FAUSSE ACCUSATION, PARTIE 3

À la Résidence de Mulder et Scully - SAMEDI 23 h 00 -
Quelqu'un frappe à la porte. Scully est en robe de chambre et elle se préparait à aller se coucher. Elle se dirige vers la porte. C'est Skinner. Elle ouvre la porte.

Scully : (surprise) Monsieur !

Skinner : Bonjour Scully, excusez-moi de vous déranger, mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

Scully : (inquiète) Qu'est-ce qui se passe ?
Skinner : Mulder a été arrêté par la police ce soir.
Scully : (encore plus surprise) Arrêté ? Pour quelles raisons ?
Skinner : Pour meurtre, tentative de meurtre et viol.

Scully : (n'en croyant pas ses oreilles) Qu'est-ce que vous me dites ? Mulder n'est pas capable.

Skinner : C'est pas ce que la police affirme.
Scully : Voyons Monsieur, il ne ferait jamais cela.
Skinner : Quoi qu'il en soit, l'Agent Mulder est dans le pétrin.
Scully : Je vais lui trouver un avocat, je suis sûre qu'il est innocent.

Scully raccroche le téléphone. Elle appuie ses mains contre le comptoir et soupire. Elle est très inquiète. Elle reprend son téléphone et appelle un avocat.

Au poste de policier - DIMANCHE 8 h 00 -
Un policier déverrouille la cellule de Mulder.

Policier : Agent Mulder ! Levez-vous ! Il y a de la visite pour vous.

Mulder se réveille péniblement se rend dans la salle d'interrogatoire. Deux policiers l'accompagnent.

Mulder : Qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas.
Avocat : Je suis Me Peterson, votre avocat.
Mulder : Je n'ai pas demandé d'avocat.
Avocat : Non, mais votre femme m'a appelé hier soir pour me demander de vous défendre.
Mulder : Ce n'est pas ma femme, mais ma petite amie.

L'avocat le regarde d'un air très bizarre.

Avocat : Si vous aimez mieux.

Il prend le dossier de Mulder.

Avocat : Qu'est-ce que vous avez dit au policier ?
Mulder : La vérité.
Avocat : C'est-à-dire ?
Mulder : Que ce n'est pas moi qui a commis ses meurtres.
Avocat : Je vais vous innocenter, ils n'ont pas assez de preuves contre vous.
Mulder : J'espère bien.

Me Peterson demande à Mulder tout ce qui s'est passé.

QUELQUES HEURES PLUS TARD - DIMANCHE 13 H 00 -
Mulder est revenu dans sa cellule. Un policier arrive près de sa cellule, il déverrouille la porte. Mulder est couché sur son lit.

Policier : Agent Mulder, vous êtes libre.
Mulder : Je suis libre !
Policier : Oui, votre avocat a réussi à votre faire libérer.

Mulder sort de la cellule et le policier l'accompagne.

À LA RÉSIDENCE DE MULDER ET SCULLY - DIMANCHE 13 h 30 -
Scully est dans le salon, elle est assise sur le divan et réfléchit. Elle est très nerveuse. Émilie est dans sa chambre. Mulder entre.

Scully : (surprise) Mulder ! Te revoilà enfin. Que s'est-il passé ? Pourquoi tu as été arrêté ?

Émilie entend tout, elle va dans le salon.

Émilie : Papa ! (elle s'approche de lui)

Mulder : Une des filles s'est faite attaquer, mais l'agresseur n'a pas réussi à la tuer. Elle a donné une description qui ressemblait beaucoup à moi, alors les policiers m'ont arrêté. Mais ce n'est pas moi, vous entendez, ce n'est pas moi. Jamais je n'oserais faire cela.

Scully : Nous le savons Mulder.
Émilie : Oui, nous le savons.
Mulder : Merci beaucoup Dana d'avoir engagé un avocat.
Scully : C'est normal, j'allais quand même pas te laisser en prison certain.
Émilie : Je suis contente que tu sois revenue.

Elle le serre contre lui.

LE LENDEMAIN À L'ÉCOLE D'ÉMILIE - 8 H 30 -
Le directeur de l'école se promène dans les couloirs et il voit Émilie. Il s'approche d'elle.

Directeur : Mlle Scully ! Comment allez-vous ?
Émilie : Je vais bien Monsieur.

Directeur : Si vous avez besoin de parler, venez me voir, je sais que vous venez juste de perdre des personnes qui étaient proche de vous.

Émilie : D'accord Monsieur.

Le directeur s'en va. Jane vient rejoindre Émilie.

LA RÉSIDENCE DE MULDER ET SCULLY - 8 H 45 -
Scully et Mulder sont dans la cuisine.

Scully : Où a eu lieu la dernière agression ?

