Titre : Départ soudain
Auteur : Steff dit La Frite.
Adresse : steff.lafrite@free.fr

Résumé : Mulder décide de partir alors qu'il a une famille. Quelles sont ses véritables raisons ?

Shipper : Oui

Spoiler : Aucun

Disclamer : Toujours le même blabla, alors je ne suis pas Chris Carter (et merde) et les personnages et les lieux ne m'appartiennent pas (du tout).

Départ soudain, partie 1

ACTE 1
BUREAU DU DIRECTEUR ADJOINT KERSH

Agent : Aujourd'hui les affaires non-classées n'ont plus d'objectif à atteindre, ni à viser d'ailleurs. L'explication sur le phénoméne extraterrestre est, on peut le dire, classée attendue la complixité de ce genre d'affaire, celle du complot gouvernemental aussi est depuis longtemps.

Kersh : Je ne comprend pas le but de votre visite agent.

Agent : Monsieur, je sais que depuis longtemps votre souhait est de voir la section des affaires non-classées fermée, c'est dans ce but que je viens ainsi devant vous. Je vous donne ce que vous voulez depuis tant d'année.

Kersh : Vous vennez me demander la fermeture des affaires non-classées, agent Mulder?

QUELQUES JOURS PLUS TARD.

Scully arrive au FBI. Un badge visiteur agraffé sur sa veste de tailleur. Dans le long couloir, ses pas se succédent devant les chuchotement des gens. Ils les mènent au bureau de Skinner

Secrétaire : Bonjour agent Scully, comment va le p'tit?
Scully : Bien merci.

Secrétaire : Monsieur le directeur va vous recevoir dans quelques secondes.

Skinner sort le bout de sa tête de la porte de son bureau.

Skinner : Dana, Entrez.

Scully pénétre dans le bureau, elle est surprise de la présence de l'agent Doggett.

Scully : Monsieur, pourrais-je savoir pourquoi vous m'avez fait venir ici, et sans que je previenne Mulder.!

Skinner : Oui assoyez-vous.
Doggett : Agent Scully!

Skinner : Je voudrais savoir comment est Mulder en dehors du bureau. Est-il comme d'habitude, son comportement n'est pas différent?

Scully : Non…non mais pourquoi demandez-vous cela?

Doggett : L'agent Mulder vient de demander la fermeture définitive des affaires non-calssées.

Scully : Non c'est impossible, ces affaires sont toute sa vie, il s'y donne à fond depuis des années. Non je ne peux pas croire cela. Il doit y avoir une explication.

Skinner : Surement Dana. Ne vous tracassez pas ! Si Mulder agit comme ça, c'est qu'il a quelque chose derrière la tête.

Scully se lève et commence son chemin dans le couloir du FBI. Elle pénètre dans l'ascensseur, quand elle est surprise par une personne qui arrive subitement derrière elle.

Doggett : Dana?
Scully : Oui, qu'est ce qu'il y a?

Doggett attend que les portes de l'ascensseur se ferment pour continuer sa conversation.

Doggett : Comment vas-tu? On a pas le temps de se voir en ce moment.

Scully : Oui, oui c'est vrai, mais tu sais le p'tit me donne beaucoup de boulot, je ne sais même pas quand je vais revenir au bureau. Mon congé est terminé depuis deux semaines et je suis encore chez moi.

Doggett : Oui, je comprends mais tu sais j'aimerais vraiment que l'on parle tous les deux. Ça fait 7 mois et on en a jamais parlé.

Scully : Oui je sais, je sais mais pas maintenant. S'il te plaît pas maintenant.

L'ascensseur ouvre ses portes et Scully se dirige vers son ancien bureau. Elle est surprise quand elle découvre des tas de cartons sur le sol avec tous les dossiers à l'intérieur. Scully se dirige vers un carton qui est isolé des autres, quand elle se penche, elle aperçoit la plaque d'indentification de Mulder et la scienne. Une photo de Mulder et sa sœur, et une nouvelle photo d'elle et de leur fils.

Doggett : Cette photo est là depuis que tu as donné naissance à Matt. Mulder s'assoit chaque jour derrière son bureau et rigole en se souvenant de quelque chose qui s'est passé. Quelquefois, il me raconte. Il m'a raconté la fois où Matt n'a pas arrêté de pleurer de la nuit car il voulait du lait, mais il voulait que se soit toi qui lui donne et non son père. (Doggett sourit) Il m'a dit en rigolant que ça promettait car son fils avait le fichu caractére de sa mère.

