mexicain se trainant dans une montee a moins de 20 km/h est d un sacre recours pour nos pauvres mollets. Bruno et tanguy s affrontent dans un terrible concours de crevaison tandis qu Amaury continue a rouler avec ses chambres a air, toujours vierges de rustines depuis le depart. Nous passons successivement a MARAVATIO, paradis des papillons prenant ici un repos bien meritee apres une migration de pres de 5000 km, puis ATLACOMULCO se situant a 2500 m d altitude, avant d arriver a MEXICO.

Nous retrouvons la bas la mere Thabardqui nous fait une démonstration de salsa mexicaine. autant vous dire qu elle se lache la sophie au mexique

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Par contre le lendemain c'est pas la grde forme désolé pour la photo mais l'interessée ne voulait pas. vous inquietez pas elle va bientot revenir !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et voila qui est fait !!!! désolé Sophie mais nous ne voulions pas priver nos chers visiteurs de ta tete si epanouie ......

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nous allons visiter la cathedrale sur la place de Zocalo puis le palais du gouverneur orné des fresques de Rivera

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et une famille francaise qui nous accueuillera comme des rois pendant quatre jours.

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Nous mettons a profit cette halte pour faire des petites visites culturelles. Le musee d anthropologie nous livre tous les secrets des civilisations azteques, olmeques et mayas tandis que celui des instruments de torture nous en apprend plus sur l art de cuisiner...Nous profitons du poste d attaché militaire de Mr DESCHARD a l ambassade pour nous incruster a une reception de l ambassade.

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Cette soiree sera tres benefique pour le reste de notre voyage, ayant pu parler avec plusieurs des attaches militaires des pays que nous allons traverser. Nous allons dimanche aux pyramides de theotihuacan, superbe site prehispanique accueillant a son apogee pres de 750000 habitants.

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Apres avoir largement profité du frigidaire de nos hotes ainsi que d une bonne ambiance du terroir dans laquelle nous nous sommes replonge avec delice,

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nous decidons de reprendre la route mardi matin. Encore merci pour vos mails et bon courage pour la fin du semestre. Los tres gringos.