Appartement de Mulder
Mulder est assis près de Scully sur son canapé. Deux tasses fumantes remplies de thé sont déposées sur la petite table. Scully raconte à Mulder ce qui lui est arrivée pendant ces 2 jours lorsque son collègue s’est absenté. Celui-ci a du mal à croire que sa vie a changé bien que Scully nie que Dieu lui avait parlé, Mulder sent qu'au fond d'elle-même Scully se refuse toujours d'y croire, absorbée par sa nature rationaliste. Pendant que Mulder fait son récit sur les choix, parfois étranges que l'on fasse dans notre vie, Scully s'assoupie près de son épaule. Mulder tourne la tête et voit le doux visage de sa partenaire posé près de lui. Sa splendeur est incroyable et elle paraît tellement paisible, mais différente. Ces quelques jours loin d'elle ont semblé interminables. Il a été en quelque sorte jaloux de ne pas avoir été présent lors de ce changement de comportement de sa partenaire. Il aurait aimé la soutenir durant cette épreuve et il a même eu pendant un moment peur qu'elle ne retourne avec ce docteur qui lui offrait la vie qu'elle avait toujours rêvée. Mais quelque chose a dû la retenir de repartir avec lui. Il ne sait pas quoi.
Afin d'éviter qu'elle n'attrape froid, il prend la couverture qui est sur le rebord du canapé et la dépose sur elle avec la plus grande précaution afin de ne pas la réveiller. Il jète un dernier regard sur sa partenaire et se lève lentement.
Il prend les deux tasses de thé, maintenant refroidies et les emmènent dans la cuisine. Un peu fatigué du voyage qu'il a fait et du décalage horaire, il se dirige dans sa chambre et se déshabille. Habitué à dormir nu, il garde cette fois son caleçon et son tee-shirt. Un peu gêné de laisser Scully sur le canapé, il va toutefois vérifier qu'elle dort bien. Arrivant devant le canapé, il trouve sa partenaire profondément endormie. Elle est à présent allongée de tout son long sur le sofa. Elle semble sourire légèrement.
"Elle doit rêver, pensa t-il"
Il retourne alors dans sa chambre et se glisse dans son lit, mais à présent qu'il a vu Scully si paisible, endormie, dans son appartement, il ne parvient pas trouver le sommeil. Il tourne et se retourne dans son lit, mais en vain. Il réfléchit un moment sur les derniers évènements et s'assoupit progressivement. Il est réveillé par un bruit provenant du salon. Ne se souvenant plus que Scully était là, il se lève d'un bond et se dirige dans la pièce d'à coté sans bruit. Il aperçoit une ombre assise sur son sofa. Il se souvient alors du moment où Scully s'est endormie près de lui quelques heures avant. Scully, quant à elle, vient de s'éveiller et s'est rendu compte du lieu où elle était.
Mulder : Alors on squatte chez moi?
Scully : Oh pardonne-moi. Pourquoi tu ne m'as pas réveillée?
Tout en disant cela, elle remet ses chaussures.
Mulder : Mais parce que je ne voulais pas te réveiller voyons. Si tu veux, tu peux rester, tu ne me déranges pas.
Scully : Non non je vais rentrer, je ne veux pas te déranger plus longtemps.
Mulder : Mais tu ne vas pas renter à cette heure. Il est plus de 2h du matin. Reste ici.
Scully : Non je t'assure que je préfère rentrer.
Mulder s'approche d'elle et l'arrête quand elle se relève.
Mulder : Tu vas rester ici. Tu as vu comment tu es fatiguée, c'est un coup à avoir un bel accident. Et je ne veux pas m'en sentir responsable demain.
Elle lui sourit dans la faible lumière que l'aquarium procure.
Scully : D'accord. Tu es sûre que ça ne te dérange pas?
Mulder : Pas le moins du monde. C'est rare que j'ai une femme chez moi et puis ça laissera à mes voisins un sujet de conversations. Ce sont tous et toutes des commères de première.
Elle lui ressourit un peu gênée.
Scully : Bon d'accord, je reste.
Mulder : Ok. Je vais te laisser ma chambre si tu veux.
Scully : Non laisse. Ton canapé me convient bien.
Mulder : Non, pas question j'y ai dormi pendant longtemps et je peux te dire qu'il est pas terrible pour y passer la nuit.
Scully : Merci, c'est gentil !
Mulder : Alors attends, je vais changer les draps.
Il retourne dans sa chambre et commence à défaire les draps puis à en remettre des propres. Scully s'approche et l'aide.
Scully : Tu n'étais pas obligé, surtout que c'est pour même pas une nuit entière.
Mulder : Je préfère quand même te mettre dans un lit agréable.
