UN ENFANT PEUT EN CACHER
UN AUTRE (1/3), PARTIE 2

CORONER

Scully marche dans les corridors du coroner. Son teint est pale, son coeur bat à mille à l’heure, elle ressent le besoin inexplicable de crier, de pleurer pour essayer de faire partir la boule qui la gène dans la gorge. Le moment fatidique arrive. Scully est arrivée devant la porte. un simple geste de sa part, et elle sera dans la pièce. Mais son bras ne veut pas quitter son corps. Aucun de ses doigts réagirent aux commandes de son cerveau.

Un bruit de roulettes s’approche d’elle. Sa tête lui dit de regarder ce qui provoque ce bruit, mais ses yeux ne réagissent pas.

Voix : Vous êtes l’agent du FBI?

Scully est sortie de son état second par un infirmier qui amène un chariot, où une petite masse déforme un drap bleu.

Tout en suivant, le chariot des yeux, Scully se sent mal. Sa tête tourne, les murs se rapprochent d’elle au point de l’écraser, et ils reculent d’un coup, et ils tournent, ils tournent. Elle trouve une chaise, où elle peut s’asseoir et reprendre ses esprits. Prenant sa tête entre ses deux mains, Scully essaye de faire le vide. L’infirmier ressort. Scully sait que c’est à elle d’agir maintenant, mais avec qu’elle force. Comment faire quand sa tête ne veut pas suivre son corps.

Elle se lève d’un coup, comme dans un sursaut d’énergie. D’un geste presque timide, elle pousse la porte et entre dans la salle. Sans regarder la table, elle se dirige vers le porte-manteaux, enlève sa veste, prend une blouse, une paire de gants, une paire de lunette.

Scully s’approche de la table, un petit corps est allongé. Scully reprend son souffle est commence son autopsie.

Scully : Dossier n°45895746. Le sujet est un enfant âgé d’approximativement une semaine. Le corps ne semble pas avoir de contusion, ni marque visible de ce qui pourrait être la cause du décès.

Je vais commencer par l’ablation du co…

Scully est stoppée dans sa narration par un coup vif en elle. Elle baisse la tête pour regarder son ventre. Sa grossesse se remarque un peut, subitement la blouse blanche est déformée par une bosse. Scully sourit et ressent des légères brûlures sur ses paupières, se qui provoque la coulée de larmes de joie.

Scully (en elle) : Regarde le ton enfant. Il bouge. C’est la première fois qu’il me donne un coup. Pourquoi tu n’est pas là pour mettre tes mains sur les bosses que provoques ses petits pieds.

QUELQUES HEURES PLUS TARD

Le sourire qui éclairée le visage de Scully a totalement disparu. Elle entre dans son bureau, où elle y trouve l’agent Doggett.

Doggett : Alors qu’a donné l’autopsie?
Scully : C’est une mort naturelle. Tout de fois l’enfant…l’ADN de cet enfant est bizarre… (hésitante)
Doggett : Bizarre comment?
Scully : Il n’est pas totalement humain.

Doggett ne répond rien. il préfère rien dire. Scully s’assoit sur la chaise derrière le bureau, une larme coule le long de sa joue, d’un geste automatique, elle l’essuit avec sa main, pour que rien ne paraisse. Mais en vain, Doggett qui au même moment voulait lui dire quelque chose, à remarqué l’état de sa partenaire.

D’un geste presque naturel, il se lève et s’accroupit au près de Scully.

Doggett : Dana que vous arrive t-il?

Scully est surprise car c’est la première fois que Doggett l’appelle Dana.

Scully : Ce n’est rien. Cette autopsie m’a un peu troublée. Faire des autopsies est devenu une routine pour moi, mais faire ça sur un enfant c’est toujours pour moi une épreuve.

Doggett : Ca toujours été, ou c’est simplement depuis…

Doggett s’arrête en cours de route, gênée par la tournure de sa phrase.

Doggett : Depuis que vous savez que vous êtes enceinte.

Scully reste bouche bais. Doggett sait qu’elle est enceinte.

Scully : Oui surtout depuis que je portes ce petit être en moi. Mais depuis combien de temps vous…
Doggett : Dés le premier jour. Vous savez plusieurs personnes ici savent que vous êtes enceinte.

Scully veut répondre mais elle est interrompue par l’arrivée de Skinner.

Skinner : Dana…

Scully sans même le laisser finir sa phrase se lève et se dirige près de lui…

Scully : On l’a retrouvé, ca y est.

Skinner fait un signe positif avec la tête qui laisse échapper un large sourire.