Mulder : Dans le parc. (comprend ce qu'elle veut faire) Non ! Je ne veux pas que tu te mêles de cette affaire.

Scully : Mulder, je veux seulement t'innocenter.

Mulder : Scully, ils vont bien voir que ce n'est pas moi qui a tué ses filles, je ne les connaissais à peine.

Scully : Mulder, laisse-moi faire ma propre enquête, je vais réussir à prouver que ce n'est pas toi le coupable.

Mulder s'approche d'elle et la serre contre lui. Scully murmure dans ses oreilles.

Scully : Laisse-moi faire.

Mulder recule d'un pas.

Mulder : D'accord, mais fais attention à toi. Il me faut un alibi par exemple.
Scully : Reste ici, je n'en ai pas pour longtemps.
Mulder : Prends mon arme, au moins tu seras plus en sécurité.

Elle prend son arme et le met dans son sac à main.

DANS LE PARC - 9 h 30 -
Scully se promène dans le parc. Elle y a plusieurs rubans jaunes qui entourent le lieu de l'incident. Scully entre dans le périmètre. Elle voit une tache de sang par terre, mais celle-ci est incrustée dans le sol. Elle s'approche, elle la regarde attentivement et au bout de quelques instants, elle s'en va à l'hôpital pour savoir s'il y a des résultats d'analyse pour le sang retrouvé. Elle regarde autour d'elle.

SUR LA ROUTE EN DIRECTION DE L'HÔPITAL - 10 h 30 -
Scully est arrêtée à un feu rouge, elle attend quand elle voit Mulder de l'autre côté de la rue. Elle ne fait rien et ne l'appelle même pas. Elle le laisse aller. Lorsque la lumière devient verte, elle suit Mulder tout en restant très discrète. Mulder continue son chemin et s'apprête à entrer dans une maison qui n'est pas celle de Scully. À ce moment, le téléphone portable sonne, Scully répond.

Scully : Scully !
Mulder : C'est moi !

Elle regarde "Mulder" qui entre dans la maison, elle est surprise.

Mulder : Scully tu es là ?
Scully : Oui Mulder je suis là. Qu'est-ce qui se passe ?
Mulder : Je voulais juste te dire qu'Émilie est arrivée.
Scully : D'accord.

Scully est maintenant sûre que l'homme qui vient d'entrer dans la maison n'est pas Mulder. Elle prend l'arme dans son sac à main et elle va vers la maison. Une jeune fille pousse un crie strident. Scully court et défonce la porte.

Scully : Arrêtez ! Levez les mains ! Je suis armée.
"Mulder " : Mais qu'est-ce que c'est ce cirque.

"Mulder" était sur le point de violer une autre fille. "Mulder" ne l'écoute pas alors Scully fait usage de son arme et tire sur l'homme. Quand l'homme est couché sur le sol, elle s'approche de lui et vérifie son pou. Il est encore vivant, mais il est très faible. Scully touche son visage et sent qu'il est recouvert de latex. Elle enlève le masque et découvre que l'homme est le directeur de l'école à Émilie. Elle appelle la police.

À L'HÔPITAL
Scully, Mulder et Émilie sont là dans le corridor, ils regardent le directeur au travers une fenêtre. Mulder entre dans la chambre et s'assoit à côté du directeur.

Mulder : Pourquoi vous avez fait ça ?
Directeur : Je ne sais pas
Mulder : Oh oui vous le savez.
Directeur : Non je n'en sais rien.

Mulder : Je vais vous aider un peu. Ces jeunes filles étaient toutes des filles très brillantes et belles. Elles n'avaient jamais aucun problème à l'école. Elles étaient des filles modèles. Elles étaient élèves oui, mais elles vous attiraient mais puisque vous étiez directeur de l'école, vous pouviez les approcher seulement à l'école. Vous aviez les adresses de ces filles. Vous les avez espionnées pendant des mois, vous saviez si leurs parents étaient à la maison alors quand vous étiez sur qu'elles étaient seules à la maison, vous en profitiez pour commettre votre crime. Vous avez pris mon identité parce que vous saviez que les filles étaient des amies de ma fille alors tout était logique. En m'incriminant, vous étiez hors de tous soupçons. Mais malheureusement, ça n'a par marché puisque ma petite amie était un agent du FBI et vous a rencontré sur la rue lorsque vous alliez faire un autre crime.

Directeur : Qu'est-ce qui va m'arriver ?
Mulder : Vous allez être accusé de meurtre et de viol. Vous allez finir vos jours en prison.

Le directeur ne dit plus rien. Mulder sort de la chambre et rejoint Scully et Émilie. Le directeur regrette ce qu'il vient de faire.

Mulder : Allez, on retourne à la maison.

Mulder met son bras autour des épaules à Scully et ils franchissent la porte de l'hôpital.

FIN
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