Scully baisse la tête en souriant. Doggett rigole timidement. Il avait raison.

Scully : John !…

Elle est interrompue par l'arrivée de Kersh.

Kersh : Agent Scully ! Quelle surprise de vous voir ici ! L'agent Mulder n'est pas là?
Scully : Non…non justement je le cherchais moi aussi.

Kersh : Je n'ai pas le temps de l'attendre. (il lui tend une enveloppe) Tenez ! Vous lui donnerez lorsque vous le verrez. À moins qu'il s'est fait encore une fois enlever par des p'tits hommes verts.

Kersh part en souriant à la bêtise qu'il venait de sortir gratuitement et méchamment à Scully. Scully jette un rapide cout d'œil sur le destinataire de la lettre.

Scully : "Bureau fédéral d'investigation de San Diego." Mais qu'est ce que ca veut dire?

APPARTEMENT DE SCULLY (ET DE MULDER)

Scully est entrain de regarder un ancien dossier sur son ordinateur. C'est celui de Cassandra Spender. Plusieurs dossiers sont posés sur la table, celui de Scully, celui de Mulder et ceux de plusieurs personnes qui ont été enlevées par des extraterrestres. Un gémissement se fait entendre dans une chambre. Scully pose ses lunettes et se dirige vers la pièce où émane ce bruit humain.

La pièce est joliment décorée. Une table à langer est à droite de la porte, juste en face de la porte se trouve le landeau. Au-dessus, tournent des petites secoupes volantes roses, bleues, jaunes et blanches. Scully navigue automatiquement dans la pièce pourtant noire et se dirige vers le landeau. Une petite lumiere bleutée s'allume quand Scully met le pied sur l'interupteur branché au sol. Des yeux remplis de larmes la regardent subitement. Scully tend les bras et empoigne le petit être.

Scully : Voilà, voilà.

D'une main aimante et maternelle, Scully carresse le haut du front du bébé.

Scully : Tu as faim. C'est ça n'est-ce pas?

Scully s'assoit sur une chaise berçante qui se trouve à côté du berceau. Délicatement, elle déboutonne son petit chandail qui laisse bientôt apparaître les éléments de sa féminité. Gloutinement, le petit se met à téter, ses yeux se ferment lorsque le lait se met enfin à se déluer dans sa bouche. Comme pour remercier sa mére, le bébé carresse sa joue de sa petite main bouffie, ses doigts passent sur ses lévres et insistent sur leur intersection.

Scully ne cesse de contempler se tableau. Une scène qu'elle n'aurait jamais cru vivre un jour, mais aujourd'hui elle la vit et son bonheur est complet.

Le bruit de la porte se fait entendre. D'un sursaut le bébé ouvre les yeux et arrête le temps d'une seconde la succion de ce liquide si précieux.

Mulder : Dana, c'est moi !
Scully : Je suis dans la chambre du p'tit.

Mulder arrive doucement, toujours habillé de sa veste en cuir.

Mulder : Qu'est ce qui se passe ici? (s'approchant du bébé) Est-ce qu'un petit garçon embêterait sa maman ? (il embrasse son fils sur le front)

Scully : Non, c'est juste un p'tit garçon qui mourrait de faim. Bonjour toi !

Mulder embrasse Scully amoureusement. Une joie se lit sur son visage, c'est un véritable plaisir pour Mulder de rentrer chez lui où enfin quelqu'un l'attend.

Il s'accroupit face à Scully et regarde attentivement son fils. Chaque mouvement de ce petit être passe par le radar paternel. Au bout de quelques minutes, le petit cesse de têter sa mère. Scully le redresse afin qu'elle puisse s'habiller. Mulder joint ses mains pour l'aider à reboutonner son chandail. Après ce fait acccomplit, il prend son fils dans ses bras et le pose sur son épaule afin qu'il puisse faire son rôt.

Scully s'émeut de ce spectacle qui se déroule devant ses yeux. Les deux hommes de sa vie sont là, en face d'elle.