Skinner : Il se trouve à l’hospital de Washington.

Doggett qui ne semble pas comprendre la scène de joie qui vient se déroule sous ses yeux, suit sans un bruit Skinner et Scully.

HôPITAL, WASHINGTON

Médecin : Nous l’avons vu devant l’hospital hier au soir. Il errer sans but précis. Il prononçait seulement trois lettres sans cesse. Euh… SB. Non attendez CGP ou CGM, je ne sais plus très bien.

Scully : (regardant Skinner) CGB!
Skinner : C’est impossible, je le croyais mort.

Scully (penchant la tête sur le côté, nerveusement) Combien de fois nous l’avons cru mort par le passé. Il doit tenir du phénix, ce n’est pas possible.

Skinner : (regardant le médecin) Et comment va l’agent Mulder.

Médecin : Il est très perturbé. Il délire, il parle de bébés morts, d’accouchement, d’hybridation et de CGB. Sinon nous l’avons mit sous perfusion pour l’hydraté. Nous avons trouvé une large ouverture sur son ventre. Nous lui avons lavé, pansé. Je ne peux pas vous dire comment il s’est fait ça.

Scully : Lui avez vous posez la question?

Médecin : Euh oui, mais il s’est mit à délirer au même moment. Il parlait d’accouchemens d’hommes. Il n’est plus du tout sein d’esprit, je suis désolé.

Scully : Je veux le voir.

Médecin : Je veux bien, mais je veux que vous sachiez d’abord que nous avons été obligé de le mettre sous tranquillisant. Il est brutal vis-à-vis du personnel, mais aussi vis-à-vis de lui même.

Scully, Skinner et le médecin continuent leur conversation, tout en traversant le corridor de l’hospital. Ils s’arrêtent devant une porte. Un infirmier est à l’intérieur de la pièce.

Une fois à l’intérieur, Scully est stupéfaite par ce qu’elle voit. Mulder dans un élan de violence, projette l’infirmier contre le mur. Dans un vent de folie, un autre infirmier arrive et essaye de neutraliser Mulder, en vain, le médecin s’approche du lit. Il est rembarré par Mulder. Scully l’aide à se relever. Mulder est dans un état second, rien ne peux le calmer. Scully commence à s’approcher du lit, mais le médecin l’empêche de continuer son ascension en la retenant par le bras.

Scully : Laissez moi lui parler.

Le médecin, regarde quelques secondes Scully dans les yeux. Il est surpris de voir une sérénité dans son visage. Il la laisse aller. Tout le monde dans la salle, admire ce qui la scène qui se déroule sous leurs yeux.

Scully s’approche doucement du lit de Mulder,

"c’est moi. Mulder tu me reconnais."

Au début Mulder ne semble pas réagir, mais quand son regard croise les yeux bleus si familiers de sa partenaire, il se calme.

Scully s’asssoit près de lui au bord du lit. D’une main douce et aimante, elle lui caresse la joue.

Mulder : Scully! Te voilà enfin.
Scully : Oui. Chutât… il faut te reposer maintenant.

Mulder sans problème s’allonge dans son lit. Scully encore près de lui, lui caresse la joue et les cheveux. Plus un bruit ne traverse l’atmosphére si pénible de la pièce. Après quelques minutes Mulder s’endort. Scully se lève et rejoint Skinner et le médecin.

Scully : Je suis moi même docteur en médecine. Et je veux que vous arrêtiez tous traitements psychiatrique.

Doggett arrive derrière le trio, mais n’interrompt pas la conversation.

Médecin : Je ne crois pas qu’il faut arrêter son traitement. Il est violent.
Scully : Ce qui vient de se passer prouve le contraire. Je vais rester avec lui quelques jours.
Médecin : Je regrette, mais seule la famille peut rester près d’un malade.
Scully : Je suis la seule famille qui lui reste. Je suis… je suis son amie.

Doggett à un sursaut intérieur. Ses yeux passent de Scully à Skinner. Il est surpris par le manque de réaction de Skinner.

Doggett (en lui même) : Il ne dit rien, il n’est pas surpris. Il devait le savoir depuis longtemps. Il y à beaucoup de choses cachées entre Mulder et Scully. Il faut que je parle avec le patron.

Scully après une longue conversation retourne auprès de Mulder. Pendant ce temps Skinner et Doggett repartent séparément au siège du FBI.

Doggett, se dirige vers le bureau de Kersh. Il frappe mais ne reçoit aucune réponse. Il repart vers son bureau.

UN ENFANT PEUT EN CACHER UN AUTRE (1/3), PARTIE 3
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