LA RÉAPPARITION DE MULDER (2/2) , PARTIE 1
PAR ISIS

SCÈNE D’OUVERTURE
PENDANT LA NUIT – CALIFORNIE –

Une femme est couchée avec son mari. Ils sont au second étage, leur lit est face à une fenêtre, la porte d’entrée, au premier étage, s’ouvre d’un coup sec laissant entrer les feuilles que le vent a décrochées de leurs branches respectives. La femme se réveille en entendant la porte ouvrir.

Femme : Henry ! (elle essaie de la réveiller) Henry ! Réveille-toi !

Henry de réveille.

Henry : Qu’est-ce qu’il y a Laura ?
Laura : J’ai entendu un bruit venant du premier étage, va voir.

Henry se lève et prend son revolver qui est dans son petit meuble à côté de son lit. Il franchit le couloir et descend l’escalier tout doucement. Laura prend les couvertures dans ses mains et les serre contre elle nerveusement. Rendu en bas de l’escalier, la porte frappe contre le mur à cause du vent. Henry se tourne rapidement vers la porte. Une tornade de feuilles se forme devant la porte d’entrée. Henry est hypnotisé par le tourbillon de feuilles. Soudainement, la maison commence à trembler et une lumière blanche envahit toute la maison. Henry est aveuglé.

Laura : (apeurée) Henry ! Qu’est-ce qui se passe ?

Henry entend sa femme crier et la lumière blanche disparaît. Il est redevenu à la normal. Henry monte les escaliers en courant et arrive dans sa chambre.

Henry : Laura ! :Laura !

Il regarde tout autour de lui et aucune trace de Laura. Il continue à crier son prénom, mais aucune réponse. Il s’effondre en pleurant.

LE LENDEMAIN MATIN – 7 H 00 –

Mulder se réveille tout doucement. Il est dans la même position qu’il s’est endormi. Il a toujours la tête sur le ventre de Scully. Il lui caresse le ventre tout doucement en faisant attention de ne pas réveiller sa mère qui dort profondément. Il pense à ce bébé qui va naître dans 5 mois. Il imagine une belle petite fille, les cheveux brun-roux et qui aurait le visage et les yeux de sa mère. Il aimerait cet enfant puisque c’est le sien. Il embrasse le ventre de sa mère et s’assoit. Sous les mouvements de Mulder, Scully se réveille.

Scully : Qu’est-ce qui se passe Mulder ?
Mulder : Rien Scully. Tu peux te rendormir.
Scully : Non, je n’ai plus envie.

Scully regarde l’heure, il est 7 h 30.

Scully : Depuis combien de temps es-tu réveillé ?
Mulder : Depuis 30 minutes environ.
Scully : Pourquoi ne m’as-tu pas réveillée ?
Mulder : Tu dormais si bien, je n’osais pas te réveiller. J’en ai profité pour réfléchir.
Scully : Réfléchir à quoi ?
Mulder : Réfléchir à ce bébé qui s’en vient. Comment allons-nous faire ? Nous n’habitons pas ensemble Scully.
Scully : Je ne sais pas, j’ai pas encore réfléchi à cette situation.
Mulder : Quand vais-je pouvoir le voir ?
Scully : Je ne sais pas Mulder. Nous avons encore 5 mois pour répondre aux questions.
Mulder : Je sais bien Scully, mais il faut en parler.
Scully : Je pourrais garder l’enfant chez moi. Tu pourrais le voir tant que tu veux. (elle s’assoit) Tu sais que tu me dérangerais pas. Tu passeras le nuit avec moi.
Mulder : Et au FBI ?
Scully : Personne ne le sait, sauf Skinner.
Mulder : Je sais que personne le sait. Vas-tu travailler jusqu’à l’accouchement ?
Scully : Si je n’ai pas de problèmes, je travaillerai jusqu’à l’accouchement ou peut-être que je vais arrêter quand mon ventre va commencer à paraître.

Mulder ne peut pas ajouter son commentaire parce que quelqu’un frappe à la porte. Mulder se lève et va répondre. Il arrive dans le portique et ouvre la porte. C’est Skinner.

Skinner : Bonjour Agent Mulder !
Mulder : Bonjour !

Scully vient les rejoindre.

Scully : A.D. Skinner ?
Skinner : Bonjour Agent Scully !
Scully : Que nous vaut l’honneur de votre visite ?
Skinner : Il y avait ce dossier ce matin sur mon bureau.
Mulder : De quoi s’agit-il ?
Scully : Je vais y aller.
Mulder : (la regarde) Quoi ? (Mulder se lève aussi et va près d’elle)
Scully : Mulder ! Tu es trop impliqué dans cette enquête. Tu es encore trop faible pour faire cette enquête.
Mulder : Ne t’inquiètes pas. L’enquête va bien se passer. Promis. Reste ici toi, je ne veux pas que tu participes à l’enquête. Je veux que tu protèges notre … (il se rend compte que Skinner les écoute) … ton enfant.
Scully : D’accord Mulder.