Il lui sourit.
Mulder : Voilà madame.
Scully : Merci.
Mulder : Tu as besoin d'autres choses ?
Scully : Non je te remercie. Tu es sûre que ça ne te dérange pas de rester sur le canapé ! J'avoue que ça me gêne un peu. Après tout, tu es chez toi.
Mulder : Chut... t'occupe pas de moi.
Scully se glisse dans le lit de Mulder. Malgré que celui-ci ait changé les draps, son odeur règne et Scully s'y sent bien.
Scully : Bonne nuit Mulder
Mulder est au seuil de la porte
Mulder : Bonne nuit Scully.
Il pousse légèrement la porte. Scully l'entend s'étaler sur le sofa. Elle ne trouve pas le sommeil. De son côté, Mulder non plus. Il sent sa partenaire si près de lui, mais pourtant si loin. Il aurait aimé dormir près d'elle afin de la sentir près de lui. Scully s'imbibe de l'odeur de Mulder et inspecte sa chambre des yeux. Elle ne l'a jamais vue sous cet angle. Il est vrai que la chambre a besoin de rangement. Mais elle représente Mulder, du moins son esprit. Embrouillé, mais déterminé.
Elle entend soudain un bruit sourd sur le sol suivit d'un gémissement puis d'une injure.
Mulder : Oh merde.
Elle se lève et va dans le salon. Elle voit Mulder au sol se relevant péniblement. Il la voit.
Mulder : Ce n'est rien. Je n'ai plus l'habitude de dormir ici. Excuse-moi de t'avoir réveiller.
Scully : Mulder tu es stupide, viens donc dormir dans ta chambre avec moi.
Mulder : Non ça va, je t'assure
Scully : Mulder...
Il voit que dans son regard, elle le supplie.
Mulder : Bon d'accord. Après tout nous sommes grands.
Il lui fait un sourire et passe devant elle. Ils sont à présent tous deux dans le lit de Mulder, gênés par la situation, mais néanmoins très content de sentir l'autre a ses cotés.
Scully : Tu dors ?
Mulder : Non.
Scully : Le vent se lève on dirait.
Mulder : Oui, tu veux que je ferme la fenêtre.
Scully : Non ça va.
Mais Mulder sent que Scully tremble un peu. Il se lève et ferme la fenêtre.
Scully : Merci !
Mais elle tremble toujours.
Mulder : Tu as froid ?
Scully : Oui.
Il se rapproche et la prend dans ses bras.
Mulder : Viens par la.
Elle est à présent blottie contre lui. Elle se tourne afin de lui faire face. Ils se regardent un peu gênés. Scully baisse la tête et se resserre dans l'étreinte de Mulder. Celui-ci lui relève le menton délicatement afin de capturer encore un instant le regard intense des yeux de Scully. Leurs visages sont si proches. Scully ne tremble plus, elle commence même a avoir chaud mais ne bouge pas, ne voulant pas gâcher ce fabuleux moment avec Mulder. Celui-ci commence doucement à approcher son visage de celui de sa partenaire. Elle ne fait aucun mouvement pour le repousser, au contraire elle s'approche également. Leurs lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres. Plus que 1 cm... CONTACT. Leurs lèvres viennent à peine de se toucher que Mulder taquine Scully afin qu'elle le laisse découvrir l'intérieur de sa bouche. Elle se laisse faire et leurs langues commencent un ballet frénétique et donnent un rythme à leur baiser. Déjà Mulder a commencé à caresser le corps de Scully. Il voulait la découvrir, l'examiner au moindre recoin. Scully interrompt le langoureux baiser. Mulder la regarde croyant avoir été trop loin.
Mulder (inquiet): Scully ?
Scully : Pardon, excuse-moi.
Mulder : Non, c'est moi qui suis désolé.
Scully : Non, tu n'y es pour rien, c'est juste que...
Il la questionne du regard.
Scully : Non rien.
Mulder : Si dis-moi. Écoute, si tu ne veux pas... je... je comprends très bien.
Scully : Au contraire Mulder.
Elle lui sourit.
Mulder : Je ne sais pas ce qui m'a prit. Pardon
En guise de pardon, elle recolle sa bouche contre la sienne et lui donne un long baiser langoureux. Mulder l'arrête.
Mulder : Tu es sure?
Scully : Certaine.
