Départ soudain, partie 6

APPARTEMENT DE SCULLY
UN MOIS PLUS TARD
22H36

Scully et Mulder dorment dans leur chambre. Ils sont subitement reveillés par les cris de Matt. Des cris de souffrance mêlés à des cris d'appel. Ses parents se précipitent. Scully le prend dans ses bras, regarde s'il n'est pas fiévreux. Rien. Rien ne semble être responsable de son état de crise. Puis, sans prévenir ses larmes laissent place a un sommeil pesant. Scully et Mulder se recouchent.

Mulder :
Ca m'embête de te laisser encore une fois seule avec lui, surtout avec ce qu'il a.

Scully :
Quoi ce qu'il a?

Mulder :
Ses crises. C'est pas la premiere fois qu'il fait ça. Je ne comprends pas ce qu'il a.

Scully :
C'est maintenant que tu t'inquiétes. C'est pas seulement de ce week-end qu'il fait ca.

Mulder : Dana !

Scully : Alors reste! Ça fait déjà trois mois que tu es parties. En trois mois, tu as vu ton fils trois semaines. Tu t'es pas encore retrouvé?

Mulder : Ce n'est plus qu'une question de me retrouver ou pas.
Scully : C'est quoi alors ?
Mulder : C'est que j'aime ce que je fais, désormais.

Scully : Arrête je te connais mieux que quiconque et je sais que ta vie n'est pas derrière un bureau entrain de faire cours à des jeunes agents assoiffés de crimes et d'enlèvements. Tu as peur Fox, tu as peur de ce que tu es devenu, de toi et nous.

Mulder : Oui j'ai peur de nous ou plutôt de toi.

Scully le regarde effarée.

Mulder : Je sais que ce qui s'est passé avec Doggett.

Scully fait un geste nerveux avec sa tête.

Mulder : Vous vous êtes embrassés…

Scully : Non... c'est faux, il m'a embrassé. Il a... il a profité d'un moment où je ne me sentais pas bien pour tenter sa chance.

Mulder : Et il a eu ce qu'il a voulait.

Scully : Non, quand j'ai repris mes esprits je me suis retirée immédiatement. C'était juste un baiser volé.

Mulder : Juste… En tout cas le plus ironique, si on peut trouver quelque chose d'ironique dans cette histoire, c'est que tu as succombé à cet inconnu au bout de quelques semaines, que moi il nous a fallu plus de 7 ans. C'est ironique,non?

Scully : Je n'ai pas succomber à Doggett, il m'a embrassé et j'ai pensé à toi.

Mulder : De toute façon, ça ne change rien.

Scully énervée se lève et se dirige vers le salon où elle se couche sur le canapé. Aprés quelques minutes, Mulder se décide à aller la voir.

Il s'agenouille face à elle.

Mulder : Dana! Je suis idiot. Je suis qu'un stupide idiot.

Scully se retourne vers lui, elle remarque des larmes qui coulent sur son visage.

Scully : Tu pleures Mulder.

Mulder : Oui, je te reproche quelque chose qui n'a pas à être reproché. Je crois qu'en fait... en fait je le sais depuis le début et je t'en n'ai jamais voulu, jamais. Mais c'est pas facile à dire, surtout à toi, mais c'était un prétexte pour moi, pour donner une raison valable à mon départ.

Scully : (pose sa main sur la joue de Mulder) Une raison?

Mulder : Tu as raison, je suis parti parce que j'avais peur, peur pour nous deux, pour notre fils. J'avais peur de ce qu'il est ou plutôt de ce que ça pourrait impliquer dans le futur. Dans son futur. Là-bas à San Diego j'ai trouvé la sérénité du lendemain, la stabilité. Et je veux que tu viennes me rejoindre là bas avec notre fils.

Scully : Ta peur t'aveugle, tu reconnais cette peur mais tu n'as pas la force de la combattre. Ta vie est ici et non à San Diego, ta vie est aux affaire non-classées.

Mulder : Je sais pas, je sais plus.

Il plonge sa tête dans les bras de Scully et se laisse pleurer comme il ne l'avait plus fait depuis la mort de sa mère et celle de Scully. Scully le caresse et l'embrasse dans le cou pour le réconforter.

Malgré tout, le lendemain, Mulder repart, mais dans un tout autre but, cette fois, il l'y retourne pour demander sa réaffectation au bureau de Washington. Une minute après le départ de Mulder, Scully reçoit un coup de fil de Doggett, une nouvelle personne a été enlevée la veille au soir vers 22h30. Après avoir confié son fils à une nourrice, Scully se dirige vers le lieu du crime.