Mulder met sa main sur le ventre à Scully et va voir Skinner.

Skinner : Vous ferez équipe avec l’Agent Doggett.
Mulder : Monsieur ! J’aimerais mieux résoudre l’enquête tout seul.
Scully : Mulder ! L’Agent Doggett est un très bon agent. Je te suggère d’être son partenaire.
Mulder : D’accord Scully.

Mulder et Skinner s’en vont.

DANS LE BUREAU DE MULDER

Mulder est dans le couloir. Il le franchit lentement. Il se sent bizarre parce qu’il n’a pas franchit ce couloir depuis 4 mois. Il ouvre la porte du bureau et voit que Doggett n’est pas dans le bureau. Il entre et aperçoit deux bureaux côte à côte. L’un d’eux porte le nom de l’Agent Doggett et l’autre n’a plus de plaque Il la prend dans ses mains. Il se demande pourquoi Scully l’a mise dans ce tiroir. Doggett entre.

Doggett :agent Mulder ! (il lui serre la main)

Mulder dépose la plaque sur le bureau

Mulder :Agent Doggett
Doggett : Que pensez-vous de cette enquête ?
Mulder : je ne sais pas encore, je n’ai pas été sur les lieux, je venais vous rejoindre pour qu’on se rende en Californie

Il sort deux billets d’avion

Doggett :D’accord

CALIFORNIE

Une voiture grise se stationne devant une maison les agents Mulder et Doggett sortent. Il y a beaucoup de voiture de police. Il y a deux policiers a l’extérieur, un regarde la porte en essayant de trouver des traces d’infraction et l’autre surveille l’entrée. Doggett et Mulder montrent leurs plaques d’identification et ils entrent. Ils se rendent au 2e étage et entrent dans la chambre de Monsieur et Madame Pétri. Il y a deux policiers qui interrogent Henry. Mulder examine la fenêtre tandis que Doggett regarde la chambre. Mulder découvre qu’il y a de la peinture soulevée sur la fenêtre. Les deux policiers sortent.

Henry : Excusez-moi ! (s’adresse à Mulder) Qui êtes-vous ?
Mulder : Pardon, je suis l’Agent Mulder et (pointe Doggett) et voici l’Agent Doggett. Nous sommes du FBI. (Mulder montre sa plaque) Nous aimerions vous poser quelques questions.
Henry : J’ai déjà tout dit à la police.
Mulder : (il acquiesce, il se rapproche de la fenêtre) Est-ce que cette peinture était déjà soulevée avant l’incident. ?
Henry : (s’approche et regarde la bordure de la fenêtre) Non, je ne crois pas. À quoi pensez-vous ?
Mulder : À rien M. Pétri.
Henry : Est-ce que je peux m’en aller chez ma mère pour quelques jours en attendant que l’enquête finisse ?
Mulder : Votre mère habite en Californie ?
Henry : Oui, seulement 2 ou 3 rues plus loin qu’ici.
Mulder : D’accord M. Pétri, mais ne sortez pas de la ville.
Henry : D’accord. Merci !

Henry sort. Mulder regarde sur une des tables de chevet. Il voit l’horloge, il est inscrit 13 h 00. Mulder regarde sa montre et il est 13 h 09. Doggett s’approche.

Doggett : Qu’est-ce qu’il y a Agent Mulder ?
Mulder : Il manque 9 minutes.
Doggett : (voit la différence d’heure) C’est possible que l’horloge est faite défaut.
Mulder : Et l’heure aurait recommencé ensuite ?
Doggett : Que voulez-vous dire ?
Mulder : Que cette femme a été enlevée par les extraterrestres.
Doggett : Par les extraterrestres ! Voyons Agent Mulder, c’est impossible.
Mulder : Oui, Agent Doggett. Toutes les fois qu’il y a eu un enlèvement, il y a toujours un 9 minutes qui ont disparu, comme ça, dans aucune trace.
Doggett : Neuf minutes ne peuvent pas disparaître.

Mulder regarde Doggett. Il réalise qu’il fait exactement à Doggett ce qu’il a fait à Scully. Le téléphone à Mulder sonne.

Mulder : Mulder !
La voix : Agent Mulder ! Nous avons retrouvé Madame Pétri, elle est à l’hôpital de Californie.
Mulder : D’accord, j’y vais.

Il raccroche.

Doggett : Qu’est-ce qui se passe ?
Mulder : Laura Pétri a été retrouvée.
Doggett : Où ?
Mulder : Je ne sais pas. Elle est à l’hôpital de Californie. Venez !

Les agents partent.

LA RÉAPPARITION DE MULER (2/2), PARTIE 2
Fermer cette fenêtre