Une fois endormi, Mulder et Scully se dirigent vers le salon. Scully marche en avant, suivit de Mulder. Tout d'un coup, sans prévenir, il passe ses bras autour de sa taille ce qui entraine une rotation de 180° de cette dernière qui se retrouve en face de lui.

Mulder : Bonjour, jeune demoiselle. Comment allez-vous?
Scully : Bien. Très bien et vous gentil homme?
Mulder : Très bien et que dieu m'en garde. Habitez-vous chez vos parents?

Scully : (se met à pouffer) Non, je vis avec un homme qui n'arrête pas de faire des bêtises et qui m'embêtes à longueur de journée.

Mulder : Ah mais c'est sûrement parce qu'il vous aime, qu'il vous veut toujours près de lui et qu'il ressent le besoin inexplicable de sentir votre corps contre le sien.

Scully : (sourit) L'amour est un don inexplicable. Pensez-vous qu'il pourrait m'offir un baiser ?

Mulder : Je penses que oui.

Mulder embrasse Scully amoureusement, un baiser qui ne veut pas seulement dire je t'aime, mais qui veut dire j'ai envie de toi. Doucement, il porte Scully vers le canapé où il s'allonge après l'avoir posée.

Un doux baiser succède le premier. Leurs regards se posent dans celui de l'autre. Une main de Mulder dessine les courbes de Scully à travers son chandail, ces courbes qu'il aime depuis le premier jour et qui l'ont fait rêver plus d'une fois. Sa main passe en-dessous du chandail et commence à caresser le ventre de Scully qui cette dernière passe sa main dans les cheveux de son partenaire.

Il l'embrasse farouchement tandis que sa main quitte son ventre pour commencer à déboutonner un par un les boutons du chandail. Scully subitement se retire de la bouche de Mulder et pose une main sur celle qui commence à la dévetir.

Scully : (les yeux sur sa main) Mulder, je…je suis affreuse. Énorme, difforme.

Mulder doucement soulève le menton de Scully et la regarde dans les yeux tout en lui soulevant sa main. Tout en continuant de la regarder, il défait à nouveau les quelques boutons qui restent. Sa main, pousse la partie de droite, qui laisse apparaîter la peau nue de Scully et la partie gauche du chandail. Sa main suit maintenant les courbes de Scully partant de ses seins pour finir dans le bas du ventre.

Mulder : Tu es superbe. Tu as toujours été merveilleuse. J'aime, j'aime ce corps, j'aime ses courbes si gracieuses, je t'aime toi.

Il se lève et emporte Scully jusqu'à la chambre à coucher où il l'allonge comme il fit la première fois sur le canapé. Il embrasse à nouveau Scully puis sa bouche attérit sur la peau d'entre les deux seins. Scully respire un bon coup et passe sa main dans les cheveux de Mulder. Doucement, ses lèvres accompagnées de sa langue contournent les tétons que son fils s'était approprié depuis le premier jour de sa naissance.

Car depuis la naissance de leur fils, âgé de 2 mois, Mulder n'avait pas touché Scully de cette manière. Des jeux de mains entrainent au fur et à mesure, l'approndissement de leurs carresses. Une fois qu'ils se sont aimés, Scully pose sa tête sur le torse nu de Mulder.

Scully : Je t'aime Mudler.
Mulder : (embrasse Scully dans les cheveux) Moi aussi.

Des cris d'enfant se font entendre dans la chambre d'à coté. Scully souffle et se lève encore nue pour aller chercher le bébé. Elle revient quelques secondes plus tard avec lui dans les bras. Elle s'installe entre les jambes de Mulder qui entoure sa taille de ses mains pour pouvoir toucher son fils.

Mulder : Il est magnifique. Comme toi ! (il embrasse Scully dans le cou) Comment pourrais-je te remercier de lui avoir donné vie ?

Scully : (regardant le bébé) Il l'a fait pour toi, en me redonnant la vie, c'est à lui qu'il faut qur tu dises merci.

Mulder : (songeur) Oui.

Plusieurs minutes s'écoulent sans qu'une parole sortent de leur bouche. Le bébé regarde ses parents passant de l'un à l'autre. Doucement, il s'endort dans les bras de sa mère. Scully dont l'atmosphère qui régne dans la pièce fait suffoquer se lève pour aller recoucher le bébé. Quand elle revient dans la chambre, elle ne retrouve plus Mulder dans le lit et entend le bruit de la douche. Tranquillement, elle remasse les affaires qui ont voltigées dans la pièce. Puis quand Mulder sort de la douche sans un mot, elle prend sa place.