TERRAIN DE CAMPING
WAR SRTEET

Scully arrive devant une caravane complètement brûlée. Doggett est entrain de ramasser de la cendre du sol.

Doggett : Ha te voilà ! James Foult, 45 ans, il réside là depuis plus de 20 ans. Aucun emploi stable et aucune famille. Un ermite, qui prétendait à plusieurs reprises avoir été enlevé par des extraterrestres et par de ce fait qu'il avait développé, des dons ou des pouvoirs.

Scully : Des pouvoirs?…quelles sortes de pouvoirs?

Doggett : Télékinésie en particulier et il fabulé sur le fait qu'il pouvait lire dans les pensées des gens

Scully commence à dire quelque chose, mais Doggett l'interrompt presque nerveusement.

Doggett : Non je refuses cette hypothèse. Tu vas encore me parler d'extraterrestres et de Gibson qui peut lire lui aussi dans les pensées. Tu n'as auccune preuve de tout cela.

Scully : La seule preuve que j'ai c'est ce que j'ai vécu et ce que j'ai vu.

Le téléphone de Doggett sonne.

Doggett : Agent fédéral Doggett! Oui…Gibson Prase…depuis combien de temps?…on arrive tout de suite…merci docteur. (vers Scully) Le gamin vient de réveiller.

HÔPITAL

Médecin :
C'est à ne rien comprendre encore cette nuit, les résultats n'étaient pas encourangs. Et les derniers tests montrent bien que son système nerveux et vasculaire sont en bon état de marche. Il peut suivre une conversation avec vous.

Scully : Est-ce que l'on peut le voir?
Médecin : Oui bien sûr, il vous a reclamé vous et l'agent Mulder.
Gibson : Bonjour !
Scully : Bonjour Gibson. Comment te sens tu aujourd'hui?
Gibson : Bien, je suis libre dorénavent?
Doggett : Comment ça?

Gibson : Vous ne voulez pas me croire de toute façon. (à Scully) Vous c'est différent, vous m'avez toujours cru même au début, mais vous vous cachiez à vous même votre foi. Où est l'agent Mulder?

Scully : Tu n'arrives pas a le lire?
Doggett : Comment le serait-il?
Gibson : Non non je suis libéré maintenant.
Scully : Tu veux dire que tu ne peux plus lire dans les pensées.

Doggett entraîne Scully par le bras jusqu'à dans le couloir..

Doggett : Tu entraînes ce petit à dire ce que tu veux qu'il te dises. Mais c'est de la fabulation, si je ne connaissais pas comme je te connais je t'enfermerais dans une maison de repos.

Scully : Tu ne me connais pas.

Une infirmière s'approche de Scully

Infirmière : Le patient veut vous parler.

Scully suivit de Doggett arrive dans la chambre de Gibson

Scully : Que se passe-t'il?

Gibson : Je dois vous prévenir que votre fils est en danger. Il est le dernier d'entre nous. Il vont pas tarder à l'enlever et lui reprendre son pouvoir.

Scully : Quoi?

L'infirmière : Il faut qu'il se repose maintenant. Vous pourrez lui rendre visite demain.

Scully et Doggett resortent de la chambre de Gibson.

Doggett : J'espère que tu ne vas pas tenir compte des délires de Gibson, il est fièvreux, c'est normal qu'il délire. Ton fils n'est pas en danger. Et même si il l'était il a pour mère un super agent du FBI qui a pour collègue un autre super agent du FBI.

Scully : Tu ne connais pas toute l'histoire.

Doggett : Tu es marrante avec tes reproches, mais si tu ne me racontes pas, comment veux-tu que je sache ?

Scully : Et même si tu savais, tu ne voudrais pas l'admettre alors mieux vaut que tu ne saches rien.

Scully est chez elle. Elle étudie les dossiers des derniers enlèvements. Toutes les personnes qui ont été enlevées dans le cours du dernier mois ont toutes été ramenées sur terre dans un état désastreux. Le fait le plus troublant c'est que toutes ont fait preuves plus ou moins indubitables de leur pouvoir surnaturel. Gibson lit dans les pensées. Plusieurs autres cas à une échelle moins important. Deux autres personnes disaient qu'elles avaient le pouvoir de télékinésie. Une seule personne est morte, une jeune femme, mais le rapport dit qu'elle était déjà mourante avant d'être enlevée.

Toute les heures approximatives des enlèvements et des retours sur terre sont listées et rappellent quelque chose à Scully, mais quoi. Elle ne se souvient pas, mais quelque chose s'est produit à chaque fois que quelqu'un se faisait enlever où que quelqu'un réapparisait.

Matt se met à pleurer, c'est l'heure de la tétée.

Scully se lève puis un éclair de raison la percute.

Partie 7