À l’école secondaire, au cours de science

Chaque élève est placé à une table en groupe de deux. Émilie est en équipe avec Jane. Tous les étudiants portent des lunettes de protection et un sarrau. Ils sont devant la table de laboratoire qui contient plusieurs éprouvettes et quelques produits chimiques.

Le Professeur : (aux étudiants) Alors, vous allez faire l’expérience qui est à la page 100 de votre manuel, par contre, je vous préviens de faire attention parce que vous avez des produits très chimiques qui peuvent vous abîmer les yeux si vous en renversez sur vos mains et que vous vous frottez les yeux ensuite.

Les étudiants commencent l’expérience. Émilie et Jane sont concentrées sur leur expérience. Tout d’un coup, Émilie sent une présence derrière elle, elle se tourne et l’apparition est là, elle s’approche vers elle, l’apparition murmure encore quelques mots. Émilie se met à hurler et échappe une éprouvette qui se brise quand elle touche le sol. Tous les étudiants la regardent.

Le professeur : Émilie ! Ça va ?

Émilie recule d’un pas, elle regarde le professeur et elle aperçoit seulement ses lèvres remuer, elle n’entend pas. Émilie, gênée par la gaffe qu’elle venait de faire, prend son sac à dos et sort de la classe. Tout le monde la regarde partir.

Dans le corridor

Émilie s’appuie contre les casiers et respire à fond, finalement, elle décide d’aller préparer son sac à dos et de retourner chez elle.

À la maison de Mulder et Scully

Mulder et Scully viennent de terminer de manger, Scully prend son assiette ainsi que celle de Mulder. Elle va dans la cuisine et commence à rincer la vaisselle. Mulder la regarde. Il décide d’aller vers elle. Il l’enlace par derrière.

Mulder : Laisse faire ça. On le fera plus tard.
Scully : Mulder ! La vaisselle doit être faite.
Mulder : Pas tout de suite.

Il la tourne très brusquement et l’embrasse. Elle répond à son baiser. Mulder la prend comme une princesse et l’amène sur le divan. Il est sur elle et continue à l’embrasser, elle déboutonne sa chemise, mais ils sont interrompus par l’arrivée d’Émilie qui est sous le choc et entrain de pleurer. Dès qu’il entend la porte claquer, Mulder se lève la tête et voit Émilie.

Mulder : (Surpris) Émilie ! Qu’est-ce que tu fais ici à cette heure ?

Il reboutonne sa chemise et il se lève rapidement, Scully s’assoit.

Scully : (surprise) Émilie !

Émilie voit qu’elle a interrompu les débats amoureux de Mulder et de sa mère.

Émilie : Ne vous dérangez pas pour moi.

Elle s’en va dans sa chambre en claquant la porte. Rendue vers son lit, elle se couche et commence à pleurer.

Mulder : (à Scully) Veux-tu que j’aille la voir ?
Scully : Non, je vais y aller.

Scully va vers la chambre à Émilie et frappe sur la porte.

Scully : Émilie ! Est-ce que tu vas bien ?
Émilie : Laisse-moi tranquille.
Scully : Émilie, qu’est-ce qu’il y a ?

Émilie décide d’en parler pour vrai à Scully, elle ouvre la porte et s’assoit sur le lit. Mulder reste dans le salon. Scully entre et s’assoit à côté d’elle.

Émilie : Maman ! J’ai revu la personne qui j’ai vue cette nuit.
Scully : Tu l’as revue ?
Émilie : Oui, deux fois. La première fois en mathématique et l’autre fois en science.
Scully : Décris-moi là.
Émilie : Bien, elle est grande, elle a les cheveux blancs, elle est vieille. Elle avait une lumière blanche qui entourait son corps. Est-ce que la personne te fait penser à quelqu’un ?
Scully : Non ! Tu devrais en parler à Mulder.
Émilie : Est-ce que tu as déjà vu ce genre du chose quand tu étais au FBI ?
Scully : Oui bien sûr et j’ai même vu des cas que je ne pourrai même pas expliqué.
Émilie : Et puis ? Qu’est-ce qui est arrivé ?
Scully : Ce n’est pas arrivé à moi, c’est arrivé à Mulder le plus souvent. C’est pour cela que tu devrais lui en parler à lui.
Émilie : (gênée) Est-ce que tu pourrais lui en parler toi ?
Scully : (découragée) Émilie…
Émilie : S’il te plaît.
Scully : Il ne te fera pas de mal tu sais.
Émilie : Je sais, mais lui en parler va vouloir dire que je suis d’accord avec tout ce que je lui ai reproché depuis ma naissance.
Scully : Écoute, viens avec moi, viens lui parler, il pourra mieux t’aider.

Scully se lève, Émilie réfléchit quelques secondes et décide de la suivre. Rendu dans le couloir, Scully met sa main sur l’épaule d’Émilie et elles se dirigent vers le salon où Mulder est assis sur le canapé à regarder une revue.

Mulder : (pensant que c’est seulement Scully) Et puis ?

Il n’a pas de réponse, alors il la regarde, mais voit qu’elle n’est pas seule. Ils se regardent pendant quelques minutes. Émilie s’avance vers lui d’un pas timide.

Émilie : Mulder ! J’ai quelque chose à te dire.
Mulder : (très content qu’elle lui parle enfin) Viens t’asseoir !
Scully : Bon, je vais vous laisser.
Émilie : Non, reste maman. S’il te plaît.

Scully regarde Mulder. Dans ses yeux, elle voit qu’elle peut rester.

Émilie : Maman m’a dit que tu avais déjà eu des apparitions comme celle que j’ai.
Mulder : (timide parce que ça lui rappelle des mauvais souvenirs) Oui.
Émilie : C’était qui la personne ?
Mulder : C’était ma sœur Samantha.
Émilie : Tu as une sœur.
Mulder : Plutôt, j’avais une sœur.
Émilie : (gênée) Oh ! Elle est morte.
Mulder : Oui, depuis de nombreuses années.
Émilie : Est-ce que tu la voies encore ?
Mulder : Non.
Émilie : Comment tu as fait ?
Mulder : C’est simple j’ai accepté sa mort.

Scully voit que c’est dur pour Mulder de parler de sa sœur.