Alberta, Canada, 4 mai
Doggett et Reyes sont dans une carrière, exposés au gros soleil, en train de piocher de la roche.
Reyes : Je crois que nous en avons suffisamment.
Doggett : Je suis d'accord avec vous. Mettons ces roches dans des boîtes et j'appelle le transport.
Reyes : Le transport ? Vous voulez dire que nous ne reprendrons pas l'avion.
Doggett : Bien sûr que non. Comment voulez-vous transporter toutes ces roches ?
Reyes : Eh bien ! Dans des sacs et des boîtes. Non ?
Doggett : Normalement oui, mais dans les circonstances présentes, il vaut mieux retourner à la maison en voiture. De plus, cela sera moins coûteux de voyager de cette façon. Plus rapide aussi et moins suspect.
Reyes : Ah bon ! Je vois. Allons-y alors.
Hôpital de Virginie, chambre 731, 5 mai
Doggett et Reyes entrent dans la chambre, transportant chacun un sac avec des pierres. Doggett en dispose un peu partout dans la chambre pendant que Reyes donne des talismans à Margaret, Dana et Fox.
Reyes : Ces talismans et ces pierres vous protègeront des Super-Soldats. Nous placerons des pierres dans vos appartements et vous ne devrez jamais enlever vos talismans. J'en ai un pour William également.
Scully : Merci pour tout Monica et John.
Doggett : Vous serez contente de savoir que le salopard qui vous a attaquée a été arrêté ce matin à la frontière du Texas et du Mexique.
Tous les autres soupirent de soulagement.
Un petit coin perdu, une semaine plus tard
Une voiture apparaît au bout d'un chemin de terre. Elle se dirige vers la maison au bout du chemin. La voiture s'arrête, un homme en descend. C'est Mulder qui se dirige vers l'arrière de la voiture et sort un fauteuil roulant du coffre. Il ouvre ensuite la porte côté passager à l'avant et à l'arrière. De l'avant sort Margaret Scully. À l'arrière, on voit sa fille, la tête toujours recouverte de bandages, mais un énorme sourire sur les lèvres. Mulder et Margaret aident Dana à s'extirper de la voiture et l'installent dans le fauteuil roulant. Mulder pousse ensuite le fauteuil jusqu'au seuil de la maison. Puis, il monte les trois marches menant à la porte et frappe. La porte s'ouvre sur une femme avec un tablier.
Femme : Oui ?
Mulder : Bonjour, nous venons chercher William pour la ramener à la maison.
Femme : Déjà ? Je veux dire que euh... c'est que...
Mulder : C'est que quoi ?
Femme : C'est que cela fait trois mois que vous nous l'avez confié et il s'est habitué à nous. Je ne suis pas sûre qu'il vous reconnaîtra. Pour lui, nous sommes ses parents.
Du bas des marches, Margaret intervient.
Margaret : Pourtant, quand nous nous sommes parlé, vous étiez d'accord pour nous rendre le petit sans faire d'histoires.
Femme : Oui, je sais mais nous nous sommes attachés et ...
Scully l'interrompt.
Scully : Et rendez-moi mon fils s'il vous plaît.
La femme sursaute comme si elle venait de s'apercevoir de sa présence. Scully poursuit avec des sanglots dans la voix et des larmes aux yeux.
Scully : je vous en prie, rendez-moi mon enfant. Je ne vis que pour le moment où je le tiendrai à nouveau dans mes bras. Si vous aimez cet enfant et que vous vous souciez de son bonheur, rendez-le-nous, par pitié.
Ces derniers mots sont presque murmurés. Émue, la femme leur fait signe de patienter puis elle entre dans la maison.
Appartement de Scully, quelques heures plus tard
Le ménage a été fait dans l'appartement. Il n'y a plus de traces de l'agression et du passage des policiers. La porte s'ouvre sur Margaret qui pousse le fauteuil roulant de Scully. Mulder suit, tenant dans ses bras le précieux paquet. Margaret stationne sa fille puis elle ferme la porte derrière Mulder et disparaît dans la cuisine. Mulder dépose délicatement William dans les bras de sa mère et l'embrasse tendrement. Scully se met à pleurer doucement.
Mulder : Mon amour, pourquoi tu pleures ? Tu as mal ?
Scully : Non, tout va bien. C'est seulement de la joie. Nous sommes débarrassés du danger, tu es de retour et je tiens à nouveau mon fils dans mes bras. Je suis heureuse, Fox, comme j'ai toujours rêvé de l'être.
Mulder l'embrasse tendrement.