Scully sort de la salle de bain habillé d'un vieux de jean et d'un tee-shirt blanc. Quand elle arrive dans la salle, elle trouve Mulder devant l'ordinateur, avec la fameuse lettre de Kersh .

Scully : (se racle la gorge) C'est Kersh qui me l'a donné ce matin.
Mulder : Il est venu ici?
Scully : Heu non ! Je suis passée au FBI ce matin et il me l'a donné.
Mulder : Mais pourquoi tu es venue au FBI ?

Scully : Et bien... je voulais te faire une surprise. Et j'ai découvert le bureau des affaires non-classées sur le point d'être fermé.

Mulder : Oui je sais.

Scully : Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ? Et qu'est ce que c'est que cette lettre du bureau de San Diego ?

Mulder : Kersh m'a dit que le bureau de San Diego m'avait demandé pour que je donne une formation aux agents là-bas, pendant 6 mois. J'ai été jugé le meilleur profiler du FBI. Et comme le bureau des affaires non-classées est fermé à présent, je pense que je vais dire oui à cette formation.

Scully n'en croit pas ses oreilles.

Scully : (commencant à crier) Six mois ? Tu veux partir pendant 6 mois ? Et ton fils, tu y penses ? Tu penses comment il va grandir en 6 mois. Et nous, on commence seulement à avoir une vie normale tout les deux, tous les trois. Et si ils te demandent de rester définitivement là-bas. Tu vas y rester. Et les X-Files, tu veux vraiment arrêter de travailler sur les X-Files; je…je croyais qu'elles représentaient toute ta vie.

Mulder : ( criant plus fort) Mais c'est fini les X-Files, le bureau est à présent fermé. Il faut trouver autre chose, la page est tournée.

Scully : Oui je sais que notre bureau est fermé et je sais aussi que tu n'y est pas pour rien dans cette histoire. Je sais que c'est toi l'investigateur de cette fermeture. Pourquoi? Je croyais que c'était toute ta vie.

Mulder : Maintenant c'est vous deux ma vie, et rien d'autre.

Scully : Arrête s'il te plait. Qu'est ce qui se passe ? Il y a tant de choses à encore expliquer.

Mulder : Au contraire, il n'y a plus rien à expliquer, l'existence des extraterrestres est prouvée, il n'y a plus rien du tout à expliquer.

Scully : Tu te trompes. Et l'histoire de tous ceux qui ont été enlevés, ton histoire, la mienne, celle de ton fils.

Mulder : Matt n'a pas été enlevé à ce que je sache.

Scully : Oui, mais comment explques-tu son arrivée parmi nous et son pouvoir. Il est plus que notre fils Mulder!

Mulder : C'est notre fils, un point c'est tout.

Scully : Oui c'est notre fils, mais c'est aussi un X-Files. Tu as peur de cette vérité.
Mulder : (furieux) Non. Je ne veux pas.

Furieux Mulder sort de l'appartement en claquant la porte. Le bruit à réveiller le bébé, Scully dont les joues sont imprégnées de larmes se dirige vers sa chambre.

QUELQUES HEURES PLUS TARD

Mulder rentre dans l'appartement où le silence à la main mis sous tout êtres vivants. Scully est endormie assise en face de son ordinateur.

Mulder s'accroupit à côté d'elle. Une mèche de cheveux cache une partie de son visage, doucement il lui met derrière l'oreille. Un gémissement attire son attention. Mulder se dirige vers la chambre de son fils. Quand il le regarde, il s'aperçoit que ce dernier rêve. Ses doigts bougent par reflexes moteurs. Il pose sa main sur son torse, comme pour sentir sa respiration.

Il retourne dans le salon où Scully dort toujours paisiblement. Tranquilement, il la prend dans ses bras. D'un geste automatique même toujours endormie, Scully passe ses bras autour du cou de Mulder.

Mulder la pose sur le lit. Il lui carresse la joue en s'asseyant au près d'elle.

Mulder :
Tu es si intelligente. Je ne peux rien te cacher. Oui j'ai peur. J'ai peur et j'ai honte de cette peur.

Partie 2