Beaucoup de littéraires affirment que le journal de Jacques Cartier serait vraisemblablement la première oeuvre littéraire en Nouvelle-France. Nous pouvons également y inclure le journal de Samuel de Champlain... Mais il n'y a pas seulement le journal comme genre littéraire; quelques personnes instruites se sont aventurées à composer des poèmes et des récits de voyage! Certes, bien qu'elles ne soient pas les oeuvres les plus marquantes de notre littérature, il n'en demeure pas moins qu'ils ont le mérite d'être, à leur façon, défricheurs: ils ont ouvert le terrain à une littérature qui représente une réalité bien à nous!


Vu la petitesse du corpus littéraire de cette époque, seulement quelques poèmes ornementeront ce chapître.


Dans l'anthologie de La Poésie québécoise de Laurent Mailhot et de Pierre Nepveu, il est écrit que «jusqu'au milieu et même à la fin du XIXe siècle, les rimeurs français d'Amérique imitent, racontent, prêchent, se plaignent, décrivent, chantent mais n'écrivent guère. Ils sont d'ailleurs clairsemés, isolés, souvent exilés dans un sens ou dans l'autre. Lescarbot et Mermet rentrent en France. Chartier de Lotbinière, Marchand, Quesnel, Bibaud, Aubin sont plus proches de Boileau que d'Apollon: leurs vers sont des maximes, des sentences, ou encore des comédies, des tableaux de genre (guerre, chasse, intrigues). Voilà notre jardin à la française, minuscule clairière dans la forêt nordique.»

Toutefois, il ne faut pas croire que nous devons rejeter cette "genèse" de notre littérature, car cela pourrait forcément nuire à la reconstruction de l'évolution littéraire au Québec.

 

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