UNE ROBE MYSTÉRIEUSE, PARTIE 3

AUTOPSIE

Le corps de Catherine est sur la table. Scully est entrain d'examiner le corps de Catherine.

Scully : Catherine Sansez, sexe, féminin, âge, 25 ans. Elle est décédée de manière inconnue. Aucune trace de blessures.

Elle regarde et voit des marques rouges sur la poitrine.

Scully : Je remarque des rougeurs sur la poitrine.

Le téléphone de Scully sonne.

Scully : Scully.

Doggett : Allo, c'est Doggett. Tu as quelque chose de nouveau ?

Scully : Pas vraiment. Je vois seulement des rougeurs où la poitrine. Et toi, as-tu quelque chose de nouveau ?

Doggett : La mère de Catherine vient de m'appeler. Elle veut que j'aille lui parler. Je te rappelle plus tard.

Doggett raccroche.

MAISON D'AMY

Amy a la robe de Catherine sur elle. La robe lui va parfaitement. Sa main engourdit, elle la secoue, mais rien ne change. L'engourdissement devient de plus en plus persistant. Amy la caresse. Elle devient étourdie, au moment où elle vient pour s'asseoir, elle tombe sur le sol. Elle met sa main sur son cœur et meurt subitement. Le téléphone se met à sonner.

MAISON DE LA MÈRE DE CATHERINE

Doggett est assis à la table avec la mère de Catherine.

Doggett : Est-ce que vous connaissez des personnes qui aurait pu en vouloir à Catherine ?
Mère : Non, personne détestait Catherine. Tout le monde l'adorait et la côtoyait.

Le téléphone de Doggett sonne.

Doggett : Excusez-moi madame !

Doggett se lève et s'éloigne de la mère de Catherine.

Doggett : Doggett !
Voix : Bonjour, c'est l'Agent Hanson
Doggett : Oui
Hanson : Il y a une autre victime.
Doggett : Très bien, j'arrive.

Il s'approche de la mère de Catherine.

Doggett : Excusez-moi madame, je dois y aller. Je reviendrai.

Dans sa voiture, il appelle Scully.

Doggett : Agent Scully, il y a une autre victime, je t'envoie le cadavre.
Scully : D'accord.

Doggett raccroche. Scully réalise qu'elle est encore loin de retrouver son fils et Mulder. Elle en est triste.

Doggett arrive sur les lieux. Il est surpris de voir qu'il y avait la même robe que la première fois. Doggett va voir l'Agent Hanson.

Hanson : Tout porte à croire qu'elle est morte d'une crise cardiaque.

Doggett acquiesce.

Doggett : Qui a découvert le corps ?

Hanson : Ses parents, ils l'ont appelée après qu'ils aient su la mort de Catherine et puisqu'elle ne répondait pas, ils sont venus et ils l'ont retrouvée dans cet état.

Doggett : Je me rappelle avoir vu Amy chez Catherine. Elle était avec la mère de Catherine. Mais quel lien a-t-elle avec Catherine ?

Hanson : Elles étaient de grandes amies.

Doggett : Ma collègue va faire l'autopsie d'Amy. Elle va sûrement nous en dire plus. Est-ce qu'elle avait des antécédents cardiaques ?

Hanson : D'après ses parents, non.

Hanson vient pour partir, mais Doggett le retient.

Doggett : Dites-moi, est-ce que cette robe était chez Catherine ?
Hanson : Oui, la mère de Catherine l'a prêtée à Amy.
Doggett : Quand ?
Hanson : Lorsque nous étions là, j'ai vu Amy la mettre dans un sac et partir avec elle.

Doggett : D'accord. Vous devriez aller porter la robe à la mère de Catherine, je suis sûr qu'elle aimerait la ravoir.

Hanson : Oui, je vais y aller.

QUELQUES HEURES PLUS TARD

Le téléphone de Doggett sonne.

Doggett : Doggett !
Scully : C'est moi. Je viens de finir l'autopsie. Elle est bien morte d'une crise cardiaque.
Doggett : Pourtant, elle n'avait pas d'antécédent.
Scully : Je sais.

Doggett reste muet quelques instants.

Doggett : Est-ce que tu penses que la crise cardiaque peut avoir été provoquée par quelque chose ?

Scully : Quelque chose ?
Doggett : Non oublie ça. C'est totalement impossible.
Scully : Qu'est-ce qu'il y a d'impossible ?

Doggett : J'ai vu qu'il y avait la même robe dans les deux lieux où l'on a retrouvé Catherine et Amy.

Scully : Je croirai entendre Mulder. Tu veux dire que cette robe aurait tué ces deux filles.

Doggett : Tu as raison, tout semble stupide. Demain on ira voir la mère de Catherine. On l'interrogera.

Scully : D'accord.

À L'APPARTEMENT DE SCULLY

Mulder a William dans les bras.

William : Maman est ou ?
Mulder : Elle est entrain de travailler mon bonhomme.
William : (pleurnichant) Maman !

Mulder : (le prend dans ses bras) Elle va revenir ne t'inquiète pas. Viens, tu vas dormir avec papa ce soir, d'accord ?

William acquiesce timidement.

Mulder : D'accord, viens mon bébé.

Mulder le pose par terre et prend sa main. Au moment où ils allaient entrer dans la chambre, le téléphone sonne.

Mulder : Mulder !
Scully : Bonsoir mon chéri ! Comment ça va ?

Mulder : Bien, mais on s'ennuie. Attend une minute. (parle à William) C'est maman, veux-tu lui parler ?

William est tout content et il prend le combiné. Mulder l'aide à le tenir.

Mulder : Parle à cet endroit. (il indique le combiné)
William : Maman !
Scully : Bonsoir mon bébé. J'espère que tu n'as pas fait beaucoup de misère à papa.
William : Non (timide)
Scully : Je t'aime mon bébé. Maman revient bientôt.
William : J'z't'aime fort.
Scully : moi aussi.

Elle l'embrasse au travers du téléphone. William fait pareil. William redonne le combiné à Mulder. Il prend William par le bras et l'amène vers sa chambre et le couche dans le grand lit de Mulder et Scully.

Mulder : Je vais revenir bientôt William.

Le petit s'est déjà endormi. Mulder sort de la chambre en fermant la porte pour ne pas déranger William.

Mulder : Comment avance ton enquête ?

Scully : Bien lentement. On a deux victimes, mais on ne sait toujours pas ce qui a causé la mort.

Mulder : De quoi sont-elles mortes ?

Scully : Une est morte étouffée et l'autre d'une crise cardiaque. Doggett a remarqué une robe qui était sur les lieux les deux fois. Il pense que ce serait ça.

Mulder : C'est brillant.

Scully : Quoi ? (surprise) Tu lances l'idée que la robe soir possédée et aurait étranglé les deux filles. Je te fais remarquer qu'une robe ce n'est pas vivant et que du tissu ne peut pas étrangler ni provoquée une crise cardiaque.

Mulder : Peut-être pas toutes les robes, mais celle-ci.
Scully : Voyons Mulder, qu'est-ce que tu racontes ?
Mulder : Est-ce que tu as interrogé la propriétaire de la robe ?
Scully : Non, je le fais demain avec Doggett.

Mulder entend William pleurer.

Mulder : Je vais te laisser, William vient de se réveiller. Bonne nuit mon rayon de soleil.
Scully : Bonne nuit Mulder.

Ils raccrochent. Scully réfléchit à ce que Mulder vient de dire. Elle s'endort au bout de quelques instants.

UNE ROBE MYSTÉRIEUSE, PARTIE 4
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