Ils reprirent leur exploration de l'autre. Mulder commence à soulever le pull de Scully tandis que Scully ne veut pas lâcher les lèvres de Mulder. Il lui ôte et entreprend de lui enlever sa jupe. Scully, quant à elle, lui enlève son tee-shirt afin de pouvoir sentir son torse contre sa peau. Mulder enlève ensuite péniblement le collant de Scully. Elle se trouve à présent en sous-vêtements et lui en caleçon. Ils s'embrassent toujours à n'en plus finir. Scully enlève le caleçon de Mulder et celui-ci se trouve maintenant nu. Il dégrafe le soutien-gorge de Scully et découvre alors sa poitrine, qu'il embrasse assoiffé de désir. Scully gémit à cette sensation. Puis Mulder débarrasse Scully du dernier élément faisant obstacle à leur plaisir, la petite culotte de Scully. A présent tous deux nus, ils ne cessaient de se caresser de façon sensuelle, très érotique.
Le plaisir et le désir étaient à son paroxisme. Tous deux gémissent sous les actions de l'autre, et ces bruits sont étouffés par les baisers continuels et incessants qu'ils se donnent.
Puis Mulder s'arrête et regarde Scully prête à se donner à lui. Elle lui sourit et s'ouvre à lui.
Il se met alors entre ses jambes et entra en elle, délicatement ne voulait pas la brusquer, ni même la hurter. Ils gémissent de plus belle. Leurs souffles s'accélèrent, leurs voix se brisent sous les mouvements que Mulder fait. Puis Mulder entreprend un rythme plus rapide afin d'accélérer le plaisir. Le vent souffle dehors et on l'entend se glisser par les fentes des fenêtres. Les deux amants sont à présent en âge. Mulder ne cesse d'embrasser la poitrine de Scully. Il fait un va et vient entre sa bouche et sa poitrine. Scully, quant à elle, se laisse aller au plaisir que Mulder lui procure, se trouvant au 7e ciel. Elle aggripe ses mains sur son dos, et l'embrasse dans le cou. Il sentait sa respiration coupée et essoufflée. Enfin, chacun arrive lentement à l'orgasme. Mulder se laisse aller et son orgasme arrive, celui de Scully également. Elle pousse un petit gémissement. Mulder se place près de Scully et la prend dans ses bras. Leur souffle est toujours coupé, mais il revient doucement à la normal. Puis le sommeil vient lentement et ils s'endorment.
Scully se réveille la première. Il ne fait pas encore jour. Elle tourne la tête et voit Mulder profondément endormi. Elle sourit. Elle se souvient de tout ce qu'ils viennent de faire. Elle ne regrette rien, bien au contraire, elle attend ce moment depuis longtemps. Depuis qu'elle avait revu Daniel, elle est encore plus convaincue que sa vie est là avec Mulder. Et depuis cette nuit d'amour, elle sait que plus rien ne serait comme avant. Elle sait qu'elle l'aime. La femme blonde qu'elle avait voulu revoir lors de la veille lui avait ouvert les yeux. Croyant l'avoir vu, elle a couru pour la rattraper, mais elle est tombée sur Mulder et elle s'est posé la question:"Et si cette femme était le Destin? MON Destin? Celui que je n'étais en fait pas destiner pas à mourir dans l'accident éviter de peu, et peut être que ce Destin m'informait que ma vie était avec Mulder ".Après avoir repensé à tout ca, elle se lève et prend ses affaires. Le jour va se lever et elle préfère rentrer chez elle se changer afin d'éviter tout soupçon au bureau. Elle va dans la salle de bain et se rhabille. En prenant sa veste, elle regarde Mulder toujours endormi. Elle s'en va.
Mulder s'éveille doucement. Le jour est levé, la tempête s'est calmé. Il touche la place près de lui mais elle est vide. Surpris, il se lève d'un bond et appelle Scully.
Mulder : Scully ?
Il s'habilla rapidement.
Bureau du FBI
Mulder entre, Scully est là, entrain de regarder le poster de Mulder "I want to believe". Il entre timidement dans le bureau. Scully se retourne.
Mulder : Bonjour
Scully : Bonjour
Elle lui fait un sourire. Il ferme la porte et s'approche d'elle. Elle en fait de même.
Mulder : Scully, pourquoi es-tu partie ce matin. Je me suis fait du souci pour toi, j'ai cru que tu avais regretté cette nuit.
Scully : Mulder voyons, c'était fantastique.
Mulder : Mais alors pourquoi..
Scully : J'ai préféré rentrer pour ne pas éveiller les soupçons si nous arrivons ensemble et moi habillée de la même manière.
Mulder : Oui mais tu aurais pu me prévenir....
Elle s'approche et dit tendrement.
Scully : Tu m'en veux?
Mulder : Non mais je me suis inquiété tu sais.
Scully : Pardonne-moi, la prochaine fois, je te préviendrai.
Mulder : Ah la prochaine fois! hum... ça devient intéressant
Il s'approche et prend son visage dans ses mains et dépose un tendre baiser.